SUPPORT POUR LA CULTURE DE PLANTES
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à la culture en terre de plantes et conçu sous la forme d'une caisse de culture horizontale dont les parois sont en substance planes et dont l'extension dans le sens horizontal est d'au moins
30 cm.
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ple d'un support de ce type pour la culture de plantes. La présente invention n'est toutefois pas limitée aux bacs à fleurs, maisconcerne en général des supports pour la culture de plantes quelconques jusqu'à leur grandeur adulte. Pareillement, la forme n'est pas limitée à la configuration rectangulaire et allongée des bacs à fleurs connus, car cette configuration entraîne précisément dans une large mesure certains inconvénients mentionnés ci-après. La forme des récipients de culture peut aussi être carrée ou polygonale (plus de quatre angles). Mais il est proposé qu'il s'agisse de caisses d'une extension horizontale d'au moins
30 cm. Elles se différencient donc considérablement des pots de fleurs usuels dans lesquels plusieurs des nombreuses difficultés dont il est question ci-après, n'apparaissent pas.
Les bacs à fleurs classiques sont ouverts dans le haut.
Ceci entraîne en soi plusieurs inconvénients. La terre végétale sèche rapidement. Ceci exige un arrosage fréquent, car les bacs à fleurs ne peuvent être laissés sans entretien que pendant un temps réduit. Des mauvaises herbes, des algues, des moisissures et autres cryptogames se développent à la surface de la terre.
L'absence d'une surface de fermeture supérieure facilite en réalité l'introduction de la terre, mais rend difficile le transport des bacs à fleurs remplis de terre, car cette dernière se répand fréquemment. Des épaisseurs de paroi relativement grandes sont aussi nécessaires afin que les surfaces latérales des bacs à
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exercée par la terre. Toutefois, les bacs à fleurs classiques sont lourds et peu maniables en raison des grandes épaisseurs de paroi. Comme la fabrication des caisses de culture et l'introduction de la terre se font localement et séparément dans le temps, l'intérêt est que le poids et le volume de transport soient aussi petits que possible. Au surplus, comme les utilisateurs préfèrent de plus en plus acheter des caisses de culture remplies de terre, il faut donc réaliser un support pour la culture de plantes qui permet d'amener les récipients, c'est-à-dire les caisses de cul tu- <EMI ID=5.1>
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qu'à leur mise en service sans craindre que la terre sèche et se répande.
Il n'a cependant pas été possible jusqu'ici de fabrique une caisse de culture légère et maniable parce que les matériaux actuels, tels que le ciment d'amiante, l'argile cuite et autres, ne peuvent pas être utilisés, par suite des risques de rupture, pour former des parois dont les épaisseurs sont plus petites que celles prévues jusqu'ici. Les tôles n'entrent pas en considération pour des motifs divers, notamment en raison de la corrosivité de la terre végétale. Les récipients en matière synthétique expansée sont en réalité plus légers, mais ne sont pas très résis tants aux ruptures et sont détruits très rapidement par l'action du soleil. L'utilisation de matériaux plus légers, tels que le carton, les feuilles synthétiques, les mats et autres, a été impossible jusqu'ici en raison de la flexibilité de ces matériaux.
La présente invention permet d'apporter une solution aux problèmes que pose la fabrication d'un support maniable pour la culture de plantes, ne présentant pas les inconvénients précités. Elle offre également quelques avantages supplémentaires dont il sera question ci-après.
Le support pour la culture en terre des plantes, conçu sous la forme d'une caisse horizontale dont les parois sont en substance planes et dont l'extension dans le sens horizontal est d'au moins 30 cm, est caractérisé, conformément à l'invention, en ce qu'au moins les surfaces latérales de la caisse de culture se composent d'un matériau plat semi-rigide; en ce que la caisse de culture est fermée, dans le haut, par une surface de couverture
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fermement aux bords de limitation supérieurs des surfaces latérales; et en ce que des ouvertures pour l'introduction et le développement des plantes sont présentes ou ébauchées dans la surface de couverture.
