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Procédé et dispositif pour fabriquer ces corps creux, à étirage profond, en matière plastique.
L'invention est relative à un procédé et à un dispositif pour fabriquer des corps creux, à étirage profond, en matière plastique. On entend par un corps à étirage profond une pièce dont la profondeur est grande comparée à une dimension de sa section transversale perpendiculaire à la profondeur.
L'invention a pour objet un procédé pour fabriquer des corps creux, à étirage profond, en matière plastique, ce procédé consistant : à refroidir, en des endroits prédétermi- nés, une feuille chauffée en matière plastique ; àfixer dans un cadre une section de la feuille chauffée qui comporte lesdits endroits refroidis, ladite section étant maintenue le long de la totalité ou à peu près de son pourtour; à déplacer un élément
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chauffé d'un outil mâle latéralement par rapport à la section fixée de la feuille et par rapport à un élément d'un outil femelle correspondant à l'élément de l'outil mâle jusqu'à une position dans laquelle l'élément mâle est engagé dans l'élément femelle;
à effectuer le transfert de la feuille chauffée, engagée sur l'élément mâle, depuis cet élément jusqu'à l'élément femelle, ce qui oblige ladite section à prendre la forme de l'élément femelle, les endroits refroidis de la feuille assurant que l'épaisseur de la paroi de la section transférée de la feuille soit sensiblement uniforme; à produire le mouvement de séparation relatif entre l'élément de l'outil mâle et l'élément de l'outil femelle; et à dégager la section façonnée de la matière plastique de l'élément de l'outil femelle.
De préférence, le refroidissement a lieu en des endroits prédéterminés de la feuille qui, lors du transfert de la feuille à l'élément d'outil femelle, se trouvent chacun au voisinage d'un coin d'un corps à étirage profond formé à partir de la feuille.
Avantageusement, pendant une première opération de façonnage d'une section d'une feuille chauffée continue de matière plastique, on exécute le refroidissement en des endroite prédéterminés d'une section de la feuille où une deuxième opé- ration de façonnage doit avoir lieu en séquence après la première opération de façonnage. Si on le désire, le refroidissement a lieu en d'autres endroits prédéterminés de la feuille et avant l'engagement de l'élément mâle dans l'élément femelle une dépression est exercée sur la face de la feuille en contact avec l'élément mâle afin que la feuille acquière une forme analogue à celle de l'élément mâle, les autres endroits
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refroidis de la feuille empêchant la formation de plis indésirables de la feuille quand celle-ci reçoit la forme dudit élément mâle.
Dans le cas ou la pièce formée est un récipient comprenant un corps creux et un couvercle articulé audit corps pour assurer la fermeture de celui-ci, le procédé comprend le refroidissement localisé d'une partie linéaire de la feuille comprise entre deux saillies de l'élément mâle qui donne la forme à la feuille avant son transfert aux cavités de l'élément qui correspondent respectivement au corps et au couvercle du récipient, la partie linéaire refroidie de la feuille servant à empêcher la formation de plis indésirables dans la feuille entre les suillies susdites quand la feuille reçoit la forme de l'élément mâle de l'outil.
L'invention a également pour objet un dispositif convenant pour la mise en oeuvre du procédé tel que spécifié plus haut et comprenant ; un chariot, un bâti sur lequel le chariot est monté et qui, lorsqu'il se trouve à proximité de la sortie d'un appareil d'extrusion, forme un chemin pour le déplacement vers le bas de la feui le chauffée, en matière plastique, débitée par ledit appareil et le long duquel le chariot se déplace suivant un mouvement de va-et-vient pour se rapprooher et s'écarter de ladite sortie ; des parties constitutives d'un cadre monté sur ledit chariot de part et d'autre du chemin suivi par la feuille chauffée;
des moyens propres à produire le mouvement des parties constitutives du cadre vers et à partir d'une position
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dans laquelle /ces parties constitutives peuvent serrer entre elles une section de la feuille chauffée; des éléments mâles et femelles d'un outil supporté par ledit cadre de part et d'autre du chemin suivi par la feuille susdite; des moyens propres à déplacer les éléments mâles et femelles les uns par rapport aux autres vers et à partir d'une position comprise entre les limites des parties constitutives du cadre pour engager les éléments mâles dans les éléments femelles; des moyens pour effectuer le refroidissement localisé en des points de la feuille chauffée qui sont en avance dans le sens du déplacement de ladite feuille par rapport aux éléments mâles et femelles;
et des moyens propres à déplacer le chariot vers le bas le long du chemin suivi par la feuille chauffée à une vitesse sensiblement égale à la vitesse à laquelle la matière eet débitée par l'appareil d'extrusion et propres à ramener rapidement le chariot le long dudit chemin jusqu'à une position supérieure.
