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Pour répondre,. en autres, aux exigences administratives relatives aux déplacements commerciaux dos animaux, ainsi qu'aux exigences sanitaires relatives à la qualité des viandes de boucherie, il est devenu indispensable de pouvoir suivre avec certitude un animal au cours de sa carrière.
Dans ce but, il est de pratique courante de river ou
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matricule.
La présente inventions notamment pour objet une agrafe pour l'identification des bestiaux, ladite agrafe étant porteuse, à cet effet, d'une plaquette frappée d'un matricule et étant adaptée
à être assujettie à un animal, par passage d'un état couvert à un état fermé en anneau.
La présente invention a encore pour objet une pince adaptée à la mise en oeuvre de l'agrafe selon l'invention.
Selon un autre aspect, la présente invention vise aussi l'application de telles agrafes dans un repli cutané de l'animait
Conformément à l'invention, une agrafe pour l'identification des bestiaux a la forae générale d'un triangle isocèle dont
la base, à l'état ouvert, est dissociée en deux fiches complémentaires écartées l'une de l'autre, dont une comporte un évidement tubulaire longitudinal, tandis que l'autre est munie, dans son prolongement longitudinal, d'un tenon comportant un renflement transversal périphérique dont le diamètre moyen est légèrement supérieur au diamètre moyen interne de l'avidement tubulaire.
Par ailleurs, une pince selon l'invention est de préférence du genre pince articulée et comprend un mors dont les deux bras sont, au repos, écartés en V, l'extrémité libre de chacun des bras du mors présentant, sur sa face interne, un logement longitudinal à concavité tournée vers l'autre bras, l'un des flancs latéraux dudit logement étant largement échancré vers l'avant pour l'introduction de l'agrafe, l'ensemble des deux logements épousant sensiblement la forme de l'agrafe ouverte.
L'agrafe, selon l'invention, peut être fixée aisément dans n'importe quel tissu de l'animal et notamment pour répondre
à certaines exigences administratives, dans le tissu cartilagineux de l'oreille de l'animal.
Cependant et conformément à l'invention, on recommande
une fixation exclusivement cutanée, en particulier et de préférence
à la partie postérieure de l'oreille vers le milieu de la base de
cette dernière par exemple, ou encore dans un repli cutané sous-caudal.
En effet, il est bien connu qu'un tissu cartilagineux est
peu ou pas vascularisé et que, traversé à l'emporte pièce par une
agrafe, il marque une tendance à la nécrose; ce processus est respon- sable de l'élimination spontanée d'un pourcentage non négligeable
des agrafes ou autres dispositifs d'identification actuellement connus.
Dans le cas où une fixation dans le cartilage de l'oreille est inévitable, on recommande, selon l'invention, de le faire vers le milieu de la conxexité inférieure de l'oreille. La finesse de l'agrafe selon l'invention est suffisante pour éviter, dans une large mesure, l'inconvénient mentionné ci-dessus.
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selon l'invention est telle, qu'elle évite, en général, le déchirement de l'oreille lors de l'accrochage éventuel de cette plaquette, notamment lorsque l'animal se frotte aux clôtures ou aux haires. Un tel déchirement ne manque pas de se produire avec les dispositifs d'identification actuels et cet accident, qui est responsable de la perte d'un pourcen-
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animaux de concours ou d'exposition.
De plus, la mobilité de la plaquette permet d'éviter l'usure rapide de cette dernière, qui, dans les dispositifs actuels, est souvent très vite illisible.
On notera enfin que le mode de fixation sous-caudal préconisé selon l'invention, permet d'éliminer tous les inconvénients mentionnés
et permet, de plus, une approche de l'animal, aux fins de lecture, beaucoup plus facile qu'avec une fixation auriculaire.
les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre d'une forme préférée de réalisation donnée seulement à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
, la figure 1 est une vue en plan, avec coupe partielle, de l'agrafe selon l'invention; la figure 2 est une vue en perspective de la pince selon l'invention, avec arrachement partiel; la figure 3 est une vue partielle analogue à la figure 2, illustrant la mise en place de l'agrafe dans la pince;
les figures 4 et 5 sont des vues schématiques illustrant la mise en oeuvre sous-caudal de l'agrafe selon l'invention;
les figures 6 et 7 illustrent des variantes auriculaires de fixations.
