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couronne dentaire métallique.
La présente invention est relative à l'amélioration de la liaison par fusion de porcelaine à une couronne métallique utile comme couronne dentaire artificielle pour la réparation
de la couronne d'une dent.
Lorsque la couronne d'une dent est partiellement ou entièrement perdue à cause de diverses maladies telles que des caries dentaires
et des maladies paradentaires, des accidents de circulation ou analogues, la partie défectueuse est réparée à l'aide d'une matière artificielle à des fins esthétiques et pour récupérer les fonctions de mastication et d'expression vocale. Lorsque le défaut dont souffre la couronne dentaire est minime, on y remédie par une technique d'obturation et lorsque
son défaut est important, on y remédie par une technique prothétique, comme la pose d'une couronne, l'établissement d'un bridge ou d'une plaque.
La partie émail d'une dent naturelle a
une dureté Knoop de 300 à 350 et parmi les matières utilisées en dentisterie, seule la porcelaine présente une excellente dureté comparable à celle d-'une dent naturelle. La porcelaine offre en outre une stabilité chimique supérieure et une faible conductivité thermique et elle est à préférer d'un point de vue esthétique tel que la couleur et la transparence par comparaison avec des réparations métalliques.
Bien que la porcelaine possède une excellente résistance à la compression, elle est inférieure en résistance à la traction et en résistance au cisaillement. Aux environs de 1950, une couronne métallique liée par fusion à une enveloppe de porcelaine a été mise au point aux Etats-Unis d'Amérique. La porcelaire liée par fusion à une couronne métallique possède à la fois d'excellentes caractéristiques de résistance dues au métal et d'excellentes propriétés esthétiques similaires à celles d'une dent naturelle ainsi que l'excellente résistance à l'usure due à la porcelaine, la fragilité de la porcelaine étant compensée par la résistance du métal et, par conséquent, elle a été largement utilisée. Cependant, elle présente encore certains défauts.
Par exemple, les alliages utilisés pour sa fabrication doivent avoir un point de fusion supérieur à la température de cuisson de la porcelaine. En outre, comme métal pour la couronne, on a utilisé des produits constitués d'alliages de métaux nobles (par exemple, un alliage platineor) à cause de sa bonne compatibilité avec la porcelaine, mais la couronne métallique doit être soumise à des pré-traitements gênants tels qu'un traitement avec de l'acide fluorhydrique et un traitement de dégazage. Elle présente encore d'autres défauts tels que la fissuration ou la rupture de la ccuche de porcelaine qui peuvent être dus à la déformation de la couronne résultant de la différence des coefficients de la dilatation thermique entre le métal de la couronne et la porcelaine et aux contraintes mécaniques qui en découlent.
Comme résultats des importantes études faites par la demanderesse, il a été découvert qu'un enveloppe de porcelaine liée par fusion à une couron métallique, présentant une structure composite compr nant des couches d'un agent liant et d'une matière céramique thermiquement pulvérisée autour de la cour ne métallique et par-dessus quoi une couche de porce laine fondue est déposée donne une excellente couron artificielle pour dents satisfaisant la fonction de mastication et les exigences esthétiques et possédan' en outre une durabilité supérieure par comparaison avec la prothèse classique constituée de porcelaine fondue sur une couronne de métal noble, même lorsqu'c utilise des alliages cobalt-chrome et nickel-chrome jusqu'ici considérés comme difficiles à lier par cuis son avec de la porcelaine,
la couronne artificielle pour dent présentant en outre une excellente résistar. de liaison entre la couche de porcelaine et la couror métallique sans qu'il soit nécessaire de procéder à u traitement de dégazage et à un traitement à l'acide fluorhydrique, même lorsque des alliages de métaux no bles sont utilisés comme dans le cas des couronnes classiques porcelaine-métal.
