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Il MACHINE à RIVER " La présente invention est relative 4 une machine à river pneumatique, Cette mahcine a été étudiée à 1'occasion du rivetage sur leurs suports des garnitures de friction dea freins et embrayages pour véhicule automobiles.
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Les dites garnitures de friction, qui se présentent en éléments souples ou rigides, sont ap- pelés segments ou patina de freins ou encore sec- ils teurs ou disques de friction pour embrayages;/sont ordinairement rendus solidaires d'un support mé- tallique ou autre, rigide ou souple, assurant la liaison avec les organes mécaniquesdont on veut obtenir la réunion par friction.
Leur liaison avec les supports méftalliques est ordinairement assurée par rivetage. Lorsque leséléments de friction sont usés, on procède à leur remplacement sur les supports, en supprimant les rivets tenant encore les segments de friction usés, et en rivant de nouveaux segments de friction neufa.
C'est une opération qui est faite couramment par les mécaniciens assurant les réparations, notamment de véhicules automobiles* Ecraser un rivet ne présente peur ceux-ci aucune difficulié; il suffit d'employer un marteau, un tas pour supporter le tête de?rivets et une bou-f terolle pour écraser 10 tige et former une nouvelle tête
Il est apparu à l'usage, que cette méthode manuelle était longue, peu précisa et pré- sentait des risques de rupture de la matière de fric- tion qui est conçue pour résister aux effets de frot- tement, mais reste fragile aux chocs et au martelle- ment.
D'autre part pour les supports des matières de friction des organes de freinage des
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véhicules automobiles, notamment de transport pondéreux, par suite des dimensions accrues des organes de friction, rendues nécessaires pour ob- tenir une plus grande puissance d'arrêt à partir de vitesses élevées, le poids et l'encombrement de ces organes a considérablement augmenté et rend impos- sible le regarnissage des dits organes par un ouvrier seul.
La machine à river pneumatique, objet de l'invention, permet en particulier, de résoudre ces problèmes différents et permet à un ouvrier seul non spécialisé, de disposer de ses deux mains pour présenter la mâchoire et la garniture de fric- tion au rivetage et d'effectuer sur chaque rivet, un serrage puissant, précis, limité et rigoureusement égal sur tous les rivets fixant le serment de friction et enfin de course déterminée, de façon à ne pas endommager les pièces à assembler
Etudiée pour être facilement déplacée, cette machine est composée de deux éléments princi- paux assemblés, le corps et le socle.
Le corsp est composé de deux flasques d'acier 1, d'épaisseur appropriée à l'effort denandé, assemblée à leur base par un porte-tas de rivetage 6 et entretoisés sur la face avant, à la fois par 1'axe 22 du levier de commande 2 et par le coulisseau 5 du piston porte-bouterolles 4 et sur le pourtour supérieur et la face arrière, entretoisés par un fer 11 en U reliant les faces entre-elle, et formant bloc.
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Le socle 21 en tôle d'acier, relie la table supérieur à une base portant le distributeur d'air comprimé et une pédale de commande 19. Le socle comprend intérieurement une cornière formant ceinture, sur laquelle est fixé un vérin 12 à l'aide d'un étrier 13 et d'un axe oscillant.
Le corps est fixé sur la table supérieure du socle par cornières et tous moyens mécaniques ap- propriée.
Le distributeur 19 est acoouplé à une source d'air comprimé de 4 à 10 Kgs/cm2; il ouvre à l'aide d'une pédala, actionnée par le pied de l'ou- vrier, le passage à la pression d'air et la dirige sur le piston du vérin 12 dont la tige 14 porte une chape et un axe 15 attelé sur un levier de commande 2.
Le levier de commande 2 oscille à sa' partie supérieure autour d'un axe entretoise et transmet par les plaquettes mobiles articulées 3 d'axen 23 et 24 l'effort de poussée reçu du vérin 12 par l'axe 25. Cet effort est amplifié prsr le levier de commande 2 dont les axes sont placés en fonction de la puissance nécessaire IL l'écrasement des riveta habituellement employés.
Les plaquettes mobiles 3 recevant une poussée oblique refoulent verticalement, par suite de la disposition de leurs doubles axes, le piston porte-bouterolle 4 à l'intérieur d'un coulisseau 5 formant à la fois guide du piston porte-bouterolles
4 et entretoise des flasques 1,
Les flasques du corps supérieur de la machine à river décrite, sont de préférence échancrées à leur base,
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pour permettre le passage des mâchoires de freins avec la matière de friction.
Le porte-tas de rivetage 6, forme également entretoise de la partie inférieure des flasques* Il est équipé d'une via de réglage du tas 9 permettant à l'ouvrier de régler la hauteur du serrage de la bouterolle 7.
Après écrasement du rivet, l'ouvrier cesse d'appuyer sur la pédale du distributeur d'air comprimé, celle-ci revient à sa position initiale en fermant le passage d'air comprimé sur la face inférieure du piston et simultanément, ouvre la soupape d'échap- pement de l'air comprimé.
On comprend aisément à l'aide de cette description et du dessin annexe, que chaque abaisse- ment de la pédale du distributeur exercée par l'ou- vrier, correspond à un déplacement vertical de la bouterolle 7 d'écrasement da rivet, et que chaque pression engendrant un effort égal, tous les rivets successivement présentés, sont serrés avec la même puissance et que la course de la dite bouterolle 7 étant limitée par le réglage du tas 8, l'effort sera également limité, en fonction de la longueur des rivets employés.
Bien entendu le vérin pneumatique décrit peut être remplacé par un vérin hydraulique.