Gobelet-trayeur pour machines à traire.
Des gobelets-trayeurs sont connus du genre
dans lequel le trayon est logé dans la tétine d'un gobelettrayeur et dans lequel le trayon est soumis périodiquement
près de sa base à une compression qui gagne progressivement
toute la longueur jusqu'à l'extrémité, chaque phase de compression étant suivie d'une phase de décompression ou d'aspiration.
Les gobelets-trayeurs connus de ce type donnent
lieu à une réalisation difficile et compliquée principalement
en ce qui concerne les conduits à pulsations allant vers les
quatre chambres des gobelets.
<EMI ID=1.1>
De plus, ces gobelets sont très volumineux
et leur commercialisation s'est avérée impossible.
La présente invention a pour but de rendre
la réalisation des gobelets-trayeurs du type rappelé cidessus aussi simple que celle des gobelets-trayeurs actuellement sur le marché composés seulement d'un tube métallique
à l'intérieur duquel se place la tétine et cela tout en maintenant le principe du fonctionnement consistant à presser le trayon de l'animal en commençant par le haut et en finissant ensuite progressivement vers le bas.
A cet égard les machines à traire en usage sont irrationnelles puisque leur fonctionnement est basé sur un principe opposé.
En vue de la réalisation de ces buts le gobelettrayeur est caractérisé essentiellement en ce que le corps du gobelet-trayeur est formé de deux tubes concentriques rigides habituellement en un métal entre lesquels est comprimé un troisième tube en caoutchouc ou en un matériau semblable.
Dans la réalisation pratique de l'invention, le tube rigide intérieur est percé à deux niveaux différents chaque fois de deux ouvertures qui à chaque niveau se font chaque fois vis-à-vis, le tube intermédiaire en caoutchouc comprend des creux circulaires situés en correspondance avec les ouvertures et est monté de manière à coulisser à frottement léger sur le tube intérieur pour s'arrêter à une butée de manière que les creux et les ouvertures soient bien en regard ; à chacun des niveaux de coopération est prévu un ajutage muni d'un conduit d'amenée d'air atmosphérique ou sous pression, cet air venant agir sur une partie amincie
du tube en caoutchouc remplissant le rôle d'une membrane.
<EMI ID=2.1>
Une particularité importante est celle de pouvoir utiliser l'air sous pression, c'est-à-dire aussi bien l'air comprimé que l'air atmosphérique et un grand avantage sur tous les appareils connus est de pouvoir le faire d'une manière pratique et adaptable aisément aux animaux.
Un tel gobelet permet d'employer l'air sous pression d'après sa conception et aussi pour la raison que les pulsations sont beaucoup plus directes et ne sont pas freinées dans des conduits compliqués avec angles très cassants donnant lieu à des pertes de charge.
Ces pulsations sous pression arrivent directement à l'endroit où l'intervention est nécessaire et sont empêchées d'agir à d'autres endroits non désignés.
Avec l'air comprimé on évite ainsi l'utilisatior d'un vide élevé ayant pour conséquence de provoquer une congestion et un bleuissement des trayons de l'animal.
Dans l'invention actuelle le principe de diminuer le vide dans toute la mesure possible demeure d'application en recourant à une construction très simple.
Afin de bien faire comprendre l'invention on en décrira ci-après un exemple de réalisation en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en coupe de l'ensemble du gobelet-trayeur. La figure 2 est une vue en coupe par la ligne
<EMI ID=3.1>
Les figures 3, 4 et 5 sont des vues de détails.
Les figures 6 et 7 sont des vues schématiques en coupe destinées à illustrer le fonctionnement.
Le corps du gobelet-trayeur est formé de deux tubes rigides 1 et 2 en métal entre lesquels est comprimé un troisième tube 3 en caoutchouc ou un matériau semblable.
<EMI ID=4.1>
est prévue une gorge 4 qui est formée par le tube 1 d'une part par une butée 5 et d'autre part par une collerette 6. Cette gorge 4 sert d'assise à la tétine 9 et reçoit une saillie 7 formée par un bourrelet 8 s'appuyant sur la base du trayon 10.
A son autre extrémité, le tube 1 est entièrement libre.
Le tube 1 est percé à deux différents niveaux chaque fois de deux ouvertures 11-12 et 13-14 qui à chaque niveau se font chaque fois vis-à-vis.
Le tube en caoutchouc 3 comprend des... creux circulaires 15-16 situés en correspondance avec les trous
11-12 et 13-14 il est monté de manière à coulisser à frottement léger sur le tube 1 pour s'arrêter à la butée 5 ce
qui signifie que les creux et les trous sont parfaitement
en regard.
A chacun des niveaux de coopération des ouvertures dans le tube 1 et des creux dans le tube 3, le tube 2 porte un raccord 17-17 dans lequel s'étend un conduit 18-
18<1> d'amenée d'air sous pression ou d'air atmosphérique.
Cet air sous pression vient agir sur la partie amincie 19 ou 19 du tube 3 laquelle remplit le rôle d'une membrane, ce rôle étant limité au diamètre du trou.
