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"Dispositif pour la manoeuvre automatique de portes basculantes'1.
Cette invention concerne l'opération d'ouverture et de fermeture automatiques de portes basculantes, plus généralement - mais non exclusivement - de portes de garages.
D'une manière générale, ces manoeuvres sont exécutées manuellement et les efforts nécessaires sont partiellement compensés par l'action de ressorts ou de contrepoids. Néan- moins, dans de nombreux cas, ces manoeuvres manuelles sont inconfortables et pénibles; notamment, les portes sont d'un certain poids ou bien encore, lorsque les manoeuvres doivent être effectuées fréquemment, et plus particulièrement de nuit et par tout temps.
Or, dans les constructions modernes, les applications de telles portes basculantes se multiplient considérablement, sur-
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tout dans le domaine du garage des véhicules automobiles.
On a évidemment déjà proposé différents dispositifs pour permettre l'ouverture automatique de portes basculantes. On a surtout, à cet effet, tenté d'appliquer des moyens connus tels que moteurs, réducteurs de vitesse et tringleries diverses, toutes choses relativement encombrantes, délicates et n'assurant qu'un fonctionnement imparfait. Or, il est important de consi- dérer aussi bien l'encoubrement que l'esthétique et, surtout, le fonctionnement systématique et sans aucun aléa.
La présente invention a pour objet un dispositif spéciale- ment conçu et réàlisé pour la mécanisation de la manoeuvre des portes basculantes, le dispositif étant, de plus, extrêmement compact, rel tivement très simple et d'un fonctionnement sys- tématique. Il faut, en effet, considérer que la manoeuvre d'une telle porte basculante implique des mouvements très différents, respectivement pour le bord supérieur et le bord inférieur de la porte. Ces mouvements sont tels que tous les points du bord supérieur de la porto se déplacent selon une trajectoire recti- ligne horizontale, tandis que tous les points du bord inférieur de le porte sa déplacent le long d'une trajectoire rectiligne mais verticale.
D'autre part, à tout moment, la vitesse linéaire de tous les points du susdit bord supérieur est différente de la vitesse linéaire de tous les points du bord inférieur de la porte.
Il est donc indispensable de tenir compte de ces caracté- ristiques pour assurer un fonctionnement correct de la porte.
Un objet de l'invention est de fournir un dispositif en soi simple et compact qui, à partir d'un seul élément moteur, peut solliciter correctement et simultanément les bords supérieur ot inférieur de la porte afin de l'amener très correctement soit en position ouverte, soit en position fermée.
Un autre objet de l'invention consiste à faire application d'un réducteur de vitesse à différentiel, de préférence du type
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révélé par le Demandeur dans une autre demande de brevet et qui s'adapte particulièrement bien en l'occurrence.
Un autre objet de l'invention concerne la combinaison d'un tel réducteur de vitesse avec câbles, contrepoids et, de préférence mais facultativement, avec un dispositif élastique de compensation de fin de course, le tout réalisant une in- stallation extrêmement simple, peu encombrante et esthétique.
D'une manière aussi générale que possible, le dispositif selon l'invention concerne la combinaison, avec une porte ouvrante, d'un réducteur à différentiel avec deux poulies de sortie; d'un élément de rappel, par exemple un contrepoids ; premier câble animé par l'une desdites poulies de sortie dudit réducteur à dif- férentiel en relation avec le bord supérieur de la porte qu'il doit entraîner dans un mouvement rectiligne horizontal ; d'un deuxième câble animé par la deuxième poulie de sortie dudit réducteur à différentiel et reliant le contrepoids à l'un des coins inférieurs de la porte et, enfin, d'un troisième et d'un quatrième câbles reliant ledit contrepoids, respectivement, à l'un et l'autre des coins inférieurs de la porte.
Le dispositif compensateur pourra être réalisé par tout dispositif amortisseur ou retardateur. De préférence, il sera réalisé par la coopération du réducteur à différentiel, lui- même articulé sur un axe vertical et disposé entre deux ressorts de compensation.
