Gobelet-trayeur pour machine à traire La présente demande est relative à un perfectionne-' ment à l'objet du brevet n[deg.] 831.799.
Dans ce brevet se trouve décrit un gobelet-trayeur pour machine à traire comprenant une tétine dans laquelle vient se loger le trayon d'une bête et un corps de gobelet formé de deux tubes concentriques rigides, habituellement en métal, entre lesquels est comprimé
un troisième tube en caoutchouc ou matériau similaire. La pulsation exercée pour comprimer et décomprimer le trayon est appliquée à la tétine par l'intermédiaire d'un raidisseur.
Dans cet appareil , le tube extérieur en métal doit être glissé à frottement dur sur le tube intermédiaire en caoutchouc, ce qui amène de sérieuses difficultés de montage. De plus, le tube en caoutchouc est particulièrement comprimé et tendu de sorte qu'il ne peut travailler normalement , la pression atmosphérique utilisée pour créer la pulsation ayant du mal à vaincre la résistance due à la tension du caoutchouc.
Le présent perfectionnement vise à simplifier les moyens d'exécution du gobelet-trayeur et à faciliter son assemblage tout en améliorant son fonctionnement.
Suivant ce perfectionnement, le corps de gobelet est formé de deux pièces s'emboîtant l'une sur l'autre
et la tétine porte sur son pourtour une membrane en saillie, cette membrane ayant le long de son bord extérieur un moyen de fixation à une des pièces formant le gobelet de manière à former à l'intérieur de celui-ci doux chambres dans chacune desquelles débouche un embout pour le raccordement à un pulsateur, la tétine présentant
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chambres.
La forme de réalisation suivant le perfectionnement est illustrée au dessin joint.
Le corps du gobelet est formé par l'assemblage de deux pièces 1 et 2 qui s'emboîtent l'une sur l'autre. Sur l'extrémité supérieure de la pièce 1 est fixée par
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son extrémité inférieure par un tuyau 4 qui présente des arêtes 5 pour le maintenir en place à la sortie du gobelet.
La tétine est formée avec une membrane 6 en saillie sur son pourtour environ à mi-hauteur. Cette membrane 6 est formée sur son bord extérieur avec un bourrelet 7 venant se loger dans une rainure circulaire 8 formée le long du bord inférieur de la pièce 1. La membrane 6
est soutenue par une butée 9 solidaire de la pièce 2 qui empêche également un glissement de la pièce 2 sur
la pièce 1. La membrane 6 forme à l'intérieur du
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chambres débouche un embout, 11 et 12 respectivement, pour le raccordement au pulsateur.
De chaque côté de la membrane 6 la tétine présente un boursouflement, 31 et 32 respectivement; ces boursouflements se trouvent situés chacun dans une des chambres A et B. Ces boursouflements entourent le trayon 10 de la bête sur deux niveaux différents et permettent de former autour du trayon un anneau de vide à un niveau déterminé et de donner plus de vigueur à la pulsation à cet endroit. Les boursouflements donnent également une plus grande facilité de pénétration pendant la pression sur le trayon.
L'envoi d'une pulsation d'air atmosphérique dans
la chambre A par l'embout 11 agit directement sur le boursouflement 31 derrière lequel règne un vide et une vigoureuse pression se trouve appliquée sur le trayon
de la bête comme indiqué par la ligne en pointillé 13. Pendant ce temps, le pulsateur crée le vide dans la chambre B.
Lorsque les pulsations sont inversées, le vide se trouve créé dans la chambre A et la pulsation d'air est envoyée dans la chambre B, produisant ainsi une pression sur la partie inférieure du trayon comme indiqué par la ligne en pointillé 14.
L'alternance des pulsations produit donc 1' exercice de la pression d'abord sur le haut du trayon puis sur le bas du trayon.
On remarquera sur le dessin que la tétine 3 s'allonge dans la zone médiane lors de l'application
de pression dans la chambre A et dans la chambre- B
comme indiqué en 15 et 16 respectivement. Ces allongements sont voulus et nécessaires pour empêcher la formation dans la zone C d'une poche à lait qui se trouverait comprimée entre les deux pulsations successives et que la bête ne pourrait supporter. L'effet des deux pressions doit donc se croiser afin de produire une pression uniforme sur toute la hauteur du trayon. Autrement dit, la zone C est soumise à la même pression que les autres endroits du trayon, évitant ainsi un creux où la pression serait inopérante.
REVENDICATIONS
1. Gobelet-trayeur comprenant un corps de gobelet
sur lequel est fixée une tétine dans laquelle vient se loger le trayon d'une bête, ce gobelet-trayeur étant
agencé pour permettre de soumettre le trayon périodiquement près de sa base à une compression qui gagne progressivement l'extrémité du trayon, chaque phase de compression étant suivie d'une phase de décompression, caractérisé en ce
que le corps de gobelet est formé de deux pièces s'emboîtant l'une sur l'autre, et en ce que la tétine porte sur son pourtour une membrane en saillie, cette membrane ayant le long de son bord extérieur un moyen de fixation à une des pièces formant le gobelet de manière à former à l'intérieur de celui-ci deux chambres dans chacune desquelles débouche un embout pour le raccordement à un pulsateur, la tétine présentant en outre une boursouflure dans chacune de ces deux chambres.