BE842417A - Procede de traitement de solutions de sulfures - Google Patents

Procede de traitement de solutions de sulfures

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BE842417A BE167502A BE167502A BE842417A BE 842417 A BE842417 A BE 842417A BE 167502 A BE167502 A BE 167502A BE 167502 A BE167502 A BE 167502A BE 842417 A BE842417 A BE 842417A
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Description


  "procédé de traitement de solutions de sulfures"

  
La présente invention est relative à un procédé de traitement de sulfures, d'hydrosulfures, et de polysulfures de métaux alcalins, et elle se rapporte plus particulièrement à un procédé de récupération de solutions aqueuses d'hydroxydes de métaux alcalins, et de soufre élémentaire, à partir de solutions aqueuses contenant des sulfures, des hydrbsulfures et/ou des polysulfures de métaux alcalins.

  
Dans les installations pétrochimiques et les raffineries de pétrole, les gaz de décomposition, les gaz combustibles ou les gaz de rebut dérivant de ces installations sont généralement lavés avec des solutions aqueuses d'alcali caustique

  
 <EMI ID=1.1> 

  
l'hydrogène sulfuré, de l'anhydride carbonique, etc. A la suite de l'absorption, la solution aqueuse de soude caustique résultante (que l'on désignera ci-après par solution de sulfures) contient du sulfure de sodium (Na2S), de l'hydrosulfure de sodium (NaHS), des polysulfures de sodium (Na S ), du carbonate de sodium (Na2C03), etc. Pour récupérer ou utiliser ces composés de sodium produits de façon secondaire, on a procédé &#65533;. de nombreuses études et aucune solution satisfaisante

  
à ce problème n'a encore été trouvée. Les solutions de sulfures n'ont que des utilisations limitées, par exemple une utilisation à titre de solution de cuisson pour des pates kraft. En outre, il est connu de traiter les solutions de sulfures par une méthode de combustion avec pulvérisation en vue de récupérer les composants de valeur, comme le sodium et le soufre, sous la forme de sulfate de sodium. Il est également connu de traiter les solutions de sulfures par un procédé

  
dans lequel ces solutions sont neutralisées avec de l'acide sulfurique ou de l'acide chlorhydrique pour former du sulfate de sodium, du chlorure de sodium et de l'hydrogène sulfuré,

  
ce dernier étant encore traité par le procédé dit de Claus pour récupérer du soufre élémentaire.

  
Il est aussi connu que la récupération de la soude caustique à partir des solutions de sulfures est possible par oxydation des sulfures en utilisant un minerai de manganèse

  
 <EMI ID=2.1> 

  
Les réactions d'oxydation sont représentées par les formules

  
(1) et (2) suivantes:

  

 <EMI ID=3.1> 


  
Les sulfures peuvent donc être récupérés sous la forme de produits de valeur, comme le soufre élémentaire et la soude caustique. Comme on le comprendra cependant des formules (1) et

  
(2) précédentes, une mole de bioxyde de manganèse réagit avec une mole seulement du sulfure, avec pour résultat qu'il faut

  
de grandes quantités du minerai de manganèse pour traiter les solutions de sulfures qui sont habituellement déchargées en grandes quantités. Sous ce rapport, on a proposé un procédé

  
de régénération du minerai de manganèse épuisé par séparation du minerai à partir du soufre élémentaire produit, par extraction avec un solvant organique ou par un traitement à la vapeur d'eau surchauffée, avec ensuite séchage du minerai séparé et oxydation de celui-ci avec de l'air. Cependant, ce procédé exige des manipulations ou des opérations très compliquées.

  
Un but de la présente invention est, par conséquent,

  
de prévoir un procédé de traitement de solutions de sulfures dérivant des raffineries-de pétrole, des fours de craquage de naphtas, d'installations de production de gaz de ville, etc,

  
et ce d'une manière économique et efficace du point de vue industrielle.

  
Un autre but de la présente invention est de prévoir

  
un procédé de récupération économique de produits de valeur

  
du point de vue industriel , comme la soude caustique et le soufre élémentaire , à partir de solutions de sulfures, en con-tribuant de la sorte à la conservation des ressources naturelles.

  
Un autre but de l'invention est de prévoir un procédé

  
de traitement d'une liqueur de sulfure dérivant d'un courant gazeux ou d'un gaz de queue contenant une petite quantité d'hydrogène sulfuré, de manière à empêcher ainsi totalement la pollution de l'air qui sinon se produirait lorsque le courant gazeux ou le gaz de queue est libéré directement à l'atmosphère.

  
Ces buts et avantages de l'invention, ainsi que d'autres encore, apparattront mieux de la description détaillée suivante, donnée avec référence aux dessins annexés.

  
En résumé, l'invention prévoit un procédé de traitement de solutions de sulfures, qui comprend la mise en contact de ces solutions avec un oxydant gazeux en présence d'un catalyseur de bioxyde de manganèse.

  
La figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, d'une manière discontinue. La figure 2 est un schéma illustrant un traitement continu de solutions de sulfures suivant le procédé de l'invention. La figure 3 est un schéma illustrant una autre forme de réalisation encore de l'invention.

  
D'une manière générale, les buts de la présente invention sont atteints par un procédé de traitement d'une solution

  
 <EMI ID=4.1> 

  
tenus dans la solution sont soumis à oxydation par alimentation d'un agent oxydant gazeux dans cette solution en présen-ce de bioxyde de manganèse comme catalyseur, de la soude caustique et du soufre élémentaire étant produits de la sorte

  
et récupérés de la solution.

