APPAREIL DE LEVAGE
L'invention se rapporte à un appareil de levage du type comprenant un organe de saisie, associé à un organe de maintien, l'organe de saisie étant mobile, par rapport à l'organe de maintien, entre une position de service et une position de repos et un support, mobile par rapport à l'organe de maintien, vers une position éloignée de l'organe de maintien, tout en pouvant être fixé, au moyen d'un mécanisme de commande, par rapport à l'organe de maintien, dans une position qui en est plus proche que la première position mentionnée ci-dessus, ledit support étant relié à l'organe de saisie par au moins un organe tracteur qui,
à l'état tendu, lorsque le support n'est pas fixé et est mobile par rapport à l'organe de maintien, force l'organe de saisie à prendre une première des deuxdites positions et, à l'état non sous tension, lorsque le support est fixe par rapport à l'organe de maintien, permet à l'organe de saisie de prendre sa seconde position.
Un appareil de levage du type général mentionné cidessus est connu d'après le brevet allemand publié sous le
n[deg.] 2 111 565. Dans cet appareil, l'organe de saisie est composé de plusieurs plaques en forme de pieds qui peuvent pivoter dans le plan horizontal autour d'axes verticaux, de façon à entrer en contact avec des bandes d'acier qui entourent la charge que l'appareil doit soulever. Toutefois, cette structure de l'organe de saisie rend nécessaire l'emploi d'aimants permanents spéciaux pour soulever les bandes d'acier avant que l'on puisse faire pivoter les plaques de saisie et les déplacer pour les amener sous les bandes en question. La nécessité d'utiliser ces aimants permanents pour lever les bandes d'acier et assurer le contact avec les plaques de saisie rend le fonctionnement de la totalité de l'appareil très peu fiable et compliqué et, par conséquent, cet appareil n'a pas été utilisé d'une manière appréciable dans la pratique.
L'invention se propose de supprimer les inconvénients de la structure connue et de permettre la réalisation d'un appareil de levage fiable, facile à mettre en oeuvre et universellement utilisable. Suivant l'invention, ces objectifs sont atteints grâce au fait que l'organe de saisie comprend un bras muni d'une griffe et apte à entrer en rotation entre ladite position active et ladite position inactive, autour d'un axe qui est associé à l'organe de maintien, par l'intermédiaire d'une liaison permettant d'élever et d'abaisser ledit axe par rapport à l'organe de maintien, de façon à localiser la griffe sensiblement au même niveau au fond de l'organe de maintien, indépendamment du fait que la griffe soit maintenue en position active par l'action de la pièce de traction ou se trouve éloignée de ladite position.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description ci-après.
Au dessin annexé :
La figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode d'exécution de l'invention au cours du levage de la charge, l'appareil étant représenté dans sa totalité; La figure 2 est une vue en perspective agrandie représentant une partie seulement de l'appareil avec l'organe de saisie en position active, certaines parties des composants qui forment l'appareil étant enlevées pour plus de clarté; La figure 3 est une vue similaire en perspective, montrant l'organe de saisie en position inactive; La figure 4 est une autre vue similaire en perspective, montrant l'appareil au cours du réglage de l'organe de saisie de la position inactive à la position active;
Les figures 5 et 6 sont des vues en coupe de* certains détails de l'organe de saisie, selon une variante; La figure 7 est une vue complète, en perspective, de l'appareil, muni d'un mécanisme de commande conforme à une variante préférée, l'appareil étant représenté au cours du levage de la charge; La figure 8 est une vue en perspective agrandie représentant .une partie seulement de l'appareil, avec deux organes de saisie en position active; et La figure 9 est une vue en perspective similaire illustrant les mêmes organes de saisie dans leur position inactive.