La présente invention a pour objets:
1) une couronne porcelaine-métal perfectionnée de structure composite comprenant des couches d'un agent
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risés autour de la couronne métallique et une couche externe de porcelaine fusionnée;
2) une couronne artificielle pour dent présentant une excellente durabilité et satisfaisant parfaitement la fonction masticatoire et les exigences esthétiques
3) une couronne artificielle pour dent dans laquelle sont utilisés des alliages cobalt-chrome ou nickelchrome pour la partie métallique;
4) un procédé perfectionné de préparation d'une couro ne mixte porcelaine fusionnée à un métal.
Ces objets et d'autres de l'invention apparaîtront à la lecture de la suite de la description.
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de métal fusionnée à de la porcelaine " désigne une
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de bridge.
La couronne métallique fusionnée à de la porcelaine présente une structure composite comprenan" des couches d'un agent liant et d'une matière céramique et, facultativement, un mélange d'un agent liant et de matière céramique, qui sont thermiquement pulvérisés autour de la couronne métallique, et une couche de porcelaine vitrifiée formée sur les couches précitées.
La couronne métallique fusionnée à de la porcelaine suivant l'invention est illustrée dans les dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 représente une couronne dentaire artificielle, suivant l'invention, dans laquell
(A) est une vue en section verticale et (B) est une vue en section horizontale. Dans la figure 1, la notation de référence 1 désigne une couronne métallique 2 est une couche d'agent liant pulvérisé par plasma, 3 est une couche de matière céramique pulvérisée par plasma, et 4 est une couche de porcelaine cuite et liée par fusion;
- la figure 2 représente une autre forme de réalisation d'une couronne dentaire artificielle suivant l'invention, dans laquelle (A) est une vue en section verticale et (B) est une vue en section horizontale. Dans la figure 2, la notation de référence 1 désigne une couronne métallique, 2 est
une couche d'agent liant pulvérisé par plasma, 3 est une couche d'un mélange de matières céramiques contenant de l'oxyde de zirconium et un agent liant pulvérisés par plasma, 4 est une couche pulvérisée par plasma présentant des pores et constituée d'un mélang céramique comprenant de façon prédominance de l'oxyde de zirconium et de l'oxyde d'aluminium, et 5 est une couche de porcelaine cuite et liée par fusion.
Suivant l'invention, en incorporant de l'oxyde de zirconium dans les couches 3 et 4 thermiquement pulvérisées comme représentées dans la figure 2, une couronne artifielle pour dent possédant une couleur souhaitée similaire à celle d'une dent naturelle peut être obtenue par un procédé comparativement aisé tel que l'enrobage par une porcelaine de dentine sans que soient nécessaires
les étapes d'enrobage par une porcelaine opaque
et sa cuisson, qui sont essentielles pour dissimuler la couleur métallique dans les produits classiques et nécessitent un traitement de comparativement longue durée et d'autres matières qui sont disp endieuses.
En particulier, lorsqu'on fait varier le rapport de mélange de l'oxyde de zirconium et de l'oxyde d'aluminium incorporés dans la couche 4 thermiquement pulvérisée comme représenté dans la figure 2, la couleur du produit peut aisément être réglée de diverses façons d'une teinte blanc riche à une coloration opaque légèrement jaunâtre.
En outre, suivant l'invention, lorsque la couche thermiquement pulvérisée est formée à partir d'un mélange de matières céramiques et de porcelaine, une excellente prothèse dentaire souhaitée peut être obtenue en une durée comparativement courte par seul enrobage au moyen d'une porcelaine émaillée et cuisson du produit résultant sans qu'il soit nécessaire d'enrober au moyen de porcelaines opaque ou de dentine.
Les matières utilisées pour la couronne métallique utilisée suivant l'invention comprennent des alliages dentaires - coulés ayant un point de fusion de 1100[deg.]C ou plus, par exemple, ces alliages à base métallique contenant de 0 à 80 % en poids de cobalt,
5 à 70 % en poids de chrome et 0 à 90 % en poids de nickel et, contenant facultativement un ou plusieurs autres éléments choisis parmi le fer, le molybdène,
le silicium, le carbone, le tungstène, le manganèse, l'aluminium, le béryllium, le magnésium, le cuivre,
ou analogues, et des alliages de métaux nobles contenant 25 à 95 % en poids d'or et, facultativement, un ou plusieurs autres éléments choisis parmi l'argent,
le platine, le palladium, le cuivre, le ruthénium,
le zinc, le fer, l'indium, l'étais, ou analogues.
