Bracelet de montre.
On connaît déjà des bracelets de montre du type à mailles reliées l'une à l'autre de manière articulée et formant ainsi une chaîne,munis de moyens d'accrochage et d'une fermeture pour serrer le bracelet, généralement constitué de deux parties, autour du poignet.
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leur, longueur doit être Variable pour les adapter aux différentes grosseurs de poignets; cette opération de réglage de la longueur est généralement effectuée par le revendeur, étant donné qu'elle
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manuelle.
Pour le montage, en outre, du bracelet sur la montre il se présente 1 inconvénient que la longueur de l'attache n'est pas égale pour toutes les montres, et il faut donc prévoir des attaches avec des extrémités de largeurs différentes ou plus souvent même des bracelets de largeur différente.
Les bracelets de type connu sont en outre compliqués
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coupées, moulées ou courbées, comme il serait préférable pour obtenir des produits à bas prix, ils présentent d'autres inconvénients.
Parexemple, le brevet des Etats-Unis d'Amérique
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par une languette d'une maille s'insérant dans une cavité de la maille adjacente, a part la difficulté de montage, il n'est pas possible, le bracelet une fois terminé, d'enlever des mailles par des moyens simples, à la portée d'un utilisateur quelconque.
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est démontable de façon plus aisée, mais il prévoit deux pivots de liaison entre une maille et la maille adjacente; ces pivots rendent le coût assez élevé et en outre ils ne permettent pas la fabrication au départ d'une tôle.
Les moyens d'attache du bracelet de montre, en outre, sont toujours compliqués, d'une largeur constante et ils
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par exemple ceux décrits dans les brevets anglais n[deg.] 351*778 et des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 1.619.014 sont basés sur la déformabilité élastique d'une plaquette; si l'on considère les faibles dimensions présentées par lesdits moyens d'accrochage, la force nécessaire pour leur déformation exige l'emploi d'outils spéciaux et empêche l'interchangeabilité des bracelets.
La présente invention vise l'obtention d'un bracelet particulièrement, d'un bracelet de montre, où lesdits inconvénients sont éliminés, plus précisément d'un bracelet dont les mailles peuvent être obtenues au départ de tôles découpées et ou courbées, dans lequel.l'accouplement par articulation entre les mailles n'exige pas de pivots, goupilles etc., qui présente
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l'utilisateur sans l'emploi d'outils spéciaux, et qui présente
en outre des moyens d'attache à la montre avec les caractéristiques précitées et est facilement adaptable aux différentes largeurs de montres.
Ces buts sont atteints en prévoyant un bracelet, particulièrement pour montre, constitué d'une pluralité de
mailles reliées de façon articulée l'une à l'autre, muni de
moyens d'attache au corps de la montre, chaque élément étant obtenu d'une tôle, caractérisé en ce que chaque maille est constituée d'un corps creux présentant, àaes deux extrémités des languettes enroulées selon au moins un tracé en spirale,
pour constituer une spire dont les courbures sont telles qu'une spire à l'extrémité d'une maille puisse être enfilée selon une direction axiale, dans la spire de la maille adjacente.
Avantageusement en outre, les mailles d'extrémité
sont munies de moyens d'accrochage au corps de la montre, constitués par une languette se prolongeant à partir du corps de la maille, enroulée selon un cylindre ouvert, suivant une section non nécessairement en arc de cercle, la longueur des arcs des différentes sections droites diminuant d'une extrémité à l'autre du cylindre.
