La présente invention concerne un appareil destiné à couper les queues et les tiges de produits agricoles et, en particulier, un appareil de ce type fonctionnant sous l'action de lames à entailles animées d'un mouvement de va-et-vient dans une chambre destinée à recevoir les produits et qui est entraînée en rotation.
Les machines à récolter les fruits et les légumes sont de plus en plus utilisées pour récolter divers produits tels que les haricots, les tomates et
les fraises. En règle générale, les machines à récolter les produits agricoles fonctionnent en retirant, du sol, la totalité.de la plante ou d'importantes parties de celle-ci, plutôt qu'en détachant sélectivement le fruit ou le légume de la plante comme c'est le cas
lors d'une récolte manuelle. Dès que la plante a été détachée ou extraite par la machine à récolter, elle doit être soumise à un traitement complémentaire dans le but de couper ou de séparer d'une autre manière le produit du reste de la plante, c'est-à-dire les tiges, les queues et le feuillage.
Une caractéristiques opératoire importante
d'un appareil de récolte de produits agricoles conçu pour séparer le produit du reste d'une plante réside dans le fait que cette séparation doit être effectuée sans endommager le produit. En deuxième lieu, étant donné qu'un appareil de ce type pourrait spécifiquement être monté sur une machine de récolte pour fonctionner conjointement avec cette dernière, il doit être d'une construction simple et durable. Selon une autre caractéristique souhaitable, l'appareil doit avoir une capacité de traitement égale à celle de la machine de récolte à laquelle il est assujetti.
Un objet de la présente invention est de fournir un appareil capable de séparer un produit végétal des autres parties des plantes récoltées, sans endom-mager sensiblement le produit.
Un autre objet de l'invention est de fournir un appareil de traitement de plantes durable et à haute capacité approprié pour être utilisé avec une machine de récolte.
Un autre objet encore de la présente invention est de fournir un appareil de traitement de plantes équipé de plusieurs lames pouvant être interchangées afin d'adapter la machine à différentes opérations de traitement de plantes ou de coupe de produits en grappes.
L'appareil de la présente invention comprend une chambre rotative recevant les produitset comportant plusieurs ouvertures espacées sur sa paroi extérieure pour recevoir des lames, ainsi qu'un support rotatif pour ces dernières, monté à l'extérieur et à proximité de la chambre. Ce support comprend plusieurs lames allongées s'étendant pratiquement radialement à travers l'ouverture associée ménagée dans la chambre. La chambre et le support sont mutuellement solidarisés, de telle sorte que la rotation de la première entraîne la rotation du second et vice versa, cette rotation ayant pour effet de déplacer chaque lame en un mouvement de va-et-vient périodique et dirigé généralement radialement, par rapport à son ouverture associée.
Suivant une forme de réalisation de la présente invention, la chambre de réception de produits est cylindrique et elle est montée pour tourner sur un premier axe légèrement incliné. Le support prévu pour les lames est monté pour tourner sur un second axe pratiquement parallèle à et décalé par rapport au premier axe. Ce support et la chambre sont entraînés en
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moteur et qui est accouplé de manière rotative à chacun d'eux.
Les lames utilisées dans l'appareil de la présente invention peuvent être interchangeables afin d'adapter l'appareil pour lui permettre de traiter différents types de produits. Plus particulièrement, ces lames sont des rubans rigides dans lesquels sont pratiquées des entailles transversales dont les caractéristiques relatives à leurs dimensions et à leurs bords varient en fonction du produit à traiter.
Lors de la mise en service, le produit végétal récolté est introduit dans une extrémité de la chambre de réception de produits, laquelle est entraînée en rotation conjointement avec le support. Les matières végétales, en particulier, les queues et les tiges reliant le produit à la plante, viennent s'emprisonner dans les entailles des lames et elles sont ainsi coupées par ces lames à mesure de la rétraction
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ménagées dans la chambre. La matière végétale rencontre plusieurs rangées de lames qui sont espacées axialement et elle est ainsi coupée successivement en passant axialement à travers la chambre.
