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Traçage des flans de boites.
.La présente invention concerne d'une manière générale les bottes en matière plastique et plus particulièrement un pro- cédé et un dispositif pour produire un flan de boîte en matière plastique dont les plis sont tracés d'avance ainsi que les boîtes . en matière plastique obtenues en partant de tels flans.
Jusqu'à présent, il était courant de confectionner des boîtes en carton en pliant des flans découpés et tracés d'avance, mais au cours de ces dernières vingt-cinq années on a souvent essayé de remplacer le carton par des matières plastiques, en feuil-; 'les, en particulier des feuilles de matière plastique transparente peu coûteuse. Malgré cela, on n'est pas arrivé à mettre aupoint
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" ' un substitut en matière plastique peu coûteux. La difficulté principale que l'on rencontre lorsqu'on veut remplacer du carton de papier par une feuille de matière plastique est l'impossibilité de réaliser dans une feuille de matière plastique rigide un pli formant articulation.
Dans les procédés utilisés jusqu'à présent on obtient . ' un pli dans la feuille de matière plastique en formant une jonction angulaire rigide au lieu d'un pli d'articulation. En pratique, des boites en matière plastique comportant des jonctions angulaires rigides ne peuvent pas remplacer les boites en carton. Contrairement aux boîtes en carton, les boites en matière plastique sont trop volumineuses et trop rigides et sont considé- - rablement affaiblies de sorte que la feuille de matière plastique se déchire et se rompt facilement le long du pli lorsqu'elle est soumise à un effort nominal.
Divers autres procédés ont été utilisés pour essayer de trouver une solution au problème consistant à obtenir des plis d'art ulation dans les feuilles de matière plastique. Ainsi, , on a doublé la feuille de matière plastique rigide d'une feuille pliable, on a incorporé des produits chimiques dans l'épaisseur de matière plastique ainsi obtenue et on a coupé la feuille de matière plastique le long du pli ; ces expédients n'ont pas eu de succès car la boite résultante ne satisfait pas à des conditions préalables essentielles quant à sa résistance, son aspect. sa flexibilité orientée et son intérêt commercial.
Des feuilles de polymère de styrène présentent des propriétés physiques très proches de celles du carton. Cependant jusqu'à présent on n'est pas arrivé à résoudre le problème consistai à tracer ces feuilles de polymères sans les affaiblir au point de rendre la zone tracée si cassante qu'on ne peut plus les utiliser.
Cela étant, la présente invention a pour but de former dans une feuille de matière plastique un pli d'articulation
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qui ne se fissure ni ne se casse lorsqu'il subit une flexion et qui puisse conserver son élasticité lorsqu'on fait aller et venir les plans adjacents autour de son axe longitudinal.
'Un tel pli est capable de résister au déchirement ou au cisaillement lorsqu'une traction est exercée sur les plans adjacents précités.
Dans la présente invention, on forme un pli d'articula- tion entre deux volets faits d'une seule pièce dans une feuille de polymère de styrène orienté, en déformant et en lamellant localement la feuille de polymère suivant le tracé d'un pli.
Cela étant, l'invention prévoit un flan de boite en @ matière plastique tracé dans une feuille de matière thermoplas- tique orientée simple en épaisseur, comportant au moins deux volets d'une seule pièce avec, entre eux, une ligne de pli tracée qui est caractérisée en ce que le long de cette ligne la feuille de matière thermoplastique est localement déformée et lamellée de sorte que la zone de traçage se compose de plusieurs couches de matière thermoplastique déformées et lamellées, chaque couche ayant une épaisseur inférieure à celle de la feuille de matière thermoplas- tique.
La présente invention prévoit également un procédé pour fabriquer un flan de boîte on matière plastique tracé d'avance, suivant lequel on place une feuille de matière thermoplastique orientée, simple épaisseur, sur une surface de support élastique, on place la feuille en contact avec un traçoir chanfreiné à une température supérieure de 100 F au maximum à la température de déformation à chaud de la feuille et sous une pression de 13,4 à
89,3 kg/cm linéaire, le traçoir chanfreiné ayant un chanfrein dont l'angle au sonnet projeté est de 45 à 80 degrés et un bord d'attaque arrondi raccordé tangentiellement comme un segment de cercle aux surfaces formant le chanfrein,
l'arrondi du bord attaque ayant
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un rayon de courbure moyen de 25 à 110% de l'épaisseur de la @ feuille à tracer, les faces qui forment le chanfrein étant orientées pour former des angles non adjacents de 45 à 70 degrés . avec le plan dans lequel la feuille de matière thermoplastique est élastiquement supportée.
