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"Procéde peur décorer des objets, par exemple de verrerie."
La présente invention est relative à un procède pour décorer des objets, tels que des gobelets en verre, cn soumettant la su:facc des objets à an soufflage de matières à particules Jures, coupantes et dénommé par la suite simplement "soufflage".
La présente invention est plus particulièrement relative un pro- cédé pour décorer de la verrerie en appliquant? d'abord, une matière de protection sur la surface du gobelet, protection qui porte la for- me du dessin envisage, tandis qu'oun la surface non-recouverte est soumise au soufflage avant d'@ @ @uveau la matière de protcc- @tion.
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Actuellement, le procédé usuel pour tailler la verrerie exige itilisation de meules ou autres outils abrasifs et le procède est l s en oeuvre, soit à la nain, soit la machine. Les procèdes de taili à la machine ne Remettent d'obtenir des résultats parfaits que logs- m'il s'agit de dessins ou de tailles géométriques relativement si;, :les. La taille manuelle de la verrerie cxie une habileté spécialde l'artisan et les variétés des tailles qui peuvent être exécutées decon- .lent en grande mcsurc de cette habileté de l'artisan.
On a déjautil- sé le soufflage en tant eue procède pour la taille, toutefois ce pri- cédé dépend également de l'habileté de l'ouvrier qui manie une simple tuyère de soufflage qui est déplacée a la main par rapport à la sur- face en verre. Ce procède exige ùonc beaucoup de temps et est, .le ce fait, très coûteux, On a déjà proposé de tailler des surfaces en d'au- tres matières, par exemple en pierre, en utilisant des gabarits en caoutchouc dans lesquels le dessin est découpé; ensuite du sable ou si milaire est souffle contre le gabarit, de manière tailler des zones non-rccouvertes de l'objet.
Ce procède, consistantplacer un gabarit cn caoutchouc sur la surface d'un gobelet, a été mis en oeuvre fiais il s'est avéré désavantageux lorsqu'il s'agit d'obtenir des tailles qui sont nettement délimitées dans la verrerie.
Lors de l'exécution d'un gabarit en caoutchouc dont certaines par- tics sont découpées avant de placer le dit gabarit sur l'oblat à iié- ccrcr, le choix des dessins qui peuvent être exécutas est très limité du fait que les zones d'îlots doivcnt nécessairement être reliée par des ponts j la partie principale du gabarit et ces zones apparaissent, naturellement, en tant que zones non-taillées dans le dessin. Afin d' éliminer cet inconvénient, on a déjà propose d'utiliser plusieurs ga- barits et de soumettre la surface à traiter à des soufflages succes- sifstravers ces différents gabarits. De cette manière il est possi- ble de tailler de la verrerie de manière que les dessins présentent des îlots entièrement entoures par des parties taillées.
Cependant, ce procédé exige plusieurs périodes de soufflage ainsi que l'utilisa- lion de plusieurs gabarits. Un autre désavantage sérieux de l'utilisa-
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ti1n de ,,i;-.irits en out ho'-'c pour li taille de la verrerie réside 1 le fait que les . <?s rapidement leur rigidité n6
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cessaire pour obtenir une délimitation nette de dessin, et ce, plus particulièrement dans les zones des ponts, tandis qu'après avoir eté exposé à quelques soufflages, les gabarits en caoutchouc ont une ten- dance à vibrer sur la surface, de manière que le soufflage atteigne des zones qui/normalement, doivent être masquées par le gabarit.
Un autre procédé connu pour le soufflée de dessins sur des objets réside dans le fait qu'une feuille de matière, résistant au soufilage, est appliquée sur tout l'objet, y compris sur les zones dans lesquel- les le dessin doit être taillé et qu'ensuite les parties voulues, déli- mitant le dessin, de la feuille sont enlevées manuellement par l'ou- virr. Au moyen de ce procédé il est possible d'obtenir des îlots sans ponts. Cependant, ce procède exige l'habileté d'un technicien pour en- lever ou découper le dessin envisagé dans le masque ou le gabarit. Ce procédé exige donc également beaucoup de temps et est coûteux.
