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"Procédé et appareil pour couler en continu des résines liquidez entre des supports et peliioule ainnsi obtenus" la présente invention concerne un procédé et un appareil pour couler en continu des résines liquides entre des supports et le Produit sous forme de pellicule ainsi obtenu.. les principaux bute de la présente invention sont de fournir: - un procédé économique permettant de produire des pellicules exemptes de bulles et d'une épaisseur étroitement réglée : - un tel procédé pour former des pellicules d'une épaisseur uniforme, laquelle épaisseur peut être aussi faible t
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que 25 microns et sans s'écarter de l'épaisseur désirêetâe plus de t 18,7 microns ! """4.
an procédé pour produire de telles pellicules à . partir de résines liquides durcissant à température amblantes bzz 1 possédant une 'brève durée de maintien arrêtât de gel eb qui jjjjjjj ,"..k n'étaient pas susceptibles juzçlutà présent de former des minoos 't pellicules coulées - un procédé permettant de former de telles pellicules* de façon bon marché entre des supporte en papier ou en matière plastique : .
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- un tel procédé permettant 40 former les pellicules ,\; sans aucun etade de chauffage ou de refroidissement! - un procédé permettant de produire de telles 9011ion .,/ les rapidement et en continu,, sans avoir à arrêter la machine pour des nettoyages à la suite d'encrassement par une écume on autrement des raclettes ou des rouleaux de $anges - un tel procédé permettant de former des pellicules à rayures composées de couleurs différentes dans le sens de la "
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longuenc, des pellicules transparentes n'ayant pas de propriétés déformant la vision, et des pellicules portant des informations clairement visibles en gaufrage' ou noyées dans la pellicule:
- un tel procédé dans lequel on enroule une pellicule partiellement durcie sur un tambour de reprise qui est amovible pour être transporté à un emplacement commode d'emmagasinage pendant que'la pellicule achevé de durcir, de sorte que l'appa- . reil de coulée peut travailler avec un nouveau tambour de reprise pendant le temps que le premier tambour est utilisé de .
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la façon indiquée; \j t.
** un tel procédé dans lequel on peut Incorporer une ou plueieura oonohes dfétoa dana etr les pelliot.ea a3.nne' . plusieurs couches d'étoffé dans ou sur les pellicules de résine ainsi obtenues, avec possibilité d'avoir les couches d'étoffé séparées entre elles par des couches de résine, ou au contraire
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en conservant les couches d'étoffé en contact mutuel: l."'l/ - une pellicule contenant une étoffe et exempte de tout solvant, dans laquelle les fibres de l'étoffé sont enrobées par
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une résine ayant une br8ve durée à l'état de gel, laquelle réai- ne remplit les interstices entre les fibres tissées, mais les fibres n'absorbant pas la résine:
et .. un appareil permettant la mise en oeuvre de tous les. procédés indiqués ou de n'importe lequel d'entre eux.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente' invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé et donnant à titre explicatif mais , nullement limitatif, plusieurs formes de. réalisation conformes à l'Invention...
Sur ce dessin : la figure 1 est une vue de côté d'un appareil de coulée
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conforme & l'invention et servant à former une pellicule sans renforcement d'étoffé; la figure 8 est une vue partielle de face de l'appa-
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reil de coulée selon l'invention et servant à former une pe1- ' 11 ouïe à rayures, sans renforcement d'étoffé et , y: la figure s est une vue dé coté dtun appareil de ; coulée conforme à l'invention et aorvano ù former des el1iou- les stratifiées avec une étoffe.
Brièvement, un premier aspect de l'invention concerne
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un procédé de ooulée d'one pellicule exempte de bulles et ;, - d'épaisseur constante, qui consiste (1) à interposer en sand- wioh un mélange exempt de solvant comprenant un liquide d'une
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résine durcissant à la température àmb1ante & e# ayant une brève durée à l'état de gel et d'un agent de rétioulat1on pour cette résine, entre les surfaces de détachage de deux supports formés
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en papier ou en une matière plastique, en obtenante ainsi un stratifié provisoire ; (2) à presser les deux supcorts l'un
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vers Itantre pour aplatir le stratifié de aorte que le mélange J ; prend la tonne dtnne pellicule : .