Le présente invention prévoit également un dispositif pour confectionner un flan de boite en matière plastique tracé d'avance, qui comprend un organe de support élastique pour la feuil-' le de matière thermoplastique et un traçoir chanfreiné susceptible d'être chauffé et présentant un chanfrein et un bord d'attaque arrondi, le chanfrein ayant un angle au sommet projeté de 45 à 80 degrés et étant orienté pour former des angles non adjacents de 45 à 70 degrés chacun avec le plan de l'organe de support élastique, le bord d'attaque étant raccordé tangentielle- ment comme un segment de cercle aux faces du chanfrein et ayant un rayon de courbure moyen de 25 à 110% de l'épaisseur de la feuille thermoplastique.
Le flan tracé de l'invention, fait d'une feuille de poly- mère de styrène orienté, comporte au irions deux volets d'une seule pièce avec, entre eux, une ligne de pli tracée qui est caractérisée en ce que le long de cette ligne le flan de matière plastique est localement déformé et lamellé de sorte que la zone de traçage se compose de plusieurs couches de matière plastique déformées et lamellées, chaque couche lamellée ayant une épaisseur inférieure à celle de la feuille de matière plastique et les limites extérieures des lamelles demeurant dans - ! les confins de la ligne de traçage. Lorsque les volets formant une seule pièce sont dans un même plan, les couches lamellées sont alignées d'une manière concavo-convexe divergente.
Les couches lamellées passent par le plan de l'axe longitudinal de la ligne de traçage,
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Pour bien faire comprendre l'invention; on la décrira en détail ci-après avec référence aux dessina annexés, dans lesquels @ la fig. 1 est une vue en élévation fragmentaire à plus @ grande échelle d'un dispositif approprié pour l'exécution du @ procédé de l'invention, dans une position dans laquelle il est prêt à former un pli d'articulation dans une feuille de matière plas tique; la fige 2 est une vue du dispositif représenté sur la fig. 1 en train de former un pli d'articulation dans une feuille ' @ de matière plastique;
: la fige 3 montre l'aspect de la zone de pliage d'un flan formé d'une feuille de polystyrène biaxialement orienté de
0,19 mm d'épaisseur traitée suivant l'invention et montre la ligne de traçage localement déformée et lamellée et des parties adjacents des deux volets formés par la feuille d'une seule pièce; la fig. 4 est une vue semblable à la fig. 3 mais montre un flan de botte en polystyrène biaxialement orientée avec une ligne de traçage précroquée, ainsi que les parties adjacentes des deux volets formés par le flan d'une seule pièce; la fig. 5 est une vue en plan d'un flan da boite com- portant des lignes de pliage formées par le procédé de l'inven- tion ; la fig. 6 est une vue d'une botte obtenue à partir du flan représenté sur la fige 5.
Par "pli d'articulation", dans le présent mémoire, on entend un pli comportant des propriétés analogues aU pil formé dans une botte en carton. Parmi les diverses propriétés d'un tel pli, se trouve sa résistance au fissurage ou à la rup- ture lorsqu'il est soumis à des flexions répétées. Une autre caractéristique d'un tel pli est son aptitude à conserver son
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élasticité et à maintenir une jonction angulaire lorsqu'on fait - aller et venir les deux plans adjacents réunis par le pli autour de l'axe longitudinal du pli. Une particularité supplémentaire du pli est son aptitude résister au déchirement ou au cisaille- ! ment dans le sens de sa longueur. De plus, un pli d'articulation offre une certaine résistance aux chocs.
Sur la fig. 1 des dessins annexés, le procédé de l'invention est exécuté en mettant un traçoir chanfreiné 11 (décrit ci-après en détail) en contact avec une feuille de matière -:' plastique 14 qui est supportée par un organe de support élastique 15 qui est à son tour placé sur un organe rigide 16, ici une plaque en métel.