C'est cette membrane qui exerce la pression sur le raidisseur.
Les creux circulaires 15 et 16 du tube 3 sont séparés par des épaisseurs 20 sur la périphérie desquelles sont formées des dents de scie 21 destinées à assurer une parfaite étanchéité. Ces dents sont comprimées à frottement
dur dans le tube 2.
A sa partie inférieure, le tube en caoutchouc
3 se termine par un rétrécissement 22 qui livre passage au <EMI ID=5.1>
<EMI ID=6.1>
L'existence de ce prolongement relié au collecteur à lait (griffe située sur les quatre gobelets-trayeurs) est une particularité en ce sens que la tétine forme ainsi un tube entièrement fermé à l'intérieur du gobelet.
Entre cette partie rétrécie 22 et la partie inférieure cylindrique du tube 3 est prévue une surépaisseur
24.
Cette surépaisseur a de l'importance au point de vue de l'assemblage des pièces et de sa résistance à la pression atmosphérique extérieure.
En effet, le tube en caoutchouc 3 doit glisser sur le tube 1 en pénétrant par l'extrémité libre de celui-ci.
Le tube 2 doit également pénétrer du même côté. Comme toutefois cette pénétration se fait à frottement dur, la surépaisseur 24 permet d'empêcher le tube en caoutchouc 3 d'être refoulé vers l'intérieur, sans quoi, il serait impossible de pouvoir enfoncer le tube 2.
Sur la périphérie de la tétine sont prévus, peu au-dessus du prolongement 23 de la tétine, des creux 25 de section conique.
Ces creux forment naturellement des points situés sur la périphérie de la tétine. Pratiquement, ils sont toujours fermés sur la paroi intérieure par le caoutchouc qui se resserre.
Quand l'appareil est au repos, l'air s'infiltre partout dans le gobelet et crée un matelas d'air entre la tétine et le tube 1.
Ce matelas ne pe ut que gêner le mouvement des pulsations, principalement les compressions des membranes.
C'est pourquoi il est nécessaire, pendant le fonctionnement de l'appareil d'aspirer par une ouverture 26 ce matelas d'air afin de maintenir l'équilibre de vide avec l'intérieur de la tétine.
Il est bien entendu que les creux 25 se referment automatiquement dès que l'équilibre de vide est atteint.
On empêche aussi que le lait, pendant la traite et l'eau pendant le nettoyage, ne passe à l'extérieur.
Comme le montrent les dessins, la tétine est munie d'un durcisseur ou raidisseur 27.
Au centre des membranes 19-19<1> sont prévus des boutons 28.
Ces boutons 28 remplissent le creux du raidisseur et empêchent le glissement, pendant la compression des membranes, sur le raidisseur : autrement dit les membranes pourraient agir sur le raidisseur et même arriver à pousser le raidisseur en dehors du centre, ce qui naturellement donnerait un effet contraire au but recherché.
Au point de vue pratique, ces boutons obligent l'opérateur à placer la tétine dans la bonne position, c'està-dire face au creux du raidisseur.
La tétine en caoutchouc possède sur son prolongement une plus' forte surépaisseur 29. Ceci facilite l'enlèvement ou la mise en place de la tétine étant donné que de cette manière on limite les efforts pour la manipulation de la tétine.
Fonctionnement.
Pour le fonctionnement d'un tel appareil, il est nécessaire d'utiliser un pulsateur susceptible de produire deux pulsations indépendantes l'une de l'autre avec en plus l'air sous pression ou l'air atmosphérique.
Au départ, un vide permanent est créé dans la tétine par le prolongement 23 ; la tétine 9 est alors à peu près cylindrique comme montré à la figure 1.
En fonctionnement, le pulsateur (non montré)
Teat cup for milking machines.
Teat cups are known from the genre
in which the teat is housed in the nipple of a goblet puller and in which the teat is subjected periodically
near its base to a gradually increasing compression
the entire length to the tip, each compression phase being followed by a decompression or suction phase.
Known teat cups of this type give
mainly difficult and complicated realization
with regard to pulsating conduits going to the
four cup chambers.
<EMI ID = 1.1>
In addition, these cups are very bulky
and their commercialization has proved impossible.
The object of the present invention is to make
the production of teat cups of the type mentioned above as simple as that of the teat cups currently on the market composed only of a metal tube
inside which the pacifier is placed and this while maintaining the operating principle of squeezing the teat of the animal starting from the top and then gradually ending down.
In this respect the milking machines in use are irrational since their operation is based on an opposite principle.
With a view to achieving these goals, the gobelettrayeur is characterized essentially in that the body of the teat cup is formed of two rigid concentric tubes usually made of a metal between which a third tube of rubber or a similar material is compressed.
In the practical embodiment of the invention, the internal rigid tube is pierced at two different levels each time with two openings which at each level are each time vis-à-vis, the intermediate rubber tube comprises circular hollows located in correspondence with the openings and is mounted so as to slide with light friction on the inner tube to stop at a stop so that the recesses and the openings face each other; at each of the levels of cooperation, a nozzle provided with an atmospheric or pressurized air supply duct is provided, this air acting on a thinned part
rubber tube fulfilling the role of a membrane.
