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Dispositif anti-éblouissant par l'utilisation de deux polariseurs,, avec ou sans polarisation chromatique,
On sait que si l'on oroise entre elles deux 'lames' polarisantes de molécules identiques, ou deux feuilles p@@@@
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tes de même propriété optique, l'augmentation d'opacité est proportionnelle à l'angle que prennent les molécules d'une lame par rapport à l'autre ; l'opacité étant maximale quand les molécules sont croisées.
En intercalant entre les deux polariseurs, un analyseur, lame de polyester par exemple, on obtient une polarisation chromatique qui suit également la même loi, c'est-à-dire que l'intensité chromatique est d'autant plus puissante que les molécules des polariseura approchent de la position croisée.
L'application de ce principe s'étend à tous les domaines où l'on désire diminuer ou régler à volonté l'observa- tion d'une source lumineuse.
S'il était possible de munir les phares et les pare- brise de toutes les automobiles de feuilles plastiques polarisan- tes dont les molécules seraient toutes inclinées à 45 , le pro- blème de l'éblouissement serait résolu.
Le port de lunettes polarisantes donne un résultat partiel, satisfaisant surtout contre la réverbération qui est une lumière polarisés,
Partant de ces données, l'invention dont il's'agit, pour le cas particulier, mais non exclusif, de la conduite automobile, réunit en un seul appareil les deux conditions de non-éblouissement - D'abord polariser la lumière des phares opposés, @ par un polariseur fixe.
- Ensuite filtrer la lumière à une opacité voulue et réglable de 0 à 90 , par un deuxième polariseur pouvant tourner dans un plan parallèle au premier, ,
L'appareil agit donc, pour les yeux du conducteur, comme si les phares opposés avaient devant eux une feuille polari- @
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santé à molécules inclinées ou non, et dont la lumière polarisée ne peut être vue qu'à travers un deuxième polariseur de même longueur d'onde mais dont les moléoules peuvent croiser à volonté! celles du premier, de 90 à 0 .
Les détails de ce dispositif, ainsi que les avantages qu'il procure ressortiront bien de la description qui va suivre se référant au dessin annexé, montrant à titre indicatif, non restrictif, plusieurs réalisations pratiques de l'invention.
La figure 1 est une vue en élévation du dispositif, objet de l'invention, posé contre un pare-brise 4 l'intérieur d'un véhicule,volant à gauche.
La figure 2 en est une vue de profil.
Les figures 3 et 4 montrent en élévation et profil une variante simplifiée de l'appareil préoédent.
Les figures 5 et 6 représentent une autre variante du dispositif anti-éblouissant.
Selon l'invention, un premier polariseur 1, de la forme de la figure 1, est placé entre le pare-brise 2 et le volant 3.
Ce polariseur 1 peut être fixé à gauche à la carosserie ou au tableau de bord, le long d'une tige orientable 4, sur laquelle il est réglé en hauteur, Son point d'attache peut aussi être celui du point de rotation 5 (Fig. 2).
Un deuxième polariseur 6 qui peut être placé devant ou derrière celui 1, est monté pivotant sur un axe 5. La forme de ce polariseur 6 est calculée pour couvrir le premier 1, lors de sa rotation partielle amenant les moléoules de l'un par rapport à l'autre de 90 à 25 environ.
Le conducteur ayant réglé la hauteur de l'ensemble @@
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convenant à la ligne horizontale de ces yeux, il choisit l'opa- cité c'est-à-dire l'angle maximum de croisement moléculaire qu'il désire.
Un relai éleotro-magnétique, non représenté, peut faire pivoter le 'polariseur 6 à la position choisie, lors du passage phare-oode et le ramener en position neutre au contact code-phare.
Cette manoeuvre peut cependant être manuelle, mais serait fastidieuse à la longue.
Pour obtenir une polarisation chromatique totale ou partielle, le polariseur rotatif 6, retiré de l'axe 5, est repla- oé retourné face pour face ; la feuille polarisante se trouvant alors, totale ou partielle, devant l'analyseur qui lui sert de support.
La forme générale du dispositif est prévue pour que la ligne courbe déorite par les phares du véhicule venant eu sens inverse soit constamment, du plus loin au plus près, à l'intérieur de la surface du polariseur fixe 1 ; la ligne intérieure incurvée de la partie inférieure permettant au conducteur de voir la lumière de ses propres phares.
A cet effet, les dimensions sont proportionnelles à la dimension qu'il y a entre la perpendiculaire partant du centre du volant 3 jusqu'au tableau de bord, o'est-à-dire le haut d@ volant 3 et le montant gauche du pare-brisé 2. Certains cas particuliers permettent d'étendre le bras de droite des polari- saura*
Par exemple, si cette distance est de 30 em, la hauteur gauche du polariseur 1 sera de la moitié soit 15 am, sa longueur 30 om, le bras de droite de em de haut, le milieu de la courbe ' inférieure 12 am et le point de rotation 5 au centre géométrique,
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Les dimensions du deuxième polariseur 6 rotatif dépendent de cel- les du premier. L'intervalle entre les deux polariseurs 1 et 6 est de l'ordre de quelques millimètres à quelques centimètres , selon les cas.
Quand on circule la nuit on constate que le "trou noir" se produit durant les fractions de secondes qui précèdent et suivent le croisement de deux véhicules, même si les phares de l'un et l'autre sont en oode.
Attires malgré eux par la puissance lumineuse des phares venant vers eux, les yeux cessent brusquement d'être éblouis par le déferlement des photons qui ont impressionnés la rétine. L'accommodation entre une lumière reçue et une lumière projetée, par ses propres phares, ne peut être instantanée, l'éblouissement restant gravé sur la rétine quelques dizièmes de secondes.
Ce danger est, pratiquement, supprime par le dispositif objet de l'invention, bien que les phares opposés ne cessent d'être perçus, mais atténués même avant le croisement.
Une atténuation progressive statique de droite à gauche dA l'appareil peut être envisagée en coupant le polari- seur 6 en plusieurs parties et en les disposant de telle sorte que les molécules soient croisées à 90 à gauche, 70 au milieu et 50 à droite par exemple.
Comme l'illustrent les figures 3,4, 5 et 6 on peut réaliser des variantes simplifiées de l'appareil pour le passager et le conducteur de petites voitures, à rotation figures 5 et 6, à charnière figures 3 et 4, dans ce cas une seule opacité est obtenue.
La tige de support 4, pour toutes les formes peut être @
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reliée à une ou plusieurs ventouses 7 pouvant s'appliquer sur le pare-brise 2 ou tout autre endroit approprié.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués ;elle en embrasse au contraire toutes les variantes.