Ces différents objets et caractéristiques de la présente invention, ainsi que d'autres apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après de formes de réalisation préférées de cette dernière, en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 est une vue latérale de l'appareil de coupe de produits en grappes construit conformément à la présente invention et représenté sous une forme quelque peu simplifiée; la figure 2 est une vue de face de l'appareil de la figure 1, prise généralement suivant la ligne 2-2 de cette dernière; la figure 3 est une vue en coupe agrandie d'une lame et d'un porte-lame tels qu'ils sont utilisés dans l'appareil de la présente invention, cette coupe étant prise généralement suivant la ligne 3-3 de la figure 1;
la figure 4 est une vue partielle de la lame et du porte-lame illustrés en figure 3, cette vue étant prise généralement suivant la ligne 4-4 de cette figure; et la figure 5 est une vue de face semblable à celle de la figure 2, mais illustrant une autre forme de réalisation de l'invention.
On se référera tout d'abord aux figures 1 et 2 qui illustrent,en 10, un appareil de coupe de produits en grappes construit suivant une forme de réalisation préférée de l'invention. Cet appareil 10 comprend, d'une manière générale, un bâti 12 sur lequel sont montés de manière rotative une chambre de réception de produits généralement cylindrique 14. ainsi qu'un support cylindrique 16 pour des lames, disposé à l'extérieur et à proximité de cette chambre. Sur ce support 16, sont montées plusieurs lames 18 s'étendant pratiquement dans la direction radiale à travers des ouvertures associées 20 ménagées dans la paroi de la chambre, ainsi qu'on le décrira en détail ci-après.
Comme le montre la figure 1, les lames et les ouvertures associées sont disposées en plusieurs rangées espacées le long des grands axes du support et de la chambre, chacune de ces rangées comprenant plusieurs lases et ouvertures associées espacées angulairement.
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la chambre 14 via une chaîne sans fin 24 et au support
16, via une chaîne sans fin 26, sert à faire tourner le support et la chambre pratiquement à la même vites-
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fixé au bâti. Ainsi qu'il apparaîtra clairement ciaprès, en tournant pratiquement à la même vitesse sur des axes parallèles et mutuellement décalés, la cham-bre 14 et le support 16 impriment, à chaque lame, un mouvement de va-et-vient périodique par rapport 3 son ouverture associée 20.
En considérant à présent l'invention en détail, le bâti 12 comprend deux organes en bout opposés 32,
34 qui supportent de manière rotative les extrémités opposées de la chambre 14 et du support 16, ainsi qu'on le décrira ci-après. Ces deux organes en bout du bâti qui, comme le montre la figure 2, ont généralement une configuration en U renversé, sont réunis l'un à l'autre par des traverses telles que celle indiquée en 35 (figure 1) afin de former un bâti d'une seule pièce.
La chambre 14 comprend un châssis constitué de deux organes annulaires en bout opposés 36, 38 définissant des ouvertures d'entrée et de sortie respectivement, ainsi que de plusieurs longerons 40 espacés angulairement et s'étendant axialement pour assembler rigidement les deux organes en bout. Comme le montre plus clairement la figure 2, l'organe 38 a la forme d'un pignon comportant des dents d'engrenage 39 espacées sur sa périphérie et dans lesquelles vient s'engager la chaîne 24. Aux organes 40, sont fixées, à des intervalles espacés longitudinalement d'une distance correspondant à l'écartément longitudinal des rangées de lames précitées, plusieurs paires de bandes métalliques annulaires 42 (figures 1 et 3).