Ces caractéristiques apparaîtront davantage de la descrip- tion ci-après d'une réalisation préférentielle mais non exclusive donnée à simple titre d'exemple et avec référence aux dessins annexés dans lesqud3 : la figure 1 schématise, en vue perspective, un dispositif complet selon l'invention; la figure 2 représente, en coupe verticale, une application pratique, la porte basculante étant en position fermée; la figure 3 représente, en vue en plan, l'application de
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la figure 2; la figure 4 est une vue frontale en direction de la flèche F4 de la figure 2; la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V de la figure 4 ; la figure 6 est semblable à la figure 2, la porte étant représentée en position ouverte ;
la figure 7 représente, en coupe radiale, un réducteur à différentiel appliqué dans l'exemple des figures précédentes; la figure 8 schématise très sommairement un dispositif compensateur de fin de manoeuvre de la porte basculante; les figures 9 et 10 repr@@ntent schématiquement, en vue en plan et en vue de face$ les éléments essentiels de ce disposi- tif compensateur. les figures 11 et 12 schématisent, respectivement en vue en plan et en vue de face,une variante du dispositif com- pensateur de fin de manoeuvre do la porte; la figure 13 est une coupe schématique verticale dans la partie supérieure de la porte, plus particulièrement par un amortisseur de choc; la figure 14 est une coupe selon la ligne XIV-XIV de la figure 13.
Dans l'exécution représentée, la porte est destinée à être basculée en sorte d'être soit amenée dans la position verticale de fermeture, comme représenté aux figures la?, soit être amenée dans la position horizontale d'ouverture comme représenté à la figure 6.
De part et d'autre de la porte, sont, en l'occurrence, disposés deux guides verticaux 2-3, par exemple des profilés en U, dans chacun desquels est engagé un doigt, respectivement 4-5, fixé à proximité d'un coin inférieur de la porte. Ces guides 2-3 sont fixés à la partie adjacente des parois ou mura
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délimitant la baie de la porte. Au niveau du bord supérieur de la porte, sont fixés deux guides horizontaux 6-7, par exemple également constitués par des profilés en U à bord libre rentrant,
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dans lesquels sont engagés les galets; respectivement j-.2, dont les axes sont portés par de petits sièges, respectivement 12-11, fermement fixés sur le bord supérieur de la porte 1. Ainsi,
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la porte j, se trouve, par son bord inférieur 12, guidée verti- calement et. par son bord supérieur Ut horizontalement.
Légèrement au-dasias du niveau dudit bord supérieur la et . approximativement vers le milieu et en arrière de celui-ci, est placé le dispositif d'entraînement constitué, en l'occurrence, par une petite construction compacte très peu encombrante com- portant le moteur électrique 14 et un réducteur à différentiel 15 imaginé par le Demandeur et faisant l'objet d'un autre brevet d'invention déposé à la même date.
Ce réducteur différentiel 15 est caractérisé en ce qu'il comporte substantiellement deux poulies ou couronnes de sortie 16-17 dont les moyeux sont profilés de manière à former les
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couronnes, respectivement lâ-12t d'un système planétaire formant le différentiel, ces deux moyeux étant coaxiaux et entourés de
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la bague 2,Q sur laquelle prennent appui les satellites gel.
Ceux-ci sont entraînés par l'axa 22,via une traverse 23 entraînée en rotation par ledit axe et des tenons 24-25, solidaire de la
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bague 20. L'axe 2$ lui-même est entraîné par le moteur L via une vis sans fin 2± et une roue hélicoïdale 27 montée folle sur l'axe 22 mais solidarisée par pression latérale contre un collet
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2J5 par l'intermédiaire d'une rondelle élastique 2J2 via des anneaux en ferrodo Q-,3,1, et un anneau de pression 32. On observera qu'ainsi, au prorata des résistances qui lui sont
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opposées, les deux poulies 1-IZ, quoiqu'entraînées par le même axe 22, pourront tourner à des vitesses différentes, ce qui caractérise d'ailleurs le différentiel.