Comme on peut le voir d'après cette caractérisation, au moins les surfaces latérales de la caisse de culture sont formées d'un matériau plan sèmi-rigide. Celui-ci peut être du carton hydrofuge, une feuille synthétique semi-rigide et autres. Ces matériaux sont plus légers que les parois actuelles constituées de
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stabilité dimensionnelle nécessaire, la caisse de culture est fermée, dans le haut, par une surface de couverture similaire à une membrane, en substance non extensible, jointe fermement aux bords de limitation supérieurs des surfaces latérales. Cette surface de couverture peut se composer d'une matière plus mince que celle des surfaces latérales. Elle empêche que les surfaces latérales soient déformées par la pression que la terre de culture exerce sur celles-ci. Mais elle protège aussi la terre de culture, c'est-à-dire le substrat de culture de plantes, en l'empêchant de sécher et de se répandre.
L'invention est décrite en détail ci-après à l'aide de quelques exemples de réalisation représentés aux dessins annexés au présent mémoire, dans lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective d'un premier exemple de réalisation d'un support de culture de plantes conforme à l'invention; la figure 2 est une coupe d'un détail du support établie le long de la ligne 1-1 de la figure 1; la figure 3 est une coupe d'un détail du support réalisée le long de la ligne II-II de la figure 1; la figure 4 est une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation du support de culture de plantes conforme à l'invention et où une coupe est réalisée transversalement à l'extension longitudinale;
les figures 5 et 6 sont des vues en plan d'un exemple de réalisation de flans plats servant à la fabrication d'un support de culture de plantes; la figure 7 est une coupe d'un détail du support de culture de plantes selon l'exemple de réalisation des figures 5 et 6; la figure 8 est une vue en plan de la partie inférieure d'une caisse de culture, selon un autre exemple de réalisation du support de l'invention; la figure 9 est une vue en plan d'un autre exemple de réalisation d'un flan plat servant- à la fabrication d'un support de culture de plantes; et la figure 10 est une coupe transversale d'un autre exem- <EMI ID=11.1>
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Dans l'exemple de réalisation représenté aux figura <EMI ID=13.1>
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partie inférieure 1 de la caisse de culture est formée par emboutissage d'une feuille de polystyrène semi-rigide selon un procédé de formage à chaud classique. La partie inférieure comprend la surface de fond 2 et les quatre surfaces latérales 3. Comme on peut le voir à la figure 2, la partie supérieure des surfaces latérales 3 comprend deux épaulements horizontaux 4 et 5. On désigne par "L" la longueur de la caisse de culture qui doit être d'au moins 30 cm conformément à la condition présumée mentionnée ciavant. Les surfaces latérales 3 peuvent être consolidées par des nervures de renforcement.
La partie inférieure 1 est fermée au moyen d'une surface de couverture 6 similaire à une membrane. Cette surface de couverture est jointe fermement aux épaulements 4 et 5, par exemple, par scellement à chaud. Les bords de la surface de couverture 6 et de la partie inférieure 1 peuvent être reliés les uns aux autres d'une manière connue, par exemple, par une fermeture à déclic, par sertissage, etc. Dans l'exemple de réalisation représenté, la surface de couverture forme une cuvette de réception pour l'eau d'arrosage. Selon un exemple de réalisation plus simple, la partie inférieure 1 ne peut être dotée que d'un bord 4. La surface de couverture 6 forme ainsi une fermeture plane sans cuvette de réception. L'arrosage se fait par des ouvertures décrites en détail ciaprès servant à l'introduction des plantes.
La surface de couverture 6 est fixée de préférence après l'introduction du substrat de culture 7. Celui-ci est protégé con-
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pient.
Les ouvertures 8 sont ébauchées dans la surface de couverture 6 pour l'introduction des semences, des plants ou des bourures. Ces ouvertures sont découpées au moment de la mise en service du support de culture. Différentes variantes concernant la disposition des ouvertures 8 dans la surface de couverture 6 peuvent être ébauchées au moyen de fentes, rainures ou autres, pour offrir un choix déterminé à l'utilisateur. Il,.faut toutefois veiller constamment à ce que des bandes de surface 9, continues depuis l'un des c8tés longitudinaux de la caisse de culture jusqu'à l'autre, subsistent entre les ouvertures 8. La surface de couverture
6 a effectivement pour fonction de s'opposer à une flexion des surfaces latérales 3 provoquées par la pression de la terre de^^^ <EMI ID=16.1>
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donc se composer d'une matière en substance non extensible, mais elle peut aussi être constituée d'une feuille plus flexible et dès lors plus mince que la matière des surfaces latérales de la partie inférieure 1.