<EMI ID = 2.1>
An important feature is that of being able to use pressurized air, that is to say both compressed air and atmospheric air and a great advantage over all known devices is to be able to do so in a practical and easily adaptable to animals.
Such a cup makes it possible to use air under pressure according to its design and also for the reason that the pulsations are much more direct and are not braked in complicated ducts with very sharp angles giving rise to pressure drops.
These pulses under pressure arrive directly at the point where the intervention is needed and are prevented from acting in other places not designated.
With the compressed air one thus avoids the use of a high vacuum having the consequence of causing congestion and a blue staining of the teats of the animal.
In the current invention, the principle of reducing the vacuum as far as possible remains applicable by resorting to a very simple construction.
In order to make the invention fully understood, an exemplary embodiment thereof will be described below with reference to the appended drawings in which:
Figure 1 is a sectional view of the entire teat cup. Figure 2 is a sectional view along the line
<EMI ID = 3.1>
Figures 3, 4 and 5 are detail views.
Figures 6 and 7 are schematic sectional views intended to illustrate the operation.
The body of the teat cup is formed by two rigid tubes 1 and 2 made of metal between which a third tube 3 of rubber or a similar material is compressed.
<EMI ID = 4.1>
a groove 4 is provided which is formed by the tube 1 on the one hand by a stopper 5 and on the other hand by a collar 6. This groove 4 serves as a seat for the teat 9 and receives a projection 7 formed by a bead 8 resting on the base of the teat 10.
At its other end, the tube 1 is completely free.
The tube 1 is pierced at two different levels each time with two openings 11-12 and 13-14 which at each level are each time vis-à-vis.
The rubber tube 3 has ... circular recesses 15-16 located in correspondence with the holes
11-12 and 13-14 it is mounted so as to slide with light friction on the tube 1 to stop at the stop 5 this
which means the hollows and holes are perfectly
opposite.
At each of the levels of cooperation of the openings in the tube 1 and the hollows in the tube 3, the tube 2 carries a connector 17-17 in which extends a duct 18-
18 <1> for supplying pressurized air or atmospheric air.
This pressurized air acts on the thinned part 19 or 19 of the tube 3 which fulfills the role of a membrane, this role being limited to the diameter of the hole.
It is this membrane which exerts the pressure on the stiffener.
The circular hollows 15 and 16 of the tube 3 are separated by thicknesses 20 on the periphery of which saw teeth 21 are formed intended to ensure perfect sealing. These teeth are compressed with friction
hard in the tube 2.
At its lower part, the rubber tube
3 ends with a constriction 22 which gives way to <EMI ID = 5.1>
<EMI ID = 6.1>
The existence of this extension connected to the milk collector (claw located on the four teat cups) is a particular feature in that the teat thus forms a fully closed tube inside the cup.
Between this narrowed part 22 and the cylindrical lower part of the tube 3 is provided an extra thickness
24.
This extra thickness is important from the point of view of the assembly of the parts and its resistance to external atmospheric pressure.
Indeed, the rubber tube 3 must slide on the tube 1 by penetrating through the free end of the latter.
Tube 2 must also enter from the same side. As, however, this penetration is done with hard friction, the extra thickness 24 makes it possible to prevent the rubber tube 3 from being pushed inwards, otherwise it would be impossible to be able to push the tube 2 in.
On the periphery of the teat are provided, a little above the extension 23 of the teat, hollows 25 of conical section.
These hollows naturally form points located on the periphery of the teat. Practically, they are always closed on the inner wall by the rubber which tightens.
When the device is at rest, the air infiltrates everywhere in the cup and creates an air mattress between the nipple and the tube 1.
This mattress can only hinder the movement of the pulsations, mainly the compressions of the membranes.
This is why it is necessary, during the operation of the apparatus, to suck this air mattress through an opening 26 in order to maintain the vacuum balance with the interior of the teat.
It is understood that the hollows 25 close automatically as soon as the vacuum equilibrium is reached.
It also prevents milk during milking and water during cleaning from passing outside.
As shown in the drawings, the nipple is provided with a hardener or stiffener 27.
In the center of the membranes 19-19 <1> are provided buttons 28.
These buttons 28 fill the hollow of the stiffener and prevent slipping, during the compression of the membranes, on the stiffener: in other words the membranes could act on the stiffener and even manage to push the stiffener out of the center, which would naturally give an effect contrary to the intended purpose.
From a practical point of view, these buttons oblige the operator to place the teat in the correct position, that is to say facing the hollow of the stiffener.
The rubber teat has on its extension a greater extra thickness 29. This facilitates the removal or the installation of the teat since in this way the efforts for handling the teat are limited.
Operation.
For the operation of such a device, it is necessary to use a pulsator capable of producing two pulses independent of each other with in addition air under pressure or atmospheric air.
Initially, a permanent vacuum is created in the teat by the extension 23; the teat 9 is then approximately cylindrical as shown in FIG. 1.
In operation, the pulsator (not shown)