  
L'oxydation des sulfurés de métaux alcalins en présence de bioxyde de manganèse suivant le procédé de la présente invention est menée, croit-on, d'après les formules suivantes

  
(3), (4) et (5) :

  

 <EMI ID=5.1> 


  
D'une manière générale, il est bian connu depuis longtemps que l'oxydation des sulfures par de l'air mène facilement à la formation de thiosulfate de sodium et de soude caustique

  
 <EMI ID=6.1> 

  

 <EMI ID=7.1> 


  
En conséquence, il est tout à fait inattendu que les réactions des formules (3) , (4) et (5) se développent à des sélectivités si élevées suivant l'invention, comme on le verra par la suite dans les Exemples. La raison probable de ce fait est que l'oxygène actif dérivant du bioxyde de manganèse et qui sert au développement des réactions (3) , (4) et (5) existe dans le système à tout moment du fait de la présence d'une quantité suffisante d'oxygène gazeux dans le système, de sorte que la concentration des sulfures n'atteint pas un degré éle-

  
 <EMI ID=8.1> 

  
a lieu de noter que le terme "sulfures", tel qu'on l'utilise

  
 <EMI ID=9.1> 

  
 <EMI ID=10.1>  Parmi les solutions de sulfures que l'on peut traiter suivant le procédé de la présente invention, on a divers typas

  
de solutions dérivant d'activités industrielles. Sous son as-  pect le plus large, l'invention n'est toutefois pas limitée  au traitement de solutions particulières de sulfures, mais  elle est plutOt applicable au traitement de n'importe quelles  solutions de sulfures, pouvant subir le procédé de l'inven- 

  
tion. Des exemples de solutions de sulfures sont celles qui  dérivent des raffineries de pétrole, des fours de craquage

  
de naphtas, des installations de production de gaz de ville,

  
etc. Les solutions de sulfures dérivant d'installations de

  
 <EMI ID=11.1> 

  
 <EMI ID=12.1> 

  
tions de sulfures dérivant de raffineries de pétrole compren-  nent généralement environ 1 à 20% en poids de Na2S, 1 à 30% 

  
 <EMI ID=13.1> 

  
Le procédé de l'invention trouve un intérêt particu-  lier dans le traitement d'une solution de sulfures, obtenue  du traitement d'un courant gazeux contenant de l'hydrogène

  
sulfuré ou d'un gaz dit de queue. Le procédé de l'invention

  
 <EMI ID=14.1> 

  
furation pour le traitement d'un gaz contenant de l'hydrogène sulfuré. A titre d'exemple, un gaz contenant de l'hydrogène sulfuré est lavé avec une solution aqueuse d'hydroxydes et/ou

  
 <EMI ID=15.1> 

  
 <EMI ID=16.1> 

  
polysulfures des métaux alcalins. De tels procédés de lavage  ou épuration de gaz contenant de l'hydrogène sulfuré sont bien 

  
 <EMI ID=17.1> 

  
 <EMI ID=18.1>  revue, Vol. 19, pages 381-386 (1969). La solution aqueuse résultant d'un tel procédé de lavage peut être traitée de façon efficace suivant la présente invention telle que définie cidessus, par mise en contact des sulfures, des hydrosulfures et/ou des polysulfures des métaux alcalins avec un agent oxydant gazeux en présence d'une quantité catalytique de bioxyde  de manganèse pour les convertir en hydroxydes de métaux alcalins et en soufre élémentaire.

  
Comme on le sait, le bioxyde de manganèse présente

  
 <EMI ID=19.1> 

  
Encyclopedia of Chemical Technology, 2è Edition complète- 

  
ment revue, Vol. 13, pages 19-21 (1969). La forme particulière  utilisée dans l'invention influencera l'activité catalytique,  la sélectivité et la vie ou durée du catalyseur. En ce qui  concerne l'activité catalytique, le bioxyde de a-manganèse

  
est le plus actif, tandis que les bioxydes de y- et &#65533;-manga- 

  
nèse montrent une moindre activité dans cet ordre. En application pratique, il est tout particulièrement préférable d'uti-  liser du bioxyde de manganèse électrolytique bien que l'on puis- 

  
se employer également d'autres types de bioxydes de manganèse.  L'expression "activité catalytique", que l'on utilise ici,

  
doit être comprise comme impliquant la capacité d'un catalyseur de bioxyde de manganèse à convertir les sulfures de dé-

  
 <EMI ID=20.1> 

  
terme "sélectivité" désigne le rapport molaire des produits désirés, NaOH et S, dans les sulfures convertis; le terme "rendement" désigne la conversion des sulfures de départ en

  
 <EMI ID=21.1> 

  
ou "vie" désigne la période pratique de temps pendant laquelle ;

  
l'activité et la sélectivité du catalyseur restent élevées. 

  
Les dimensions particulières du catalyseur de bioxyde de manganèse convenant pour la mise en oeuvre de la présente invention peuvent varier suivant le type de réacteur que l'on utilise. Avec un réacteur à colonne de barbctaae ou un réacteur à réservoir pourvu d'une agitation, la dimension des particules est généralement de l'ordre de moins de 0,177 mm
(numéro 80 dans le système des mailles Tyler), de préférence de moins de 0,074 mm. Avec un réacteur à lit fluidisé, la dimension des particules se situe de façon convenable dans l'intervalle de 9 ou 6,7 mm jusqu'à 0,147 mm. Lorsqu'on utilise un réacteur à lit fixe, la dimension des particules est généralement de l'ordre de 6 à 9 mm (diamètre de la partie principale).