La surface de fond 2 et les parties des surfaces latéra les se raccordant à celle-ci sont plus étanches à l'eau que le fond de la caisse servant de cuvette de réception de liquide. Néanmoins, des ouvertures pour l'écoulement du liquide excédentaire peuvent aussi être prévues. Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 3, la surface de fond 2 peut être dotée, dans ce but, de renfoncements 10 en forme de bulles. Ceux-ci peuvent être perforés par l'utilisateur pour former des ouvertures d'écoulement 11 ou 11'. Le liquide peut s'accumuler dans le fond de la caisse ou s'écouler entièrement selon que les ouvertures sont pratiquées à l'endroit 11 le plus élevé du renfoncement ou
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L'un des renfoncements 10 peut aussi être conçu pour l'introduction du substrat de culture par remplissage sous pression. On pratique à cet effet une coupure dans laquelle le tube de remplissage (non représenté) est introduit. Dès que le tube est retiré, l'ouverture se ferme de nouveau à la manière d'une soupape de telle sorte qu'elle retienne le substrat de culture, mais laisse s'écouler le liquide.
L'exemple de réalisation prédécrit du support de culture de plantes se caractérise par un poids extraordinairement faible, de même que par une très bonne stabilité. On cite comme exemple une caisse de culture conforme à la figure 1. La partie inférieure 1 est formée par emboutissage, jusqu'à une profondeur d'environ 13 cm, d'une feuille de polystyrène opaque résistant aux chocs, dont l'épaisseur est de 1,2 mm et la surface d'environ
56 cm x 17 cm. La surface de couverture constituée d'une feuille de polystyrène d'une épaisseur de 0,5 mm, également emboutie, a
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cité de. la partie inférieure 1 est d'environ 7 litres. Le récipient 10, formé de .la partie inférieure 1 et de la surface de cou-
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en ciment d'amiante pèse environ 4 kg-pour une capacité approximativement égale. Cette différence de poids facilite largement bien
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Dans l'exemple de réalisation de la figure 4, là paroi de la partie inférieure de la caisse de culture est double. Cette partie inférieure est constituée d'une mince gaine extérieure flexible 20 et d'une garniture de renforcement 26. Cette dernière peut être limitée à la surface de fond et aux deux surfaces latérales plus longues, tandis que les deux faces frontales des surfaces latérales sont maintenues approximativement planes par la tension s'exerçant sur les côtés longitudinaux. La surface de couverture 21 est jointe aux bords de limitation supérieurs 23 des surfaces latérales de la partie inférieure par scellement à chaud le long de la ligne 22, par collage, sertissage, agrafage, etc.
La surface de couverture 21 est perforée d'un grand nombre de trous 24 pour l'arrosage et l'aération du substrat de culture de plantes. Ces trous peuvent être disposés différemment en fonction de l'effet recherché. A la figure 4, plusieurs dispositions et formes de trous sont indiquées simultanément sur la feuille de couverture 21, bien que l'on choisisse en pratique une disposition uniforme. Ainsi, des fentes 24' à bords fermés, c'està-dire empêchant en substance la transmission de lumière, sont représentées dans l'un des coins de la figure, tandis que des trous ovales sont visibles dans l'autre coin. Selon la rigidité
de la feuille, les trous en forme de fentes ont une longueur d'environ 8 mm au maximum, de préférence 4 à 6 mm approximativement. La section droite des différents trous ne doit pas dépasser de pré férence 14 mm2 pour éviter que la terre se répande et que les mauvaises herbes croissent.
Pour l'introduction des semences, des oignons, des boutures ou des plants, des ouvertures peuvent être ébauchées, comme décrit ci-avant en liaison avec les figures 1 à 3. Comme variante, il est proposé de concevoir les ouvertures d'introduction 29 à la façon de coupures croisées. Aucune partie de la surface de couverture 21 n'est découpée, il n'est formé que des pans semblables à des clapets, que l'on replie vers le haut ou vers le bas pour introduire les boutures ou plants. Après la plantation, les clapets sont pressés contre le pied de la plante, si bien que la terre située au voisinage de la plante est protégée contre.le séchage. Lorsque le substrat de culture est lâche, les clapets servent éga-
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<EMI ID=26.1> <EMI ID=27.1> dans les surfaces latérales à une certaine hauteur au-dessus du sol. Ces ouvertures sont pratiquées de préférence par l'utilisateur à des endroits ébauchés. La distance entre le sol et les ouvertures 27 est de préférence de l'ordre d'un dixième à un quart de la distance entière comprise entre le sol et la surface de couverture, si bien qu'un réservoir de liquide est créé au fond de la caisse de culture. Les ouvertures peuvent être pratiquées au niveau du sol ou la partie inférieure de la caisse de culture peut être laissée entièrement étanche. Les surfaces latérales peuvent être munies - de préférence, au-dessus de la distance précitée - d'ouvertures en fente empêchant en substance l'entrée de lumière et servant à l'aération de la terre de culture.