Ces caractéristiques et d'autres encore apparaîtront mieux de la description détaillée qui suit, donnée simplement
à titre d'exemple non limitatif en se reportant aux figures des dessins annexés, où :
la figure 1 montre une vue schématique de quelques mailles d'un bracelet suivant l'invention, vues en perspective, une des mailles étant en position dégagée. la figure 2 est une coupe longitudinale moyenne de la figure 1 prise suivant des mailles déjà insérées, sensiblement correspondant à la ligne II-II à la figure 1; la figure 3 montre une variante similaire à la figure 1, particulièrement adaptée à la réalisation de pièces en partant d'un ruban de tôle métallique en vue arrière; la figure 4 est une coupe longitudinale selon la figure 3, similaire à la figure 2, les figures 5 et 6 montrent uniquement en vue schéma- tique, les parties enroulées en spirale de deux mailles adjacentes engagées réciproquement, en deux positions respectivement de repos
et de préparation au dégagement, munies des saillies et de
creux coopérant pour empêcher, en conditions d'usage normales, le dégagement des mailles en sens contraire du sens d'engagement; la figure 7 montre une montre bracelet avec le bracelet en vue frontale; la figure 8 montre, à échelle différente, un premier exemple de réalisation de l'attache du bracelet à la montre, en vue en perspective et à côté de la reproduction d'une fourchétte avec pivot de type connu pour montre; la figure 9 est une vue selon la flèche G de l'attache à la figure 8; la figure 10 montre à plus grande échelle, une autre forme de réalisation d'une attache, munie d'entailles et gravures d'affaiblissement pour l'adaptation aux différentes mesures de montres; la figure 11 est le développement en plan de l'attache selon la figure 10 vue de l'extérieur ( flèche M); <EMI ID=8.1>
sensiblement agrandie, d'une partie représentée à la figure 11, l'autre partie étant parfaitement symétrique; la figure 13 montre à plus grande échelle, une coupe selon la ligne XIII-XIII de l'attache à la figure 10, en faisant ressortir la forme préférée allongée de la boucle et la présence de doux boucles opposées l'une à l'autre.
En se reportant aux figures 1 et 2 le bracelet est composé d'une série de mailles repérées dans leur ensemble par 1, reliées l'une à l'autre de façon à permettre un déplacement angulai-re relatif dans le sens de la flèche F d'une importance suffisante pour l'adapter au poignet des personnes. Chaque maille, selon l'exemple décrit, présente un corps 1 sensiblement tubulaire détection rectangulaire ayant une paroi 2 se prolongeant par
une languette sensiblement en formejde spirale pour constituer une
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spire 3 se terminant par/ crochet en 8, ce crochet pouvant être
remplacé par un renflement. La paroi opposée se prolonge également par une languette sensiblement en forme de spirale pour constituer une spire 5 ayant un développement inférieur �elui de la précédente, mais de rayon ( variable) supérieur de manière que, comme montré à la figure 2 elle s'engage sur et renferme la spire 3 lorsque les extrémités de deux mailles adjacentes sont enfilées latéralement comme montré à la figure 1. Des deux parois restantes réopérées par 6 et 7, la première s'étend par une extrémité au dessus de la spire 6, tandis que la seconde paroi se prolonge au dessus de la spire 3. Le contour desdits prolongements est courbe, en particulier selon un arc de cercle et est sensiblement conjugué avec la cavité 10 prévue à l'autre extrémité des parois 6 et 7. Les prolongements desdites parois ont pour
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La rotation de deux mailles adjacentes dans les sens des flèches F est limitée par l'engagement du bord d'extrémité
9 de la spire 5 avec l'extrémité en forme de crochet 8 de la spire 3 de la maille accouplée adjacente. La rotation en sens opposé à celui de la flèche F, par contre est limitée par l'engagement de la zone de transition 11 entre la paroi 2 et la spire 3 d'une maille avec l'arête 12 de la paroi 2 de la maille suivante.
la forme de réalisation selon les figures 3 et 4
se différencie de celle précédement décrite par le fait que les�anguettes en forme de spirale de chaque maille sont présentes aux extrémités de la même paroi. En vue de l'équivalence de cette forme de réalisation, on a pris les mêmes repères, munis
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correspondantes.
Les spires 3,5; 3k,5k, de chaque maille 1,1k comportent des moyens convenables pour empêcher l'extraction des mailles, tels que par exemple des saillies et des cavités ou plus simplement des nervures circonférentielles où la cuspide,
par exemple obtenue sur la spire intérieure 3,3k pénètre
dans des cavités correspondantes de la spire extérieure 5,5k.