  
La concentration des sulfures dans la solution de sulfures n'est pas critique, et la quantité ou concentration du catalyseur de bioxyde de manganèse peut généralement être modifiée suivant les conditions de réaction, la concentration des sulfures, etc. Lorsque la quantité de sulfures de sodium dans le système de réaction est, par exemple, prise en consi-

  
 <EMI ID=22.1> 

  
rieur à 0,5, de préférence supérieur à 2. On peut atteindre des résultats favorables à des rapports molaires supérieurs. Lorsqu'on utilise le catalyseur à l'état de suspension
(c'est-à-dire sous la forme de particules de bioxyde de manganèse en suspension dans la solution de réaction), la concentration du catalyseur est de l'ordre de 1 à 20% en poids, de préférence de 5 à 10% en poids, par rapport au poids total de la solution de réaction.

  
D'une manière générale, on utilise de l'air, de l'oxygène et/ou un gaz contenant de l'oxygène gazeux à titre d'agent oxydant gazeux pour le procédé de l'invention. L'oxydation de la solution de sulfures est généralement réalisée

  
en alimentant ou en insufflant l'agent oxydant gazeux dans cette solution, et il. est donc important de contrôler convenablement la quantité d'alimentation de l'oxygène et la con-

  
 <EMI ID=23.1> 

  
oxydant gazeux est injecté dans la solution de sulfures en une quantité suffisante pour entretenir une activité cataly-

  
 <EMI ID=24.1> 

  
quantité d'oxygène est généralement supérieure à deux fois, de préférence supérieure à cinq fois, la quantité requise du point de vue stoechiométrique dans les réactions des formules

  
(3), (4) et (5). En ce faisant, on obtient des résultats favorables mais la limite supérieure est située à environ quinze fois la quantité stoechiométrique, et ce du point de vue économique et du point de vue de la limitation en ce qui concerne le volume des réacteurs habituellement employés.

  
La concentration d'oxygène dans l'agent oxydant gazeux est de l'ordre de 5 à 100% en volume. Pour supprimer les réactions secondaires défavorables, c'est-à-dire la sous-production de thiosulfates, la concentration d'oxygène est de préférence inférieure à 60% en poids en volume. Avec une concentration inférieure à 60% en volume, une quantité relativement grande d'agent oxydant gazeux est naturellement nécessaire, de sorte qu'il faut un réacteur qui ait la capacité voulue pour recevoir de grandes quantités de cet agent oxydant gazeux. D'autre part, l'utilisation d'un gaz ayant une teneur d'oxygène supérieure à 60% permet d'améliorer l'efficacité de la réaction et de réduire le volume nécessaire pour le réacteur.

   Cependant, dans ce cas, les conditions de réaction doivent être sévèrement contrôlées afin de supprimer les réactions secondaires favorisant la formation de thiosulfates. De plus, de plus petites dimensions de particules pour le bioxyde de manganèse seront nécessaires afin d'entretenir les sélectivités élevées en hydroxydes et en soufre.

  
D'une manière générale, l'utilisation d'un agent oxydant gazeux est avantageuse en ce que le soufre élémentaire produit par les réactions d'oxydation est facilement séparé du catalyseur par l'action du gaz injecté et flotte à la surface de la solution, de sorte qu'il est facile de le récupérer à la raclette ou par n'importe quel autre dispositif approprié. Ceci permet à son tour de maintenir élevée l'activité catalytique sur une période de temps relativement longue puisque le catalyseur n'est pas rigidement recouvert par le soufre produit sur ses surfaces.

  
La température de réaction se situe dans l'intervalle allant du point de congélation de la solution de réaction

  
 <EMI ID=25.1> 

  
nécessaire pour la réaction peut varier suivant la température de réaction, la quantité de l'agent oxydant gazeux, les concentrations en bioxyde de manganèse et en sulfures (hydrosulfures et/ou polysulfures), le type de réacteur, etc. Cependant, une vitesse désirable de réaction peut être atteinte

  
par un traitement d'oxydation sur une période d'environ 10 mi-

  
 <EMI ID=26.1> 

  
Le type de réacteur utilisé peut être constitué par l'un quelconque des réacteurs traditionnels, par exemple un réacteur à colonne de barbotage à suspension, un réacteur à réservoir avec agitation et pourvu d'une injection de gaz, un réacteur à lit fluidisé, un réacteur à lit fixe, etc. La réaction d'oxydation peut être réalisée par un procédé continu, discontinu ou semi-continu et peut aussi être menée grâce à un procédé à pha3e unique ou à phases multiples.