Il faut que le traçoir chanfreiné 11 ait un chanfrein 12 comportant un angle au sommet projeté a compris entre 45 et 80 degrés inclus et un bord d'attaque arrondi 13 raccordé tangentiellement comme un segment de cercle aux faces du chanfrein 12, le bord d'attaque arrondi 13 étant formé par un rayon moyen de 25 à 110% de l'épaisseur de la feuille 14 à tracer. D plus, les faces chanfreinées 12 sont orientées de ma- nière à former des angles correspondants ss et [gamma] appelés ci-après "angles non adjacents", qui sont compris entre 45 et 70%, avec un plan dans lequel la feuille élastiquement supportée @ 1' repose. Le traçoir 11 est de préférence chauffé.
Comme le montre la fig. 2, la feuille de matière plas- tique 14 est pressée contre le support élastique 15 par le traçoir 11. L'élasticité du support 15 permet à la feuille de matière plas- tique 14 d'épouser intimement le bord d'attaque 13 et tend à appuyer la feuille contre le bord d'attaque 13. Pendant cette partie du procédé, une augmentation de pression se développe dans la feuille de matière plastique 14 le long de la ligne de contact avec le traçoir 11. La pression, la traction et la tempé- rature suffisent normalement à obliger la feuille de matière plastique orientée 14 à s'avaser vers l'extérieur de la ligne de
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contact.
En raison d'une répartition de chaleur non uniforme à pal tir du traçoir 11, la partie de la feuille de matière plastique 14 située à proximité du bord d'attaque 13 est soumise à une tractior moindre que les parties qui en sont plus éloignées et une structu- re lamellée est ainsi formée autour de la ligne de contact. Grâce la coopération dutraçoir 11 et du support élastique 15, la feuillu de matière plastique 14 est soumise à une traction qui est perpene culaire à la ligne de contact et qui suit le profil de la feuille de matière plastique. Lorsque les éléments coopérants se dégagent l'un de l'autre, la feuille de matière plastique 14 se contracte autour de la ligne de traçage.
Cette contraction amène la cou- che lamellée autour du traçage à former des lamelles mieux sépara @ Ces couches lamellées sont perpendiculaires à l'axe longitudinal de la ligne de traçage et font corps avec les parties adjacentes non tracées de la feuille de matière plastique orientée.
Des feuilles de matière plastique que l'on peut utili. pour préparer des flans de boites en matière plastique compren- nent des feuilles de matière plastique orientée en polymères do styrène semi-rigides, très résistants à la flexion et tendant à se craqueler au hasard lorsqu'on les plie. En général, @ on peut utiliser des feuilles de matière plastique d'épaisseur simple allant de 0,05 à 0,75 mm mais des feuilles de matière plastique plus épaisses peuvent également être utilisées, si on le désire.
On utilise avantageusement des feuilles de matière plastique biaxialement orientées en polymères de styrène d'épais saur comprise entre 0,1 et 0,38 mm, les feuilles de matière plas- tique de 0,1 à 0,25 mm d'épaisseur étant les plus intéressantes. matières plastiques que l'on peut utiliser comprennent du poly- styrène biaxialement orienté ainsi que d'autres polymères de sty- rène biaxialement orientés tels que des copolyméres d'acryloni- trile-styrène, des copolymères de méthacrylate-styrène, des copo. lymères d'éthylène-styrène, des polymères de 2-méthylstyrène,
et
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des copolymères de pentachlorostyrène. On préfère utiliser des lymères de styrène biaxialement orientés contenant au total la moi- tié de styrène avec des substituants tels que du p-benzylstyrène polymérisé, du 2-bromo-7-trifluorométhylstyrène, du 3,5-diméthyl- styrène et du p-vinylbiphényle. On utilise de préférence du poly- styrène biaxialement orienté, ce polystyrène étant biaxialement étiré à des rapports d'étirage allant de 2:1 à 5:1 dans le sens, la machine et de 2:1 à 5:1 dans le sens transversal, un étirage transversal compris entre 5:2 et 3:1 et un étirage dans le sens la machine compris entre 5 :2 3 :1 étantpréférables.
Un support élastique est indispensable dans le procédé de l'invention pour obtenir des plis d'articulation satisfaisants.
