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'Perfectionnements apportés à la construction des surfaces radiantes des appareils générateurs de rayons infrarouges.
La. réalisation des surfaoes radiantes est la partie fondamentale des appareils de chauffage par rayons infrarouges.
@ Dans le cas où ces appareils sont alimentés par des combustibles gazeux, comme le gaz de ville ou le gaz butane ou par des combustibles liquides gazéifies, comme l'essence, le pétrole ou. le gaz-oil, la construction de la surface radiante présente divers problèmes, et c'est de leur solution que dépend le bon fonctionnement de l'appareil de chauffage.
Comme celà est naturel, les fabricants de poêles à rayons infrarouges se sont efforoés d'obtenir des surfaces raliantes du plus grand rendement possible. Les surfaces radiantes les plus utilisées sont constituées par une plaque de céramique percée de plusieurs orifices par où passe le mélange gazeux formé de combustible et d'air, à la partie postérieure de la plaque. La combustion du mélange est
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réalisée à la surface antérieure de la plaque de céramique perforée. Dans le but d'améliorer les conditions .Se fonc- tionnement, on dispose une petite grille métallique en face de la plaque radiante, cette grille produit une élévation de température sur la surface radiante, et favorise la combustion du mélange.
L'augmentation de température de la surface radiante est d'une importance vitale puisque, comme on le sait, l'énergie radiée par unité de superficie augmente avec la quatrième puissance de la température absolue de la surface radiante (Loi de Stéfan-Boltman).
La présente invention a pour objet d'augmenter la température et, en même temps, l'intensité de radiation, tout en conservant la plus petite consommation possible. Celà est obtenu, parce que des creux ont été pratiqués dans la plaque ou surface radiante, des alvéoles ou bien des petites cellules, où la vitesse de sortie du mélange est freinée et prend'la même vitesse de propagation de la flamme, celle-ci arrivant jusqu'aux origines mêmes des alvéoles. Entre un creux et l'autre, il y a une mince paroi de matière réfraotaire. Cet élément peut être d'une matière quelconque qui supporte 1100 C sana s'oxyder, le chrome nickel, par exemple, de 25/20, et affecter la forme quelconque d'un dessin géométrique nid d'abeille, réticules oarrés, rectangulaires, rhomboldaux, en forme d'étoile, etc.
Lorsque la plaque chauffe, ces petites parois émettent des rayons infrarouges les unes en direction des autres, et elles chauffent ainsi mutuellement par radiation, nais, en outre, par la combustion préalable du mélange, on arrive ainsi à la disparition complète de la flamme et à élever la
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température très au-dessus des températures obtenues par d'autres systèmes aveo les mêmes dépenses.
Dans le but de faciliter une interprétation plus exac- te de l'objet sur lequel la présente invention doit retomber, on trouvera sur la feuille de dessins ci-jointe complémentaire à la présente description, une forme pratique de réalisation industrielle, uniquement à titre d'exemple et par conséquent, sans aucun caractère limitatif, mais uniquement à titre simplement informatif.
Cette feuille de dessins représente :
Fig. 1 le détail d'une coupe de plaque radiante Fig. 2 le détail de la conformation en élévation de la surface radiante.
Sur les figures indiquées, les numéros représentent t 1. La plaque de céramique réfractaire, 2. Les alvéoles.
3. Les parois de séparation entre les alvéoles 4. Les conduits de passage du mélange combustible.
La figure 1 montre un détail en coupe de la plaque radiante (1). Elle est en matière céramique réfraotaire et sa superficie radiante a été disposée de façon que sous forme de rayon elle présente une multitude de petites cellules'ou alvéoles réparties régulièrement.
Les cellules ou alvéoles n'occupent, en profondeur, qu'une partie de l'épaisseur de la plaque de céramique réfrac- taire. Elles présentent, à leur partie antérieure des parois perpendiculaires à la surface de la plaque et, sur leur partie intérieure, les parois sont inclinées.
Au fond de chaque cellule, il y a un ou plusieurs conduits (4) qui traversent la plaque (1).
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Les alvéoles susdites peuvent, comme on l'a déjà indiqué, être formées par moulage de la propre plaque de céramique, ou elles peuvent aussi être formées en superposant à la plaque une pièce de matière résistant 4 la chaleur, o'est-à-dire, qui puisse atteindre une température de 1100 C sans s'oxyder comme par exemple le chrome-nickel 25/20.
Cette pièce présente la forme et les dimensions appropriées pour former les parois (1) de séparation entre les alvéoles.
En traversant, le mélange combustible, la plaque (1) à travers les orifices (4), et on atteignant la partie large des alvéoles, la vitesse de sortie du mélange se réduit, et devient égale à la vitesse de propagation de la flamme.
Tandis que la plaque (1) chauffe, les parois des cellules émettent des radiations dans tous les sens, tel que cela est indiqué par des flèches sur la figure 1. Ces radiations font que les parois des cellules se chauffent mutuellement, ce qui a pour effet une augmentation de la température superficielle et, par conséquent, une élévation du rendement.
Le résultat de l'auto-ohauffage de la surface, est que celle-ci atteint une température élevée, en produisant la combustion du mélange, sans flamme, lorsque celui-ci atteint les alvéoles.
La combustion presque instantanée et totale du mélange en contact avec la surface, augmente le rendement de l'instal- lation, et la coloration intense atteinte par la surface de la plaque, fait que la radiation des rayons infrarouges est très forte.
La forme des cellules ou des alvéoles peut être hexagonale, omme oelà est indiqué sur le dessin ci-joint, ou présenter toute autre forme géométrique.
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La nature de l'invention et sa forme de réalisation pratique ayant été suffisamment décrites, il convient seulement d'ajouter que l'ensemble et les parties indépendantes qui le constituent sont susceptibles de modifications et que l'on peut changer de matières, de forme et de disposition, à condition qu'il n'y ait pas de changement de l'essence même @ de l'invention.