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Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 1 et 2 montrent, toutes deux en perspective, l'enveloppe d'un paquet de cigarettes à couvercle rabattable et non froissable.
La fig. 3 montre, en perspective (les pièces étant écartées les unes des autres), un outil qui convient pour la fabrication de l'enveloppe montrée sur les fig. 1 et 2.
La fig. 4 montre, en vue de côté, un dispositif pour des corps creux à étirage profond établi conformément à l'invention.
Les fig. 5 et 5a à 5c montrent, en vue de coté, des parties périphériques du dispositif de la fig. 4 à des stades successifs e l'opération de formage.
Les fig. 6, 7 et 8, montrent, respectivement en élévation, en coupe horizontale suivant VII-VII fig. 6 et en coupe verticale suivant VIII-VIII fig. 6, une des deux parties constitutives du cadre dans lequel la feuille de matière plastique est fixée au cours de l'opération de formage.
Les fig. 9 et 10 montrent, respectivement en élévation et en coupe verticale suivant X-X fig. 9, l'autre des deux parties constitutives dudit cadre.
La fig. 11 montre, en perspective, le détail d'une pièce du cadre montré sur les fig. 6 et 9.
Sur les dessine les mêmes organes sont désignés par les mêmes références et le procédé pour former des corps creux est appliqué au formage d'enveloppes de paquets de cigarettes à couvercle basculant et non froissable, ce procédé étant mis en oeuvre à l'aide d'un dispositif du genre de ceux décrits dans la demande de brevet France n PV 14033 déposée le 21 avril
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1965 au môme nom et sous le titre t "Perfectionnements aux appareils pour le formage d'articles en matière plastique*.
Le dispositif décrit dans cette demande de brevet antérieure comprend essentiellement un outil 2 porté par un chariot 3 qui peut se déplacer suivant un mouvement de va-etvient sur un bâti 4 de forme allongée et qui, lorsqu'il est placé à proximité de la sortie d'un appareil d'extrusion, forme un chemin le long duquel l'outil, peut être déplacé suivant un mouvement de va-et-vient vers et à partir de ladite sortie, des rouleaux entraîneurs 8 et 10 étant prévus pour régler l'épaisseur d'une feuille en matière plastique et pour entraîner cette feuille, quand elle émerge de ladite sortit, le long d'un'chemin 14 formé par ledit bâti 4. Des mécanismes hydrauliques sont établis sur le chariot ? pour obliger l'outil à venir en contact et à façonner une partie de la feuille chauffée.
Des moyens, désignés d'une manière générale par 14, sont prévus pour faire avancer les parties en contact de l'outil le long dudit chemin dans un sens qui l'écarté de ladite sortie à une vitesse sensiblement égale à celle à laquelle la matière sort de ladite sortie. Des moyens sont établis sur le chariot pour écarter l'outil de la section de feuille après que celle-ci s'est déplacée sur une distance prédéterminée, cette section conservant la forme qu'on lui a donnée alors que d'autres moyens sont prévus pour ramener rapidement l'ou- til à sa position initiale pour être mis en contact avec une section suivante de la matière.