L'écartement axial prévu entre les bandes 42 de chaque paire est calculé de façon à recevoir la largeur d'une lame associée 18 s'étendant au travers. De la sorte, chaque paire de bandes définit plusieurs ouvertures 20 espacées angulairement et présentant chacune un arc défini par la distance courbe séparant des organes adjacents 40. La paroi cylindrique de la chambre 14 est constituée d'une toile métallique 43 (figure 3) s'étendant entre les organes en bout 36, 38 en étant fixée aux organes 40 et aux bandes 42. Cette toile métallique 43 est fixée aux organes 40 à des intervalles judicieusement espacés angulairement et longitudinalement, tandis qu'elle comporte des fentes à des endroits correspondant aux ouvertures 20.
Le support 16 comprend généralement deux organes annulaires en bout opposés 44, 46 qui entourent la chambre 14 et s'étendent à proximité des extrémités d'entrée et de sortie de cette dernière respectivement.
Tout comme l'organe 38, l'organe 46 a la forme d'un pignon comportant des dents d'engrenages 47 espacées sur sa périphérie et dans lesquelles vient s'engager la chaîne 26. Les organes 44, 46 sont assemblés rigidement au moyen de plusieurs longerons parallèles
48 (figure 1) qui sont décalés angulairement par rapport aux organes 40 comme le montrent les dessins.
Les lames 18 sont montées sur les organes 48 dans les positions espacées longitudinalement et radialement illustrées dans les figures 1 et 2 respectivement, au moyen de porte-lames 52 (voir figure 1) dont un est illustré en détail dans les figures 3 et
4. Comme le montrent les figures 1, 3 et 4, chaque porte-lame 52 comprend des parties de base opposées 54 par lesquelles il est fixé à l'organe associé 48, ainsi qu'une partie en saillie 56 définissant une rainure de guidage 57 s'étendant radialement.
Comme le montre la figure 3, chaque lame 18 est constituée d'un ruban allongé et rigide 58 dont la partie de droite (toujours en se référant à la figure 3) est une structure à trois branches, à savoir deux branches extérieures 60 et une branche centrale
62. Un ressort de compression 64 adapté autour de la branche 62 y est maintenu, à son extrémité de droite
(en se référant au dessin), au moyen d'un élément de fixation 66 assujetti aux extrémités de droite des branches en les réunissant l'une à l'autre.
Comme le montre la figure 3, plusieurs en- tailles 68 sont pratiquées le long de la partie de gauche du ruban 58. Dans la forme de réalisation illustrée, les bords de gauche des entailles 68 peuvent être affûtés pour former des tranchants; ils peuvent également être émoussés suivant le type d'action de coupe ou d'arrachement que l'on désire obtenir ainsi qu'on l'expliquera ci-après.
Pour monter une lame 18 sur un porte-lame associé 52, on introduit le ruban 58 dans la rainure 57 et on le verrouille en place en adaptant une clavette
71 dans une ouverture appropriée 70 pratiquée dans la lame comme le montre plus clairement la figure 4.
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res 3 et 4, le ressort 64 est comprimé légèrement pour pousser la clavette 71 contre le bord de gauche de la partie 56 du porte-lame, maintenant ainsi fermement la lame 18 dans ce dernier. En se référant à la figure 3, on peut constater que, en étant conçue et montée de la manière décrite ci-dessus, la lame 18 peut se déplacer de droite à gauche (en se référant à cette figure) à l'encontre de l'action du ressort
64, dans un but qui sera décrit ci-après.
On décrira à présent le montage rotatif de la chambre 14 et du support 16 sur le bâti 12. En se référant aux figures 1 et 2, dans la partie inférieure de chacun des organes en bout 32, 34 de ce bâti, sont montés deux arbres supports espacés transversalement
72. Ces arbres 72 sont montés pour tourner sur des axes parallèles tels que celui indiqué par la ligne
en traits discontinus 74 en figure 1, ces axes étant légèrement inclinés par rapport à l'horizontale. A chacun de ces arbres, sont solidarisés de manière rotative, respectivement à son extrémité dirigée vers l'intérieur et à son extrémité dirigée vers l'extérieur, un rouleau de petit diamètre 76 et un rouleau de plus grand diamètre 78.