On peut avantageusement utiliser, comme supports élastiques, des " matières dont l'élasticité est progressive. Parmi des organes élas- tiques typiques, figurent ceux qui s'affaissent de 5 à 95% lors- qu'ils sont soumis à une force de 7 kg/cm2 pendant 1 minute.
Dans le procédé de l'invention, on utilise avantageusement des organes élastiques qui s'affaissent de 15 à 90% lorsqu'ils sont soumis à une force de 7 kg/cm2 pendant 1 minute. On inclus égale- ment dans ces valeurs, des organes élastiques qui s'affaissent de 40 à 75% lorsqu'ils sont soumis à une force de 7 kg/cm2 pen- dant 1 minute et ceux qui s'affaissent de 50 à 70% dans ces con- ditions sont les plus intéressants. On peut également utiliser des supports en liège, caoutchouc mou, balsa, carton et autres matières d'élasticité analogue. Un exemple d'un support préféré est du liège fin présentant des caractéristiques non direction- nelles.
Pour effectuer plusieurs traçages dans une feuille de matière plastique, il est souhaitable d'utiliser un organe élastique ayant une épaisseur de 0,38 à 2,5 mm. Lorsqu'on place une ligne de traçage près du bord d'un flan de boîte en matière plastique (par exemple à environ 6,35 mm), on peut obtenir d'au-
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très avantages en utilisant un support élastique dont l'épaisseur va de 0,63 à 1,27 mm. L'épaisseur préférée du support élastique va de 0,76 à 1,14 mm. Le support élastique préféré a une épais- seur comprise entre 0,76 et 1,14 mm, une épaisseur allant de
1,02 à 1,14 mm étant préférable.
Pour mettre le procédé de l'invention en oeuvre, il faut que le traçoirbiseauté présente un chanfrein ayant un angle au sommet projeté, c'est-à-dire un angle .inclus formé @ par les lieux des faces du chanfrein, compris entre 45 et 80 degrés inclus et un bord d'attaque arrondi raccordé tangetiellement comme un segment de cercle aux faces du chanfrein, l'arrondi du @ bord d'attaque ayant un rayon moyen de 25 à 110% de l'épaisseur . @ de la feuille de matière plastique tracée, les faces du chanfrein étant orientées de façon à former des angles non adjacents de @ 45 à 70 degrés inclus avec le plan dans lequel la feuille élastique- ment supportée repose.
Ces angles non adjacents, désignés respec- ! @ tivement par et '( sur la fig. 1, sont adjacents à l'angle au sommet projeté et se situent entre les faces du chanfrein et le plan dans lequel la feuille de matière plastique repose. On utilise ' . avantageusement comme traçoir un organe comportant un angle au som- met projeté compris entre 50 et 70 degrés, un bord d'attaque d'on' @ l'arrondi a un rayon moyen de 25 à 50% de l'épaisseur de la feuille de matière plastique à tracer et orienté de manière à former des angles non adjacents correspondants qui sont chacun ' @ compris entre 55 et 65 degrés inclus.
Dans un traçoir chanfreiné préféré, le chanfrein a un angle au sommet projeté de 60 degrés et un bord d'attaque arrondi de façon convexe raccordé tangentielle- , ment comme un segment de cercle aux faces du chanfrein, l'arrondi du bord d'attaque ayant un rayon moyen de 40% de l'épaisseur de @ la feuille de matière plastique à tracer.
Un traçoir présentant les caractéristiques précitées
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et susceptible d'être.utilisé pour tracer par exemple une feuille de matière plastique de 0,19 mm d'épaisseur, peut être facilement préparé en meulant et en polissant le bord d'attaque d'une barre de coupe chanfreinée standard.
Le traçoir chanfreiné peut être facilement utilisé pour préparer des flans en matière plastique découpés et tracés qui peuvent :être ultérieurement plies en une boite. Quoique le traçage puisse être effectué à la main, il est souhaitable d'utiUser un appareil semblable à celui utilisé pour fabriquer des ' boites en carton découpées et tracées. Pour fabriquer des flans de boires en carton, les traçoirs, par exemple les barres de pliage, sont disposés en retrait par rapport aux barres sec- tionneuses et sont montés dans une matrice en bois ; cettematrice peut être utilisée dans la mise en pratique de l'invention. Comme des températures élevées réglées sont nécessaires pour effectuer un pli d'articulation, il faut que le traçoir soit capable de chauffer ! le bord d'attaque.
