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"Pièce manufacturée avec une paroi à plusieurs épaisseurs".
L'invention est relative à une pièce manufactu- rée en une combinaison de tôle mince et de matière synthétique.
Cette pièce peut constituer des articles d'usage d'un genre quel- conque, comme par exemple des vases, des gobelets et des coupes..
Des articles et des coupes décoratives ainsi que des récipients à boisson et de la vaisselle métallique étaient fabriqués principalement dans les temps les plus anciens jusqu'au présent immédiat, en métal noble ou anobli. De telles pièces manu facturées étaient cependant, déjà simplement à cause de la quan- tité de métal nécessaire, très lourdes et onéreuses, de telle sor- te qu'elles ne trouvaient en tant que vaisselle métallique qu'un usage limité dans le domaine décoratif, mais elles étaient prati- quement excluos en tant que vaisselle d'usage malgré que la matiè
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re était préférée.
L'on a alors chercha à obvier à ces inconvénients en épargnant du métal, mais cependant la vaisselle métallique à parois minces est trop sensible contre la pression et les chocs. ' Elle se déforme très aisément et elle devient rapidement inaccep- table comme aspect et même pratiquement sans aucune valeur. Des pièces à parois minces de ce genre avaient en outre en général des bords aigus, qui réduisaient encore plus fortement leur va- leur d'utilisation à cause du danger de blessure que leur manie- ment entraînait. L'on a cherché à rabattre ou à rouler de tels bords aigus. Des bords rabattus et roulés présentaient cependant dos zones creuses qui n'étaient guère accessibles pour le nettoya go. Ceci était donc un défaut du point de vue hygiénique.
L'invention a pour base le problème de rendre la fabrication de pièces manufacturées de ce genre nettement plus @ économique et de la perfectionner fortement, en laissant cepen- dant leur aspect extérieur aussi inchangé que possible, ou modi- fié de façon peu importante ou même avantageuse et en outre de rendre leur intérieur résistant à la corrosion par l'introduction de matières synthétiques.
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Il est déjà connu de compléter una pièce brute en' matière synthétique avec une matière synthétique d'une autre cou- leur et ainsi d'offrir des pièces "à double paroi", comme par ex- emple des gobelets et des coupes. Il est également connu d'exécu- ter des dessins en métal sur des articles en poterie ou en faïience
Dans ce cas, il ne s'agit pas d'obtenir un gain en métal,mais sim@ plement d'une décoration puro, sans qu'un but autre que purement décoratif soit recherché dans le produit fini.
La combinaison de matière synthétique et de métal s'opposait jusqu'à présent toujours à la règle de base que la ma- tière synthétique façonnée par un processus thermique est soumise à une réduction de masse ou à une contraction, que le métal ne cor nait pas et qu'une pièce brute métallique préfaçonnée n'accompagna pas lors de l'achèvement de la pièce pour en faire un produit fini
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par application, de matière synthétique au cours d'un processus thermique. Il en résultait des difficultés lors de l'assemblage des deux matières, au cours des processus de façonnage thermique qui sont courants pour les matières synthétiques.
Ces difficultés sont surmontées grâce à l'inven- tion, qui réside en ce que la paroi en tôle métallique de la piè- ce manufacturée est ancrée rigidement avec la matière synthétique en au moins deux endroits grâce au fait que la matière synthétique peut traverser des ouvertures de la tôle métallique. Grâce à cet ancrage de la matière synthétique en des endroits différents de la tale métallique, l'on arrive à ce que le retrait naturel de la matière synthétique ne puisse pas faire sentir son plein effet,ou que la t8le métallique soit cependant modifiée en ce qui concerne sa forme d'une façon prédéterminée, sous l'effet du retrait par- tiellement actif, de telle sorte que des tensions apparaissant éventuellement dans la matière soient maintenues dans des limites acceptables en pratique.
L'on peut arriver, grâce à un agencement appro- prié des évidements, donc des points d'ancrage, à ce que la con- traction de la matière synthétique conduise à des déformations bien déterminées, c'est-à-dire voulues, et ainsi à des façonnages de la tôle métallique. Ceci se fait en particulier lorsqu'une pièce profilée, par exemple un obelet, est fabriqué et que dans celui-ci les points d'ancrage entre la matière synthétique et la tôle métallique sont répartis sur diverses surfaces du profil (paroi et fond). L'on peut établir de la sorte des formes parti- culières.