L'appareil de,levage suivant l'invention est avantageusement utilisé pour la manipulation de balles de pulpe qui sont transportées par exemple depuis un quai et sont descendus dans la cale d'un navire. De telles balles ont essentiellement une forme
<EMI ID=1.1>
certain nombre de fils qui peuvent être saisis par l'organe de saisie de l'appareil de levage, de façon que la ou les balles suive(nt) l'appareil de levage, lorsque celui-ci est élevé et abaissé. Dans la cale, les balles sont entassées les unes à côté
<EMI ID=2.1>
des autres afin d'utiliser au maximum la capacité du bateau.
<EMI ID=3.1>
manière générale un appareil de levage suivant l'invention. Sous l'appareil 1, on a représenté en tirets un certain nombre de balles de pulpe 2. Elles peuvent être, soit des balles simples, soit des balles désignées sous le nom de "grosses balles",(dont chacune est composée de plusieurs balles simples). Comme le montre la balle 2', les balles peuvent être de tailles quelque peu différentes et peuvent être saisies par l'appareil de levage en dépit de ce fait. L'appareil 1 est suspendu à un crochet de levage 3, qui peut être élevé et déplacé latéralement de manière arbitraire, par exemple au moyen d'une grue, d'un treuil, d'un chariot transbordeur ou analogue.
Dans le mode d'exécution particulier représenté, l'appareil comprend quatre organes de maintien 4 pour des dispositifs de saisie, dont la structure apparaît plus clairement aux figures 2 à 4. L'appareil comprend un premier support 5 mobile par rapport aux organes de maintien 4, et qui peut être fixé dans une certaine position par rapport à eux. Le support 5 est relié aux organes de saisie par des pièces de traction 6, lesquelles, à l'état tendu, lorsque ledit support n'est pas fixé et est mobile par rapport aux organes de maintien, forcent les organes de saisie à venir dans une première de leurs deux positions et, dans l'état non tendu, lorsque le support est fixe par rapport aux organes de maintien, permettent aux organes de saisie de prendre la seconde de leurs deux positions.
L'appareil comprend, en outre, un second support 7 qui est relié aux organes de maintien 4, mais ne l'est pas aux organes de saisie et qui possède deux guides sensiblement verticaux 8, le long desquels le premier support 5 est mobile. Chacun de ces guides 8 comprend un mécanisme de commande agencé pour maintenir, dans un premier cas, le premier support à un premier niveau par rapport au guide, pour lequel les pièces de traction 6 ne sont pas tendues et dans un second cas, pour libérer celui-ci afin de l'amener à un second niveau plus élevé par rapport aux guides (voir figure 1) pour lequel les organes de traction sont tendus.
Dans ce mode d'exécution, le premier support 5 est composé d'une longue barre horizontale qui est munie de moyens appropriés 10 de la suspendre au crochet de levage 3. Le second support 7 est composé d'un bâti horizontal à partir duquel les guides 8 font saillie vers le haut.
On se référera maintenant aux figures 2 à 4 qui représentent en détail les diverses parties constituantes de l'appareil.
Comme on le voit à la figure 3, le bâti 7 comprend deux poutres longitudinales externes espacées 11 et 12, reliées
à leurs extrémités au moyen de traverses 13 dont une seule est visible au dessin. Ces traverses sont elles-mêmes reliées aux deux poutres longitudinales intérieures 14, 15, qui sont espacées des poutres extérieures 11, 12 et sur lesquelles sont supportés les guides 8.
Chaque guide 8 comprend deux montants espacés 16, 17 qui sont reliés par une pièce supérieure 18 définissant le niveau supérieur ou position terminale de la barre 5. Dans le bas, une pièce de raidissement 19 est disposée entre les.poutres intérieures 14, 15. Les montants 16, 17 sont composés de poutres en U qui ont traditionnellement une membrure 20 et deux ailes opposées
21.