En outre suivant le procédé utilisé pour appliquer le masque sur l'objet, ccr- tains des Ilots peuvent se détacher et s'enlever pendant le soufflage, de manière que les objets présentent une taille imparfaite qui n'est pas nette. '
De plus, c'est l'habileté de l'artisan qui détermine si les dessins des objets décores successivement sont tous vraiment identiques.
En tenant compte de ce qui précède, il est évident que les procèdes connus pour le soufflage de dessins sans des objets donnent lieu 1 des: désavantages considérables, tant au point de vue des frais que du point de vue de la mise en oeuvre et de la reproduction des dessins.
Toutefois, on a pu constater que le procède de décoration l'écran de soie actuel, utilisé dans l'industrie du verre pour appliquer des revêtements de céramique de différents dessins sur de la verrerie, per- met d'obtenir des dessins bien nets, même un point tel que des Jcmi- . teintes peuvent être reproduites sur la verrerie.
On a également pu constater qu'en utilisant le procédé l'écran de soie pour appliquer une matière de protection, portant un dessin déterminé, sur l'obiet à décorer, par exemple un gobelet, il est possible d'obtenir un @@@ efficace, adhérant intimement sur la surface de la verrerie, de manière que lors du soufflage sur la surface, verre puisse être taille en @ profondeur, suivant la durée du soufflage, la grosseur des particules
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de la matière utilisée à cet effet, le diamètre de la tuyère et la pression employée pour le soufflage.
En outre, des dessins compliquer peuvent être taillés dans la verrerie, de manière à obtenir l'aspect d'djets finement taillés qui, actuellement, ne peut être obtenu que par des procédés manuels, de plus, un avantage additionnel réside dans le fait que les objets peuvent être taillés en série en portant tous des dessins identiques, très nettement et exactement délimités.
En tenant compte de ce qui précède, un objet de la présente in- vention est de procurer un procédé pour obtenir par soufflage des des- sins compliqués dans des objets de verrerie et qui n'exige aucune ha- bileté artistique de l'ouvrier.
Un autrc objet de la présente invention est de procurer un procé- dé pour la décoration de verrerie et pour tailler des dessins dans cette dernière, procédé qui peut être exécuté rapidement et n'exige qu'une seule période de soufflage.
L'invention vise, en outre, à procurer un procédé pour décorer de la verrerie et au cours duquel une matière de protection, portant le dessin envisagé, est appliquée sur la surface de la verrerie pour être aisément éliminée à nouveau après le soufflage.
L'invention vise également à procurer un procédé pour l'applica- tion à l'écran de soie d'un masque, sous la forme d'un fil, zur la verrerie.
De plus, l'invention vise à procu:er un procédé pour tail par soufflage un dessin en bas-relief dans la surface d'un bjet da verge, dessin qui peut être taillé à la profondeur voulue.
Un autre objet de la présente invention est de procurer un procé- dé pour appliquer un masque de protection sur un gobelet ou eutre objet en verre, masque dont la fonction de protection dépend du souf- flage orienté sur le dit masque.
Plusieurs formes d'exécution, données à titre d'exemple non limi- tatif, sont représentées aux de-ssins annexés, dans lesquels :
La fig. 1 est une vue en perspective d'une partie d'une machine courante pour la décoration à l'écran et qui permet d'appliquer une matière de protection, définissant un dessin quelconque, sur la ver- reric.
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La fig. 2 est une vu, en perspective d'un gobelet muni d'une ma- tiare de protection, ainsi que d'une tuyère de soufflage, orientée vers la surface de la protection.
La fig. 3 est une vue en élévation latérale d'un objet en verre muni d'un dessin simple.
La fig. 4 est une coupe transversale partielle suivant la ligne 4-4 de la fig. 3.
La fig. 5 est une vue en coupe, similaire à celle de la fig. 4, illustrant la période faisant suite au soufflage.
La fig. 6 est une vue en coupe, similaire à celle de la fig. après l'élimination de la protection de la surface du verre.
Les fig. 7, 8 et 9 sont des vues en coupe, similaires aux fig. 4, 5 et 6, illustrant un autre procédé pour le soufflage permettant d' obtenir une taille plus profonde.
La fig. 10 est une vue en 61évation d'un gobelet muni d'une pro- tection.
La fig. 11 est une vue en coupe suivant la ligne 11-11 de la fig.
10.
La fig. 12 est une vue en élévation d'un gobelet muni de deux cou- ches de protection.