(3) à enrouler ce stratifié if fez sur un tambour en rotation : et (4) 4 décoller ce mélange des .lÎ/ deux supports âpres que résine a sensiblement durci. ,iwi xi ileux supp0AR après que oeésino sensiblement r ;.1' Uo second aspect de l'invention concerne an appareil :permettant de couler une pellicule exempte de bulles et: dopais" saur constante, qui comprend deux supporte espacés ayant des...li surfaces de détachage et composes en une matière qui peut être un papier ou une matière plastique: des dispositifs ittalimen* talion de ces supports à partir desquels lesdite supports sont déroulés : un tambour de reprise entraîné autour duquel les
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deux supports sont enroulée ; des organde de pression entre leet dispositifs d'alimentation et le tambour de reprise permettant:
! . d'appliquer de la pression aux deux supports : 1 un dispositif pour débiter continuellement un mélange exempt de solvant et
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comprenant une résine liquide durcissant à la température arn Jbiante aytnh une courte durée à l'état de gel et un agent de rétioulation pour cette résine, entre lesdits oulflporte afin de , forner un sandwich avec les supports et avant que la pression mej soit appliquée à ces derniers par lesdits-organee de press3,on,
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de-sorte que le mélange est aplati en une pellicule conbinue lors de son passage entre les organes de pression.
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Db troisième aspect de If-4-,12vontion concerne le Produit industriel nouveau constitué par une pellicule mince, exempte de solvant., contenant une étoffe de renforcement et continuelle.
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ment ooulée, comprenant le produit durci provenant d'une résine liquide, et; dureineant à température ambiante ayant une brève durée à l'état de gel et d'une étoffe composée de fibrea n'ayant sensiblement pas absorbé de résine mais enrobées par la résine, ladite pellicule étant pratiquement exempte de bulles
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et d'une épaisseur constante à '12,7 microns près.
Les résines qui conviennent pour la présente Invention
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sont des résines liquides qui durcissent à la température am- biante et qui. ont une brève durée à l'état de gel. Il est caractéristique pour de telles résines ayant une brève durée .
* à l'état de gel, qu'après qu'on les ait mélangées aveo un agent
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de rétloulatlon approprié ou avec un mélange d'un agent de r6ti.,l oulation et d'un accélérateur convenable, la résine se gélifie rapidement, par exemple en moins de 15 minutes, (et habituelle..
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ment en moins de 5 minutes), ou devient une matière semi-fluide visqueuse, collante et partiellement durcie que l'on peut étaler en une mince pellicule en lui appliquant une pression modérée, et que la viscosité de cette résine est telle que la résine oon- '
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serve cette forme de pellicule mince pendant qu'elle se soi.iâi- fis.
Une autre caractéristique de telles résines liquides est qu'elles coulent au moins partiellement sous l'effet d'une
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pression de erqrité pour former en quelques secondes une pelliouïe ayant 4 sa surface supérieure des protubérances plates, Une autre caractéristique de telles résines durcissant à. température ambiante est que la résine en mélange avec un agent convenable de rétloula1on durait à peu près entièrement (par exemple à \:
7a ou plus) à une température pratiquement ambiante (par exem- plue entre 10 dt 4 C) en un temps très bref (par exemple en une heure ou en une journée),
De préférence, ces résines liquides duroissant à temperature ambiante et ayant une brève durée à l'état de gel sont choisies parmi les prépolymères de polyuréthane (polyéthers à
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terminaison iaooyanata, ou polyesters à terminaison lsocyanetop et par exemple les produits vendus par la Demanderesse sous la
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marque déposée "Vibrathane", T a 6001, 6005 et 6006) : les résines polyaulfurées, par exemple oelles vendues sous la marque déposée nrhiokol" par la Thiokol Corporation (N l'CR-4aj les résines d'orge.nopolys11o%anec (les résines de ellioonee par exemple la " ETC-6011 vendue par la Général Bleotrio Company) :
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et les résines polyépoxydées, tontes ces résines étant: bien
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* connues dans la technique des polymères et étant disponibles
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dans le commerce. On préfère que la résine soit thezmodnroi.tas,-,3 bleuet on exprime une préférence particulière pour les 9t±po- 17mères de polyuréthane. ' 1, ".
Les agents classiques de rétioulation ainsi que les .."; accélérateurs.sont disponibles dans le commerce pour chacune ; des résines indiquées. Par exemple pour les prépolymeres da , Îli ..< > tS polyuréthane ou pour les résines époxydées, on utilise de àçon']?1 classique comme agent de durcissement des diamines, par exemple ; la 4,.j-métnylene-bis-2-ohloroaniH.ne (%ooa" 40 Dupent de 1 Nemours, la .iahloroben$3tine ou l'un des polyols, par eaeemplo, un mélange de prbpo7.yëre de poiirthaaae ' ,r.l r. et 41= agent de rétioulaticn peut avoir une durée a llébnb de gel comprise entre environ 1,5 et 5 minutes.