Ces rouleaux 76, 78 comportent des rebords, de façon à former des épaulements en retrait dirigés vers l'intérieur comme le montre la figure 1, les paires de rouleaux 76 étant espacées longitudinalement l'une de l'autre d'une distance calculée de façon à recevoir, sur leurs épaulements, les bords annulaires opposés des organes 44, 46 du support, tandis que les paires de rouleaux 78 sont espacées longitudinalement l'une de l'autre d'une distance calculée de façon à recevoir, sur leurs épaulements, les bords annulaires opposés des organes 36, 38 de la chambre.
Le support 16 et la chambre 14 étant montés de la manière décrite cidessus, les diamètres des rouleaux 76, 78 sont calculés, par rapport aux diamètres de ce support et de cette chambre, de telle sorte que cette dernière tourne sur un axe (indiqué par la ligne en traits discontinus 80 en figure 1) parallèle à l'axe 74 et que le support 16 tourne sur un second axe (indiqué par la ligne en traits discontinus 82 en figure 1) parallèle à, mais décalé par rapport à l'axe 80.
En se référant à la figure 1, on peut constater que les rebords des paires opposées de rouleaux
76, 78 servent à empêcher un déplacement axial du support et de la chambre au cours de la mise en service. De plus, afin d'empêcher la chambre 14 de se déplacer par gravité de droite à gauche (en se référant à la figure 1), on prévoit deux galets de butée 84 fixés aux côtés opposés de l'organe en bout 34 du bâti comme le montre la figure 2. A chaque galet, est associé un rouleau 86 monté pour tourner sur un axe qui, de préférence, est perpendiculaire à et s'étend à travers l'axe de rotation 80 de la chambre. Ainsi qu'on le décrira ci-après, les rouleaux 76, 78 et les galets 84 constituent également des éléments s'opposant au mouvement axial de la chambre et du support.
Pour en terminer avec la description du montage de la chambre 14 et du support 16 sur le bâti 12, on notera que des rouleaux de retenue 90, 92 sont montés sur chacun des organes en bout 32, 34 de ce bâti afin de tourner sur des axes parallèles à l'axe 74.
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92 sont disposés pour venir s'engager de manière rotative sur les bords annulaires supérieurs des organes 36, 38 de la chambre et des organes 44, 46 du support respectivement,maintenant ainsi la chambre 14 et le support
16 contre les rouleaux inférieurs 78, 76 respectivement, tout en assurant la rotation de la chambre et du support sur leurs axes
80, 82 respectivement au cours du fonctionnement de l'appareil.
En ce qui concerne à présent la façon dont la chambre 14 et le support 16 sont entraînés en rotation, l'arbre 22 supporte, à son extrémité de gauche
(en se référant à la figure 1), un pignon de petit diamètre 94 qui est accouplé à l'organe en bout 38 de la chambre via la chaîne 24. A son extrémité de droite (toujours en se référant à la figure 1), l'arbre 22 supporte un pignon de plus grand diamètre 96 qui est accouplé de la même manière à l'organe en bout 46 via
la chaîne 26. Comme on peut le constater en se référant à la figure 2, le rapport de démultiplication
des pignons dentés 94, 96 est calculé de telle sorte que, lorsque l'arbre 22 est entraîné par le moteur 28, la chambre 14 et le support 16 tournent à la même vitesse. Dans la présente spécification, l'arbre 22 est également considéré comme un arbre mû par moteur et, conjointement avec les pignons 94, 96 et les chaînes
24, 26 respectivement, avec lesquels il est accouplé,
il constitue également un moyen solidarisant activement la chambre et le support l'un à l'autre, de telle sorte que la rotation de la première entraîne la rotation du second et vice versa.