Les exemples appropriés d'alliages sont des alliages
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des alliages fer-cobalt-chrome-ni�kel (par exemple, le
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alliages qui conviennent sont indiqués dans le tableau qui suit.
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Suivant l'invention, un agent liant est utilisé comme primaire pour aider à former la
couche thermiquement pulvérisée comprenant de façon prédominante des produits céramiques. L'agent liant peut être constitué de matières de type auto-liant qui microscopiquement peuvent se lier même sur un support lisse non poreux à des températures modérées, par exemple, du molybdène, du tantale, du niobium, un mélange poudreux nickel-chrome-aluminium, un mélange poudreux nickel-aluminium, ou analogues, de préférence, un mélange poudreux nickel-aluminium. L'épaisseur de la couche d'agent liant peut varier suivant sa nature et la résistance de liaison souhai-
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de préférence, elle est comprise entre des limites
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Les produits céramiques utilisés suivant l'invention comprennent des matières blanches ou légèrement jaunes ayant un point de fusion de 1500[deg.]C ou plus, par exemple, ce sont des oxydes métalliques tels que l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de titane, qui sont utilisés seuls ou en mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux. On préfère l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de zirconium ou un de leurs mélanges (par exemple, un mélange de 10 à 100 % d'oxyde de zirconium et 90 à 0 % en poids d'oxyde d'aluminium). Les produits céramiques peuvent en outre comprendre une faible proportion d'oxyde ferrique
(Fe203), de bioxyde de chrome (Cr02) ou analogues pour régler la couleur.
La couche de produits céramiques peut être thermiquement pulvérisée sur la couche d'agent
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préférence, comprise entre des limites de 50 à 500 �. En outre, lorsque la couche d'un mélange d'agent liant et de produit céramique ou d'un mélange de produit céramique et de porcelaine est appliqué sur la couche d'agent liant et de produits céramiques respectivement, l'épaisseur de la couche du mélange d'agent liant et de produits céramiques n'est généralement pas supérieure à 1000 �, de préférence, elle est comprise
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couche du mélange de produit céramique et de porce-
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Les porcelaines utilisées suivant l'invention comprennent n'importe quels produits ayant une température de cuisson de pas plus de 1100[deg.]C et aptes à former un revêtement, par exemple, il s'agit d'un mélange et/ou d'un sel fondu contenant de façon prédominante de l'anhydride silicique (Si02), de l'oxyde d'aluminium (A1203), de l'oxyde de calcium (CaO), de l'oxyde de potassium (K20), de l'oxyde de sodium
(Na20), de l'oxyde de zirconium (Zr02), de l'oxyde de titane (Ti02), de l'oxyde de baryum (BaO), du trioxyde de bore (B203), de l'oxyde stannique (Sn02), ou analogues. Des exemples appropriés des porcelaines sont des porcelaines dentaires du commerce (opaques, de dentine, d'émail, ou translucides) à cuire sur des couronnes métalliques dentaires.