Au bout de 5 minutes le mélange aura durci à un point tel qu'il n'est plus suffiBamment liquide pour couler sous la pression modérée qui est eaéit, oée sur lui par les rouleaux de serrage 16, oateoa avant l'achèvement de cette période de 5 minuttsa, le mélange "accroche"
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et mouille provisoirement une surface sur laquelle il est appli-
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qué sous forme d'une pellicule la viscosité da mélange après
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1,5 minute étant suffisante pour maintenir le mélange sous tonne d'une pellicule sur ladite surface et pour conserver
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l'épaisseur unifome de cette pellicule*
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Pour faciliter le mélange des ingrédients et leur coulée,;
on peut chauffer la résine et/ou l'agent de réticulation avant le mélange pour autant que la température du mélange de résine
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15 au moment où elle vient en contact avec les supports 13 J (déroulés des rouleaux à'aiimonta%1&q 12) soit inférieure à la
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température à laquelle la résistance au déohirage et/ou les
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propriétés de détachage des supports 13 sont affectées de façon fâcheuse.
De façon typique, on liquéfie environ 100 parties en poids d'un prépolymere de polyuréthane cireux en chauffant à
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82 C. De même, on liquéfie 20 parties d'un agent de rétilculation solide (une diamine) en chauffant à 151 C On mélange' ensuite le prépolymère de polyuréthane et l'agent de rétociation en incorporant le cas échéant d'autres ingrédients de mixtionnage, par exemple une petite quantité d'un accélérateur tel que l'aci- de stéarique ou oxalique. On agite le mélange vigoureusement pendant 30 secondes environ et pendant ce temps, la,
viscosité et le caractère collant du\ mélange commencent à augmenter. Eu raison de la courtedurée à l'état de gel du mélange il con- vient de préparer continuellement des nouvelles quantités de mélange de sorte que la viscosité du mélange utilisé reste constante. 2 se référant maintenant à la figure l. après la préparation du mélagne de résine 15, on le verse immédiatement à travers un bec verseur 11 ent les supports 13, où le mélan. ge se dépose pour former une masse ou réserve 14.qui est en- traînée entre les rouleaux de serrage 16 par les supports 13, selon les besoins de fabrication d'une pellicule ayant une épaisseur prédéterminée.
Bien que le mélange de résine 15 soit de préférence versé sur un support 15 à partir d'un beo ou ajutage ayant une embouchure large et recouvrant sensiblement toute la largeur du support 13 entre les barrières marginales 17, on pourrait aussi bien verser le mélange de résine à partir d'un tube entraîné ayant une ouverture étroite et oscillant en un mouvement de va-et-vient pour couvrir la même largeur.
Alors que la résine gélifiée et collante*15 est écrasée par les rouleaux de serra- ge 16 et forcée à passer soue pression dans la fente soigneuse- ment calibrée entre ces rouleaux, elle se liquéfie suffisamment pour être étalée sur toute la largeur du support 13 entre les barrières 17 pour former ainsi une mince pellicule continue$ les deux supports et la pellicule constituant ainsi un sandwich ou stratifié provisoire.
Les barrières 17 empêchent le
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débordement latéral du mélange de résine 15 avant que la fonte de serrage ne soit atteinte (le débordement est canalise par
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les barrières 17 pour diriger la résine dans la masse de réservai" 14) et sont réglables, en étant bloquées sur un arbre 18 par
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des vis 19 ou par d'autres éléments de fixation..Ta niasse 14 . '*
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qui constitue la réserve de résine entre les supports z.3 ont (1 ' constamment réapprovisionnée avec, mélange de résine fralche- f.
-- * n ment préparé 15 pour garantir la formation d'une pellicule continue s'étendant entre les barrières marginales 17.
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Ba se référant à la figure 2, la brève ànrée à ltétïat de gel des mélanges de résine 15 qu'on utilise selon 1'invention , permet de produire des pellicules aytnt des raies longitudinales de couleurs différentes. On obtient ces raies en utilisant des mélanges résineux pigmentés on colorés de façon classique à des
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teintes di:rférentes., en des Intervalles définis sur la largeur des supporte,, chaque résine d'une couleur particulière étant distribuée d'un ajutage différent 12le 11B, etc;' pour tomer des réserves 14A, 143, etc, séparées par une barrière de cloisonnement 17A, etog de construction similaire à celle des barrières marginales 17.