La fig. 13 est une vue en coupe suivant la ligne 13-13 de la fig.
12.
La fig. 14 est une vue en coupe, similaire celle de la fig, 13, illustrant l'achèvement du soufflage.
La fig. 15 est une vue en coupe, similaire à la fig. 13, la pro- tection étant éliminée.
La fig. 16 est une vue en élévation d'un gobelet dont la surface est taillée a deux profondeurs différentes.
La fig. 17 est une vue en coupe partielle suivant la ligne 17-17 de la fig. 16.
Les fig. 13 à 20 sont des vues en coure, similaires à celle à la fige 17, illustrant les trois phases nécessaires pour obtenir la taille représentéeà la fig. 17.
Le procédé conforme à l'invention réside dans le fait qu'une ma- tière de protection est appliouée @ procédé à l'écran de soie
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sur le gobelet ou un autre objet en verre, de manière à ojtenir une couche de protection relativement mince qui est toutefois-suffisamment robuste et flexible pour résister au soufflage pendant un période suf- fisante afin de permettre que le verre puisse être taille aux profon- deurs voulues aux endroits où le dessin envisagé est expcé au jet de soufflage. En outre, cette matière doit être telle qu'elli puisse être aiscnent éliminée du verre après l'achevèrent du soufflagl.
La fig. l représente un appareil à l'écran de soie, utilisé couram- ment Four appliquer une couleur céramique sur la surface d',n gobelet.
La fig. 1 n'illustre qu'une des machines de décoration connue qui sont actuellement sur le marche.
Ainsi que représenté, la machine comprend une base 10, munie à son extrémité avant d'une pare de supports à rouleaux 11 qui suppottent les côtés du gobelet, de manière qu'il soit essentiellement placéà l' horizontale. Ce support sert également à permettre la rotation du go- belet. A la paroi supérieure du gobelet se superpose un écran 12 sur lequel est prvu le dessin qui doit être appliqué sur la paroi du go- belet. L'écran 12 est supporté par un bras 13 qui oscille autour d'un axe vertical, de manière que l'écran soit pivoté le long d'un arc de cercle par rapport à la surface du gobelet.
Normalement, la face su- périeure de l'écran est enduite de la matière de protection et un ra- cleur 14 est fixé par rapport à l'écran de manière à se situer essen- tiellement perpendiculairement au-dessus du point où l'écran entre en contact avec la paroi du gobelet. De ce fait, lorsque l'écran oscille, le racleur 14 presse l'encre ou le fluide de décoration à travers l' écran, sur le gobelet.
Le racleur 14 est monts sur un bras 15, qui à son tour, est fixé de manière à pivoter autour d'un arbre 16, de façon qu'en pratique, le.racleur soit soulevé à proximité de la fin du tra- jet de l'écran, afin que, lorsque le racleur retourne sur l'écran, la matière de décoration ou l'encre se situe devant le dit racleur et que, pendant le trajet de retour de l'écran, lors de l'application de la décoration sur l'objet suivant, une quantité suffisante d'encre sc trouve devant le racleur pour être pressée à travers l'écran et être transférée sur le gobelet.
Lors de l'utilisation de l'appareil représenté à la fig. 1, il est
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évident que la natiérc qui doit Jtrc prcbs,.u v:aV.:: l'c't tm être appliquée sur la su:face d'un gobelet dans tout dessin voulu, suivant la réalisation de l'écran. Le procédé l'écran a été perfec- tionné au point que des dessins relativement compliques peuvent être aisément appliqués sur des gobelets et ce procède permet derproduire un même dessin successivement sur une série de gobelets, traités l l' écran, de manière qu'un dessin particulier puisse être appliqué en un minimum de temps sur une série de gobelets.
Ainsi que dit plus haut, on a utilisé de nombreux procédés au cours desquels des gabarits ou des masques sont places sur un objet, tandis que les zones non-masquées sont ensuite soumises 3 un soufflage de ma- nire à procurer des taillas dans l'objet. Cependant, conformément à la présente invention et en utilisant le procède à l'écran de soie pour appliquer le masque, l'épaisseur de ce dernier peut être contrô- lée, de mené que la formation de dessins relativement compliques qui ne sont limités que par ce qui peut être obtenu par le procède usuel pour la décoration à l'écran de soie.