Suivant la couche primaire (la sorte de couche thermiquement pulvérisée) la porcelaine opaque ou. opaque- de dentine peut être omise. La porcelaine opaque correspond à une matière ayant une teneur plus élevée en A1203 et une teneur
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émail et apte à former une couche opaque de protection vis-à-vis de la couleur du métal. La porcelaine de dentine est habituellement déposée sur la couche opaque et elle permet de donner forme à la dent et de
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Le processus de production de la couronne métallique utilisée suivant l'invention ne se limite pas à un procédé particulier mais le procédé classique de coulée à cire perdue est habituellement utilisé pour la production de couronnes dentaires métalliques. Par exemple, un alliage utile pour la coulée d'une couronne dentaire métallique est fondu par chauffage à haute fréquence, soumis à une coulée centrifuge et
on procède ensuite à un ébarbage et à un meulage convenant pour obtenir une couronne métallique. La couronne métallique résultante est soumise à un sablage et on y dépose ensuite une couche d'enrobage de
(a) (i) un agent liant et (ii) des produits céramiques ou un mélange de produits céramiques et d'une porcelaine, (b) (i) un agent liant, (ii) un mélange d'un agent liant et de produits céramiques, et (iii) des produits céramiques et, facultativement, (iv) un mélange de céramiques et d'une porcelaine, et (c) (i)
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miques, et (iii) un mélange de céramiques et d'une porcelaine, par un procédé de pulvérisation thermique
(c'est-à-dire, par soufflage et stratification de la matière filmogène fondue ou presque fondue par une technique de combustion ou au moyen d'énergie électrique), de préférence, par un procédé de pulvérisation plasma (c'est-à-dire, par application de la matière filmogène sous la forme d'un jet de plasma d'un fluide électromagnétique supersonique porté à une température élevée obtenu par formation d'un arc).
Lorsqu'un mélar d'un agent liant et de produits céramiques ou un mélar de produits céramique et d'une porcelaine est utilisé, l'agent liant est généralement présent en proportion de 50 % en poids ou moins, de préférence, de 5 à 20 % en poids, sur la base du poids total du mélange de l'agent liant et des produits céramiques, et, d'un aut côté, dans le cas d'un mélange de produits céramiques et d'une porcelaine, le rapport de mélange n'a pas de caractère particulier et il peut être modifié en fonction des buts souhaités.
La partie de la couronne qui ne doit pas être revêtue, par exemple, la face interne de la couronne métallique, est préalablement masquée par dépôt d'une matière de masquage comme une encre de masquage ou un ruban adhésif fait d'aluminium avant de soumettre la couronne au sablage et on applique ensuite sur la couronne métallique masquée diverses porcelaines puis on procède à une cuisson dans un four sous vide et ensuite le produit est façonné pour qu'il puisse être ajusté avec les dents voisi-
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de glaçure en présence d'air. La porcelaine qui convient le mieux est choisie parmi des porcelaines opaque:
de dentine, émail, classiques, ou parmi d'autres porcelaines à usage dentaire, suivant les utilisations de la couronne dentaire artificielle. La température de cuisson de la porcelaine peut varier avec la nature des matières mais , habituellement, elle se situe entre
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est de préférence réalisée par chauffage rapide à la température de cuisson, par exemple, 1000[deg.]C et en refroidisssant ensuite rapidement pour prévenir la déformation du produit en limitant le plus possible l'écoulement de la porcelaine.
Suivant l'invention, la contrainte engendrée dans la porcelaine fusionnée à la couronne métallique par suite de la différence des coefficients de dilatation thermique entre le métal de la couronne et la porcelaine peut être modérée par les pores présents
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outre, la liaison des couches peut être suffisamment réalisée en dépit de la courte durée ce cuisson parce que l'agent liant et les produits céramiques sont stratifiés.
La robustesse de la couronne dentaire artificielle obtenue suivant l'invention est mesurée par l'essai Spalling, qui est un des essais de choc thermique, auquel on procède en soumettant la couronne dentaire artificielle à un chauffage dans un four électrique à température constante pendant 10 minutes et en trempant la couronne chauffée dans de l'eau glacée puis en observant la manifestation de sa fiss�.:
ration.
L'invention est encore illustrée par les exemples non limitatifs qui suivent.
EXEMPLE 1
Une couronne métallique est préparée à parti d'un alliage cobalt-chrome (Nobilium, marque déposée de Nobilium Co.).
L'alliage cobalt-chrome est fondu par chauffage à haute fréquence et il est soumis à une coulée centrifuge. Le produit coulé ainsi obtenu est meulé pour obtenir une couronne métallique ayant un poids d'environ 0,7 g et une épaisseur de 0,35 à 0,5 mm.
La moitié inférieure de la surface extérieure du côté langue de la couronne métallique et la totalité de la face interne de la couronne sont masqués au.moyen d'un ruban adhésif d'aluminium et la couronne métallique masquée est soumise à un sablage ( agent de sablage:
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2,1 kg/cm2) à l'aide d'une soufflerie (type géant, fabriqué par Metco Inc., Angleterre).
