"Flan pour un cageot rectangulaire"
La présente invention est relative à un flan en une
pièce fait de matière pliable pour un cageot rectangulaire en plan,
qui comporte une paroi de fond et, parallèlement à celle-ci et à
une certaine distance au-dessus d'elle, une paroi de garniture avec
des trous destinés à recevoir en les maintenant en position des
récipients, des montants de coin étant prévus aux quatre coins du cageot de manière à s'étendre au-dessus du plan de la paroi de garniture et à un côté latéral longitudinal de la paroi de garniture se raccorde par une ligne de pli une paroi latérale longitudinale du cageot et à celle-ci, par l'intermédiaire d'une autre ligne de pli, la paroi de fond.
Un tel flan est connu d'après une demande de brevet allemande publiée 21 18 746. Dans une première forme de réalisation de cette antériorité, qui présente un cageot non divisible, la zone du flan qui constitue à l'état plié dressé la paroi de garniture du cageot, est articulée par l'intermédiaire d'une paroi latérale du cageot à un côté latéral longitudinal de la zone de fond du flan. La zone de fond et la zone de garniture sont toutes deux en une pièce. Les zones de montant constituant les quatre montants de coin sont articulées à la zone de fond. Il est alors particulièrement désavantageux qu'on utilise relativement beaucoup de matière de flan à cause de l'agencement décrit.
Le même inconvénient est rencontré dans une seconde forme de réalisation de l'antériorité précitée, qui présente un cageot divisible au milieu grâce à une bande de déchirure. Par rapport à la première forme de réalisation dépeinte, la zone formant
la paroi de garniture est dans ce cas divisée en deux parties et celles-ci se raccordent par des lignes de pli et des zones de paroi latérale aux deux côtés latéraux longitudinaux de la zone de fond. Dans cette forme de réalisation, on rencontre en outre l'inconvénient que le cageot plié dressé tend à être instable, parce que la zone formant la paroi de garniture est nécessairement constituée par deux zones partielles à cause de la divisibilité recherchée du cageot.
On connaît d'après un modèle d'utilité allemand-69 38
085, un flan en une pièce fait de matière pliable pour un cageot, <EMI ID=1.1> qui comporte également une paroi de fond et à une certaine distance au-dessus de celle-ci et parallèlement à elle, une paroi de garniture avec des trous. La face supérieure du cageot plié dressé est réalisée en une pièce. La paroi de fond est en deux parties, parcequ'aux deux côtés latéraux longitudinaux de la paroi de garniture de ce flan connu se raccordent, par l'intermédiaire de lignes de pli, les parois latérales longitudinales du cageot et à celles-ci la paroi de fond constituée par deux parties du flan. Les petites surfaces frontales de ce cageot sont ouvertes, ce qui entraîne l'inconvénient que le cageot se rompt lorsque les récipients sont placés dans les trous.
En outre, ce cageot connu ne peut être empilé que dans une mesure limitée, parce que des montants de coin font défaut.
On connaît d'après un modèle d'utilité allemand 17 71
959, un flan pour une boîte pliante, dans lequel aux parois latérales frontales de la boîte sont articulées, par l'intermédiaire de Ignés de pli, des pattes de retenue.
En partant d'un flan du genre dépeint précédemment, l'invention a pour base le problème d'améliorer un tel flan en une pièce pour un cageot de manière à épargner de la matière, tandis que le cageot dressé doit être particulièrement stable.
Pour résoudre ce problème, l'invention se caractérise par le fait qu'aux deux côtés latéraux longitudinaux de la paroi de garniture se raccordent, par l'intermédiaire de lignes de pli, les parois latérales longitudinales du cageot et à celles-ci, la paroi de fond constituée par deux parties du flan, les parties de flan constituant les montants de coin se prolongeant par les parties de flan articulées à la paroi de garniture et formant les parois latérales frontales du montant et ces parties de flan sont découpées partiellement à partir de zones de la paroi de garniture des parois latérales longitudinales ainsi que des parties de flan de paroi de fond.
Avec des récipients placés dans les trous, par exemple des godets à yogourt remplis, des forces importantes sont exercées sur le cageot et en fait en particulier lors du transport, sur la paroi de garniture suivant une direction parallèle à son plan. Ces forces peuvent être très bien reprises parce que la zone du flan formant la paroi de garniture est en une pièce et est en outre immobilisée sur ses deux côtés longitudinaux par les zones de paroi latérale qui y sont articulées et les parties de flan pour la paroi de fond dans le cageot dressé. En outre, grâce aux caractéristiques précitées, on parvient-à une consommation de matière inférieure de 20 % pour le flan, par comparaison avec le flan dépeint en premier lieu.
Il est préférable qu'aux parois latérales frontales du cageot soient articulées, par l'intermédiaire de lignes de pli, des pattes de retenue. Ces dernières viennent chevaucher, à l'état dressé, les deux parties de flan de la paroi de fond et assurent ainsi encore mieux leur position.
La consommation de matière pour le flan est encore réduite lorsque les parties de flan formant les montants de coin possèdent des pattes de fixation qui s'appliquent à l'état dressé, contre la face interne des parois latérales longitudinales du cageot, car les pattes de fixation dans le flan à plat se situent à l'intérieur des dimensions qui sont prédéterminées par la zone de paroi de garniture avec les zones de paroi de fond qui lui sont articulées. Grâce à la réalisation dépeinte, on obtient en outre un ancrage ferme des parties de flan formant les montants de coin sur le cageot dressé. La hauteur des pattes de fixation devrait alors correspondre approximativement à la hauteur des parois latérales, afin que les pattes de fixation puissent s'appliquer prati-quement sans jeu contre les parois latérales.