Pour améliorer encore l'ancrage de la matière syn thétique et de la tôle métallique, les bords et en fait les di- vers bords ou un seul peuvent être roulés ou rabattus. Par censé- quent, la matière synthétique peut s'accrocher à la tôle métalli- que dans les zones creuses formées et ceci renforce l'ancrage des deux matières entre elles.
D'autres détails et particularités de l'invention
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ressortiront de la. description ci-après, donnée à titre d'exemple non limitatif et en se référant aux dessins annexés représentant schématiquement les nombreuses façons d'application do l'inven- tion. En particulier, l'on peut encore façonner une poignée ou une anse sur une pièce manufacturée, soit en métal par liaison métal-métal, soit en matière synthétique par injection sur la pax tie en matière synthétique.
Les figures 1 à 4 représentent chacune un gobelet en coupe transversale, sa paroi extérieure 1 déterminant la for-, me étant faite de tôle métallique mince et sa paroi intérieure 2' supportant la forme étant faite de matière synthétique. Les deux ! parties de paroi sont ancrées entre elles de différentes façons suivant l'invention. Dans le cas de la figure 1, l'on a prévu dexu points d'ancrage, à savoir d'une part sur l'enroulement marginal 3 ou la paroi extérieure 1 et en second lieu dans le fond, sous la forme d'une perforation 4, dont les bords sont ramenés vers intérieur.
Dans le cas de la figure 2, le bord de la paroi exté- rieure 1 est simplement rabattu en 5.En outre, la paroi interne 2 est ramenée par-dessus le bord 5 de la paroi extérieure 1, de telle sorte que l'on forme dans la zone supérieure 6 une partie ; en matière synthétique visible de l'extérieur et servant de par- tie décorative.
La figure :).correspond essentiellement à la figu- re 1, mais l'on a cependant prévu approximativement à la moitié de la hauteur de la paroi 1 du gobelet, une moulure interne 7 avec des perforations 8. La moitié de droite de la figure 3 n'est pas une vue en coupe, mais au contraire une vue en élévation. Des moulures internes 7 et des perforations 8 forment en effet en coopération, en plus d'un ancrage supplémentaire, sur la paroi externe 1, une bande décorative 9. La moulure 7 et les perfora- tions 8 sont représentées à la figure 5 avec une échelle exagérée',
A la figure 4 finalement, les moulures perforées
7 ont été placées dans le fond 10 du gobelet, qui possède en ou- tre un trou central 11, sans déformation des bords.
Les figures
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6,7 et 8 représentent le même principe appliqué à un autre des- sin, ce qui conduit à un'autre système décoratif. L'on peut se rendre compte que l'on dispose d'innombrables possibilités de va- riations.
Une forme de réalisation particulièrement avanta- geuse de l'invention est finalement représentée à la figure 9 ( en partie en coupe) et à. la figure 10. (en coupe horizontale).
Dans ce cas, la paroi extérieure d'un gobelet a été assemblée à partir de plusieurs segments 12, les divers segments n'étant main tenus ensemble que par la matière synthétique 13. L'ancrage des deux matières se fait essentiellement comme dans le cas des figu- res 1 à 8, mais cependant la forme de réalisation des figures 9 et 10 offre une solution particulièrement économique en matière et simple pour la préfabrication de la paroi extérieure métalli- que 1 suivant l'invention. Comme on peut en outre s'en rendre oompte d'après la figure 10, les sogments individuels de la paroi extérieure 1 peuvent se rencontrer ou encore se trouver écartés les uns des autres.
L'on a jusqu'à présent décrit en se référant aux dessins la façon dont la tôle métallique mince doit servir de pa- roi extérieure. Bien évidemment, elle peut également être située "à l'intérieur", un revêtement sur les deux faces en matière syn- thétique étant tout aussi possible qu'une double paroi métallique qui est romplie et assemblée par la matière synthétique.