Plus spécifiquement le dispositif comprend une extrudeuse usuelle 16 comportant une chambre de chauffage 18, une trémie 20 pour fournir une matière plastique pulvérulente à l'entrée de la chambre de chauffage et une vis d'Archimède
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(non montrée) pour entraîner la matière chauffée hors de la chambre et pour la refouler par la matrice d'extrusion à la sortie 22 de l'extrudeuse sous la forme d'une feuille. Cette sortie se trouve à une partie supérieure de l'extrudeuse et la matrice d'extrusion est formée de manière telle que la feuille formée se déplace verticalement vers le bas le long du chemin 12. Le dispositif agit sur des sections successives de la feuille chauffée en matière plastique au fur et à mesure que la feuille émerge hors de l'extrudeuse.
A cet effet on a prévu un cadre 24 formé par deux parties rectangulaires similaires 26 et 28 placées respectivement aux côtés opposés du chemin suivi par la feuille chauffée dans le dispositif.
Les parties 26 et 28 du cadre 24 son montées, à leurs sommets, sur des tiges de pistons de vérins pneumatiques (non montrés) dont les cylindres sont supportés par les parois latérales longitudinalement par rapport au dispositif et suivant un mouvement de va-et-vient avec le chariot 3 comme décrit dans la demande de brevet France antérieure n P. V. 14. 033 dont question plus haut. Les parties 26 et 28 du cadre peuvent également être déplacées par des vérins pneumatiques adjoints à ceux-ci transversalement par rapport à la feuille entre une position interne dans laquelle les parties du cadre sont en regard et enserrent une partie de la feuille chauffée le long de son pourtour et une position externe dans laquelle ces parties sont écartées faiblement des faces opposées de la feuille.
L'outil 2, qui est supporté par le chariot 3 dépla- çable verticalement, comprend un mécanisme mâle 30 et un mécanisme femelle correspondant 32, placés respectivement de part et d'autre du chemin 12 suivi par la feuille chauffée dans le dispositif. Les mécanismes mâle et femelle 30 et 32 compren- nent chacun vingt-quatre groupes d'éléments disposés en quatre
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rangées horizontales les uns au-dessus des autres, ces groupes ayant une largeur sensiblement égale à celle des parties 26 et 28 du cadre et une hauteur sensiblement égale à la moitié de la hauteur de ces parties.
Chaque mécanisme 30 ou 32 comprend un ensemble de pièces montées sur une platine verticale 34 qui est elle-même montée sur la tige de piston 38 d'un vérin hydraulique placé horizontalement et dont le cylindre est fixé sur le chariot 3, Chaque élément femelle 40 du mécanisme femelle 32 comporte des cavités internes 42 et 44 s'étendant vers l'avant depuis l'arrière de l'élément et qui définissent respectivement le corps 46 et le couvercle 48 de l'enveloppe à couvercle basculant et non froissable du paquet de cigarettes.
Comme visible sur les fig. 1 et 2, cette enveloppe, dont la forme est bien connue, comporte un corps 46 dont la profondeur totale est un peu plua grande que le grand côté de sa section transversale dudit corps. A l'avant et sur les côtés latéraux de l'enveloppe, le corps 46 comporte des parties en retrait 50 pour recevoir le couvercle basculant 48 relié par une charnière 52 au bord arrière de la paroi arrière dudit corps 46. Les bords 54 des parties en retrait des parole respectives du corps s'étendent, comme visible sur la tige 2, vers le haut et vers l'arrière à partir du bord inférieur 56 de la partie en retrait de la paroi avant dudit corps.
Les bords 56 et 54 des parties en retrait des parois avant et latérales du corps viennent en contact, quand le couvercle rabattable de l'enveloppe est fermé, avec les bords 58 et 60 ayant une forme complémentaire des parois avant et latérales du couvercle.