  
On croit que les différents aspects de la présente invention apparaîtront mieux encore des Exemples détaillés suivants et des Exemples comparatifs. Dans les Exemples 1-5
(sauf en ce qui concerne l'Exemple 2 et les Exemples comparatifs 1-3), le traitement d'oxydation est réalisé dans un dispositif tel qu'illustré schématiquement par la Figure 1. Sur cette Figure 1, on a représenté un réservoir d'eau A dans lequel est prévu un entonnoir de verre B équipé d'un filtre

  
G et ayant un diamètre interne de 80 mm. Cet entonnoir B

  
est relié, à sa base, à un conduit flexible C en vue de l'alimentation d'un a&#65533;ent oxydant gazeux. Dans le conduit C, un débitmètre D est monté, grace auquel la quantité du gaz d'alimentation peut être déterminée quantitativement. Une quantité prédéterminée de bioxyde de manganèse est placée sur le filtre G de l'entonnoir B en vue de la réaction d'oxydation. Le réservoir d'eau A est rempli d'eau jusqu'à une profondeur prédéterminée et on y place le réacteur en entonnoir B pour contrôler de façon précise la température de réaction. La température de l'eau est réglée grâce à un appareil de chauffage électrique à immersion H, qui est contrôlé par un thermocouple et un régulateur TC.

   Ensuite, une quantité prédéterminée d'une solution aqueuse de sulfure- de sodium (ou une solution aqueuse d'hydrosulfure de sodium ou de polysulfure de sodium) est introduite dans le réacteur en entonnoir B pendant une période prédéterminée de temps, tandis que l'on insuffle de l'oxygène ou un gaz contenant de l'oxygène dans la solution. A la fin de la réaction, le réacteur est retiré et la solution de réaction est filtrée grace au filtre G en 

  
vue de la séparation de la matière solide à partir de la solution de réaction pour obtenir un filtrat. Dans les essais, le bioxyde de manganèse restant sur le filtre de verre est réutilisé tel quel, et le soufre élémentaire produit, ainsi que l'écume existant à la surface de la solution de réaction sont récoltés, tandis que l'on alimente le gaz de façon ascendante à travers la solution avant la filtration de la solution de réaction, pour séparer ainsi le catalyseur du soufre élémentaire. Ensuite, l'alimentation de gaz est arrêtée, ce qui est suivi par la filtration de la solution de réaction. Le gateau de filtre de bioxyde de manganèse laissé sur le filtre est réutilisé pour le traitement suivant.

   Dans l'un ou l'autre cas, la concentration de soude caustique dans le filtrat est déterminée par titration potentiométrique, à partir de laquelle on calcule la quantité de soude caustique formée et la conversion de sulfure de sodium (ou d'hydrosulfure de sodium ou de polysulfure de sodium). La sélectivité en thiosulfate de sodium est déterminée en utilisant la mé-

  
 <EMI ID=27.1> 

  
concentration de soude caustique, une solution normalisée d'acide chlorhydrique est titrée dans un volume mesuré de filtrat, et le potentiel d'électrodes, entre une électrode normalisée et une électrode d'hydrogène immergées dans le filtrat, est mesuré pour déterminer le point final de la titration. Pour mesurer la concentration de thiosulfate de sodium par la méthode Iodo, une solution normalisée d'iode pur est titrée dans un volume mesuré de filtrat, le point final de la titration étant indiqué par la couleur particulière.d'iode et  <EMI ID=28.1> 

  
"Analytical Method of U.O.P.", publiée par U.O.P. Co. Ltd., 1969. 

  
 <EMI ID=29.1> 

  
 <EMI ID=30.1> 

  
William T. Hall, Vol. 11. 1930, pages 588 et 551. 

Exemple 1

  
On place dans le réacteur en entonnoir de la Figure 1,
16 g de bioxyde de manganèse électrolytique (dimension de particules d'environ 0,074 à 0,177 mm) et 33 mi d'une solution aqueuse à 10,4% de sulfure de sodium. La réaction d'oxydation est réalisée à une température d'eau de 15[deg.], tandis

  
que l'on fait passer de l'air à un débit de 25 litres/heure

  
 <EMI ID=31.1> 

  
mosphère-que l'on désigne ci-après par "N.T.P."). Après récolte du soufre résultant flottant à la surface de la solution, on arrête le passage d'air. La solution de réaction obtenue à la fin de cette réaction est directement retirée à travers le filtre et soumise à l'analyse de détermination mentionnée précédemment. De façon similaire, on répète le procédé précédent huit fois au total en utilisant le même catalyseur de bioxyde de manganèse que celui employé au départ, pour le traitement d'un sulfure de sodium aqueux de la même composition que celle mentionnée ci-dessus. Les résultats d'essai sont présentés par le Tableau 1 suivant. 

  
TABLEAU 1

  
Sélectivité Exemple Quantité d'air Conversion Sélectivité Sélectivité

  
 <EMI ID=32.1> 

  

 <EMI ID=33.1> 


  
Comme on le comprendra de ce qui précède, il suffit  de 0,184 mole de bioxyde de manganèse pour traiter 0,39 mole  de sulfure de sodium, et on peut obtenir de l'hydroxyde de so-  dium à une sélectivité moyenne de 90,6%. 

Exemple 2 

  
Cet exemple présente le traitement d'une solution de  sulfure de sodium en présence d'un catalyseur de bioxyde de  manganèse, tandis qu'on y alimente de l'air par un système

  
continu tel qu'illustré schématiquement par la figure 2, pour  convertir de la sorte le sulfure de sodium en hydroxyde de

  
sodium et en soufre élémentaire. 