En examinant la figure 2, on peut constater que la relation mutuelle parallèle avec décalage entre les axes de rotation de la chambre 14 et du support 16 donne lieu à une asymétrie radiale entre les deux, étant donné que les parties inférieures de la chambre et du support sont plus rapprochées l'une de l'autre, comparativement à leurs parties supérieures.
En conséquence, les lames 18 disposées à proximité des parties inférieures du support 16 pénètrent dans la chambre 14, via les ouvertures associées 20, sur une distance nettement plus grande que les lames disposées à proximité des parties supérieures de ce support. Dès lors, étant donné que le support et la chambre tournent dans la même direction et à la même vitesse, cette rotation imprime, à chaque lame, un mouvement de va-et-vient périodique par rapport à son ouverture associée. Le cycle de mouvement de va-etvient pour chaque lame se déroule sur une révolution complète de la chambre et du support.
Pour en terminer avec la description relative à la figure 1, on notera qu'une goulotte de chargement
98 fixée à l'organe en bout 32 du bâti et dont l'extrémité de gauche (vu en figure 1) pénètre dans la chambre 14, est utilisée pour introduire le produit végétal récolté dans cette dernière.
On décrira à présent le fonctionnement de l'appareil 10. Initialement, cet appareil est équipé de lames 18 appropriées pour l'opération de traitement de plantes ou de coupe de produits en grappes devant être effectuée. Spécifiquement, les dimensions et les tranchants associés aux entailles 68 de ces lames varieront en fonction du produit végétal à traiter. A titre d'exemple, lorsque l'appareil 10 doit être utilisé pour traiter des touffes de haricots,
les entailles 68 ont des dimensions calculées de telle sorte que les tiges de ces touffes, mais non les haricots plus gros, viennent s'y loger aisément. De
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trées en figure 3 sont des tranchants par lesquels les queues emprisonnées sont coupées au cours du fonctionnement de la machine, ainsi qu'on le décrira ci-après. A titre d'exemple complémentaire, lorsque l'appareil doit être utilisé pour enlever les queues de cerises en bouquets, les bords de gauche des entailles 68 illustrées en figure 3 sont émoussés, si bien que ces queues seront détachées des fruits au lieu d'être coupées. Il est à noter que des entailles peuvent être pratiquées des deux côtés des lames
18, les entailles prévues d'un cote étant conçues pour traiter un type de produit végétal, tandis que les entailles prévues de l'autre côté sont conçues pour traiter un autre type de produit végétal.
En se référant à nouveau à la figure 1, le produit végétal devant être traité dans l'appareil 10 est chargé dans l'extrémité d'entrée supérieure de
la chambre de l'appareil via la goulotte 98. A mesure que la chambre est entraînée en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (vu en figure 2), le produit végétal est entraîné vers le haut le long des parois latérales de la chambre, pour retomber ensuite par gravité et venir s'emprisonner dans les entailles des lames en rotation. En se référant à la <EMI ID=8.1>
aux lames, un mouvement de va-et-vient par rapport à leurs ouvertures associées de la manière décrite cidessus, mouvement qui a pour effet d'entraîner le produit végétal emprisonné contre les bandes 42 définissant ces ouvertures. A ce moment, les bandes 42 maintiennent fermement le produit végétal emprisonné, tandis que la lame dans laquelle est emprisonné ce dernier, continue à se rétracter à travers l'ouverture, ce qui a pour effet de sectionner le produit végétal. En se <EMI ID=9.1>
où un fil métallique ou une autre matière ne pouvant être sectionnée viendrait s'emprisonner dans une entaille d'une lame, le mouvement radial de cette dernière par rapport au support 16 sous la poussée du ressort 64 empêche toute détérioration de l'appareil.
A mesure que le produit végétal migre par gravité de l'extrémité d'entrée vers l'extrémité de sortie de la chambre, il rencontre des rangées successives de lames et est ainsi soumis continuellement à l'action de coupe de ces dernières. Le produit comestible et la matière végétale ainsi séparés l'un de l'autre et émergeant de l'extrémité de sortie de la chambre peuvent être recueillis et séparés par des procédés classiques.