La fig. 2 représente un gobelet dont la paroi est munie d'une ma- tière de protection dans laquelle un dessin particulier est laisse découvert et elle illustre également la position de la tuyère de souf- flage 17 par rapport au gobelet. Les floches représentées à la fig. 2 illustrent les trajets de la tuyère, de manière qu'elle puisse agir sur la partie du gobelet qui doit être soumise au soufflage.
Une matière appropriée appliquer à l'écran sur le gobelet est constituée par une encre plastisol au chlorure de polyvinyle. Une sou- le application d'encre au chlorure de polyvinyle, pressée à travers un écran à décorermailles, courant a cette fin, permet d'obtenir, sur le gobelet, un revêtement d'une épaisseur de, par exemple, 0,03s à 0,OSS mm. Il est évident que l'épaisseur du revêtement peut être modifiée suivent la dimension des mailles de l'écran et l'épaisseur de ce dernier.
Un revêtement de protection d'une telle épaisseur un gobelet dont la paroi présente une épaisseur de 1,77 à 1,79 mm, es suffisant pour permettre le soufflagetravers toute l'épaisseur de la paroi du gobelet sans affecter le verre, recouvert par le revête- ment de protection. Il est donc évidet -ne lorsque la protection pré-
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sente une épaisseur de 0,10 à 0,12 mm, il est possibi de réaliser une taille de 0,63 à 0,76 mm de profondeur sans détériore la protection, ce qui permet d'obtenir des reflets, dus au réfléchisment de la lu- mière sur les surfaces latérales de la taille.
Pour 1"exemple envisa- gé ici, on utilise un oxyde d'aluminium dont la grosseur des grains est telle qu'ils peuvent traverser un écran à 180 mailles et qui sont projetés, sous une pression d'air de 2,460 kg/cm2 et pendant dix se- condes contre les zones découvertes de la protection appliquée sur l'objet, ce qui est suffisant pour obtenir dans le verre des tailles d'une profondeur de 0,63 ù 0,76 mm. En outre, la dimension de la tuyè- re est extrêmement importante, tout comme l'écartement entre la tuyère et la paroi du gobelet. Dans le cas particulier décrit, il est néces- saire d'utiliser une tuyère ayant un diamètre de 18,75 mm, placée à un écartement de 12,5 à 13,75 cm du'gobelet.
Il est évident que d'au- tres pressions peuvent être utilisées pendant des périodes plus ou moins prolongées, et ce, suivant la profondeur de la taille à obtenir.
Par exemple, lorsqu'on travaille avec un oxyde d'aluminium dont la grosseur des grains est telle qu'ils peuvent traverser un tamis à 180 mailles et qui sont projetés penùant quinze secondes sous une pression de 2,109 kg/cmZsur des parties à tailler du gobelet, le re- vêtement de protection résiste au soufflage sans être détruit. En tant qu'autre exemple, des granulés (carbure de silicium) dont la grosseur est telle qu'ils peuvent traverser un tamis à 120 mailles, sont projetés pendant dix minutes sous une pression de 3,163 kg/cm2 sur l'objet à tailler au moyen d'une tuyère d'un diamètre d'environ 3 mm, écartée de 15 cm du dit objet, ce qui permet de découper le verre de part en part, tandis que la matière de protection reste in- tacte.
Bien que les tailles puissent être effectuées avec un plastisol au chlorure de polyvinyle, appliqué en tant que protection directe- ment sur la surface du verre, on a pu constater que dans certains cas la protection peut être arrachée du gobelet par le soufflage, ce qui fait que la détérioration, qui cn découle, de la protection donne lieuun manque de netteté de la taille obtenue. Afin de surmonter ce problème du manque d'adhérence d'un plastisol, on applique d'abord
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in mince filnd'adhésif transparent, formé par du poly-(vinylpyrroli- jone) en solution à 1: dans l'eau, et sur ce film on applique ensuite le plastisol de protection de la manière dccrite.
Lors de l'application d'un tel film adhésif qui est ensuite en- duit de plastisol, ce dernier adhère d'une manière tenace au gobelet et la protection ne peut plus être détruite sous l'action d'un souf- flage de quinze secondes sous une pression de 2,460 kg/cm2. Il est évident que la pression, la dimension des rarticules de la matière soufflée et la durée du soufflage dépendent de la profondeur de la taille à obtenir, ce qui fait que les valeurs indiquées ci-dessus ne servent que d'exemple, mais ne constituent pas une limitation.