En utilisant un appareil de pulvérisation à plasma (équipé d'une source d'énergie électrique
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de flamme argon-hydrogène-plasma (courant de l'arc électrique: 500 A) est produit et, en premier lieu, une poudre composite nickel-aluminium (Metco Powder No. 450, fabriquée par Metco Inc.; un agent liant de type auto-liant ) est thermiquement pulvérisée sur la couronne métallique de façon à former une couche
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la couronne et, en second lieu, une poudre d'oxyde
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Inc.) est thermiquement pulvérisée de façon à former la seconde couche ayant une épaisseur d'environ 200 p. en moyenne.
Diverses porcelaines: une opaque (No. 533,
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fabriquée par Vita Co.), un émail (No. 559, fabriqué par Vita Co.) et une translucide (No. 561, fabriquée par Vita Co.) sont, dans l'ordre indiqué, appliquées sur la couronne métallique obtenue ci-dessus de façon à obtenir l'harmonie avec les dents naturelles voisiner La couronne métallique ainsi traitée est cuite par chauffage rapide à 1000[deg.]C dans un four à vide (à l'exce tion de l'étape finale de cuisson de glaçage) et elle est ensuite rapidement refroidie. On procède à l'étape finale de cuisson de glaçage en chauffant rapidement
à 1000[deg.]C et en refroidissant ensuite rapidement à l'air pour obtenir une cpuronne dentaire artificielle.
La couronne dentaire artificielle ainsi obtenue est introduite dans la cavité buccale d'un
être humain et y est conservée pendant 6 mois. Comme on peut le constater à la fin de cette période, la couronne dentaire artificielle peut être utilisée de façon satisfaisante sans aucune rupture, sans aucune modification de couleur et sans aucun effet nuisible sur les tissus entourant la dent.
En outre, une couronne dentaire artificielle obtenue de la même façon que décrit ci-dessus est soumi à un essai Spalling et on n'observe aucune modification de la couronne à 400[deg.]C. En outre, la couronne dentaire artificielle fait preuve d'une résistance à la rupture de 120 kg, mesurée au moyen d'un appareil d'essai de compression.
EXEMPLE 2
Une couronne métallique est préparée à partir d'un alliage cobalt-chrome (Nobilium, marque déposée de Nobilium Co.) et elle est ensuite soumise à un masquage et à un sablage de la même façon que décrit dans l'exemple 1 .
En utilisant un appareil de pulvérisation à plasma (équipé d'une source d'énergie électrique de type 6MR-630 , fabriqué par Metco Inc.) un jet de flamme argon-hydrogène-plasma (ccurant de l'arc électrique: 500 A) est engendré et, en premier lieu, une poudre composite nickel-aluminium (No. 450, fabriquée par Metco Inc.; un agent liant de type auto-liant) est thermiquement pulvérisée sur la couronne métallique de façon à former une couche ayant une épaisseur d'environ 80 � sur la surface de la couronne, en second lieu, un mélange de
10 % en poids de poudres composites nickel-aluminium et 90 % en poids d'oxyde de zirconium (Metco Powder No. 201, fabriqué par Metco Inc.) est thermiquement pulvérisé de façon à former la seconde couche ayant
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second lieu un mélange poudreux de 45 % en poids d'oxyde de zirconium, 45 % en poids d'oxyde d'alumi-
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fabriquée par Vita Co.) est thermiquement pulvérisé
de façon à former la troisième couche ayant une épais-
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laire à celle des dents naturelles voisines, un petit supplément de dentine est appliqué. La couronne métallique ainsi traitée est cuite par un chauffage rapide à 1000[deg.]C dans un four sous vide suivi d'un refroidissement rapide. Après encore l'application d'une porcelaine émail (No. 559, fabriquée par Vita Co.), le produit résultant est chauffé rapidement à
1000[deg.]C et est ensuite rapidement refroidi à l'air pour donner la couronne dentaire artificielle souhaitée.