Dans le mode d'exécution représenté aux figures 1 à 4, le mécanisme de commande 9 comprend un corps conformé en Y 22, lequel peut tourner autour d'un axe 23 qui s'étend entre les ailes de la poutre en U 16. Le corps 22 comprend un premier bras
24 présentant une goupille transversale 25 agencée pour coopérer avec une butée sur le montant 16. Une fente verticale 26 est ménagée dans la membrure 20 pour loger le corps 22, la butée pour la goupille 25 étant formée des deux portions de.la membrure qui entourent la.fente 26. Un second bras 27 du corps en Y est plus lourd que le premier 24. Par l'intermédiaire d'une chape rigide 28 qui s'étend au-delà.de.la.goupille 23, le second bras est connecté à une extrémité d'un câble 29 dont 1.'extrémité opposée est reliée au second montant 17, à un certain niveau au-dessus de sa partie inférieure.
Enfin, le corps en Y comprend un troisième bras libre
30 qui est aussi lourd que le premier bras 24. Une ouverture 31 de la membrure 20 permet à la goupille 25 de traverser la membrure en question. A la figure 3, le corps 22 se trouve dans une posi-
<EMI ID=4.1>
une position de libération de la barre. On décrira dans la suite la fonction de ce mécanisme de commande.
L'organe de maintien individuel 4 (voir figure 2) comprend un corps en forme de collier constitué de quatre plaques verticales inter-connectées.32. L'organe de saisie (désigné d'une manière générale par 33) disposé.dans l'organe de maintien 4 comprend deux couples..séparés 34, 35 de bras 36, dont chacun
<EMI ID=5.1>
bras 36 peut tourner entre une position active et une position inactive autour d'un axe 38, lui-même relié à l'organe de maintien 4 par une traverse 39, dont les extrémités opposées sont guidées par des guides verticaux 40 attachés à l'intérieur de deux plaques opposées 32 de l'organe de maintien. Cette traverse 39, dont les mouvements le long du guide 40 peuvent être facilités par un certain nombre de galets 41, est avantageusement constituée d'une pièce métallique relativement lourde qui, sous son propre poids, tend à déplacer vers le bas l'arbre 38, aussi bien que les bras de saisie qui lui sont associés, dès que la pièce de traction 6 cesse d'être sous tension. D'une manière connue en soi, les bras
36 sont reliés, par des biellettes 42, à une manille d'assemblage
43 à la partie inférieure de la pièce de traction 6.
On notera que chaque biellette individuelle 42 est commune à deux bras analogues dans les deux couples de bras 34, 35. On notera également que chaque bras est coudé de façon à être relié à sa biellette centrale, en dépit du fait que le bras est relié à l'arbre
38 à une extrémité de celui-ci. Avantageusement, un ressort 44 peut être disposé entre l'organe de traction 6 ou la manille 43 d'une part, et l'arbre 38 ou la traverse 39 d'autre part. Ce ressort a pour but d'amener l'arbre et l'organe de traction plus proches l'un de l'autre et ainsi, par l'intermédiaire des biellettes 42, de faire tourner les bras 36 dans un sens tel que les griffes.37 soient séparées l'une de l'autre. On notera que les griffes 37 de chaque couple de bras de saisie se font face, afin de saisir.ensemble une bande 45 qui entoure une balle 2, comme l'indique la figure 2.
Les bords.inférieurs des plaques de maintien 32 sont évidés le long d'une partie centrale, tout en formant quatre pieds
46 placés aux coins de l'organe de maintien. Grâce à ces évidements, on supprime le risque de faire basculer l'organe de maintien de manière telle qu'une saisie appropriée de la bande 45 soit compromise.
Du fait que l'arbre 38, sur lequel sont montés les bras de saisie 36 de la manière décrite ci-dessus, est relié à l'organe de maintien 4 par l'intermédiaire de la traverse 39, ce qui permet d'élever et d'abaisser l'arbre par rapport à l'organe de maintien, on est assuré que les griffes 37 soient maintenues sensiblement à un niveau unique et identique, au bas de l'organe de maintien, que les griffes se trouvent en position active ou en position inactive.