Il suffit en général à cet effet de prévoir des conducteurs chauffants, par exemple un traçoir métallique. Il s'est ' avéré en pratique qu'un traçoir en acier suffit. La température peut être réglée au moyen d'un élément chauffant à thermostat. Un élément chauffant typique comprend une plaque chauffante à faces . parallèles de 15,9 mm d'épaisseur normalement utilisée pour chaut- fer des matricesde gaufrage. L'appareil précité peut être adapté à une presse alternative à platines ou à une presse rotative ainsi qu'à d'autres moyens bien connus dans ce domaine.
Dans le procédé de l'invention, le traçoir est maintenu à une température réelle suffisante pour déformer et lameller- localement la feuille de matière plastique le long de la ligne de contact. Des températures représentatives du traçoir, par exemple la température de son bord d'attaque, sont des tempéra- tures supérieures à la température de déformation thermique de la feuille de matière plastique à tracer mais cet écart ne
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dépasse jamais 100 F. Le traçoir est de préférence maintenu une température d'environ 30 F à 60 F au-dossus de la température de déformation thermique de la feuille de matière plastique à tracer.
Le traçoir est de préférence maintenu à une température supérieure de 35 F à 50 F à la température de déformation à chaud de la feuil- le de matière plastique à tracer.
Le laps de temps pendant lequel le traçoir est en con- tact avec la feuille de matière plastique dépend de la tempéra- ture du traçoir utilisé. Une relation directement proportionnelle existe entre le laps de temps pendant lequel le traçoir est en contact avec la feuille de matière plastique et la température du . traçoir.
A titre d'exemple du laps de temps approprié à une tempé- rature donnée du traçoir, on peut tracer des feuilles de poly- styrène biaxialement orientées au moyen d'un traçoir maintonu à 107 C. En utilisant des intervalles ne contact de 0,08, 0,12 et 0,24 seconde pour découper et tracer des feuilles de polystyrène biaxialement orientées de 0,19 mm d'épaisseur en des flans de boîtes dans lesquels le traçoir est maintenu à 107 C, on cons- tate que des feuilles dont le temps de contact a été de 0,03 se- conde ne comportent pas de lignes de traçage localement déformées ou lamellées;
tandis que des flans comportant des lignes de traçage résultant d'un temps de contact de 0,24 seconde sont localement déformés mais ne sont pas lamellés et los lignes de traçage formées par un temps de contact du 0,12 seconde sont localement déformées et lamellées, par exemple en plusieurs lamel- les, habituellement plus de quatre.
D'une manière analogue, l'épaisseur de la feuille de matière plastique doit présenter une relation déterminée avec la température et la durée du contact afin qu'une quantité de chaleur appropriée soit transmise à la feuille de matière plastique
Les feuilles de matière plastique plus épaisses nécessitent
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plus de chaleur.
En général, la pression exercée et la température du traçoir sont suffisantes pour produire un déplacement d'au moins
10% en volume de la feuille de matière plastique le long de la ligne de traçage. Avantageusement, la pression et la température sont, suffisantes pour provoquer un déplacement de 15 à 40% en volume de la feuille de matière plastique le long de la ligne de traçage, un déplacement en volume de 20 à 30% étant préférable. On peut utiliser des pressions réelles allant de 13,4 à 89,4 kg par cm linéaire dans ce procédé. Pour déformer et lameller loca- lement la feuille de matière plastique autour de la ligne de contact avec le traçoir et le long de celle-ci, on maintient avantageusement la pression entre 26,8 et 51,6 kg par cm linéaire.
La ligne de traçage localement déformée et lamellée tend à offrie moins de résistance au pliage qu'un flan de matière plastique dépourvu de cette ligne de traçage. En général, on a constaté qu'un flan tracé, localement déformé et lamelle, prend 50 à 75% de la force nécessaire pour plier un flan en matière plas- tique non tracé. Dans la forme d'exécution préférée, le traçage prend de 60 à 70% de la force requise pour plier un flan non tracé; cela étant, lorsqu'un des volets du flan est maintenu fixe et qu'une force est exercée perpendiculairement au plan de l'autre volet du flan, le volet tourne autour de l'axe formé par la ligne de traçage.