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Un câble ou chaîna sans fin ., Il disposée horizontalement prend appui sur deux couronnes ou poulies 34-35 d'une telle manière que son brin supérieur prenne fermement appui sur la poulie 16 et les galets de renvoi 36-37, le brin inférieur de cette chaîne ou câble 33 étant disposé au niveau du bord supérieur 13 de la porte lorsque celle-ci est en position fermée et y est fixé par un moyen d'attache quelconque schématisé en 38.
Un deuxième câbls ou chaîne, 39, est relié, d'une part, à un contrepoids 40 et, d'autre part, au doigt 1 solidaire du coin inférieur de la porte, ledit câble ou chaîne prenant appui sur des galets de renvoi 41-42-43-44-45 et est efficacement engagée dans la deuxième poulie 12 en sorte de pouvoir être entraînée par celle- ci. Un trois ème câble ou chaîne, 46, relie le même contrepoids 40 au doigt inférieur¯4 de la porte en prenant appui sur des galets de renvoi 47-48. Enfin, un quatrième câble ou chaîne, relie le même contrepoids 40 au susdit doigt 1 inférieur de la porte en prenant appui sur les galets de renvoi 50-51 et .
La porte étant considérée dans sa position fermée, et le circuit électrique du moteur du dispositif d'embrayage du réducteur à différentiel 15 étant fermé de toute manière connue, on obtient que les deux poulies 16-17 seront instantanément soumises à des efforts de résistance différents auxquels correspondent des vitesses de rotation différentes, l'un et l'autre déterminés, d'ailleurs, par les déplacements linéaires différents, respec- tivement fois a, pour le bord supérieur et, successivement, b, c, d,e, f, g,h pour le bord inférieur de la porte.
Toutefois, ces différences de mouvement, respectivement de résistance, sont très fidèlement suivies par le réducteur à différentiel en sorte que, sans choc ni heurt, la porte se déplace, progressivement moyennant des guidages, respectivement vertical et horizontal, parfaitement synchronisés, capendant que la traction sur la porte s'exerce, à la fois, sur les bords supérieur et inférieur de la
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porte.
Pour ramener la porte en position de fermeture, il suffit d'inverser, de la manière également connue, le secs de rotation du moteur, respectivement du réducteur de vitesse à différentiel.
On observera qu'en cas d'obstacle fortuit empêchant le mouvement normal de la porte, aucun effet préjudiciable sur le mécanisme n'est à craindre, car la seule conséquence en sera que la roue hélicoïdale 27 entraînée par le moteur patinera sur l'axe 22, c'est-à-dire qu'elle tournera à vide.
La porte ainsi libérée progressivement répondra la solli- citation du contrepoids.
Il peut être souhaité qu'en fin de course d'ouverture, et plus spécialement encore de fermeture de la porte le choc final sontévité ou tout au moins fortement amorti. Dans ce but, on pourra faire usage de tout moyen amortisseur, plus particulièrement par l'intervention d'éléments élastiques, pneumatiques ou autres.
Par exemple, comme schématisé aux figures 13 et 14, un tel amortisseur pourrait consister en une douille traversant la partie supérieure en sorte que l'entrée 54 soit accessible du côté du plan de contact de la porte avec sa batée; dans cette douille est engagé à frottement doux un piston 12 dont la partie antérieure présente une lumière transversale traversée par une goupille d'arrêt 57 fixée dans ladite douille, la partie posté- rieure dudit piston 55 présentant un creux dans lequel est engagé un ressort 59 dament taré, prenant donc appui, d'une part, sur le fond dudit creux 58 et, d'autre part, sur le goulot de la douille 53.
On réalise, de cette manière, un dispositif amortis- seur dûment taré au prorata des sollicitations envisagées en fin de mouvement de fermeture de la porte.