Chacune des parties 26 et 28 du cadre comporte une traverse horizontale 62 au milieu de sa hauteur verticale, de
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sorte que chaque partie est ainsi subdivisée en deux sections supérieure et inférieure rectangulaires. La section inférieure de la partie 28, qui se trouve du côté du chemin suivi par la feuille chauffée écarté du mécanisme mâle de l'outil, est en outre subdivisée par des organes verticaux 64 et horizontaux 65 pour former un groupe de vingt-quatre ouvertures rectangulaires 66 disposées en quatre rangées les unes au-dessus des autres.
Quand le mécanisme mâle 30 est, comme décrit plus en détail ci-après, déplacé latéralement jusqu'à venir en contact avec la feuille chauffée, chaque élément mâle traverse une des ouvertures de la section inférieure 28 du cadre, du côté du chemin 12 écarté dudit mécanisme mâle.
La section rectangulaire inférieure de la partie 26 du cadre qui se trouve du côté de la feuille adjacente au mécanisme mâle comporte une seule ouverture 63 délimitée par la traverse médiane, la traverse inférieure et lesmoitiés inférieures des côtés latéraux de la partie 26 du châssis.
La section rectangulaire supérieure de chaque partie du sadre est constituée d'une manière analogue et comporte quatre groupes de barres horizontales 70 écartées verticalement les unes des autres. Ces groupes de barres 70 sont placés en regard de groupes de barres 70 de l'autre partie du cadre, le chemin 12, suivi par la feuille chauffée, s'étendant verticalement entre ces groupes.
Chaque groupe de barres 70 comprend une barre supérieure qui comporte une arête chanfreinée 74 vers le chemin suivi par la feuille chauffée et une barre inférieure 76 qui comporte du côté de la feuille chauffée une série de six paires de tampons plats rectangulaires 78. Comme visible sur la fig. 11, chaque paire de tampons 78 comporte une pièce 80 en forme de U
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dont la traverse 82 est vissée sur la barre 76 alors que les ailes 84 de la pièce 80 ont une section allant en diminuant depuis la traverse 80 pour former, à leur extrémités écartées de la traverse 82, les tampons rectangulaires susdits 78.
Quand les parties 26 et 28 du cadre sont en contact avec la feuille, les groupes de barres 70 sont en contact aveo celle-ci, le long des bords 74 ainsi que par les surfaces libres des tampons 78, ce qui produit un refroidissement local de la feuille et, par conséquent, un accroissement de sa rigidité aux adroits ou elle est refroidie.
Après le formage de la feuille par les éléments mâles et femelles 30 et 32 de l'outil, ces éléments ainsi que les parties 26 et 28 du cadre sont écartés de la feuille et au cours d'une opération de formage subséquente ils sont remis en contact aveo la feuille de sorte que la partie de celle-ci, qui pendant l'opération de formage initiale se trouvait entre les groupes de barres 70 de la section supérieure du cadre en étant refroidie localement par ceux-ci, est serrée maintenant entre les sections inférieures du cadre et, dans cette position, la partie de la feuille qui se trouve en regard de chacune des vingt-quatre ouvertures 66 ménagées dans la partie inférieure 28 du cadre du côté de laface de la feuille écartée des éléments mâles 30, comprend trois parties localement refroidies, à savoir une partie linéaire horizontale et, au-dessous de celle-ci,
deux petites zones rectangulaires écartées horizontalement l'une de l'autre. La présence de la partie linéaire horizontale localement refroidie aide, comme décrit ci-après, au formage de la feuille sans formation de plis à chaque élément du mécanisme mâle, alors que les petites zones rectangulaires refroidies lo- calement aident à assurer que l'épaisseur de la feuille, quand
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celle-ci est transférée depuis les éléments mâles aux éléments femelles reste sensiblement constante.
Il est à noter que la surface des organes 80 et les barres des groupes 70 qui se trouvent en regard de la feuille sont recouvertes d'une matière telle que le TEFLON, qui empêche que la feuille colle auxdites surfaces et auxdites barres.