  
 <EMI ID=34.1> 

  
pliqué ci-après. Une solution de sulfure de sodium de départ  se trouvant dans le réservoir 1 est alimentée de manière quantitative à un réacteur en acier inoxydable 2 grâce à une pompe

  
3 par une conduite 4. Le réacteur 2 est pourvu d'un chemisage 5, dans lequel de l'eau est amenée à passer grâce aux

  
 <EMI ID=35.1> 

  
rature constante. Dans la partie inférieure du réacteur 2,  est disposée une plaque perforée 8 pour la dispersion de gaz, cette plaque étant réalisée en métal fritté. De l'air est alimenté par la conduite 9 en passant par un débitmètre 10, à la partie inférieure du réacteur 2 se situant en dessous de la plaque perforée de dispersion 8, par laquelle l'air alimenté  est réparti en fines bulles et s'élève dans la solution. Le courant mixte gaz-liquide débordant du haut du réacteur 2 est envoyé dans un séparateur gaz-liquide 11 par une conduite 12, en même temps qu'un catalyseur. Dans la séparateur gaz-liquide 11, le gaz et la liquide sont séparés l'un de l'autre, et le gaz séparé est déchargé par une conduite 13. Le catalyseur se trouvant dans le liquide est déposé et séparé de celui-ci.

   Ensuite, le liquide est retiré par une conduite 14 pour récupérer un produit de réaction. Le catalyseur déposé

  
 <EMI ID=36.1> 

  
la forme d'une pate au réacteur 2 grâce à une pompe de circulation 15 par une conduite 16. La solution aqueuse de sulfure de sodium est ainsi traitée pour former une solution aqueuse de soude caustique.

  
Dans ce Exemple" on place 1,6 kg de bioxyde de manga-  nèse électrolytique (dimension des particules d'environ

  
0,050 à 0,074 mm, ce produit étant disponible sur le marché sous la marqua Mitsui Denman) dans le réacteur 2 de 20 litres. Ensuite, on introduit une solution de sulfure de sodium répondant à la composition suivante:

  

 <EMI ID=37.1> 


  
dans le réacteur 2 en vue de la réaction, à un débit d'alimen-

  
 <EMI ID=38.1>  par la conduite 9 à raison de 3 m<3>/heure (N.T.P.). Environ

  
1 1/2 heure après le début de la réaction, la solution de réaction commence à déborder du réacteur 2 dans le séparateur gaz-liquide 11, en même temps qu'une partie du catalyseur.

  
Le catalyseur déposé dans le séparateur 11 est réalimenté

  
au réacteur 2 par la pompe à pâte 15 en vue de la poursuite de la réaction. La réaction est réalisée de façon continue sur une période de 9 heures après le début du débordement.

  
La solution de réaction, prélevée par une lumière d'échantillonnage à des intervalles déterminés, est soumise à une titration potentiométrique pour déterminer les quantités de soude caustique et de sulfure de sodium. En outre, le thio-

  
 <EMI ID=39.1> 

  
 <EMI ID=40.1> 

  
Tableau 2 suivant.

  
TABLEAU 2

  

 <EMI ID=41.1> 


  
La sélectivité moyenne en soude caustique était de
92,7% et la conversion du sulfure de sodium était de 100%.

  
Comme on le comprendra des résultats précédents, 18,4 moles de bioxyde de manganèse permettent le traitement de
101 moles de sulfure de sodium. En conséquence, on peut ob-tenir environ 192 moles de soude caustique, ce qui démontre ainsi clairement que le bioxyde de manganèse sert du catalyseur. Le procédé de l'invention est très avantageux du point de vue industriel car la soude caustique est aisément obtenue et récupérée d'une liqueur de sulfure de sodium en un rendement élevé et avec une haute sélectivité.

Exemple 3

  
Cet exemple illustre l'oxydation de sulfure de sodium par l'utilisation d'oxygène gazeux pur.

  
On place 8 g (0,09 mole) d'un catalyseur de bioxyde

  
de manganèse et du même type que celui utilisé dans l'Exemple 1, sur la portion de filtre d'un réacteur à entonnoir de verre

  
du type décrit précédemment. On charge dans le réacteur 100 ml d'une solution aqueuse à 10,4% en poids de sulfure de sodium
(contenant 0,15 mole de sulfure de sodium). En outre, on alimente de l'oxygène gazeux (d'une pureté de 99,9%) dans la solution à raison de 10 litre/heure (N.T.P.). Le réacteur est placé dans le réservoir d'eau maintenu à 30[deg.]C pour assurer

  
la réaction à un niveau de température constant. Deux heures après le début de la réaction, celle-ci est arrêtée et le contenu du réacteur est retiré et analysé par la méthode de

  
 <EMI ID=42.1> 

  
que la conversion de sulfure de sodium était de 100%, la sélectivité en soude caustique était de 90,2%, et la concentra-

  
 <EMI ID=43.1> 

  
tique était de 94,3 g/litre. Le soufre flottant sur la solution et le soufre déposé sur le bioxyde de manganèse étaient tous deux extraits avec 100 ml de xylènes mixtes (c'est-à-dire un mélange d'isomères de xylène), avec ensuite une cristallisation, un séchage et un pesage pour obtenir 3,4 g de soufre élémentaire. Le rendement de soufre atteignait 82,3%.

  
Exemple comparatif 1

  
On a répété l'Exemple 3 en utilisant de l'azote gazeux au lieu d'oxygène gazeux pur. A titre de catalyseur, on a employé le même lot de bioxyde de manganèse que celui utilisé dans l'Exemple 3. La solution de réaction résultante obtenue 2 heures au début de la réaction a été soumise à une analyse de titration potentiométrique, ce qui a révélé que la conversion de sulfure de sodium était de 38%. On comprendra

  
de ceci que 62% de l'oxygène du bioxyde de manganèse seule-

  
 <EMI ID=44.1> 

  
(2) seule se développe dans le système de réaction.

