<Desc/Clms Page number 1>
LE PROGRES CHARBONNIER "PROCHAR" Société Coopérative, résidant à ANDERLUES,
EMI1.1
E T A N C 0 N La présente invention a pour objet un étançon qui convient par- ticulièrement au soutènement du toit dans les mines et permet d'assurerp par un calage préliminaires un serrage énergique assurant dès le début une force portante maximum.
EMI1.2
Ce résultat est obtenu" suivant l'inventions en utilisants pour le serrage du fût supérieur coulissante un levier muni d'une tête présen- tant en regard 1?une de 1?autres deux surfaces convexes constituées par des arcs de cercle dont les centres sont séparés par une distance très courte re-
EMI1.3
lativement z, la longueur du levier" de façon qu'en agissant sur ce. dernier, un serrage énergique soit immédiatement exercé. Pour éviter que les pressions par unité de surface atteignent des valeurs excessives., la tête du levier est interposée entre des surfaces concaves de même courbure que les ares de cer-
EMI1.4
1e9 ménagées respectivement à 19 intérieur du collier de la serrure et sur une joue en contact avec le fût supérieur..
Un moyen mécanique tel qu'une vis peut être prévu pour agir sur le leviers tandis que le desserrage instanta-
EMI1.5
né peut être obtenu par le déblocage d9un, coin interposé entre le collier de la serrure et une seconde joue en prise avec le fût supérieur du côté opposé à la première joue,
Sur les dessins annexés qui représentent à titre d'exemple une
EMI1.6
serrure d'étançon suivant 1?inventinn# Fig. 1 est une coupe verticale de la serrure suivant la ligne
EMI1.7
I-I de la Fig. 2.
Xiga 2 est une coupe horizontale suivant la ligne II-I-1 de la Fig. o ? Figo 3 est une vue verticale partielle.
Figo 4 est une vue perspective de l'enseidble de la serrure.
Frigo 5 représente le diagramme de travail de 19étançon.
On a indiqué en 1 le,fût inférieur fixe constitué par exemple de deux fers U soudés entre eux et en 2 le fût supérieur coulissant constitué également de deux profilés soudés ensemble.
<Desc/Clms Page number 2>
La serrure comprend un collier formé de deux paires de brides 3 consolidées chacune par une entretoise 4 et reliées par deux dos 59 60
Le fût supérieur 2 est embrassé, avec interposition éventuelle de matière de friction par deux joues 7, 8 dont l'une 7 porte contre un coin 9 qui sert à réaliser un serrage initial et prend appui contre le dos 5. L'autre joue, 8, épouse en plan la face du fût 2 avec laquelle elle est en contact et elle présente en élévation une concavité destinée à re- cevoir le bossage 12 de la tête 11 du levier 10. Du côté opposé au bossage
12, la tête 11 présente une courbure qui s'emboîte dans la concavité du dos
5. Les courbes de la tête 11 et du bossage 12 sont des ares de cercle dont les centres respectifs sont indiqués en 0, 0'.
Les joues 7, 8 sont avantageuse- ment garnies de matière à friction sur leurs faces en contact avec le fût 2 et elles sont solidaires d'arrêts désignés respectivement par 14 et 15, qui viennent reposer sur les brides 3 et empêchent ainsi que- les joues soient entraînées par la descente éventuelle du fût 2.
Le levier 10 peut tourner autour du centre 0 de la tête Il., un .faible déplacement du petit bras de levier 0-0' suffisant pour presser éner- giquement la joue 8 contre le fût 2, sous l'action du grand bras qui a pra- tiquement toute la longueur du levier 10.
Pour la.pose de l'étançon, après avoir- mis en place le coin 9, on imprime au levier 10 un léger déplacement autour du centre 0 de la tête
11 de manière à repousser le centre 0' vers la joue 8. Au cours de ce petit déplacement du bras de levier 0-0' le contact est maintenu entre les surfa- ces adjacentes des pièces 11 et 5 d'une part, 12 et 8 d'autre part, la joue
8 étant libre de se déplacer de la minime distance représentant la composante verticale du déplacement du centre 0',pour autant que ce déplacement ne soit pas absorbé par l'élasticité du métal. Il est ainsi possible d'exercer dès la pose de l'étançon une pression de-serrage très élevée, sans que la pression unitaire des surfaces en contact devienne excessive.
En pratique, le levier 10 est actionné, par exemple comme repré- senté sur le dessin., par une vis 16 qui prend appui sur le fût 1 et traverse un écrou 17 prenant appui sur l'extrémité- au bras 10.
Pour faciliter le foudroyage de l'étançon, on prévoit,lorsque le levier 10 est amené dans la'position voulue, l'intercalation d'un verrou 18 'dont l'extrémité s'emboîte dans une encoche 19 du levier 10. La vis 16 et 1' écrou peuvent alors être enlevés,le levier restant maintenu de- façon perma- nente par le levier 18. On provoque le foudroyage, quand il y a lieu., soit par le déblocage du coin 9, soit par l'introduction de l'extrémité 20 d'un levier 21 entre une patte 22 solidaire du verrou 18 et un bloc d'appui 23 fixé au fût la
On voit donc qu'en service, cet étançon donne dès le début un ser- rage maximum obtenu d'une part par le calage préalable du coin 9, d'autre part par le maintien du levier 10 par le verrou 18.
Le diagramme de travail de 1' étançon est indiqué à la Fig. 5, où 0 P représente la force portante,0 A la tension préalable due à l'action du coin 9, A B la tension-due, à l'action du levier 10 et 0 M le coulissement du fût supérieur. Ainsi, ;Le- fût restera im- mobile aussi longtemps que la force portante pour laquelle il est calculé n'est pas atteinte.
L'invention est évidemment applicable à des étançons de section différente, par exemple circulaire, et d'autres modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications. On peut notamment simpli- fier la construction en utilisant pour le-calage du levier 10 un coin trans- versal semblable au coin 9, mais interposé entre le levier 10 et le fût 1, par exemple à la place du verrou 18. Dans ce cas les pièces 16, 17,18, 21,
23 sont supprimées.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.