La garniture de renforcement 26 peut à volonté être enserrée entre deux gaines flexibles fermées.
Les figures 5 à 10 représentent des exemples de réalisation de caisses de culture destinées à des supports conformes à l'invention, fabriqués à partir de flans plats constitués d'une matière semi-rigide, pliable et hydrofuge, selon un procédé en usage dans l'industrie du cartonnage.
L'exemple de réalisation de la caisse de culture, représenté aux figures 5 à 7, est caractérisé par un flan en deux pièces pour les parois du support ou récipient. La figure 5 montre le flan de la partie inférieure du récipient, constitué de la surface de fond 101, des deux surfaces longitudinales 102a et 102b et des deux surfaces frontales 130a et 130b. Ces différentes surfaces sont séparées l'une de l'autre par des plis 104. Pour former la partie inférieure du récipient, les surfaces latérales 102a,
102b et 103,.103b sont relevées.et les joints, où deux surfaces latérales se touchent, sont étanchéifiés, par exemple, au moyen de
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rabats 105 joints à une face latérale par l'intermédiaire d'un pli et attachés à la surface opposée par insertion, collage, scellement à chaud, agrafage, etc. Le corps formé à partir d'un flan, comme décrit ci-avant, constitue un récipient rigide, ouvert dans .le haut et dont le bord de fermeture rectangulaire 106 se situe dans un pian (figure 7). L'ouverture, par exemple, est un peu plus grande que la surface de fond_,1019. mais peut aussi - être plus peti- <EMI ID=29.1>
La surface de couverture 107 de la caisse de culture est <EMI ID=30.1>
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a une forme s'adaptant au bord de fermeture supérieur 106 de la partie inférieure, de sorte que les deux parties peuvent être réunies l'une à l'autre à l'état absolument étanche. Des rabats
108 sont prévus sur les quatre c8tés et peuvent être relevés sur les plis 109. A l'état relevé, ils définissent le bord de limitation d'une cuvette pour la réception de l'eau de pluie ou d'arrosage, dont le fond est égal-, tient celui de la surface de couverture 107 de la caisse de culture.
Le substrat de culture 110, qui est en règle générale de la terre végétale commerciale ou d'autres préparations courantes à base de tourbe, d'humus, de perlite, de fumures et autres, est introduit dans la partie inférieure du récipient. Les surfaces longitudinales 102a et 102b doivent être soutenues temporairement à partir de l'extérieur jusqu'à la fixation de la surface de couverture 107, car autrement elles risquent d'être déformées par la pression de la terre végétale introduite. Les rabats 108 de la surface de couverture 107 sont pliés sur la face interne du bord 106 de la partie inférieure du récipient et sont reliés fermement à celle-ci par agrafage au moyen de crampons inoxydables, par collage ou par scellement à chaud. La caisse de culture a une bonne stabilité dimensionnelle grâce à sa surface de couverture.
Les ouvertures 112 sont pratiquées dans la surface de couverture 107 pour l'introduction des plantes 111. Pour éviter que la terre végétale sèche prématurément et se répande pendant le transport, ces ouvertures ne sont avantageusement qu'ébauchées, c'est-à-dire non pratiquées définitivement. Les ouvertures ébauchées peuvent être rondes ou rectangulaires; elles sont découpées par l'utilisateur. Toutefois, conformément à l'invention, il est proposé également, comme le montre la figure 4, de former les ouvertures 112 par des coupes en étoile 113 partant d'un point central, tel que ceci est visible à la figure 6. Il en résulte des pans 114 en forme de clapets, qui peuvent être forcés vers le bas dans la terre. En réalité, ils sont forcés contre la tige de la plante par la pression de la terre, si bien que la plante est soutenue.