Les mélanges sont suffisamment vloçlueux au moment de passer le o7.oi$onnement 17A de sorte que le mélange entre les couleurs au cours du passage dans la fente et au-delà est très faible ou marne nul. le mélange résineux 15 doit être versé ou étalé sous une faible pression sur l'un des supports 13, plutôt que d'être
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directement extrudé sur oe support aux températures et presalona de refoulement élevées qui sont courantes dans les'prooddêe dteacrudage, ces'températurez et pressions ayant pour effet ou '<* bien de déchirer les supporta en papier ou en matière 7plastidue, ou bien de leur faire perdre leur aptitude au détachage.
Il est également essentiel que le mélange soit exempt de solvant, car
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on ne dispose d'aucun moyen pratique pour évaporer un soirant
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après que la pellicule est enroulée sur le tambour de reprise
20, car une telle évaporation serait rendue impossible par les couches suivantes de supports et de pellicule. En outre, on ne peut introduire le mélange entre les supporte en utilisant un bain comme celui qui est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 2,528.168 du 31 Octobre 1950, et qui est un bain composé d'une résine ayant une brève durée à l'état de gel: en effet, la viscosité d'un tel bain change constamment et le produit final dénoterait dans ce cas un manque d'homogénéité.
A titre de comparaison, le réservoir du mélange résineux dans l'ajutage 11 est épuisé en moins de 1 ou 2 minutes. les supports 18 qui oonviennent pour l'invention peuvent être formé en papier, par exemple un papier d'emballa- ge ordinaire, ou en une matière plastique comme par exemple le polytétrafluoréthylène ("Teflon"). le chlorure de vinylidène (Saran") le chlorure de polyvinyle,le polypropylène, le polyéthylène, le "Mylar". etc, et en conséquence ces supports sont relativement: bon marché par comparaison avec les supports usuels qui sont des courroies métalliques ou similaires. Les supporte sont non métalliques et non élastomères, et sont de préférence assez rigides et inélastiques sous la tension exer-
CéE par le tambour de reprise 20. Chaque support doit pouvoir résister à une traotion de 5,44 kg par 2,5 cm de largeur sans se déchirer.
Ces supports conservent à la fois la forme de la pellicule en cours de formation et présentent à la pellicule une texture de surface qui sera reproduite par la pellicule. remploi de deux supports supprime les problèmes de la coulée dea pellicules qui sont inhérents dans toute tentative de régler l'épaisseur de la pellioule à l'aide de raclettes ou de ,rouleaux agissant directement sur la surface collanted'une résine ayant une brève durée à l'état de gel. quand on fait agir directement une raclette sur une résine collante de ce
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l'excès de réaine collante ÇLUI est enlevé par la raclette.
a'accumule sur la lame et durcit rapidement, en provoquant! ainsi, un accroissement irrégulier de la surface utile de la raolet"e"st par suite une diminution irrëguliere de l'épaisseur da la pellicule en cours de production, Un problème similaire d'accumulation on de .recouvrement se pose quand on fait agir directement un rouleau sur la surface d'une résine ayant une
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courte dur6o à l'état de gel.
L'utilisation de deux supports '< z selon l'invention permet de supprimer ce problème d'accumulation
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et ne pojnnet pas seulement un processus continu de coulée sang, interruption')! pour nettoyer le matériel., mais aussi un réglage . '. très étroit et très unifome de l'épaisseur de la pelliculêt )w/1 même sur des.pellicules très minces, par exemple aucun-mince f< que 35 miorona et avec un écart maximal de 't 1t7 microns, z comme cela est prévu par l'invention,
Le support doit présenter à la pellicule une surface
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àite"40 détachage", o'est-a-'dire une surface oui facilitera .,à, , Ilenlbvement ultérieur de la pellicule durcie du support.