Avant de confectionner une boite avec le flan en matière plastique tracé, il est avantageux de croquer au préalable les lignes de traçage. Cette opération aide à créer un pli qui s'articule plus facilement. Pour croquer les lignes de traçage, on fait pivoter au moins un des volets du flan dans le sens de la concavité.de la ligne de traçage, c'est- à-dire vers la face de la feuille de polymère avec laquelle le ' '<,. !
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traçoir a été en contact pendant le processus de traçage et on fait pivoter au moins un des voleta du flan dans le sens de la convexité de la ligne de traçage, c'est-à-dire du coté opposé à la concavité.
Cela étant, pour croquer une ligne de traçage, il suffit de faire pivoter au moins un volet du flan dans le sens de la concavité de la ligne de traçage de façon que l'angle inclus entre les deux volets du flan soit diminué de 1200 . @ à partir d'un plan formé par les deux volets adjacents, par exemple deux volets à 180 degrés l'un de l'autre, et de faire pivo- ter dans le sens inverse au moins un des volets du flan dans le sens de la convexité de la ligne de traçage de manière que le volet pivote d'au moins 5 degrés à partir d'un plan formé par deux volets adjacents.
On obtient de meilleurs résultats lorsqu'on croque une.ligne de traçage si au moins un des volets parcourt, dans le sens de la concavité, au'moins 150 degrés et de préférence plus de 175 degrés à partir d'un plan formé par deux volets adja- cents ; d'une maniera correspondante, au moins un des volets doit pivoter dans le- sens de la convexité, à partir d'un plan formé par deux volets adjacents, de plus de 10 degrés et de préférence de plus de 20 degrés. Les volets du flan en matière plastique peuvent ensuite être raplatis pour faciliter l'expédition.
Une comparaison des lignes de traçage croquées repré- ; sentées sur la fig. 4 avec des lignes de traçage décrites ci-après qui n'ont pas été croquées, comme celle de la fig. 3, montre qu'une ligne de traçage précroquée est plus lamellée que celles qui ne le sont pas.
La fig. 4 montre que, lorsque les deux volets de part et d'autre d'une ligne de traçage croquée sont disposés dans un même plan, la partie concave de la ligne de traçage tend à être moins concave qu'une ligne de traçage qui n'a pas été croquée. Au contraire, la convexité des parties du traçage s'est accentuées Les couches lamellées sont peu fissurées ou cassées
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et font corps avec los deux volets adjacents. Les couches lamellées proches de la partie concave de la ligne de traçage tendent à se placer dans un plan en substance plat tandis que les couches lamellées plus éloignés des parties concaves de la ligne de traçage tendent à se rapprocher d'une forme semi-circulaire.
Un flan de boite en matière plastique ayant une ligne de traçage localement déformée et lamellée présente des propriétés inconnues jusqu'à présent. On a effectué divers essais concernant la ligne de traçage localement déformée et la- mellée et ces essais ont été effectués sur des feuilles rectan- gulaires de polystyrène biaxialement orientées de 0,19 mm d'épais- seur, de 5 en* de largeur et de 10 cm de longueur...
(a) L'aptitude d'une ligne de traçage localement déformée et lamel- lée à réunir des panneaux adjacents dont elle fait partie intégran- te, après des épreuves de plus de 200 flexions suivies par un essai sous traction réalisé dans les conditions suivantes (1) On forme la ligne de traçage localement déformée et lamellée dans la feuille de matière plastique de manière à bissecter la feuille rectangulaire perpen- diculairement en deux carrés; (2) on fait pivoter un des volets du flan dans le sens de, la concavité de la ligne de traçage, de 180 degrés moins 0,81 mmpuis dans le sens inverse de façon à le ramener dans le prolongement de l'autre volet; (3)on applique une traction équivalant à 450 g dans le plan des deux volets;
(4)on fait ensuite pivoter un des deux volets du flan dans le sens de la convexité de la ligne de traçage de 180 degrés moins 0,81 mm, puis on le fait pivoter de manière qu'il se trouve dans le prolonge- . ment de l'autre volet ;
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(5) on suit le processus décrit dans le paragraphe (3), et (6) on répète le processus décrit dans les paragraphes (1) à (5).