Chaque organe de maintien 4 (voir figure 3) est relié au bâti 7 par des chaînes souples 47 qui permettent au moins une certaine mobilité latérale entre l'organe de maintien et le bâti. Ces chaînes 47 sont reliées à des fixateurs logés dans les logements 48 situés aux coins et qui peuvent simplement être composés de plaques inclinées disposées aux coins supérieurs de l'organe de maintien 4, chaque logement étant apte à loger convenablement une chaîne à son état non tendu. Au sommet, les chaînes 47 sont attachées à des cages 49 qui sont réglables dans différentes positions le long des poutres extérieures 11, 12 et peuvent y être fixées au moyen de vis 50.
On notera que ces cages 49 sont mobiles entre des positions arbitraires le long des poutres extérieures, malgré l'existence des guides 8, du fait qu'un intervalle existe toujours entre les poutres extérieures 11, 12 et les poutres intérieures 14, 15. De manière similaire, les organes de traction 6 sont mobiles le long de la barre et peuvent y être fixés en différentes positions, du fait que ces organes sont suspendus dans des cages 51 qui entourent la barre et sont fixables par rapport à elle au moyen de vis 52.
Au dessin,.une chaîne.6 est représentée comme organe de traction. Il est toutefois possible d'utiliser d'autres types d'organe de traction, par exemple des câbles, des cordages, des fils ou analogues. Il est même possible d'utiliser deux tubes télescopiques et/Qu.des tiges qui sont munies de butées appropriées permettant aux éléments d'être tendus à l'état complètement allongé.
On voit, d'après la figure 1, la manière dont les différents organes de maintien 4 sont agencés, avec des intervalles ou espaces.53 entre eux. Grâce à ces intervalles et en combinaison avec la suspension souple des organes de maintien par l'intermédiaire des éléments 47, la mise en butée automatique des balles 2 entre elles, est réalisée lorsque l'appareil de levage est soulevé. Ceci a une grande importance du fait qu'en pratique les balles sont souvent placées à une certaine distance les unes des autres.
On se réfère maintenant aux.figures 5 et 6 qui montrent une variante d'exécution des griffes du dispositif de saisie. Dans cette variante, le bras de saisie 36 est composé d'une poutre en U qui, dans le bas, comporte un axe de pivotement 54, auquel est
<EMI ID=6.1>
ressort de traction 56 est attachée à une première cornière 55, l'extrémité opposée dudit ressort étant attachée à une seconde cornière 57 sur la griffe 37'. Par suite du fait que la griffe
37' est, de cette façon, reliée à pivot au bras 36', un contact extrêmement soigneux de la griffe contre le côté supérieur de la charge est obtenu. Ceci est extrêmement intéressant dans les cas où la charge, est emballée dans une matière, par exemple plastique, qui peut être endommagée par déchirure.
L'appareil décrit fonctionne de la manière suivante :
Aux figures 1 et 2, l'appareil est représenté au cours du levage de la charge en question. Dans ce cas, la barre 5 est située dans sa position supérieure extrême par rapport aux guides 8, le corps en Y du mécanisme de commande 9 étant réglé de telle sorte que les première et troisième membrures 24, 30 soient dirigées vers le bas à partir de l'axe de pivotement 23 et que
la seconde membrure 27 soit dirigée vers le haut. La force de levage entre chaque balle 2 et la barre 5 est, dans l'ordre approprié, transmise par l'intermédiaire : de la bande 45, des griffes
37, des bras 36, des biellettes 42, de,la manille 43 et de la chaîne 6 qui,.par conséquent, est.mise sous tension. On notera que le bâti 5 est librement suspendu à partir de la.barre 5 par l'intermédiaire des guides 8 et que les pièces de maintien 4 reposent sur les balles 2 alors que les éléments de chaîne 47 présentent du mou.