le il support peut présenter lui-même une telle surface lorsq.u'il est par exemple en po7t6traflnoeétlVlbne(n Téflon "), en chlorure de vinylidene(" garan n),, en poly,ropylbne on en une - ' autre matière plastique filmogene de caractère thermoduroissable ou thermoplastique qu'on utilise pour former des surfaces de détachage, on en variante le support peut être lubrifié ou'' - traité par un agent de séparation classique., par exemple l'une des matières plastiques citées plus haut, Bien qu'il ne soit pas essentiel que la support ou l'agent de séparation soit une
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,pellicule thexmoduroiesable, on ne peut utiliser que les thermo" plastiques qui ne se détériorent pas (ne fondent pas et:
ne se ramollissent pas) à. la. température à laquelle la résine est appliquée 4 ces pellicules. De plue, les surfaces de séparation au silicone ne doivent pas être utilisées avec des mélangea
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résineux au silicone car. l'interaction chimique se produit facilement entre une résine et la surface de séparation lorsqu'elles sont similaires, et l'enlèvement de la ., pellicule deviendrait ainsi beaucoup plus difficile, en détruisant les possibilités d'utiliser le support dans une opération ultérieure.
Dans les conditions optimales, chaque support peut servir à plusieurs reprises, habituellement de 4 à 10 fois, avant que les propriétés de détachage soient tellement! détériorées que le support doit être remplacé. la texture de la surface de la pellicule produite sorrespond à celle du support sur laquelle elle est formée, Les supports dont les textures sont grossières ou portent un motif sur la face venant en contact avec la résine peuvent servir la fabrication des pellicules "en damier" ou de pellicules gaufrées \ ou encore de pellicules portant @es indications en relief à la surface.
Les motifs ou les informations peuvent être également noyée dans la pellicule., quand on utilise une étoffe ou plusieurs' couches de pellicules, comme il sera décrit. Certaines pellicules, par exemple celles confectionnées à partir de 100 parties, de polyuréthane et 20 parties d'un agent de réticulation (10 parties de dichlorobenzidien et 10 parties de popylène-glycol).
seront limpides et transparentes, Les pellicules formées sur des supports très lisses,, par exemple en polypropylène ou en "Mylar" (ou ayant été traités à la surface par des agents de séparations ont une surface aussi lisse que celle du support de sorte que ai la résine durcie reste transparente, les objets sur le coté - opposé de la pellicule ou des informations noyées dans la pel- licule peuvent être observés ou lus sans déformation visuelle , notable,
De préférence, les supports 13 (ainsi que l'étoffé 31, si on l'utilise)
ne sont pas simplement tangents aux rouleaux de serrage mais s'enroulent autour au moins d'une partie de la
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circonférence du rouleau associé 16 afin de retire les plisse-
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ments 8support Plns < , il est .s,xa'b.e bzz mente da support 15. plus Pa9tianiiô>mon>, 11 est désirable quOW les supports approchent des rouleaux de serrage en faisant un '. .<. p angle d'au moins 4S* avec une tangente théorique vaaeAnt entrera. les deux rouleaux. le cas échéant, on peut utiliser des rouleaux")( fous Bb pour :
faciliter cet enroulement grâce a un changement ded,a , v direction suivant laquelle le support 13 approche des rouleaux
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161 De cette façon, non seulement on réduit au minimum les plis"' j nemente des supports mais ces derniers.définissent en entonnoir'j, qui est utile pour éjecter les bulles pouvant être éventuellement ' présentes dans la résine.
Bien que la résine subisse une certaine dilatation en largeur sous la pression des rouleaux, aussitôt qu'elle n'est plus restreinte par les barrières marginales 17 (dans le sens de' la largeur) et par la pression des rouleaux 16 (dans le sens de
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llé,vali3fjer.r), cette dilatation-peut être compensée en déterminant judicieusement au début des opérations la largeur de la fente 16' et des barrières 17* La dilatation est d'une ampleur 9ari,able o'o8%-à-ài>o qu'elle est plus grande quand les rouleaux 16 sont plus rapprochés et avec un accroissement de la viscosité du mélange résineux, et elle est plus faible quand on écarte davatage les rouleaux.Dans tous les cas,
la dilatation en épaisseur est'
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très taiblex de l'ordre de quelque dizaines de microns
Le degré auquel les rouleaux de serrage éjectent les bulles d'air éventuelles entraînées dans le mélange résineux 15 au cours du mélange préalable de celui-ci dépendra en partie de l'épaisseur de la pellicule appliquée.Des fentes larges permet- tent le libre passage des bulles,et au contraire on obtient une pellicule pratiquement exempte de bulles quand la fente entre
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les rouleaux 16 ee's plus étroite qu'environ 1,27 man.Ateo une èn"' te large,on pt.t cependant éviter le$ bulles en effectuant le mélange de la résine et de l'agent de rétioulation dans une atoosphère sous .de,
de sorte qu'on opre en l'absence d'air qui
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provoquer les bulles. En variante, on peut former une pellicu- le épais se en procédant en plusieurs passes, c'est-à-dire en premier lieu en utilisant une fente étroite et en faisant en- suite passer la pellicule formée au cours de la première passe entre des fentes plus larges de sorte qu'on applique des nouvel- les épaisseurs de pellicules qui sont maximum pour un produit exempt de bulles (c'est-à-dire 1,27 mm). jusqu'à atteindre .l'épaisseur totale désirée.