Un exemple de la mise en oeuvre du procède conforme à l'invention sera décrit ci-aprs à l'appui des fig. 3 à 6. Un premier mince rêve- . tement ou filem@'adhésif transparent 18 est apliqué sur la paroi du gobelet et est ensuite recouvert de la couche de protection 19 en chlorure de olyvinyle, appliquée a l'écran, de manière que les zones qui doivent être taillées restent découvertes, ainsi que représenté pins particulièrement il la fig. 4.
La fig. 3 représente tout le dessin délimité par le revêtement au plastisol sur le gobelet. Toutefois, ici il né s'agit que d'un exem- ple et il est évident que tout dessin quelconque peut être applique à l'écran sur la paroi du gobelet. L'épaisseur représentée du revête- ment 13 est considérablement exagérée et, en rodité, le revêtement est extrêmement mince et ne sert qu'en tant qu'adhésif, puisqu'il n'est pas destiné a procurer une protection au soufflage.
La fig. 5 illustre l'opération suivante du procède au cours de laquelle la zone, représentant le dessin, est soumise au soufflage afin d'obtenir une taille qui est relativement peu profonde, étant donné qu'une couche de matière de protection n'est normalement pas suffisante pour permettre l'exécution de taille très profondes.
La fig. 6 illustre la même zone que les fig. 4 et 5 âpres l'élimi- nation du revêtement adhésif et de la couche de protection; il en d6- coule une surface du gobelet dans laquelle la taille est nettement j définie.
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< 1 ., - Bien que le film adhésif 7 - r^- winylpyrrolidone) soit satis- . fai3ant pour faire adi-.' r ch polyvinyle sur le verre
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d'autres adhésifs qui sont solubles dans des solutions aqueuses sont également appropriés, tels que les copolymères d'acétate polyvinyli- . que nélangés au poly- (vinylpyrrolidone) oule chlorure de polyvinyle.' En outre, il est également possible d'utiliser d'autres adhésifs qui sont solubles dans des solutions, cependant il est évident que leur élimination est plus difficile et plus coûteux que lorsqu'il s'agit d'adhésifs solubles dans l'eau. Afin que le plastisol de protection puisse être appliqué à l'écran peu de temps après l'application du film adhésif sur le gobelet, il est nécessaire que le dit film soit séché.
Le séchage peut être obtenu par un courant d'air intense, par chauffage au rayons infra-rouges ou par d'autres moyens appropriés.
Lorsque l'adhésif est sec, le plastisol au chlorure de polyvinyle est appliqué à l'écran de soie, de manière à former, sur l'adhésif, une couche 19 dent les zones découvertes permettent la taille par soufflage, ensuite, l'objet muni du revêtement cst placé pendant six minutes dans un four à convection à 204 C pour que le plastisol adhère par fusion au gobelet. Cette fusion peut également être obtenue par un chauffage à rayons infra-rouges auquel le gobelet est exposé pen- dant une durée inférieure :1 une minute.
Après la fusion du plastisol au chlorure de polyvinyle, on procède à l'opération suivante, à sa- voir au soufflage en utilisant du carborundum, de l'oxyde d'aluminium ou de corindon à grains d'une grosseur sélectionnée, projetés à des pressions appropriées au moyen d'un appareil de soufflage approprié disposé à des écartements appropriés de l'objet pour obtenir une tail- le ayant la profondeur voulue. (Par exemple comme représenté à la fig.
2). Apres l'achèvement du soufflage, le plastisol est aisément élimi- né du gobelet en le lavant dans de l'eau chaude ou en l'arrosant d'eau chaude, de manière que le film puisse être pelé. L'élimination totale du revêtement peut être favorisée en utilisant des brosses mécaniques, ou bien le gobelet peut être placé dans une machine à laver la vais- selle courante en utilisant de l'eau chaude.
Il est possible d'utiliser plusieurs moyens pour l'application de l'adhésif, par exemple des rouleaux, un trempage ou une projection, puisqu'il suffit d'appliquer une mince couche transparente d'adhésif sur lui. zone da goble qui doit t être recouverte par le plastisol de
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/"'1' 'tien.