Lorsque la charge est descendue à l'emplacement désiré, il se produit ce qui suit. Dès que les balles 2 sont venues au contact du sol et que le crochet de levage 3 poursuit sa descente continue, le bâti 7 est supporté par au moins certains des organes de maintien 4, qui reposent sur les balles. En continuant à abaisser ou à soulever le crochet 3 et, par conséquent, la barre 5,
on donne du mou aux chaînes 6, si bien que la traverse 39, sous son propre poids, déplace vers le bas l'arbre 38 et, par conséquent, les bras 36, par rapport à l'organe de maintien et, en même temps, les bras sont à l'aide du ressort 44, amenés à tourner dans un sens qui va vers une séparation des griffes 37 l'une de
-'< <EMI ID=7.1>
l'autre et, par conséquent, l'action de saisie desdites griffes autour des bandes 45 cesse. Au cours de son mouvement vers le bas, la barre 5 dépasse.le mécanisme de commande 9 en dépit de la présence du troisième bras 30, qui pivote simplement en s'écartant vers l'arrière jusqu'à la position représentée à la figure 2.
Dès que la barre 5 a dépassé le troisième bras 30, elle est de.nouveau soulevée.et à ce moment, le corps en Y 22 empêche la barre de dépasser le bras 30, du fait que le premier bras 24 a maintenant pivoté, si bien que la goupille de butée 25 est appliquée contre les portions de membrure qui entourent la fente 26. Le soulèvement de la barre 5 se poursuivant, les organes de maintien 4 sont donc supportés, par l'intermédiaire des éléments de chaîne 47, par le bâti 7, qui est lui-même supporté par la barre 5 par l'intermédiaire du corps en Y 22. A la figure 3, on voit clairement que -l'organe de traction 6 reçoit du mou tandis que, simultanément, les griffes 37 sont séparées l'une
de l'autre tout en prenant une position inactive.
Lorsque l'appareil est descendu sur la charge suivante, qui doit être soulevée, comme le montre la figure 4, le bâti 7 repose sur les organes de maintien 4, qui sont eux-mêmes placés sur la balle correspondante. Afin de régler la position du corps en Y 22, la barre 5 est abaissée jusqu'à la position inférieure de la.figure 4, dans laquelle le câble 29 est allongé. De cette manoeuvre, il.résulte que le corps en Y tourne d'un demi-tour,
si bien que le second bras 27 est dirigé vers le bas tandis que le premier et le troisième bras 24 et 30 sont dirigés vers- le
<EMI ID=8.1>
que les bras 24,-30 ont le même poids tandis que le bras 27 est légèrement plus lourd. Lorsque la barre 5 est de nouveau soulevée, le premier bras 24 pivote en s'écartant, de façon que le corps en Y revienne dans la position représentée à la figure 2. En même temps,l'organe de traction 6 est tendu et, toujours en même temps, les bras 36 pivotent.de façon que les griffes 37 entrent.en con.tact avec les bandes 45. Ce.processus peut alors être répété.
Les figures 7 à 9 représentent une;variante dans laquelle le réglage du premier support entre les états mobile et fixe par rapport aux organes de maintien peut être obtenu plus rapidement et plus simplement que dans le mode d'exécution décrit ci-dessus. Aux figures 7 à 9, l'appareil de levage, muni du mécanisme de commande qui fait l'objet de la variante, est désigné
j <EMI ID=9.1>
levées au moyen de l'appareil. Comme l'appareil des figures 1 à 4, il comprend un certain nombre de pièces de maintien 4', un premier support 5', un certain nombre de dispositifs de. saisie
33' dans les pièces de maintien,,un second support 7', qui est relié aux organes de maintien 4', mais pas aux dispositifs de saisie et à un certain nombre d'organes de traction 6' qui
<EMI ID=10.1>
Le mécanisme de commande qui forme l'essence de cette
<EMI ID=11.1>
un certain nombre (quatre) de premiers organes de verrouillage ayant la forme de plaques 59 et un nombre correspondant de seconds organes de verrouillage se présentant sous la forme de. broches.60 qui s'étendent sensiblement perpendiculairement aux plans des plaques 59. Ces broches de verrouillage 60 sont agencées sur l'extrémité inférieure des bras 61, qui sont montés à pivot sur le support ou la barre 5'. Les bras pivotants 61 sont appariés par couples et sont disposés de manière à pendre verticalement à partir de la barre 5' sous l'action de la gravité. Entre les deux arbres'62 sur lesquels sont montés les couples de bras respectifs, un ressort en bande-de caoutchouc 63 est agencé pour amortir tout mouvement pendulaire des bras 61. On notera que les deux couples de bras sont espacés dans le sens longitudinal de la barre 5'.