La forme en spirale des languettes d'accouplement
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qu'en faisant pivoter l'une par rapport à l'autre deux mailles
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spirale, normalement au contact l'une de l'autre, s'écartent pour la valeur maximum de l'angle. Cette particularité est exploitée pour assurer que des mailles engagées l'une par rapport à l'autre ne puissent pas se dégager tant que l'angle défini entre elles ne dépasse pas une valeur donnée, supérieure à la valeur de l'angle que les mailles peuvent former alors que le bracelet est déposé fermé ou, ce qui est la même chose, qu'il est fermé autour du poignet. La spire 5,5k est munie d'une fenêtre 32 et d'une ailette 30 pliée vers l'extérieur. La spire 3,3k est munie de deux ailettes 31,33 écartées et pliées vers l'extérieur dispo- <EMI ID=14.1>
31 et ayant sensiblement la même longueur.
Les spires 5,5k, 3,3k sont. engagées réciproquement alors que les deux mailles 1,1k forment un angle à peu près égal ou supérieur à celui représenté à la figure 6. Lorsque l'angle P atteint une valeur telle que les ailettes 31,33 respectivement s'engagent dans le vide laissé libre par l'ailette 30
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à la figure 5).
En se reportant plus particulièrement aux figures 7 à 13 on décrira maintenant les mailles d'extrémité 1 E du bracelet suivant l'invention, en vue de leur liaison à la montre D.
A leur extrémité libre, lesdites mailles lE au lieu de présenter une languette en forme de spirale, présentent une boucle 30 courbée vers l'intérieur, par exemple,mais dont la courbure ne se présente toutefois pas nécessairement suivant
un arc de cerclé, avec un rayon de courbure sensiblement égal
à celui du pivot B disposé de manière connue transversalement aux fourchettes bilatérales C de la montre D.
La boucle 30 est destinée à s'insérer par rebondissement sur ledit pivot B de la montre et pour faciliter cette opération, la partie 30a initiale ( ou finale ) de la boucle présente une extension périmètrale inférieure à la partie 30b terminale(ou initiale ) ).de la boucle de manière telle que l'insertion sur le pivot E ( ou vice versa ) aura lieu progressivement et doucement étant donné que le bord 13 d'extrémité
de la boucle 30 est plié vers l'extérieur d'une valeur justement suffisante.
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non circulaire.mais légèrement avalisée, et deux zone" en saillie vers l'intérieur, en face l'une de l'autre repérées par
30c et 30d constituant un rétrécissement de la boucle 30, lequel doit être dépassé par le pivot B pour se loger à l'intérieur
de ladite boucle.
Ladite forme particulière de la boucle permet la liaison et le dégagement même de manière répétée du bracelet
de montre d'une manière très aisée et rapide, tout en conservant
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Pour adapter l'attache à plusieurs dimensions de montres on peut prévoir ( voir aux figures 10-13) une boucle 30 présentant
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faiblissement longitudinales 14-14a et transversales 15-15a.
En exerçant une traction vers l'extérieur à la main où à l'aide d'un outil par rapport auxdites .entailles, l'attache sera convenablement raccourcie en permettant d'enlever par déchirure suivant les zones d'affaiblissement, les segments d'attache excédant les dimensions de la montre . Etant donné que la déchirure de l'attache le long des entailles extrêmes 14 est plus fréquente que la déchirure le long des entailles intérieures 14a, l'invention prévoit pour les premières une profondeur d'affaiblissement plus forte, de manière que l'opération de mise à dimension de l'attache suivant lesdites entailles 14 soit plus aisée que suivant les entailles 14a. La figure 12 montre clairement à
plus grande échelle qu'aux autres figures, une solution de construction de cette particularité de l'invention.
On observera que l'angle a formé par les flancs d'entaille
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