Exemple 4

  
Cet exemple illustre le traitement d'une solution aqueuse de polysulfure de sodium ayant la formule empirique

  
 <EMI ID=45.1> 

  
On place 100 ml de la solution aqueuse susdite de polysulfure de sodium (contenant 7,84% en poids de Na ou 0,408 mole de Na) et 8 g du même type de bioxyde de manganèse que dans le cas de l'Exemple 3, dans le même réacteur que celui employé dans cet exemple 3. Dans ce réacteur, on alimente
20 litre/heure (N.T.P.) d'oxygène pur en vue de la réaction

  
 <EMI ID=46.1> 

  
Deux heures après le début de la réaction, l'alimentation

  
 <EMI ID=47.1> 

  
retiré et analysé par les méthodes de titration potentiométrique et Iodo. On a trouvé que la conversion du polysulfure était de 100% et que les sélectivités en soude caustique et en thiosulfate de sodium étaient respectivement de 90,3% et de 9,3%. 

  
Exemple comparatif 2

  
On a répété l'Exemple 4, sauf que l'on n'a pas alimenté d'oxygène gazeux dans le système de réaction, et que ce système a été agi&#65533;é par voie mécanique pour favoriser la réaction,

  
 <EMI ID=48.1> 

  
à un agitateur magnétique à vitesse élevée de rotation. Deux heures après le début de la réaction, celle-ci a été arrêtée et la solution de réaction résultante a été soumise à une analyse de titration potentiométrique, ce qui a montré que le rendement en soude caustique était de 31,8%. Ensuite, la solution a encore été agitée mais le rendement en soude caustique n'a été que légèrement élevé avec une forte tendance

  
 <EMI ID=49.1> 

  
Exemple comparatif 3

  
On a répété l'Exemple 4 sans l'utilisation du catalyseur de bioxyde de manganèse. La réaction a été menée pendant 2 heures. On a analysé la solution résultante par les méthodes de titration potentiométrique. et Iodo, ce qui a montré que la conversion du polysulfure de sodium était de

  
 <EMI ID=50.1> 

  
et la sélectivité en thiosulfate de sodium s'élevait à 92,5%.

Exemple 5

  
On a utilisé comme solution de traitement de départ, une solution caustique (poids spécifique de 1,1 à la tempéra-

  
 <EMI ID=51.1> 

  
 <EMI ID=52.1> 

  
 <EMI ID=53.1> 

  
50 ml de la solution de départ et 40 g de particules de bioxyde de manganèse électrolytique (0,074-0,25 mm) dans le réacteur à entcnnoir de la Figure 1, où on a alimenté de l'air à

  
 <EMI ID=54.1>  tion pendant 1 heure, et ce de la même manière que dans le cas de l'Exemple <1>. La solution résultante a été retirée et soumise à des analyses par les méthodes de titration potentiométrique et lodo.

  
Ensuite, on a utilisé de façon répétée le même bioxyde de manganèse que celui utilisé ci-dessus, pour d'autres traitements suivant l'Exemple 1. Cela signifie que le procédé précédent a été répété cinq fois pour le traitement d'une solution caustique de la même composition que celle mentionnée ci-dessus. Les résultats d'essai sont présentés par le Tableau 3 suivant.

  
TABLEAU 3

  

 <EMI ID=55.1> 


  
Comme cela apparaîtra de l'essai précédent, on a une

  
 <EMI ID=56.1> 

  
 <EMI ID=57.1> 

  
bioxyde de manganèse.

  
Comme décrit ci-dessus, le procédé de l'invention est particulièrement intéressant dans le traitement d'une solution de sulfures, que l'on obtient par lavage d'un courant gazeux contenant de l'hydrogène sulfuré, dérivant par exemple d'un procédé de désulfuration, avec une solution aqueuse con-tenant des hydroxydes ou des carbonates de métaux alcalins
(par exemple hydroxyde de sodium, carbonate de sodium, hydro&#65533; xyde de potassium, carbonate de potassium) pour former une solution aqueuse contenant des sulfures, des hydrosulfures et/ou des polysulfures des métaux alcalins. Le procédé de traitement d'oxydation de l'invention peut être incorporé dans un procédé dit de désulfuration, grâce auquel non seulement de l'hydrogène sulfuré peut être séparé par absorption

  
à partir d'un courant de gaz de rebut contenant de l'hydrogène sulfurée mais en outre les sulfures résultants formés dans la solution d'absorption sont effectivement convertis en hydroxydes de métaux alcalins et en soufre élémentaire. Les hydroxydes de métaux alcalins récupéras sont recyclés à l'appareil d'absorption d'hydrogène sulfuré.