On peut utiliser un solvant immédia- tement avant chaque nouvelle passe pour " rafraîchir " (c'est- à-dier renouveler le caractère collant) de la surface de la pellicule formée pendant une passe donnée, pour assurer ultérieurement une meilleure adhérence de cette suface à la couche suivante de pellicule appliquée sur elle.
Le sandwich au stratifié provisoire comprenant les supports 13 et la mélange résineux 15 (ou la pellicule) est tiré vers l'avant par le tambour de reprise rotatif 20 dont la tension est régïée (par freinage), le diamètre du tambour étant ) -par exemple de 120 à 150 cm. La distance entre le tambour de ' reprise 20 et les couleaux de serrage 16 n'est pas en général critique car il est sans importance (sauf lorsqu'on désire une perte de chalour rapide) que le durcissement ait lieu avant ou après l'enroulement sur le tambour.
Le tambour de reprise 20 est avantageusement amovible, ce qui permet d'utiliser l'appa- roll avec des tambours interchangeables, c'est-à-dire en utili- sant un tambour pendant que la pellicule durcit sur le bamboux précédemment utilisé.
Attendu qu'il n'est pas utile habituel- lement de chauffer ou de refroidir la pellicule,, le tambour peut reprendra la pellicule à une vitesse de 9 m par minute ou plus vite, chiffre qui se compare très favorablement avec la vitesse maximale de quelques dizaines de centimètres à la minute qu'on obtient dans les procédés où la pellicule doit être reprise - lentement pour permettre le temps nécessaire pour son chauffage ou refroidissement avant enroulement.
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Les rouleaux de serrage et d'alimentation peuvent être . '
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ou 'bien des rouleaux fous à rotation libre ou bien dee rouleaux doseurs et entraînes qui sont commandes par des engrenages ou par des freins afin d'entraîner les supports vers l'avant à uns '
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vitosae qui correspond à oel1e du tambour de reprise. De piàf4- 1; renoe, .ee zo..eauc d,zentaton sont cdnvAnabl.enb renée, les rouleaux a.aHmeNtaflon 12 sont oonvonablwnant frai- " ,j )) née pour éviter le plissement ou l'dfaiasenent des aupporba 13: ' 4 et de noeno, si l'on utilise une étoffe, son, rouleau llalimenta- , tion 30 est avantageusement freiné panr empioher le plissement ou l'affaissement de l'étoffe 31.
Il est également désirable que
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les rouleaux dalimentation H! et le rouleau portant la 01110u...
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le qui n'est pas eprésenté) sur lequel la pellicule sera :f ultérieurement transférée du' ,tambour de reprise soient commandée )
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par mn engrenage convenable en vue d'une rotation dans la 411'eo- tion nécessaire pour l'enlèvement ultérieur de la pellicule et des supports du tambour 20.
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:1 examinant le stratifié provisoire qui est enroule 8111' < :
le tambour de reprise 20, il est évident que le support qui est le plus éloigne du centre du tambour est celui qui. été déroule du rouleau d'alimentation à une vitesse un peu plus grande que ' l'autre support. Le degré de ce glissement de l'un des supports par rapport à l'autre est proportionnel au diamètre du tambour
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de reprise eù X l'épaisseur àa la pellicule fO!#êe.
De façon étonnante, oe glissement ne provoque pas la séparation des aap- ports de la pellicule (oe qui aurait pour effet de détruire la texture désirée à la surface de la pellicule), comme on pourrait. s'y attendre! au lieu de cela, il semble que le glissement ait
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lieu entre les couches intérieures du mélange résineux gélatinecut ¯. en cours de 4uraiasnant .
Puisqu. les supports 13 en matière plastique ou en papier subissent une influence fâcheuse quand on les chauffe,
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il est essentiel qu'aucun des roa1eGux 12, 25 et 16, pas plus
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que le tambour de reprise 20 ne soient chauffés, et au, on n'utilise donc aucun autre dispositif pour chauffer la pellicu- le en cours de formation.