D'après la description ci-dessus, on peut apprécier la façon dont les différents objets de l'invention sont réalisés. En premier lieu, l'appareil décrit ici est efficace pour couper sélectivement et uniquement les parties non comestibles d'un végétal, la partie comestible de ce dernier étant soustraite sélectivement de l'action de coupe de l'appareil en la maintenant à l'écart des entailles des lames. A mesure que le produit végétal est soumis à l'action de coupe des lames successives en se déplaçant de l'extrémité d'entrée vers l'extrémité de sortie de la chambre en rotation, les parties que constituent les tiges ou les queues et qui tiennent à la partie comestible, en sont retranchées sélectivement, séparant ainsi nettement et sans aucun dommage le produit comestible des parties non comestibles de la plante.
En deuxième lieu, l'action de coupe de l'appareil qui entraîne un mouvement de va-et-vient périodique de plusieurs lames à entailles espacées angulairement à l'intérieur d'une chambre rotative de réception de produits, est assurée par un système d'une conception simple tel qu'il est décrit ici. En conséquence, l'appareil de l'invention est d'une construction relativement peu coûteuse et d'une mise en service aisée. La simplicité de cet appareil contribue également à lui conférer sa durabilité.
En troisième lieu, l'appareil de la présente invention a une haute capacité due en partie au grand volume de la chambre de réception de produits et également au fait que, à tout moment, une importante partie de la matière contenue dans cette chambre est soumise à l'action des différentes lames disposées axialement le long de cette dernière. Dans un appareil spécifique de coupe de produits en grappes du type décrit ici, le diamètre de la chambre de réception de produits est d'environ 1.270 mm. A une vitesse de rotation spécifique d'environ 18 tours/minute, l'appareil de coupe de produits en grappes est capable de traiter jusqu'à cinq tonnes de produits végétaux récoltés par heure.
Enfin, ainsi qu'on l'a mentionné précédemment, les lames utilisées dans l'appareil de la présente invention peuvent comporter des entailles des deux côtés, les entailles prévues d'un côté de la lame, en l'occurrence celui dirigé dans un sens de rotation de la chambre, étant conçues pour traiter un type de produit végétal, tandis que les entailles prévues de l'autre côté de la lame, en l'occurrence celui dirigé dans
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pour traiter un autre type de produit végétal. En conséquence, pour que la machine puisse traiter un second type de produit végétal, il suffit d'inverser le sens de rotation de la chambre et du support en inver-
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La figure 5 est une vue de face illustrant une seconde forme de réalisation de l'appareil de coupe de produits en grappes suivant l'invention, cet appareil y étant désigné par le chiffre de référence 100. Cet appareil 100 diffère de l'appareil 10 décrit ci-dessus par le fait que la rotation de la chambre de réception de produits indiquée en 102 est, d'une manière qui sera décrite ci-après, en prise directe avec celle du support 104 prévu pour les lames. On décrira uniquement.ci-après les caractéristiques de l'appareil 100 qui le différencient de l'appareil 10.
En figure 5, on représente les organes en bout de sortie 106, 108 de la chambre 102 et du support 104 respectivement. Tout comme dans l'appareil 10, le support 104 est monté, à ses extrémités opposées, sur quatre rouleaux espacés longitudinalement et latéralement 114, de façon à tourner sur un axe incliné indiqué en 112= Au moins deux de ces rouleaux espacés longitudinalement 114 sont entraînés par un moteur réversible (non représenté), le support 104 étant entraîné dans une direction choisie par ces deux rouleaux.