La couronne dentaire artificielle ainsi obtenue est introduite dans la cavité buccale d'un être humain et y reste pendant 5 mois. Comme résultat, on peut constater que la couronne dentaire artificielle peut être utilisée de façon satisfaisante sans aucune structure, aucun effet nuisible
sur les tissus voisins de la dent et en bonne harmonie de couleur avec les dents voisines.
En outre, une couronne dentaire artificielle obtenue de la même façon que décrit ci-dessus est soumise à un essai Spalling, et on n'observe aucune modification de la dent à 430[deg.]C.
Une autre couronne dentaire artificielle, qui est obtenue de la même façon que décrit ci-dessus, sauf que la troisième couche est formée en utilisant un mélange de 50 % en poids d'oxyde de zirconium et
50 % en poids d'oxyde d'aluminium à la place du mélange
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d'oxyde d'aluminium et 10 % en poids de porcelaine de dentine, est également soumise à un essai Spalling. Comme résultat, on n'observe aucune modification de la couronne dentaire à 430[deg.]C.
EXEMPLE 3
Une couronne dentaire artificielle est préparée de la même façon que décrit dans llexemple 1, sauf qu'un alliage nickel-chrome (Wiron-S, marque déposée de Breme'r Goldschlag Wilh-Herbst) est utilisé comme matière pour le métal de la couronne à la place de l'alliage cobalt-chrome.
Durant les étapes de préparation de la couronne dentaire artificielle, on n'observe aucun décollement ou craquage de la couche de porcelaine.
En outre, lorsque la couronne dentaire artificielle
est soumise à un essai Spalling à 400[deg.]C, on n'observe aucune modification de la dent artificielle.
Au contraire, lorsque le métal de la couronnt préparée à partir du même alliage nickel-chrome qu'utilisé ci-dessus est soumis à un sablage et ensuite à l'application de porcelaines opaques, de dentine,
émail et translucide, de la même façon que décrit dans l'exemple 1, sauf que le traitement de pulvérisation par plasma est omis, la couronne dentaire artificielle se romptà environ 250[deg.]C lors de l'essai Spalling.
EXEMPLE 4
Une couronne métallique est préparée à partir d'un alliage d'or (KIK, marque déposée d'Ishifuku Kinzolcu K.K.) à la place de l'alliage cobalt-chrome
de l'exemple 1 et elle est ensuite soumise à un masquag et à un sablage de la même façon que décrit dans l'exemple 1.
En utilisant le même appareil de pulvérisation à plasma qu'utilisé dans l'exemple 1, un jet de flamme argon-hydrogène-plasma (courant de l'arc électrique: 500A) est produit et, en premier lieu, une poudre composite nickel-aluminium (un agent liant du type
<EMI ID=32.1> métallique de façon à former une couche ayant une
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ronne métallique et, en deuxième lieu, une poudre d'oxyde de zirconium (100 % en poids) est thermiquement pulvérisée de façon à former la seconde couche
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La couronne métallique ainsi traitée est encore traitée de la même façon que décrit dans l'exemple 2 pour donner la couronne dentaire artificielle souhaitée.
Durant les étapes de préparation de la couro. dentaire artificielle, on n'observe aucun arrachement ou craquage de la couche de porcelaine. En outre, lors que la couronne dentaire artificielle est soumiseà un
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tion de la dent artificielle.
Bien qu'on n'utilise aucune porcelaine opaque, la coloration or est complètement couverte et la couleur de la couronne dentaire artificielle est
en bonne harmonie avec la couleur des dents naturelles voisines lorsqu'elle est introduite dans la cavité buccale d'un être humain.
A titre de comparaison, une couronne dentaire artificielle est préparée à partir d'une porcelaine classique fusionnée sur une couronne métallique en soumettant une couronne métallique préparée à partir du même alliage d'or qu'utilisé ci-dessus à un traitement avec de l'acide fluorhydrique et à un traitement de dégazage, en y appliquant des porcelaines opaques, de dentine et émail et en soumettant ensuite l'article résultant à une cuisson. Lorsque la couronne dentaire artificielle est soumise à un essai Spallin; elle se rompt à environ 250[deg.]C.