Des matières plastiques et des papiers de qualités différentes peuvent supporter des tempera.-' tures différences, mais en général, aucun des supports qui conviennent pour l'invention ne peut supporter une température au-dessus de 177 C sans effets très nuisibles, par exemple une perte de résistance ou des propriétés de séparation, une aubre , raison pour laquelle il faut éviter l'apport de chaleur dana le système est que les bulles microscopiques qui peuvent rester dans la pellicule risqueraient d'être dilatées par chauffage, en réduisant ainsi la résistance de la pellicule et en occasion- nant des imperfections dans sa texture.
Environ 90% du durcissement a lieu au cours de la pre- pière heure, tandis que les dermers 10% nécessitent juwqu'à deux semaines. Toutefois, au bout d'une heure, la pellicule est assez dure pour qu'on puisse la séparer du support en fai- sant tourner les rouleaux d'alimentation dans le sens opposé à celui de la rotation pendant la formation de la pellicule.
Les ' supporte sont ainsi enroulés à nouveau sur les rouleaux 12 et sont prêts à servir avec une autre pellicule, tandis que la pellicule peut être utilisée immédiatement ou bobinée sur un rouleau spécial qu'on peut emmagasiner jusqu'à l'achèvement du durcissement. puisque les barrières marginales 17 sont en contact ' ' avec le mélange résineux 15 à brève période à l'état de gel,'.
ces barrières sont progressivement enduites de résine, leurs dimensions changent et on n'obtient pas la largeur exactement désirée de pellicule. L'expansion ou l'épancuissement latéral de la pellicule après qu'elle n'est plus soumise à la pression des rouleaux 16 provoque également une variation de la largeur par rapport à oelle qui est déteminée par les barrières 17.
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pour toutes ces raisons, lorsqu'on désire une pellicule d'une . largeur précises il y a lieu de rogner les borda après l'enlè- vement de la pellicule du tambour de reprise..
La pellicule obtenue est une matière molle.,pliable et
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extensible, exempte de bu3.lea, très flexible et extrêmement ,a résistante à l'abrasion, on a soumis à certains essais des
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, . r , :f pellicules de polyuréthauet sans étoffe de renforcement et.
bzz entièrement durcies (âgées de deux semaines), fabriquées par le / présent procédé et sur l'appareil de la figure 1, et on a cons- taté que leurs propriétés physiques étaient supérieures à celles ' des pellicules identiques mais fabriquées par les moyens clas- '
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Bigues , comme le moulage, la pulvérisation ou le oalandrage, les données obtenues lors de ces essais à température ambiante sont consignées au tableau# la réaistanee a la rupture et l'al- longement final ayant été mesurés par les essais AxT1 lr D4 12-617 et la résistance au ddahirage sur "Die Ou ayant ébé mesurée par l'essaiASTM D64-54.
Tableau
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<tb> 'Résistance <SEP> à <SEP> Allonge- <SEP> 'Résistance
<tb> la <SEP> rupture,
<SEP> ment <SEP> fi- <SEP> an <SEP> déchira-
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kg-/cm2 nai, ge "Die 0" pellicule coulée selon ¯¯¯¯¯¯¯¯ ¯¯¯¯¯¯ jkp'/om2. ¯ ''' ',
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<tb> l'invention <SEP> 633 <SEP> 600 <SEP> 63
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15laque échantillon mOU160 482 470 86 ; .i' ,jj :Pellicule pulvérisée 528 500 32 Tellioule calandrée 387 600 38 '" Grâae à ces propriétés supérieures, les produite selon 1''invention se sont révélée utiles pour des applications très' variées, comme par exemple ; fabrication de pellicules extensi- blés sans étoffe de renforcement pour garnitures et diaphragmes de soupapes ;
et fabrication de pellicule avec étoffe de renfor- cement pour former des cuves imperméables à l'air, des gainitu- res pour piles à combustible, des tissus d'ameublement et des
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semelles de chaussures. On peut également utiliser la pellicule sans étoffe en la sectionnant en fils élastiques très résistants.
En se référant maintenant à la figure 3, on peut intro- duire une couche d'étoffé 51, par exemple un tissu de résine de polyamide (Nylon) à tissage ajourée en provenance du rouleau d'alimentation 30 entre les rouleaux de serrage 16, et on tire ce tissu au-delà, de la réserve 14 de résine conjointement'avec les supports 13 et entre eux, pour une reprise simultanée sur le tambour 20. L'étoffé 31 devient ainsi une partie intégrante du mélange résineux 15 qui est stratifié entre les supports 13,
Dans le mode de réalisation représenté, on verse la résine mélangée aveo l'agent de réticulation sur la face supérieure de l'étoffe 31 à partir de l'ajutage 11 pour former une réserve
14 entre les barrières marginales 17.