(b) Les volets restent reliés l'un à l'autre par le traçage même après 40 tractions effectuées suivant le processus d'essai décrit ci-après; (1) on fait pivoter un volet relié à un eutre volet dans le sens de la concavité de la ligne de traçage de manière qu'il vienne se placer à plat contre cet autre volet, (2) on place un poids d'acier rectangulaire plein, plat, comportant des surfaces lisses et planes et mesu- rant 5 cm de longueù., et 1,9 cm de largeur sur la ligne de traçage et sur les volets adjacents de manière qu'il exerce une force de 908 g sur la ligne de traçage et les volets adjacents, cette ligne de traçage et ces volets reposant sur une surface rigide en acier;
(3) on fait alors pivoter un des volets de manière qu'il vienne se placer dans le prolongernent del'autr volet et on exerce alors une traction équivalant
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#; ' :' #' los kg; (4) on fait ensuite pivoter un des volets dans le sens de la convexité de la ligne de traçage jusque ce qu'il vienne se placer à plat contre l'autre volet; (5) on utilise le processus décrit sous b (2); (6) on utilise le procéssus décrit sous b (3), et (7) on répète le processus décrit sous b (1) à b (6).
(c) On effectue alors des essais servant à déterminer la facilité avec laquelle la ligne de traçage peut être pliée. A cet effet;
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on utilise un appareil d'essai comprenant deux rouleaux d'acier pleine tournant librement, de 15,9 mm de diamètre dont les rayons ont été fixés à 28,6 mm l'un de l'autre et une règle plane séparée de 1,6 mm qui bissecte perpendiculairement le centre de la circonférence des rouleaux précités et qui est calibrée pour indiquer le poids nécessaire pour forcer une feuille de matière plastique de 12,9 cm2 et de 0,19 mm d'épaisseur à passer, entre les rouleaux. Les résultats suivants sont donnés à titre d'exemple.
(1) une feuille de polystyrène biaxialement orientée mais non tracée nécessite une force de 397 sur la règle plane de 1,6 mm pour faire passer la. } feuille-complètement entre les deux rouleaux; (2) une feuille de polystyrène biaxialement orientée comportant une ligne de traçage localement défor- mée et lamellée qui divise perpendiculairement la longueur du rectangle en deux parties égales néces- site une force de 255 g exercée sur les rouleaux par . la règle plane de 1,6 mm pour faire passer la feuille complètement entre les deux rouleaux, et .
(3) on utilise une feuille semblable à celle utilisée en c (2) sauf qu'on a croqué la ligne de traçage en faisant pivoter un des volets de la feuille ' de 180 moins 0,81 mm dans le sens de la concavité de la ligne de traçage et en ramenant ensuite ce volet dans le prolongement de l'autre, et on constate alors qu'une force de 170 g exercée sur la ligne de traçage par la règle de 1,6 mm est né- cessaire pour faire passer la feuille entre les deux rouleaux.
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Dans les dessina annexés, les fig. 5 et 6 montrent un exemple d'une des nombreuses boites qui peuvent être réali- sées au moyen de l'invention. Le flan de la boite présente quatre volets 21, 22, 23 et 24 faisant partie intégrante lesuns des autres ; qui sont formés par les lignes de traçage parallèles
25, 26, 27 et 28, et un volet supérieur 30 formé par les lignes de traçage transversales parallèles 31 et 32 et faisant corps avec le rabat du volet supérieur 36, ce rabat 36 étant formé par ' la ligne de traçage transversale 32, un volet inférieur 33 formé par les lignes de traçage transversales parallèles 34 et -'.
35 et faisant corps avec le rabat 37 du volet inférieur, un @ rabat latéral extérieur 38 pour le volet supérieur et un rabat ,:' ; latéral extérieur 39 pour le volet inférieur qui sont respec- tivement formés par les lignes de traçage transversales parallèles 40 et 41 et un rabat latéral intérieur 42 pour le volet supérieur ainsi qu'un rabat latéral intérieur 43 pour le volet inférieur, les rabats intérieurs étant respectivement formés par les lignes de traçage transversales parallèles 44 et 45. Toutes les lignes de traçage prévues dans ce flan sont formées du même coté de la feuille de matière plastique.
REVENDICATIONS.
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