Chaque élément femelle 40 de la partie femelle 32 de l'outil se trouve du coté avant du dispositif et comprend une pièce avant 90, à section rectangulaire, fixée par des vis ou boulons sur la face arrière de la platine verticale 34 déplacée horizontalement suivant un mouvement de va-et-vient, cette platine étant actionnée, com- dit plus haut, par un vérin hydraulique. Sur la face arrière de la pièce avant 90 sont montées deux pièces complémentaires 92 et 94, la pièce 92 étant fixée, par des vie ou boulons (non montrés), sur la pièce 90 alors que la pièce 94 est fixée sur la tige de piston d'un vérin pneumatique (non montré) placé verticalement et dont le cylindre est fixé sur la face arrière de la platine verticale 34 sur laquelle est montée la pièce avant 90 de l'élément femelle.
Par le fonctionnement du vérin pneumatique on obtient, selon le cas, un léger écartement ou rapprochement des deux pièces complémentaires 92 et 94 et des organes décrits ci-après, qui sont solidaires de ces pièces. La séparation des pièces complémentaires a lieu aux faces 96 et 98 des pièces respectives qui s'étendent d'avant en arrière, c'est-à-dire suivant la longueur de l'élément femelle et cette séparation est nécessitée par le fait que l'élément femelle est dépouillé pour former les parties en retrait 50 de l'enveloppe. La séparation est donc avantageuse mais non
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essentielle pour faciliter l'éjection de l'enveloppe formée à partir de l'élément femelle.
Quand les deux parties complémentaires sont en contact, elles forment une surface arrière verticale 100 à gradins. Dans la partie arrière plane 102 de cette surface est ménagée une cavité 44 s'étendant vers l'avant et dans la partie avant plane 104 est formée une cavité 42. Ces cavité$ correspondent aux parties du corps et du couvercle basculant de l'enveloppe écartées des ouvertures de ceux-ci. Une partie de la cavité 42, correspondant au corps de l'enveloppe, est ménagée dans les deux parties complémentaires et le reste de la cavité est formé dans l'autre de ces parties.
Sur la partie plane 102 de la surface à gradins 100 dans laquelle est formée la cavité 44, correspondant à une partie du couvercle basculant de l'enveloppe, est monté un organe 106 qui définit la forme de 1' entrée de ce couvercle et qui comprend à cet effet des borde tranchants 108 sur ses trois côtés ainsi qu'une partie plate 110 sur le quatrième côté pour définir la partie formant l'articulation 52 par laquelle le couvercle est relié au corps de l'enveloppe.
Sur la partie plane 104 de la face arrière à gra- dins des deux pièces complémentaires 92 et 94 dans lesquelles est formée la cavité 42, correspondant à la partie écartée de l'ouverture du corps 46 de l'enveloppe, sont montés deux groupes d'organes 112 et 114 qui ensemble définissent l'ouverture du corps 46 de l'enveloppe. La série d'organes 112 est fixée sur la pièce 92 et la série 114 sur la pièce 94, chacune des séries étant dépouillée sur sa face interne pour former la partie en retrait 50, du corps de l'enveloppe, sur laquelle est engagé le couvercle 48.
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Le groupe d'organes 112, fixé sur la partie 92 dans laquelle est formée la cavité 44 correspondant au couvercle basculant comprend, sur sa face arrière, une partie plate 116 qui prolonge la partie plate 110 de l'organe qui définit l'entrée du couvercle. Ces deux parties plates servent ensemble à former la charnière par laquelle le couvercle et le corps de l'enveloppe sont reliés l'un à l'autre.
Ces deux groupes d'organes 112 et 114 servent non seulement à former la charnière susdite mais leurs borde arrière comportent des arêtes tranchantes qui, ensemble, servent à former l'ouverture du corps de l'enveloppe. A cet effet, on établit, du coté des parois latérales du corps de l'enveloppe, des arêtes tranciantes 118 transversales par rapport à la profondeur dudit corps. Aux parois latérales susdites, à proximité du couvercle, sont établies deux arêtes tranchantes 120 inclinées dans des sens opposés, chaque arête reliant une extrémité de l'arête qui se trouve à un côté dudit corps à une extrémité de la partie plate 116 servant à former la charnière.