Ceci permet l'utilisation d'un substrat de culture lâche, bien aéré. Les clapets rabattus forment également un évidement en entonnoir autour de la fente, où afflue l'eau de pluie ou d'arrosage tombant dans la cuvette de réception.
Dans l'exemple de réalisation de la partie inférieure d <EMI ID=32.1>
récipient, représentée en vue en plan à partir du haut à la figure 8, les surfaces frontales 115a et 115b ne sont pas constituées des rabats redressés d'un flan comme à la figure 5, mais sont définies par l'assemblage des surfaces longitudinales 116a et 116b. Cellesci sont maintenues par un joint 118a et 118b partant de la surface de fond 117 et parvenant au bord supérieur de la partie inférieure du récipient. Le raccordement des joints, aussi étançhe à l'eau que possible, se fait, comme on le sait, par collage, scellage à chaud, agrafage, etc. Le même flan 107, décrit ci-dessus en liaison avec la figure 6, peut servir de surface de couverture à la caisse de culture.
Il est possible également de fabriquer la caisse de culture à partir d'un seul flan. Un exemple de réalisation de ce type est représenté aux figures 9 et 10. Dans le flan de la figure 9, les surfaces longitudinales 121a, 121b et les surfaces frontales
122a, 122 b sont reliées à la surface de fond 120 et peuvent être relevées. La surface de couverture 124 de la caisse de culture est attachée à l'une des deux surfaces longitudinales 121a ou 121b. Les plis 125 entre les surfaces longitudinales 121a, 121b et la surface supérieure 124 sont disposés de façon qu'un bord 126, se situant à un niveau plus élevé que celui de la surface de couverture 124, soit formé en pliant le flan pour créer la caisse de culture.
Les trois bords restants du flan, joints à la surface de couverture, sont munis de rabats 127, 128a et 128b, qui s'appliquent à la manière d'une calotte sur les bords 129 des surfaces longitudinales et frontales relevées 121a, 122a, 122b et qui y sont fixés au moyen de crampons, par collage, scellement à chaud, etc. Alternativement, les rabats frontaux 128a et 128b de la surface de couverture 124 peuvent être supprimés, les surfaces frontales 122a et 122b étant insérées entre les rabats 127 doublement repliés de la surface de couverture 124. La fermeture étanche des fentes entre les surfaces longitudinales et frontales relevées
121a, 121b et 122a, 122b, peut se faire par l'application de rubans adhésifs, par l'emploi de rabats ou, comme représenté à la figure
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Le matériau pour la préparation des flans doit autant que possible résister à l'eau et aux agents atmosphériques, car il est exposé bien entendu au soleil et à la pluie. Comme il est en contact avec la terre végétale, il doit être du type non décomposable;**En¯outre, il doit être rigide, mais non cassant, afin que <EMI ID=34.1>
relativement rigides scient malgré tout formées. Au moins sur les faces internes du récipient, il doit éventuellement être étanche à l'eau supplémentairement pour que l'humidité de la terre végé-' tale ne pénètre pas dans les parois du récipient. Pour éviter la formation d'algues sur les faces internes des parois, on peut uti liser un matériau plat opaque.
On dispose à cet effet de nombreux matériaux qui satisfont à ces exigences et qui sont connus en particulier du spécialiste de l'emballage. Par exemple, les matériaux suivants se sont révélés appropriés : carton ondulé ou plein imprégné d'un produit hydrofuge, "carton ondulé" fabriqué à partir d'une feuille synthétique, combinaison d'une feuille synthétique comme pellicule extérieure et de carton ondulé comme couche de renforcement intermédiaire, feuille synthétique expansée, mats ou plaques synthétiques armés de fibres synthétiques. L'étanchéité interne à l'eau peut aussi être obtenue en introduisant la terre végétale dans un sachet synthétique 132 (figure 10) dont la forme et la grandeur sont telles qu'il recouvre entièrement l'intérieur du récipient formé d'une matière rigide.
En perforant les rabats 114 pour pratiquer des ouvertures 112 permettant l'introduction des plantes et l'arrosage, on perce simultanément la paroi du sachet.
Par suite de la formation en entonnoir des évidements des ouver= tures 112, l'eau pénètre dans la terre et ne s'écoule pas entre les parois du récipient et les parois du sachet.