  
 <EMI ID=58.1> 

  
représenté le traitement d'un gaz contenant de l'hydrogène sulfuré. En 30, on a une tour d'absorption qui peut être d'un type couramment utilisé, par exemple une tour tassée, une tour perforée, etc. Un courant gazeux contenant de l'hydrogène sulfuré à traiter est alimenté à la partie inférieure de la tour d'absorption 30 par une conduite 31. Dans cette tour d'absorption 30, on alimente une solution d'absorp&#65533; tion consistant généralement en une solution aqueuse de soude caustique et/ou de carbonate de sodium, à une concentra-

  
 <EMI ID=59.1> 

  
(habituellement à une température allant d'environ la tempé-

  
 <EMI ID=60.1> 

  
se, de la façon suivante: 

  

 <EMI ID=61.1> 


  
Le courant gazeux dont l'hydrogène sulfuré a été séparé est déchargé du haut de la tour d'absorption 30 par une conduite
32, tandis que la solution d'absorption contenant les sulfures est alimentée depuis le bas de cette tour 30 à un réacteur

  
33 par une pompe 35 et une conduite 34. Dans ce réacteur 33,

  
 <EMI ID=62.1> 

  
mentaire de la façon décrite précédemment. Le réacteur 33 est équipé d'un dispositif d'agitation 60 et d'un distributeur

  
de barbotage ou d'un plateau perforé 36 pour la répartition d'un agent oxydant gazeux qui est amené à la base du réacteur.33 par une conduite 37 sous l'action d'une soufflerie

  
38, tandis que du bioxyde de manganèse est introduit dans le réacteur 33 sous la forme d'une pâte par une conduite 39 grâce à une pompe à pate 40. La plus grande partie du gaz utilisé dans le réacteur 33 est déchargée par un conduit 41. La pate  de réaction, obtenue à la fin de la réaction et contenant le soufre élémentaire et le bioxyde de manganèse, est alimentée à un séparateur 42 par une conduite 43. Dans le séparateur
42, le bioxyde de manganèse relativement lourd est déposé

  
 <EMI ID=63.1> 

  
33 par une conduite 48. La solution de réaction surnageant

  
 <EMI ID=64.1> 

  
 <EMI ID=65.1> 

  
conduite 44 à un filtre 45, dans lequel le soufre et le bioxy-

  
 <EMI ID=66.1> 

  
 <EMI ID=67.1>  rieure de la tour d'absorption 30 par un conduit 46 grâce

  
à une pompe 47, tandis que la matière solide composée de soufre élémentaire et de bioxyde de manganèse est envoyée dans un extracteur de soufre 49, pourvu d'un système d'agitation, par une conduite 50, extracteur dans, lequel le soufre est extrait avec un solvant organique à partir de son mélange avec le bioxyde de manganèse. Des exemples de solvants sont le  disulfure de carbone, le chloroforme, le tétrachlorure de  carbone, le trichloroéthylène, le perchloroéthylène, le ben- 

  
 <EMI ID=68.1> 

  
n-butanol, etc. Une petite quantité du bioxyde de manganèse  entraînée, se trouvant dans l'extracteur de soufre 49, est  séparée d'une couche aqueuse inférieure 51 et réalimentée

  
 <EMI ID=69.1> 

  
solvant organique est de préférence le benzène, des xylènes

  
ou du toluène. La solution contenant le soufre est alimentée depuis l'extracteur de soufre 49 par une conduite 59 à une

  
unité 52 dans laquelle le soufre est récupéré sous la forme

  
d'une matière solide par cristallisation ou par évaporation

  
du solvant. Le soufre ainsi récupéré, qui est pur et est

  
d'une haute qualité convenant pour des utilisations générales,  est retiré par une conduite 53. Le solvant récupéré dans

  
l'unité 52 est recyclé à l'extracteur de soufre 49 par la 

  
conduite 54.

  
Une partie de la solution de réaction se trouvant

  
dans la conduite 46 est déchargée par un conduit de dérivation 55 en amont de la pompe 47. De la solution d'absorption fratche est introduite dans le système par la conduite 58. 

  
 <EMI ID=70.1> 

  
frais) est déchargée du bas de l'extracteur de soufre par 

  
 <EMI ID=71.1>  magasinée dans un réservoir 57, est envoyée à titre de complément par la conduite 39 dans le réacteur 33.

  
Le produit d'évacuation du réacteur 33 ou du séparateur 42 peut être alimenté dans une tour de lavage (non représentée) en vue d'en séparer un brouillard d'alcali

  
et de permettre la libération à l'atmosphère, ou bien il

  
peut être recyclé au réacteur 33 dans le cas où on utilise

  
de l'oxygène pour la réaction.

  
Dans le procédé précédent, une solution d'absorption présentant une.concentration alcaline élevée, peut être utilisée pour le traitement du gaz contenant de l'hydrogène sulfuré, de sorte qu'il est possible de réduire en dessous da

  
10 parties par million la concentration d'hydrogène sul-

  
 <EMI ID=72.1> 

  
 <EMI ID=73.1> 

  
en ce que la régénération de la solution d'absorption est aisée et constitue une opération simple, la dissolution du bioxyde de manganèse dans la solution d'absorption se développe difficilement, le soufre élémentaire est récupéré

  
à des rendements élevés par un simple traitement de séparation, et le procédé est praticable dans un système à recyclage, pratiquement totalement fermé.

  
Un exemple particulier du type précédent de système de traitement d'hydrogène sulfuré est présenté ci-après.