Au coté restant du corps sont établies trois arêtes tranchantes 122,124 et 126, dont deux, 122 et 124, sont inclinées dans des sens opposés, une extrémité de chaque arête étant reliée à une extrémité d'une des arêtes tranchantes 118 à une paroi latérale du corps et son autre extrémité à l'extrémité de l'arête 126 placée transversalement par rapport à la profondeur de l'enveloppe.
Un certain nombre de conduits (non montrés) sont ménagés dans l'élément femelle, ces conduits aboutissant à l'intérieur des cavités 44 et 42 correspondant respectivement au couvercle et au corps de l'enveloppe. Par ces conduits de l'air peut être introduit dans ces cavités ou extrait hors de
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celles-oi respectivement depuis une source d'air sous pression et par une pompe à vide qui sont sélectivement reliées à ces cavités 42 et 44 à l'aide d'un distributeur dont le tiroir peut être déplacé depuis une position neutre pour relier la source d'air comprimé ou la pompe auxdits conduits par le fonctionnement de micro-interrupteurs respectifs qui sont commandés en des points choisis pendant le déplacement vers le bas du chariot 3.
Chaque élément mâle de la partie mâle 30 de l'outil est constitué par un ensemble comprenant une partie arrière 130, à section rectangulaire, qui est montée sur la face avant de la platine verticale 34 qui est déplaçable horizontalement suivant un mouvement de va-et-vient et qui, à cet effet, est montée sur la tige de piston d'un vérin horizontal dont le cylindre est fixé sur le chariot 3, La partie arrière 130 de chaque élément mâle sert de logement à un élément de chauffage du type à cartouche.
Sur la face avant de la partie arrière 130 de l'élément mâle est monté un organe 132 dont la face avant porte une saillie solide 134 qui comporte des faces latérales inclinées 136 avec lesquelles les arêtes tranchantes 108 et 118 à 126 de l'élément femelle viennent en contact quand l'élément mâle est complètement engagé dans l'élément femelle.
La saillie 134 comporte une face 139, orientée vers l'avant, dont une partie 138 est plane et une partie 140 est inclinée. Sur la partie 140 est fixé un premier ergot 142 à section rectangulaire qui, lorsque les éléments mâle et femelle se déplacent l'unvers l'autre, s'engage dans la cavité 44 correspondant au couvercle et ménagée dans l'élément femelle, alors que, sur la face plane 138 est prévu un deuxième
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ergot à section rectangulaire qui, lorsque les éléments mâle et femelle sont en contact, se trouve dans la cavité 42 de l'élément femelle correspondant au corps de l'enveloppe.
Il est à noter que, lorsque les éléments miles sont en contact avec la feuille, de sorte qu'ils s'étendent dans la section inférieure de la partie 28 du cadre. du côté du chemin 12, suivi par la feuille et écarté des eléments mâles, les parties linéaires horizontales de la feuille, qui ont été refroidies par les bords 74 au cours de l'opération de formage immédiatement précédente, sont chacune parallèles aux ergots 142 et 144 des éléments mâles correspondants et se trouvent entre ces ergots.
Los cavités dans chaque {, - '!!lent femelle ont des dimensions notablement plus grandes que le premier et le deuxième ergots de chaque élément mâle et, quand ces éléments sont engagés l'un dans l'autre, chaque ergot est disposé de manière telle que ses faces latérales se trouvent approximativement à égale distance des parois latérales correspondantes de la cavité.
Comme dans l'élément femelle, des conduits aont ménagés dans chacun des ergots 142 et 144 de l'élément mâle afin que de l'air comprimé puisse être introduit à l'intérieur du corps creux en matière plastique, engagé sur l'élément mâle, ou extrait dudit corps. A cet effet, une source d'air sous pression et une pompe à vide sont reliées aux conduits des ergote 142 et 144 par un distributeur dont le tiroir, en étant déplacé depuis une position neutre, parmet une liaison sélective de ces conduits à ladite source et à ladite pompe, ce déplacement étant obtenu par l'actionnement de micro-interrupteurs disposés de manière à être commandés en des points choisis du chemin suivant lequel le chariot 3 se déplace vers le bas.