Comme dans le mode d'exécution précédent, la barre 5' est mobile sensiblement verticalement par rapport aux organes
de maintien 4' ou au bâti 7'. Par conséquent, les broches de verrouillage.60 décrivent une course verticale lorsqu'elles se déplacent vers les plaques 59 et s'écarte,nt desdites plaques, respectivement.
Les.plaques 59 sont fermement attachées au bâti 7', plus précisément sur des plaques standard 64 fixées sur les poutres longitudinales intérieures 14', 15'. Chacune de ces plaques 59 présente une première surface.de.guidage inclinée ou came 65 qui fait face vers le haut et est située droit en dessous de la broche associée 60. Cette première came de guidage se transforme, à sa partie inférieure, en un nez 66 qui lui-même délimite un siège orienté vers le bas 67, dans lequel la broche 60 peut être reçue.
Une autre plaque 59 présente une seconde came de guidage 68 s'étendant vers le bas à partir du siège 67, et se trans-formant, en un point, inférieur 69, en une troisième came de guidage dirigée obliquement vers le haut à partir du point 69, jusqu'en un point supérieur 71 où commence la première came de guidage 65. Une plaque de guidage auxiliaire 72 (voir figure 9) peut
<EMI ID=12.1>
59, cette plaque de guidage auxiliaire ayant un doigt 73 qui fait saillie vers le siège 67 et vers un second siège 74 s'ouvrant Vers le haut. Comme le montre la figure 9, ce second siège 74 est situé à un niveau inférieur à celui du premier siège 67, mais au dessus du point inférieur de transformation 69 entre les second et troi-
<EMI ID=13.1>
Le mécanisme de commande ainsi décrit fonctionne comme suit :
Aux figures 7 et 8, l'appareil est représenté au cours du levage de la charge..Dans ce cas, la barre 5' est située aussi haut que possible au-dessus du bâti 7, les pièces de traction 6' étant tendues afin d'effectuer la saisie des balles au moyen des
<EMI ID=14.1>
est abaissée, d'où il résulte que les goupilles 60 entrent en contact avec la première came de guidage 65 des plaques respectives
<EMI ID=15.1>
que celles-ci, l'abaissement se poursuivant, reposeront finalement dans les sièges 74 des plaques de guidage auxiliaires 72. La barre 5' est alors levée, si bien que les goupilles 60.sont guidées vers les sièges 67 des plaques 59, du fait que les bras 61 ont toujours tendance, par leur propre poids, à revenir à la position dans laquelle ils pendent verticalement à partir de la barre, les goupilles étant, dans leur mouvement entre les sièges 74 et 67, guidées par les diodes 73 des plaques de guidage auxiliaires 72. Dès que les goupilles 60..ont atteint les sièges 67, la barre est fixée à un niveau relativement bas par rapport au.bâti 7 et la poursuite du levage de la barre 5 entraîne la libération.des balles 2" par les organes de saisie 33', de la manière déjà décrite en se référant aux figures 1 à 4.
Quand une nouvelle charge-doit être saisie, la barre 5' est abaissée jusqu'à ce que les goupilles 60, après avoir suivi la
<EMI ID=16.1>
formation 69. Lorsque ceci s'est produit, la barre 5' est de nouveau soulevée, si bien que les goupilles 60 suivent les troisièmes cames de guidage 70 jusqu'au pont supérieur 71, où les goupilles sont libérées du contact avec les plaques 59, si bien que les bras 61 peuvent prendre les positions mn fixées représentées aux figures 7 et 8. Ainsi, les pièces de traction 6' sont de nouveau tendues afin d'actionner les organes de saisie 33' pour saisir les balles.