Exemple 6

  
 <EMI ID=74.1> 

  
constituée par une tour tassée à deux étages, ayant chacun un volume interne de 1 litre et tassés d'anneaux de Raschig en résine, ayant un diamètre de 6 mm, on introduit 2 litres/ minute (N.T.P.) d'un gaz de craquage de naphta contenant du

Claims (1)

  1. H2S en une concentration de 200 parties par million, et ce suivant un contact à contre-courant avec 250 ml/minute d'une solution d'absorption en circulation. La solution d'absorption contenait 7,2% en poids de NaOH, 0,3% en poids de Na2C03 <EMI ID=75.1>
    d'absorption débordant par la sortie de la tour d'absorption contenait 0,3% en poids de NaHC03, 6,5% en poids de Na2S et 1,19% en poids de NaSH. La solution d'absorption, ayant la composition précédente, a ensuite été introduite à raison de 250 ml/heure dans le haut d'un réacteur ayant un volume interne de 1 litre et comportant 100 g d'un catalyseur de bioxyde de manganèse. A la base du réacteur, on introduit de l'air à un débit de 150 litres/heure (N.T.P.) pour la réaction d'oxydation. La solution de réaction résultante est retirée de la partie supérieure du réacteur et introduite dans un filtre en vue de la séparation des matières solides à partir de la solution. A la sortie du réacteur, la solution contient 6,5% en poids de NaOH, 1,2% en poids de Na2C03 et 0,9% en poids de Na2S203.
    On a ainsi trouvé que le degré de séparation de H2S a été de 99,7% et que le rendement de NaOH a été de 93%.
    La matière solide séparée sur le filtre a encore été envoyée dans le haut d'un extracteur de soufre, où le soufre a été séparé du catalyseur de bioxyde de manganèse, ce qui
    a donné 8,0 g/heure de soufre élémentaire. Le pourcentage de récupération de soufre atteignait donc 90%.
    REVENDICATIONS
    <1>. Procédé de traitement d'une solution de sulfures de métaux alcalins, contenant au moins un sulfure choisi dans le groupe comprenant les sulfures de métaux alcalins, les hy-drosulfures de métaux alcalins et les polysulfures de métaux alcalins, caractérisé en ce qu'il consiste à soumettre les sulfures de cette solution à une oxydation par mise en contact de la solution avec un agent oxydant gazeux en présence d'une quantité catalytique de bioxyde de manganèse, pour convertir ainsi les sulfures, hydrosulfures et polysulfures en hydroxydes de métaux alcalins et en soufre.
    2. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel le bioxyde de manganèse est du bioxyde de a-manganèse.
    3. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel le bioxyde de manganèse est du bioxyde de manganèse électrolytique.
    4. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel le bioxyde de manganèse est prient en une quantité suffi-
    <EMI ID=76.1>
    à 0,5, les sulfures étant calculés pour le sulfure de sodium.
    <EMI ID=77.1>
    le bioxyde de manganèse est présent sous la forme de particules en suspension dans la solution, et dans lequel la concentration des particules dans la solution est de 1 à 20%
    en poids par rapport au poids de la solution.
    6. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel l'agent oxydant gazeux est un gaz contenant de l'oxygène, ayant une concentration en oxygène inférieure à 60% en volume.
    7. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel l'agent oxydant gazeux est un gaz contenant de l'oxygène, ayant une concentration en oxygène supérieure à 60% en volume.
    8. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel
    la réaction d'oxydation est réalisée à une température de 0 à 60 [deg.]C. 9. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel l'agent oxydant gazeux contient de l'oxygène en une quantité qui est au moins deux fois la quantité stoechiométrique nécessaire pour oxyder les sulfures en hydroxydes de métaux alcalins et en soufre.
    10. Procédé suivant la revendication 5, dans lequel la dimension des particules du bioxyde de manganèse est in-
    <EMI ID=78.1>
    mailles de Tyler).
    11. Procédé suivant la revendication 5, dans lequel la dimension des particules du bioxyde de manganèse va d'environ 0,147 à 9 mm (numéros 2 à 100 du système Tyler).
    12. Procédé suivant la revendication 5, dans lequel la dimension des particules du bioxyde de manganèse est d'environ 6 à environ 9 mm (numéros 2 à 3 du système Tyler).
    13. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel la solution de sulfures de métaux alcalins est obtenue par mise en contact d'un gaz contenant de l'hydrogène sulfuré avec une solution aqueuse d'un hydroxyde de métal alcalin, d'un carbonate de métal alcalin ou d'un mélange de ceux-ci.
    14. Procédé de séparation d'hydrogène sulfuré à partir d'un,gaz en contenant, caractérisé en ce qu'il comprend:
    (1) la mise en contact de ce gaz avec une solution aqueuse d'un membre choisi dans le groupe comprenant les hydroxydes de métaux alcalins, les carbonates de métaux alcalins et leurs mélanges, pour former ainsi une solution aqueuse de sulfure de métal alcalin contenant au moins un sulfure du groupa comprenant les sulfures, les hydrosulfures et les polysulfures de métaux alcalins; et
    (2) l'oxydation des sulfures se trouvant dans la solu- <EMI ID=79.1>
    gazeux en présence d'une quantité catalytique de bioxyde de manganèse, pour convertir ainsi les sulfures en hydroxydes de métaux alcalins et en soufre.
    15. Procédé suivant la revendication 14, comprenant en outre le recyclage d'au moins une partie des hydroxydes de métaux alcalins produits dans la phase (2), vers la phase
    (1).
    16. Procédé de traitement d'une solution de sulfures de métaux alcalins, tel que décrit ci-dessus, notamment dans les Exemples donnés, et/ou tel qu'illustré par les dessins annexés.
    17. Les produits, en particulier des hydroxydes de métaux alcalins et du soufre; récupérés grâce à un procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes.
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