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Bien que le procédé décrit plus haut soit satisfaisant pour l'ob- tention de dessins relativement peu profones, tailles par soufflage sur des gobelets, on a pu constater que dan; certains cas, le rcvCte- ment de plastisol, appliqué à l'écran, est trop mince pour résister à un soufflage pendant une période qui permet d'obtenir une taille plus profonde. Afin d'éliminer cet inconvénient, on prévoit deux revê tements de plastisol, appliques sépardment au myoen je l'écran.
Cc pro- cédé est utilisé lorsqu'il s'agit d'obtenir un gobelet taille tel que représenté aux fig. 7, 8 et 9 où un film ou revêtement adhésif 18 cst appliqué en premier lieu, tout comne dans l'exemple précédent, film sur lequel on applique au moyen de l'écran, d'abord une première cou- che de protection 19 et puis une juexième couche de protection 20, placée exactement sur la première couche, de manière à obtenir une pro- tection deux fois aussi épaisse que celle obtenue normalement par une seule application à l'écran.
Il est évident que lorsque la partie du gobelet qui ne doit pas être taillée est protégée par une double cou- ' che 19, 20, il est possible deprolonger la période du soufflage, de manière que la taille puisse être considérablement plus profonde, ain- si que représenté aux fig. 8 et 9.
Ainsi que connu, l'épaisseur du revêtement appliqué à l'écran sur une surface, dépend de l'épaisseur de l'écran et de son écartement, par rapport au gobelet. Dans le procédé 3 écran de soie normal, l' écran est pressé contre le gobelet.
Dans un procédé, modifié par rapport celui décrit 3 l'appui des fig. 7 à 9, une double couche de protection peut être appliquée d'une manière légèrement différente. Cette variante de procédé est illustrée aux fig. 10 à 15. La première application à l'écran est plus particuliè- rement destinée à délimiter le contour général du dessin decoratif en- visagé. Cette première couche de protection est plus particulièrement représentée aux fig. 10 et 11 où seule la premiére couche 19 a été ap- pliquée.
Cette première couche 19 est suffisante pour servir (le pont. de manière que lors de l'applicationl'écran de soie de la deuxeme couche de plastisol 20, l'écran soit écarté du gobelet d'une valeur qui dépend de l'épaisseur de la première couche, ce qui fait qu'une seule couche plus épaisse 21 est appliquée sur les zones qui, précédemment, ;
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n'étaient pas recouvertes. Ceci est représenté à la fig. 13. Ceci est avantageux du fait que les fins détails, à obtenir dans le dessin taillé, peuvent être délimités par la deuxième couche d: protection 20 lorsque cette dernière est convenablement placée sur la couche 19.
Afin que la deuxième couche puisse être convenablement appliquée, la première couche doit être partiellement prise avant l'application de la deuxième couche de plastisol et, à cette fin, la première couche peut être partiellement séchée pendant deux minutes dans un four à 170 C, ce qui est suffisant pour permettre l'application à l'écran de la deuxième couche. Après le soufflage sur la surface pour obtenir une taille ayant la profondeur envisagée, le gobelet est lavé à l'cau chau- de pour éliminer l'adhésif et le plastisol, ainsi que représenté à la fig. 15.
Une caractéristique additionnelle de l'invention réside dans le fait que des tailles de différentes profondeurs peuvent être exécu- tées sur la verrerie pendant/une opération de soufflage, et ce, en uti- lisant plusieurs minces couches de protection, appliquées à l'écran sur le gobelet. Ce procédé est représenté aux fig. 16 à 20. Dans ce procédé, la première application à l'écran permet d'obtenir une cou- che délimitant le dessin dont les zones découvertes doivent être tail- lées le plus profondément, tandis que la deuxième application à l' écran permet d'obtenir la couche 20 qui recouvre une zone d'une éten- due inférieure à la première.
En utilisant ce procédé, un seul souf- flage permet de tailler d'abord les zones entièrement exposées en éli- ninant simultanément, par usure, la première couche de plastisol 19 dans les zones où elle est exposée par les ouvertures de la deuxième couche de plastisol 20, ce qui fait que la verrerie est taillée à deux profondeurs différentes quelconques.