Il est. très important que le mouvement relatif entre les goupilles 60 et les plaques de guidage 59 (et, par conséquent, le mouvement entre le support 5' et le bâti 7'.) s'effectue toujours dans un plan vertical, du fait que, s'il n'en était pas ainsi, la coopération appropriée entre les goupilles 60 et les plaques 59 serait compromise. Dans le but, l'invention conçoit
un mécanisme de retenue comprenant deux systèmes de bras en
<EMI ID=17.1>
comprend quatre bras 76, 77, 78, 79 qui sont pivotables les uns par rapport aux autres, par l'intermédiaire de pivots 80, 8l, 82,'
<EMI ID=18.1>
qu'un second pivot opposé 82 est lié fermement au bâti 7'.
En plus des quatre bras sus-mentionnés 76 à 79, chaque système comprend un cinquième bras 84 qui, dans le mode d'exécution figuré, est un prolongement rigide du bras 79. Ce cinquième bras 84 est supporté avec son extrémité libre 85 disposée contre le bâti 7' est.agencé pour se déplacer obligatoirement parallèlement au bras 77 et, par conséquent, pour empêcher nécessairement toute tendance aux déplacements de la barre 5' longitudinalement par rapport au bâti 7'.
Un ressort 86 est disposé, dans chaque système de bras, pour influencer le système de manière telle que les deux pivots fixes opposés 80, 82 tendent à se rapprocher. Ceci garantit que le système de bras ne procurera pas, par inadvertance, un effet quelconque de blocage entre la barre 5' et le bâti 7'.
Comme le montre la figure 7, deux tiges,87 sont reliées à pivot à un grand côté du bâti 7', lesdites tiges étant connectées à la barre 5' par des chaînes, des fils ou des éléments souples similaires 88. Quand la barre 5' est fixe par rapport au bâti 7', suivant la figure 9, ces tiges 87 font saillie sensiblement verticalement à partir d'une portion du bâti 7', jusqu'à un certain niveau en-dessous des organes de saisie 33', afin d'entrer en contact avec les balles 2" comme le montre la figure . Ces tiges
<EMI ID=19.1>
ensemble de l'appareil, par rapport aux balles. Quand la barre 5' .,f n'est pas fixe par rapport au bâti 7' (c'est-à-dire, quand les goupilles 60 sont libérées des plaques .de guidage 59,) les chaînes
88 font tourner les tiges 87 jusqu'à la position dirigée vers le haut représentée à la figure'8, à un niveau situé au-dessus des parties inférieures des pièces de maintien 4'. Dans cette position, les tiges sont dégagées lorsque la charge est posée à côté d'une charge préalablement déposée.
Les avantages de l'appareil de l'invention sont évidents, en ce qu'il fonctionne automatiquement par saisie, aussi bien que pour libérer la charge, ces deux opérations étant extrêmement fiables. L'appareil est, en outre, composé seulement d'éléments mécaniques-bon marché.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes d'exécution représentés. Ainsi, l'expression "organe de maintien", doit être entendue dans le sens le plus large et englobe chaque élément arbitraire par rapport auquel l'organe de saisie peut être réglé d'une position active à une position inactive. L'organe de maintien peut, par conséquent, être un simple support-destiné à supporter l'arbre quand l'appareil est posé. De même, l'expression "organe de saisie" doit être entendue dans le.sens le plus large, en ce sens que l'invention peut être appliquée également à des organes de saisie très simples, tels que de simples crochets rotatifs servant à engager, par exemple, un oeil.
Au lieu de quatre griffes simplement, ou de quatre couples de griffes, l'appareil pourrait en comporter une ou plusieurs, jusqu'à un nombre presque illimité. Il est, en outre, possible de réunir deux ou plusieurs appareils de levage similaires
(ou différents) en interconnectant leurs premiers supports 5 au moyen de traverses de type approprié.