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Entre les parties de l'élément mâle sur lesquelles sont établis les premiers et les seconde ergots se trouve une surface plane 148 qui, lorsque les éléments femelle et mâle sont engagés l'un dans l'autre, est légèrement écartée des parties plates correspondantes 110 et 116 de l'élément femelle afin que la charnière 52, reliant le corps au couvercle de l'enveloppe, puisse être formée.
Pendant le fonctionnement du dispositif, une feuille de matière plastique chaude sort de la matrice qui se trouve à la sortie 22 de l'extrudeuse 6 et passe ensuite entre les rouleaux horizontaux 8 et @ d'où elle émerge et descend verticalement le long du chemin 12. Les pièces rectangulaires 26 et 28 du cadre sont entraînées vers le bas avec le chariot 3 à la vitesse de la feuille et sont ensuite déplacées laté- ralement par leurs vérins pneumatiques pour serrer entre- elles une section de la feuille de matière plastique chaude. A ce stade, la partie supérieure de la section serrée de la feuille est refroidie localement par les parties du groupe de barres 70 qui sont en contact avec la feuille.
Ensuite, la partie mâle 30 des outils, qui est déplacée vers le bas en même temps que la partie femelle 32 des outils à la vitesse de la feuille, est actionnée par le vérin hydraulique correspondant du chariot 3 et est déplacée latéralement contre la partie inférieure de la section serrée de la feuille qui a été refroidie localement au cours du cycle de fonctionnement précédent.
Pendant ce déplacement, le second ergot 144 dechaque élément mâle dé- plastique place la feuille en matière/latéralement à travers l'ouver- ture correspondante 66 de vingt-quatre ouvertures ménagées dans la section infécieure de la partie 28 du cadre et il se forme ainsi une cavité fermée, ayant une forme générale pyra-
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midale dans la feuille sur chaque élément mâle 30, la cavité étant fermée par le contact de la feuille avec les bords périphériques avant de cet élément mâle. Il est à noter que l'élément chauffant, logé dans l'élément mâle, chauffe l'outil à un degré suffisant pour empêcher tout refroidissement local appréciable de la section de la feuille où elle est en contact avec l'élément mâle.
A ce moment, de l'air est aspiré hors de la cavité formée par les passages ou conduits ménagés dans chaque élément mâle, ce qui oblige la section de la feuille à s'appliquer sur le premier et le second ergots 142 et 144 de façon à recevoir exactement la forme de l'élément mâle. Pendant l'évacuation de la cavité, le déplacement de la feuille vers l'élément mâl- de l'outil est contrôlé pour éviter la formation de plis indésirables par la présence de la feuille dans la partie linéaire refroidie localement qui est parallèle aux ergots 142 et 144 de l'élément mâle et se trouve entre ceux-ci. Le vérin monté sur le chariot 3, à l'aide duquel l'élément femelle 32 de l'outil est déplacé latéralement, est alors actionné pour amener l'outil femelle 32 à une position dans laquelle l'élément mâle 30 est engagé dans l'élément 32.
Il est à noter qu'en mettant la feuille en contact avec l'élément mâle avant le mouvement latéral de l'élément femelle, on est certain qu'une quantité maximum sensiblement uniforme pénètre dans la cavité de l'élément femelle.
L'opération suivante du procédé est le transfert, depuis les éléments mâles aux éléments femelles, des parties façonnées de la feuille, ce qui est obtenu en fournissant de l'air sous pression aux conduits ménagés dans les éléments mâles et, en même temps, en aspirant de l'air par les conduits ménagés dans les éléments femelles. La différence de pression
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ainsi créée sur les faces opposées des parties façonnées de la feuille oblige cette dernière à s'écarter des éléments m&les et à recevoir la forme des cavités existant dans les éléments femelles. A ce stade du procédé, l'air sous pression, fourni par les conduits des éléments mâles, a pour effet d'obliger la matière plastique des parties fagonnéee transférées à durcir.