Le degré auquel la résine et l'agent de réticulation pénètrent dans et ou à travers l'é- toffe 31 dépend, entre autres, de la composition du tissu, de l'armure du tissage et de la porosité de ce tissu, de la visco- eité du mélange de résine et d'agent de rétioulation, et de la pression appliquée dans la fente entre les rouleaux 16. On peut régler ces différents facteurs pour obtenir des couches de résine ayant l'épaisseur désirée sur l'une des surfaces, ou les deux surfaces, du tissu. Si l'armure du tissu est non poreuse ou "fermée". la résine peut être introduite éventuellement sur chaque faoe du tissu par des ajutages 11 placés de part et d'autre du tissu.
Si l'armure est très poreuse ou ajourée et .qu'on désire avoir une couche de résine sur chaque face du tissu, on préfère revêtir chaque face en une passe séparée de passage entre les rouleaux 16, afin d'éviter l'entraînement des bulles d'air dans les interstices de l'armure.
De façon similaire, on peut appliquer deux ou plusieurs couches d'étoffé provenant d'un ou plusieurs rouleaux. les cou- ches d'étoffé peuvent être maintenues en contact étroit avant
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leur introduction dans la fente de serrage.,' bien que les couches d'étoffe seront adjacentes, avec peu ou pas de résine entre les deux feuilles de tissu.
En variante, on peut séparer les couches d'étoffe avant de les introduire dans la fente de serrage, si bien que le stratifié provisoire dans la fente sera compose par les couches suivantes: supporta résine, étoffe euro- bée de résine, résine, étoffe enrobée de résine, résine, second support, Pour préparer un tel stratifiée on peut utiliser avanta- geusement un ajutage verseur 11 supplémentaire entre les couches ! d'étoffé.
Eventuellement, chaque couche d'étoffe, (Le support ou de résine peut avoir une coposition différente de celle d'une autre couche similaire. les étoffes qui conviennent pour la présente invention peuvent être formées de fibres naturelles on synthétiques, par exemple des fibres de coton, de résine polyamide (Nylon), de "Dacron" etc. et le tissage peut être d'un type d'armure quelcon- que.
Sous la pression exercée entre les rouleaux 16, le mélange de résine et d'agent de réticulation coule à un degré plue ou moins grand dans les interstices de 1'armure de tissage, de sor- teque pendant le durcissement la résine se bloque autour des fibres et dans les interstices de l'amure. Puisqu'on n'utilise aucyun solvant pour la résine, la résine ne peut a'infiltrer dans les fibres et les imprégner. par contre, si les fibres étaient imprégnées avec de la résine et un solvant, leur, résistance:
. serait réduite par suite de Inaction de mouillage du solvant, et leur élasticité serait également réduite par suite de l'invoropo- ration de la résine dans les fibres, d'où diminution de la résistance a l'abrasion et augmentation de la "fragilité" (c'est-à- dire de la tendance à se casser lors d'un pliage) : mais si les fibres ne sont que bloquées, sans imprégnation, par une résine sans solvant comme c'est le cas dans la présente invention, les fibres conservent leur résistance et leur flexibilité, et le
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produit possède une forte résistance à l'abrasion et une faible fragilité.
Tendant la formation de la pellicule avec un enduisage simultané de l'étoffe 31 par la résine et la stratification du mélange 15 (contenant l'étoffé 31) avec les supporta dans la, fente entre les rouleaux 16, le rouleau d'alimentation 30 de l'étoffé peut être du type à. tension réglée (avec frein) ou un rouleau doseur en prise par engrenages avec le tambour de reprise 20.
lors de l'enlèvement du stratifié provisoire comprenant les supporta, la résine et l'étoffé, du tambour de reprise 20, le rouleau d'étoffé 30 peut être utilisé comme un rouleau pour la pellicule et on l'entraîne à cet effet dans le sens opposé à celui de sa rotation pondant la stratification., de sorte que la pellicule comprenant une étoffe enrobée dans de la résine durcie est enroulée sur le rouleau 30, pendant que les supports 13 sont de nouveau enroulée sur leurs rouleaux respectifs 2.