D'autres types de mécanismes de. commande ayant la même fonction que celui qui a été décrit sont concevables. En outre, il est possible de relier le. second support 7 et les organes de maintien en question de façon à former une seule unité. Bien entendu, l'appareil de levage peut être utilisé en liaison avec un type quelconque de charge apte à être saisie par lui. A ce sujet, il est possible de modifier l'organe de saisie de façon qu'il comporte plusieurs griffes ou mâchoires circulaires entourant une tête sphérique ou analogue sur la charge en question. Par conséquent, l'expression "arbre" ou "axe" devra être comprise dans le sens le plus large et englobera tous types de pièces qui peuvent former un axe autour, duquel peut. tourner le bras, ou la partie analogue à un bras, de l'organe de saisie. Dans le mode d'exé-
<EMI ID=20.1>
de guidage 59 sur la barre ou sur le premier support 5', tandis que les goupilles de verrouillage 60 sont disposées sur le bâti 7. Indépendamment de l'emplacement respectif des plaques et des
<EMI ID=21.1>
direction du mouvement relatif entre les plaques et les goupilles, au lieu que les goupilles soient mobiles de la manière représentée au dessin. En outre, les goupilles peuvent être mobiles latéralement d'une autre manière qu'en faisant partie des bras rotatifs. Ainsi, les goupilles peuvent petre mobiles dans le sens longitudinal de la barre 5, en contrariant l'action de ressorts d'un type approprié.
Les plaques 59 peuvent également être mobiles en con-' trariant l'action des ressorts, d'une manière analogue. Au lieu de faire agir le mécanisme de commande de l'invention entre le support 5' et le bâti 7', il est, bien entendu, également possible de le faire agir directement entre le support 5' et un ou plusieurs organes de maintien pour les dispositifs de saisie, ce
qui économise un bâti spécial.
REVENDICATIONS :
1. Appareil do levage comprenant au moins un organe do saisie associé à un organe de maintien, l'organe do saisie étant mobile entre une position active et une position inactive et un support mobile par rapport à l'organe do maintien , aussi bien qu'apte à être fixe dans une certaine position par rapport à l'organe de maintien, ce support étant relié à l'organe de saisie par au moins un organe do traction qui, à l'état tendu, lorsque le support est mobile par rapport à l'organe de maintien, à un certain niveau relativement élevé au-dessus de ce dernier, oblige le dispositif de saisie à prendre une première position choisie parmi deux et, dans un état de non tension, lorsque le support est fixé à un niveau relativement bas par rapport à l'organe do maintien, permet au dispositif de saisie do prendre la seconde des deuxdites positions,
la commutation alternée du support entre les positions mobile et fixe par rapport à l'organe do maintien étant obtenue par un mécanisme de commutation comprenant deux pièces de verrouillage qui coopèrent entre elles et dont l'une
au moins est mobile par rapport à l'autre, caractérisé en ce qu'une première do ces pièces de verrouillage présente une came de guidage qui est inclinée par rapport à la direction dudit mouvement relatif des organes do verrouillage, en môme temps qu'un siège destiné à recevoir la seconde pièce do verrouillage, ledit siège étant disposé du côté do ladite came do guidage qui est opposée à ladite première pièce de verrouillage,ot on ce qu'au moins une pièce de verrouillage est mobile transversalement à ladite direction de mouvement relatif et tend toujours à revenir vers une position neutre dans laquelle le mouvement relatif fait en sorte que la came de guidage do la première pièce de verrouillage puisse entrer en contact avec la seconde pièce de verrouillage, cette seconde pièce de verrouillage tendant, à l'encontre
de la tendance mentionnée ci-dessus à revenir dans sa position, obligée à suivre la came de guidage et a être guidée vers le siège do la première pièce de verrouillage, afin d'entrer en contact avec ledit siège, effectuant ainsi le verrouillage du support audit premier niveau au-dessus de l'organe de maintien.