Conformément à la forme de réalisation représentée à la figure 1, l'agrafe 5 selon l'invention est faite d'un fil rond plié en forme générale de triangle isocèle A angles arrondis dont la base, à l'état, ouvert tel que représenté, est dissociée en deux fiches complémentaires 9 et 10 écartées l'une de l'autre ; la fiche 9 comporte un évidement tubulaire longitudinal 11 dont le bord libre 12 est biseauté vers l'intérieur pour former un couteau annulaire, tandis
que la fiche 10 est munie dans son prolongement longitudinal d'un
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volumes coniques peuvent être remplacés par des volumes pyramidaux*
Une pince, selon l'invention, 6 représentée en perspective
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parallélogramme déformable tel que, lors du rapprochement des branches 22, les pivots 20 s'écartent de part et d'autre d'une ligne de symétrie joignant les vis 19 et 23 ainsi que l'indiquent les flèches de la figure 3. Au repos -, les bras 18 du mors 17 sont écartés en V.
Conformément à l'invention, l'extrémité libre 25 de chacun des bras 18 du mors 17 présente sur sa face interne 26, en
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tournée vers l'autre bras et formé d'une paroi centrale 28 concave à ses extrémités et de deux flancs 29 et 30.
Le flanc supérieur 29 est affecté à son extrémité libre
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flanc inférieur 30, le plus épais, est affecté en correspondance d'une échancrure 45 moins importante en quart d'ellipse.. Le flanc supérieur 29 comporte également une autre échancrure en demi-cercle
32 qui le réduit à une simple languette de maintien 33.
Selon l'invention, la pince 6 comporte un dispositif sonore constitué d'un boitier de résonance tubulaire 35, solidaire de la face interne d'une branche 22, et dans lequel est articulé un clapet 36 constamment sollicité vers l'autre branche par un ressort spirale 37; à la figure 2, un arrachement partiel d'une face du boitier 35 rend visible un tel clapet 36. L'extrémité libre 38 du clapet 36 fait saillie hors du boitier 35, en regard, d'un pressoir 39, en acier corde à piano, monté réglable en longueu perpendiculairement à l'autre branche 22, dans un tenon 40 solidair de cette branche.
Pour mise en oeuvre de l'invention, l'agrafe 5 étant munie d'une plaquette d'immatriculation 50, en introduit l'agrafe 5 par son soumet, dans les échancrures 31 des extrémités du mors 17 jusqu'à
ce qu'elle Tienne occuper les logements 27 de ce mors (figure 3); les
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rement aux bras de ce mors, dans la partie centrale.des échancrures en correspondance 31 et 45. L'agrafe repose sur le flanc inférieur
30 et les languettes 33 la maintiennent suffisamment en place pour qu'on puisse manoeuvrer, sans autre précaution, la pince ainsi munie
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(figure 4).
Par action sur les branches de manoeuvre, on referme l'agrafe
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pièce, tandis que les échancrures en regard 31 et 45 ménagent en bout du mors, une fois fermé, un passage transversal semi-tubulaire ouvert vers l'avant, lequel évite au tissu de l'animal d'être pincé.
En fin de course de serrage, le clapet 36 repoussé par le poussoir 39, échappe à ce dernier et sous l'action de son ressort de rappel 37, vient frapper le boitier en éméttant un signal sonore qui indique que l'opération est terminée. Par ailleurs, en fin de serrage les bras du mors ne sont pas jointifs, pour passage de la plaquette d'immatriculation 50.
L'agrafe 5 forme alors un anneau triangulaire fermé indisso-
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(figure 5). Cette section est uniforme tout au long de l'anneau, ce qui permet avantageusement la mobilité de la base de l'agrafe sur le tissu auquel elle est fixée, ainsi que la mobilité de la plaquette sur l'agrafe.
A la figure 6, on a représenté un mode préféré de fixation auriculaire, qui a l'avantage, ainsi qu'on l'a vu, d'être exclusivement cutané : dans un repli cutané de l'oreille, à la partie postérieure
de cette dernière, vers le milieu de sa base. Le décollement de la peau, en ce point, se réalise facilement par pincement du repli cutané entre le pouce et l'index.
Les figures 4 et 5 illustrent le mode de fixation sous-coudal, qui est, lui aussi, exclusivement cutané.
Naturellement, tout autre emplacement de fixation est possible et notamment celui représenté à la figure 7 : à travers le tissu cutané et le cartilage de l'oreille, vers le milieu de la convexité inférieure de cette dernière.
Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite, ci-dessus; seulement à titre d'exemple non limitatif, mais englobe toute variante de réalisation ou de mise en oeuvre de ses divers éléments^ .