Afin de rendre le cageot dressé particulièrement stable et de permettre également un pliage ou dressage par voie mécanique, il est préférable qu'aux parois frontales des parties de flan de la paroi de fond soient articulées des pattes qui peuvent être accrochées dans des ouvertures de la zone de paroi latérale frontale. On rend ainsi possible une liaison semblable à un accrochage entre la paroi de fond et les faces frontales.
Le même but est atteint lorsqu'aux côtés frontaux des
<EMI ID=2.1>
collage qui peuvent être collées sur la zone de paroi latérale frontale intéressée. Cette forme de réalisation préférée convient en particulier pour un dressage par voie mécanique.
Le cageot ainsi réalisé est particulièrement stable à cause de la liaison par collage indiquée entre les pattes de col- ! lage et les zones de paroi latérale frontales intéressées.
Le cageot, dans une variante de réalisation de l'invention, peut aussi être réalisé en tant que cageot divisible.
Dans ce cas, une patte de déchirure rectiligne s'étend au milieu
à travers la zone de la paroi de garniture et les zones limitro- phes.
D'autres détails et particularités de l'invention res- sortiront de la description ci-après, donnée à titre d'exemple non limitatif et en se référant aux dessins annexés, dans les- quels :
La figure 1 représente un flan de cageot. La figure 2 représente le flan de la figure 1, avec la moitié gauche pliée ou dressée, tel que considéré à partir
de la face de fond du cageot.
La figure 3 représente un flan suivant la figure 1 <EMI ID=3.1>
avec des caractéristiques supplémentaires.
Aux figures, on a illustré un flan qui est constitué essentiellement par une zone 1 qui forme, dans le cageot dressé, une paroi de garniture. La zone 1 présente une série de trous 2 dans lesquels des récipients, par exemple des godets de yogourt, peuvent être placés tout en étant maintenus en position. Aux bords latéraux longitudinaux 3 de la zone 1 se raccorde, par l'intermédiaire de lignes de pli, des zones de paroi latérale longitudinales 4. A celles-ci se raccordent à leur tour, par l'intermédiaire d'autres lignes de pli 5, des parties de flan 6 et 7 qui forment conjointement le fond du cageot. Les parties de flan 6 et 7 présentent également des trous 8, qui servent conjointement avec les élargissements des trous 2, à une aération des récipients placés dans le cageot.
Il convient de remarquer qu'aux figures, les lignes d'étampage du flan sont représentées en traits pleins,tandis que les lignes de pliage ou de coudage sont représentées en pointillés.
Aux bords latéraux frontaux 9 de la zone 1 se raccor-
<EMI ID=4.1>
latérale frontales 10. A celles-ci se raccordent à leur tour vers l'extérieuret par l'intermédiaire d'autres lignes de pli 11, des pattes de retenue 12. Aux extrémités, les zones de paroi latérale frontales 10 se poursuivent par des parties de flan 13, qui forment les quatre montants de coin dans le cageot dressé. Les parties de flan 13 comportent des lignes de pli 14. Vers l'extérieur, elles se terminent par des pattes de fixation 15. Les parties 16 dirigées vers le haut des montants de coin sont découpées essentiellement à partir de parties des zones 1 et 3, grâce à des lignes de découpage 17.
Comme il ressort également de la figure 2, on peut dresser à partir du flan décrit précédemment, un cageot très sta- ble. Dans ce but, les parties de flan 13 sont repliées vers l'in- � térieur autour de la ligne de pli 14, comme l'illustre également la figure 2, de telle sorte que les pattes de fixation 15 vien- nent s'appliquer contre la paroi interne de la zone de paroi la- térale longitudinale 4. On replie alors les zones 4 perpendicu- lairement à la zone 1 et les zones 6 et 7 sont également pliées perpendiculairement aux zones 4. D'une manière analogue, les zo- nes 10 sont pliées perpendiculairement à la zone 1 et les pattes de retenue 12 à leur tour perpendiculairement aux zones 10. Les parties de flan 6 et 7 se rencontrent alors mutuellement par leurs bords externes 18.
Dans cette position, elles sont immobilisées par rabattement des pattes de retenue 12. Sur les pattes de rete- . nue et parallèlement aux bords externes communs 18, on peut appliquer de l'extérieur une bande adhésive, afin de maintenir les zones 6, 7 et 12 dans la position décrite. Au lieu de la bande adhésive, les zones 6 et 7 peuvent aussi être fixées entre elles d'une autre manière appropriée, par exemple par agrafage, cas
dans lequel il est à conseiller de faire chevaucher mutuellement les deux zones 6 et 7. Ces zones 6 et 7 peuvent alors aussi être
<EMI ID=5.1>
vent être collées aux zones 6 et 7 dressées.
Le flan illustré à la figure 3 correspond essentielle- ment à celui des figures 1 et 2. Il comporte cependant des mo- yens supplémentaires pour augmenter la raideur du cageot dressé. Il s'agit de pattes 19 articulées de part et d'autre sur les fa- ces frontales des parties de flan 6 et 7, pattes qui se prolon-
gent, par l'intermédiaire de lignes de coudage 20, par des pattes
; élargies 21. Ces dernières sont introduites, lors du dressage
du cageot, dans des trous rectangulaires 22 pratiqués dans les