Il est à noter que, pendant le transfert des parties façonnées de la feuille des éléments mâles aux éléments femelles, les deux parties rectangulaires, refroidies localement de la feuille, adjointes à chaque élément mâle, servent à empêcher toute diminution appréciable de l'épaisseur de la paroi à proximité des coins du second ergot 144, de sorte que l'épais- seur de la paroi des articles transférés a une uniformité amé- liorée.
A ce stade du procédé, les enveloppes formées sont détachées des parties environnantes de la feuille par la mé- thode de découpage décrite dans la demande de brevet France n P.V. 14.033 dont question plus haut et dans la demande de brevet France n P.V. 14.034 déposée le 21 avril 1965 au même nom sous le titre : "Procédé et appareil pour le formage d'articles dans une feuille de matière plastique". De plus, les vérins commandant le mouvement latéral des éléments mâles et femelles, par lequel ces éléments sont rapprochés les uns des autres, sont actionnés et il en résulte une flexion mu- tuelle des platines 34, supportant ces éléments, par laquelle les arêtes tranchantes de chaque élément traversent la feuille.
Après avoir détaché les enveloppes de la feuille qui les entoure, les éléments 30 et 32 de l'outil et les par- ties 26 et 28 sont amenés à leur position reculée par les vérins correspondants montés sur le chariot 3. Il est à noter que, par l'effet de la partie en retrait de chaque élément femelle, chaque
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enveloppe détachée est maintenant engagée sur son élément femelle.
Pour produire l'éjection de chaque enveloppe, les deux parties complémentaires 92 et 94 de chaque élément femelle sont légèrement séparées l'une de l'autre pour l'actionnement du vérin vertical prévu à cet effet et de l'air est ensuite fourni par les passages aux cavités 42 et 44 de chaque élément femelle pour dégager, par soufflage, les enveloppes formées des éléments femelles correspondants, ces enveloppes étant ensuite recueillies dans un couloir incliné (fig. 4).
Finalement, l'outil et les parties du cadre qui sont montés sur le chariot 3 et qui, pendant: le fonctionnement, avaient été déplacés vers le bas avec la feuille, sont ramenés rapidement à une partie supérieure co la machine. Après la fermeture des parties 92 et 94 par le vérin pneumatique adjoint à celles-ci, le cycle dos opérations peut être répété.
Pendant le cycle suivant des opérations, la partie de la feuille qui, dans le cycle décrit, était refroidie localement, se trouve dans les sections inférieures du cadre entre les éléments mâles et femelles. La feuille en matière plastique, d'où les enveloppes ont été enlevées, est déplacée .rticalement vers le bas par d'autres rouleaux entraînées dans la base de la structure de support et ensuite transformée en granules qui sont amenés à l'entrée de l'appareil d'extru- sion.
L'agencement et le fonctionnement du circuit hydraulique ont été décrits en détail dans la demande de brevet antérieure France n P.V. 14.033 dont question plus haut et cette description s'applique également au fonctionnement du dispositif qui sert à la mise en oeuvre du procédé faisant l'objet de la présente invention, comme il résulte de la
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description ci-dessus en interpolant, à des moments appropriée du cycle des opérations décrit dans ladite demande de brevet antérieure, les opérations de la fermeture des parties 26 et 28 du cadre sur la feuille par l'élément mâle de l'outil, la séparation des parties complémentaires 92 et 94, l'ouverture des parties 26 et 28 du cadre et la fermeture des parties 92 et 94 susdites.
Toutes ces opérations additionnelles du cycle sont déclenchées par des micro-interrupteurs, établis en des points déterminés du chariot, pendant le déplacement vertical de celui-ci pour faire fonctionner les distributeurs à tiroir corre spondants.
Il est évident que l'invention peut être appliquée à la fabrication d'autres articles à étirage profond par exemple pour la fabrication de bouteilles à lait.