La chambre 102 est montée de manière rotative sur un arbre (représenté en coupe transversale et indiqué en 116) qui est supporté, à ses extrémités opposées, par des traverses opposées s'étendant transversalement et montées sur le bâti de l'appareil, ces traverses étant représentées partiellement en 118 en figure 5. La chambre 102 est tourillonnée sur l'arbre
116 à l'intervention de deux traverses opposées 119 qui soit assemblées chacune, par leurs extrémités opposées, à des zones diamétralement opposées de l'organe en bout associé 106 comme le montre le dessin.
L'arbre 116 qui définit l'axe de rotation de la chambre 102, est parallèle à et espacé en dessous de l'axe de rotation 112 du support 104, l'écartement relatif entre les deux axes de rotation précités étant semblable à celui prévu entre les axes 80 et 82 dont il a été fait mention précédemment à propos de l'appareil 10.
La chambre 102 est accouplée de manière rotative au support 104 au moyen d'une traverse 120 qui est articulée, par son extrémité de droite (vu en figure 5) à l'organe en bout 108 de ce support. Cette traverse 120 vient se loger par glissement dans une voie définie par deux organes rainurés 122, 124. L'organe 122 est fixé rigidement à l'organe en bout 106 de la chambre à proximité du point de fixation de la traverse 120 à l'organe en bout 108, tandis que l'organe 124 est fixé rigidement à la traverse 119 comme illustré dans le dessin. La voie définie par les deux organes rainurés précités sert à maintenir la traverse 120 alignée longitudinalement entre son point d'accouplement à l'organe 108 et l'arbre 116 autour duquel la chambre 102 est entraînée en rotation.
Lorsque la chambre et le support occupent
les positions relatives illustrées en figure 5, la traverse 120 est décalée angulairement par rapport à la ligne s'étendant entre l'axe 112 et le point d'accouplement de cette traverse à l'organe 108. Lorsque le support est entraîné en rotation par les rouleaux rotatifs mus par moteur 114, la traverse 120 agissant contre les organes 122, 124 provoque une rotation correspondante de la chambre 102 autour de l'axe 112. Lorsque le support a effectué une rotation de 90 degrés dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à partir de la position illustrée en figure 5, la traverse 120 est alignée longitudinalement entre l'axe 112 et son point d'accouplement pivotant à l'organe 108.
Le faible angle sur lequel la traverse 120 pivote lorsque le support effectue une rotation de 90 degrés donne lieu à une faible variation d'angle semblable dans les positions angulaires relatives du support 104 et de la chambre 102. Dès lors, à la différence de l'appareil 10 dans lequel le sup-port et la chambre sont tous deux maintenus dans des positions angulaires mutuellement coïncidentes tout au long de leur rotation, dans l'appareil 100, la position angulaire du support oscille d'un faible angle par rapport à celle de la chambre à chaque révolution de celle-ci et du support.
Bien que l'on ait décrit ci-dessus deux formes de réalisation spécifiques d'un appareil de coupe de produits en grappes, il est évident que diverses modifications peuvent être envisagées sans se départir de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIONS
1. Appareil en vue de couper les queues et
les tiges de produits agricoles en grappes, caractérisé en ce qu'il comprend des éléments définissant
une chambre rotative de réception de produits comportant une paroi dans laquelle sont pratiquées des ouvertures destinées à recevoir des lames, de même
qu'un support pour ces dernières, monté à l'extérieur de cette. paroi pour tourner avec cette dernière
sur un axe décalé par rapport à l'axe de rotation de
l'élément définissant la chambre, une lame allongée
prévue pour chacune des ouvertures et montée sur le
support précité en s'étendant pratiquement radiale-
ment à travers l'ouverture ménagée dans la chambre,
ainsi que des éléments solidarisant mutuellement et
activement les éléments définissant la chambre et le
support, de telle sorte que la rotation de l'un entraîne une rotation correspondante de l'autre, cette
rotation ayant pour effet de déplacer chaque lame en
un mouvement de va-et-vient périodique et dirigé généralement radialement, par rapport à son ouverture
associée.