L'invention n'est évidemment pas limitée à la.forme classique du bac à fleurs allongé et horizontal. La surface de fond peut aussi être carrée ou, par exemple, hexagonale, au lieu d'être rectangulaire. Les surfaces latérales des parois peuvent aussi être plus élevées que ceci est le cas ordinairement. Elles peuvent aussi se rétrécir vers le haut, comme représenté à la figure 4. L'utilisateur a également le choix de pratiquer des ouver tures d'écoulement pour l'eau d'arrosage excédentaire dans la surface de fond et/ou les surfaces latérales des parois.
Le substrat de culture 7, 25 ou 110 peut se composer de ' matières utilisées ordinairement pour la germination des semences et la croissance des plantes, par exemple, des terres végétales commerciales pour la croissance des plantes en pot, de la tourbe, des perles ou flocons expansés, de la laine de roche, de la perlite et autres, contenant des additifs éventuels tels que de l'argile et autres, ainsi que**d'un mélangé dé plusieurs de ces constituants. Les produits nutritifs nécessaires à la croissance des plantes peuvent être contenus naturellement dans ces matières ou peuvent être ajoutés selon une composition connue. Ils peuvent être apportés par l'eau d'arrosage.
Conformément à l'invention, il est proposé de créer un réservoir d'eau au fond de la caisse de culture. Dans ce but, une couche 28 absorbant bien l'eau est déposée, par exemple, sur la surface de fond 2. Il s'agit d'une matière dont le volume des vides ou des pores est particulièrement grand. A titre d'exemple, une plaque expansée 28 est représentée à la figure 4. En plus des cellules de préférence ouvertes, cette plaque est munie dévide-' ments 30. La plaque sert également à renforcer la surface de fond de la caisse de culture. D'autres exemples de matières absorbant l'eau sont les billes d'argile boursoufflées ou un autre matériau minéral expansé, la ponce de laitier, une matière végétale volumineuse telle que la tourbe, la mousse, la laine de bois, les tiges végétales lignifiées, etc. Plusieurs constituants peuvent aussi être utilisés conjointement.
Pour éviter une pénétration de la terre végétale dans la couche imprégnée d'eau, une couche de séparation perméable à l'eau, telle que de la gaze, un grillage ou un treillis peut être prévue,
Normalement, le substrat de culture est contenu à l'état humide dans la caisse. On peut toutefois, dans le but d'un gain de poids, sécher le substrat pour le transport et l'emmagasinage dans des limites établies pour la réversibilité. Au cas où le lieu de la fabrication finale du support de culture ne coïncide pas avec le lieu de la préparation du substrat, il peut être avantageux d'emballer le substrat dans des sachets. Ceux-ci peuvent être introduits dans la partie inférieure 1 ou 120, 121a et 121b, comme le montre la figure 10. Pour réduire le volume de transport, un substrat de culture compressible, partiellement sec, par exemple, de la tourbe mélangée avec un engrais, peut être pressé sous la forme d'une plaque et emballé le cas échéant dans ce sachet.
Tous les exemples de réalisation décrits ci-dessus de la caisse de culture peuvent être formés de telle sorte que les différents éléments, par exemple, les parties inférieures et les surfaces de couverture, puissent être expédiés séparément les uns des autres au lieu de fabrication final, c'est-à-dire par lots d'éléments identiques. Il en résulte une simplification et une <EMI ID=35.1>
L'invention concerne non seulement le support de culture de plantes prêt à l'usage, constitué du récipient et du substrat de culture, mais aussi les éléments du récipient, dans la mesure où ils sont destinés à la fabrication des supports de culture de plantes conformes à l'invention. Les éléments nécessaires aux différents exemples de réalisation, tels qu'ils ont été décrits plus haut à l'aide des dessins annexés,-ou les différentes caractéristiques de ces éléments, peuvent être combinés judicieusement les uns avec les autres ou échangés entre eux.
REVENDICATIONS
1. Support destiné à la culture en terre de plantes, conçu sous la forme d'une caisse de culture horizontale dont les parois sont en substance planes et dont l'extension dans le sens horizontal est de 30 cm au moins, caractérisé en ce qu'au moins
les surfaces latérales dé la caisse de culture se composent d'un matériau plat semi-rigide; en ce que la caisse de culture est fermée, dans le haut, par une surface de couverture similaire à une membrane, en substance non extensible, jointe fermement aux bords de limitation supérieurs des surfaces latérales; et en ce que des ouvertures pour l'introduction et le développement des plantes
sont présentes ou ébauchées dans la surface de couverture.