La première couche présente une résistance au soufflage qui dépend de la durée de ce dernier et, après avoir été soumis pendant un cer- tain temps au soufflage, cette couche est entièrement usée et permet que les particules de la matière soufflée atteignent la surface de verre se trouvant sous cette couche et taillent le verre, tandis qu'en même temps les zones qui étaient entièrement exposées sont taillées davantage. La zone qui est munie de deux couches de plastisol est donc;
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entièrement protégée contre le soufflage et sert à délimiter le con- tour de la zone qui doit être taillée en second lieu. Ce dernier pro- cédé est clairement représente aux fig. 13 et 19 qui illustrent les deux opérations nécessaires pour appliquer les couches de protection sur la surface du verre.
La fig. 19 représente la période où le souf- flage a été mis en oeuvre pendant peu de temps pour illustrer le debut de la taille de la zone entièrement exposée. La fig. 20 représente la même zone âpres l'achèvement du soufflage. La fig. 16 représente la décoration obtenue par le soufflage en deux profondeurs du gobelet en verre, et la fig. 17 est une vue en coupe de la même zone que celle illustrée aux fin. 13 à 20, et représente la taille achevée. rldditionneilcment aux procédés décrits ci-dessus, il est possible .d'obtenir une décoration particulièrement attrayante de la verrerie et en appliquant un.- céramique colorée sur l'objet/en faisant fusionner cette coranique avant d'appliquer à l'écran la matière de protection sur l'objet.
Après l'application de la protection, la surface est sou- mise au soufflage et après l'élimination de la protection, on obtient un objet d'un aspect attrayant.
Dans la description ci-dessus, il a été fait usage du terme "pro- cédé de décoration à l'écran de soie" pour désigner un procédé bien connu, utilisé actuellement pour l'application de décorations, par exemple à l'encre, sur différents objets, ces décorations étant ou pouvant être formées par des dessins relativement compliqués. Cepen- dant, ce terra n'est pas limité à l'utilisation d'écrans réellement en soie, étant donné qu'on emploie couramment des écrans en acier inoxydable, en cuivre ou autres métaux. De ce fait, le terme "procédé à l'écran de soie" englobe également l'utilisation d'écrans autres qu'on soie, toutefois le procède est identique pour transférer des images et des contours de décoration sur des surfaces.
Bien que la description ci-dessus soit relative à l'exécution de tailles à simple ou double profondeur dans la verrerie, le même pre- cédé peut évidemment 8tre utilisé pour tailler des dessins dans des ! matière¯s autres que de verre, de même on peut exécuter des tailles ; de plus que deux profondeurs en appliquant plus que deux couches de 'protection de la manière décrite.
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En résumé, quatre procédés sont décrits ci-dessus pour tailler des dessins dans de la verrerie, le premier permettant d'exécuter des tailles relativencnt peu profondes, le deuxième et troisième permet- tant d'obtenir des tailles plus profondes, tandis que le quatrième permet d'exécuter des tailles de plusieurs profondeurs différentes.
Pour chacun des procédés décrits, une seule période de soufflage suf- fit peur obtenir le résultat envisagé.
REVENDICATIONS.
1.- Procédé pour décorer une zone superficielle sélectionnée d'un objet, caractérisé en ce qu'un mince film adhésif est appliqué sur la zone superficielle à décorer, ensuite une matière de protection est appliquée à l'écran sur le film adhésif, protection qui délimite le dessin à tailler envisagé, ensuite la zone découverte de la surface est soumise à un soufflage au moyen d'une Matière a particules dures et coupantes afin de tailler le dessin et, enfin, la protection et l' adhésif sont élimines ce qui permet d'obtenir un objet dont la surfa- ce est munie d'une décoration taillée.
2.- Procédé pour tailler un dessin dans la paroi d'un objet en verre, caractérisé en. ce qu'un mince film adhésif est appliqué sur la zone de la surface à tailler, l'adhésif est ensuite séché et une ma- tière de protection est appliquéeàl'écran sur le film adhésif de manière à délimiter des zones non-recouvertes correspondant au dessin envisagé, ensuite cette zone est soumise à un soufflage afin de tail- ler le dessin et la protection et l'adhésif sont éliminés ce qui per- met d'obtenir un objet en verre muni d'une décoration taillée.
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