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rupture de couronnes dentaires artificielles sont mesurées au moyen d'un appareil d'essai de compressic la résistance à la rupture de la couronne dentaire artificielle de l'invention est de 45 kg et celle d'une couronne dentaire artificielle classique est de .30 kg.
EXEMPLE 5
Une couronne métallique est préparée à partir d'un alliage d'or (KIK, marque déposée d'Ishifuku Kinzoku K.K.) et est ensuite soumise à un masquage et à un sablage de la même façon que décrit dans l'exemple 1.
De la même façon que décrit dans l'exemple en utilisant le même appareil de pulvérisation à plasma, on applique thermiquement en premier lieu une poudre composite nickel-aluminium sur la couronne mét lique de façon à former une couche ayant une épaisseu
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applique thermiquement de l'oxyde de zirconium (100 %
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épaisseur d'environ 150 � puis, en troisième lieu, on applique thermiquement un mélange de 25 % en poids
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et 50 % en poids de porcelaine de dentine (Aluminous Porcelain S-D-25, marque déposée de Columbus Co.) de façon à former la troisième couche ayant une épai
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de la couronne est alors modifiée au moyen d'une pointe de diamant et, en quatrième lieu, une porcela:
émail est appliquée.
La couronne métallique ainsi traitée est cuite de la même façon que suivant l'exemple 1 pour donner une dent artificielle souhaitée.
La couronne dentaire artificielle ainsi obtenue possède une bonne coloration et sa forme
est aisément modifiée par découpage. En outre, aucune fissuration ou rupture de la couche de porcelaine n'est observée durant les étapes de sa préparation,' et aucune modification de la dent artificielle n'est observée lors d'un essai Spalling à 400[deg.]C.
Comme expliqué plus haut, bien qu'il ait été considéré que la fusion de porcelaine sur une couronne métallique est très difficile, suivant l'in vention, la fusion de la porcelaine sur la couronne métallique peut être aisément mise en oeuvre par formation de couches de céramiques pulvérisées par plasm autour de la couronne métallique et on peut obtenir u couronne dentaire artificielle souhaitée possédant une excellente résistance et qui est également excellente du point de vue esthétique.
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mique pulvérisée par plasma et comprenant de façon pr dominante de l'oxyde de zirconium est formée autour c la couronne métallique, d'une couronne dentaire artif cielle désirée possédant une excellente robustesse et ayant une coloration similaire à celle d'une dent naturelle peut être obtenue en une durée relativement courte sans l'utilisation d'une quelconque porcelaine opaque. Lorsque la couche pulvérisée d'un mélange de matières céramiques et de porcelaines est formée, il n'est pas nécessaire d'appliquer diverses porcelaines mais la simple application d'une porcelaine émail peu donner la couronne dentaire artificielle souhaitée et la forme de l'article peut aisément être modifiée par découpage.
En outre, suivant l'invention, parce que de couches pulvérisées stratifiées comprenant des pores sont formées entre la couronne métallique et la couch de porcelaine, la déformation de la porcelaine fusion sur la couronne métallique et due aux différences des coefficients de dilatation thermique entre la couronn métallique et la porcelaine peut être modérée et, en outre, la compatibilité de la couronne métallique ave la porcelaine est bonne et la couronne dentaire -artif. cielle possède une résistance supérieure à la rupture par comparaison avec des couronnes dentaires artifici les classiques préparées, par exemple, à partir d'un alliage or-palladium-platine (KIK), marque déposée d'Ishifuku Kinzoku K.K.).
REVENDICATIONS
1.- Porcelaine fusionnée à une couronne métallique et présentant une structure composite comprenant des couches d'un agent liant et de matières céramiques qui sont thermiquement pulvérisées autour de la couronne métallique, et une
couche de porcelaine fusionnée formée par-dessus
les couches précitées.
2.- Porcelaine fusionnée à une couronne