On pourra évidemment répartir une pluralité de tels amortisseurs, par exemple le long du bord supérieur. De tels amortisseurs pourraient être disposés afin d'entrer en action aussi bien en fin de course de fermeture qu'en fin de course
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d'ouverture de la porte en vue d'éviter tout choc ou bruit préjudiciable.
On pourra également, comme schématisé aux figures 8 à 10, pourvoir le carter du dispositif réducteur à différentiel d'un bras latéral 60 formant l'assise d'un axe 61 par lequel le- dit réducteur pourrait, par exemple, être suspendu à une'partie fixe 62. Cette disposition est telle que le dispositif réducteur peut éventuellement accuser des déplacements angulaires autour dudit axe 6],. D'autre part, le dispositif réducteur, dans ce cas, est disposé entre deux ressorts Je compensation fil-64 et, enfin, de part et d'autre et vers le bout libre dudit bras 60 peuvent être disposés à distance couvent des micro-interrupteurs 65- 66 contrôlant l'ouverture du circuit électrique du moteur.
Par cette disposition, on obtiendra qu'au mornt où la porte bute contre son arrêt, c'est-à-dire lorsque les résistances augmentent assez considérablement par la traction supplémentaire exercée sur les poulies 16-17, l'ensemble du dispositif réducteur à différentiel oscillera autour de l'axe 61 tout en étant amorti dans ses mouvements par les ressorts 63-64 avant que l'un ou l'autre des micro-interrupteurs 65-66 soit actionné par le bras 60, c'est-à-dire aussi avant le mouvement de la porte soit vers la position d'ouverture, soit vers la position de fermeture.
On pourrait également, comme schématisé aux figures 11 et 12, transposer l'axe d'oscillation 61 de manière à le rendre coaxial à l'axe du réducteur 15. Dans ce cas, le réducteur prendrait appui sur un roulement 67, par exemple par l'inter- médiaire d'un épaulement 68. Dans ce cas aussi, une partie saillante latérale 69 qui pourrait, par exemple, être le moteur 14 des exemples précédents, est disposée entre les ressorts de rappel 63-64 de l'exemple précédent, ces ressorts étant d'ailleurs prétendus dans des conditions à déterminer selon chaque cas. La- dite partie proéminente 69 est elle-même prolongée par un doigt
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70 disposé entre les microcontacts 65-66 de l'exemple précédent.
On obtiendra ainsi que, pour toute augmentation de résis- tance, notamment lorsqu'un obstacle viendrait fortuitement à s'opposer au fonctionnement de la porte, le doigt 70 actionnera l'un des microcontaets 65-66 qui provoquera l'arrêt du moteur d'entraînement du dispositif, c'est-à-dire aussi l'arrêt de la porte.
On comprendra évidemment qu'on pourra appliquer les carao- , téristiques de l'invention sous des formes infiniment variables selon les conditions de lieu, dimensions et poids des portes, etc..
Tous les organens décrits pourront être évidemment remplacés par des organens équivalents ou de fonction équivalente. Le contre- poids pourrait être remplacé par tout autre moyen de rappel.
L'invention concerne, à la fois, le dispositif tel que décrit ainsi que toute installation généralement quelconque com- binant ce dispositif non seulement avec des portes de garage mais avec tout élément mobile convenable.
REVENDICATIONS.
1.- Dispositif pour la manoeuvre automatique de portes basculantes, caractérisé en ce qu'il consiste en la combinaison, avec une porte ouvrante, d'un réducteur à différentiel avec deux poulies de sortie ; élément de rappel, par exemple un contre- poids; d'un premier câble animé par l'une desdites poulies do sortie dudit réducteur à différentiel en relation avec le bord supérieur de la porte qu'il doit entraîner dans un mouvement rectiligne horizontal; d'un deuxième câble animé par la deuxième poulie de sortie dudit réducteur à différentiel et reliant le contrepoids à l'un des coins inférieurs de la porte; et, enfin, d'un troisième et d'un quatrième câbles reliant ledit contrepoids, respectivement, à l'un et l'autre des coins inférieurs de la porte.