Comme les explications $ci-avant l'on démentré, l'in- vention possède un domaine d'utilisation multiple. Une condition préalable est cependant toujours l'existence d'un corps métallique façonné ou préfaçonné en une pièce ou en plusieurs pièces, de tell le sorte qu'il forme des surfaces pleines ou partielles de la piè- ce à manufacturer. Ces pièces semi-finies en métal sont mainte- nues à la forme requise pour l'usinage thermique de la matière synthétique, tandis que les parties manquant dans la forme sur le produit final, donc sur la pièce achevée, sont fermées par la ma- tière synthétique, qui les romplit, les revêt ou les réunit ensem-
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-bio.
Les tôles métalliques minces préfaçonnées ne doivent pas dé- jà avoir leur forme finale lors de l'introduction dans le moule , pour le processus thermique afin d'être complétées par la matière synthétique. Il rentre dans le oadre de l'invention de ne préfa- çonner que partiellement ou même pas du tout les pièces métalli- ques brutes, mais au contraire de leur donner leur forme grâce à la pression de travail au cours des processus d'usinage thermique
Dans ce but, les pièces métalliques brutes peuvent être dotées de zones d'affaiblissement, auxquelles le façonnage doit se faire sous l'aotion de la pression de travail ou de fabrication.
REVENDICATIONS
1. Pièce manufacturée combinée en tôle métallique mince ot en matière synthétique, avec une paroi à plusieurs épais seurs, caractérisée en ce que la paroi en tôle métallique de la pièce est ancrée fermement ayec la matière synthétique en au. moins deux endroits, grâce au fait que la matière synthétique peut pénétrer dans des ouvertures de la tôle métallique.
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"Manufactured part with a wall with several thicknesses".
The invention relates to a part manufactured in a combination of thin sheet and synthetic material.
This piece can be used articles of any kind, such as vases, goblets and bowls.
Decorative articles and cups as well as beverage vessels and metal tableware were made mainly in the earliest times up to the present day, from noble or ennobled metal. Such manu invoiced pieces were, however, already simply because of the quantity of metal required, very heavy and expensive, so that they found only limited use as metal tableware in the decorative field. , but they were practically excluded as everyday crockery despite the fact that the material
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re was preferred.
We then tried to overcome these drawbacks by sparing metal, but however thin-walled metal dishes are too sensitive to pressure and shocks. It deforms very easily and quickly becomes unacceptable as an appearance and even practically worthless. In addition, thin-walled parts of this kind generally had sharp edges, which reduced their usefulness even more greatly because of the danger of injury which their handling entailed. Attempts have been made to fold or roll such sharp edges. Folded and rolled edges, however, presented hollow areas which were hardly accessible for cleaning. This was therefore a defect from a hygienic point of view.
The invention has as its basis the problem of making the manufacture of manufactured parts of this kind considerably more economical and of improving it considerably, while leaving their external appearance as unchanged as possible, or modified in a slight or slight manner. even advantageous and in addition to make their interior corrosion resistant by the introduction of synthetic materials.
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It is already known to supplement a plastic blank with a synthetic material of another color and thus to offer "double-walled" parts, such as, for example, cups and cups. It is also known to make metal designs on pottery or earthenware articles.
In this case, it is not a question of obtaining a gain in metal, but simply of a puro decoration, without a goal other than purely decorative being sought in the finished product.
The combination of synthetic material and metal has hitherto always opposed the basic rule that synthetic material shaped by a thermal process is subjected to mass reduction or contraction, that metal does not horn. not and that a preformed metal blank did not accompany when completing the part to make it a finished product
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by application of synthetic material during a thermal process. This resulted in difficulties in assembling the two materials, during thermal shaping processes which are common for plastics.
These difficulties are overcome by the invention, which resides in that the sheet metal wall of the manufactured part is rigidly anchored with the synthetic material in at least two places thanks to the fact that the synthetic material can pass through holes. metal sheet openings. Thanks to this anchoring of the synthetic material in different places of the metal plate, it is possible that the natural shrinkage of the synthetic material cannot make its full effect felt, or that the metal plate is however modified in this respect. which relates to its shape in a predetermined way, under the effect of the partially active shrinkage, so that any stresses which may appear in the material are kept within practically acceptable limits.
It is possible, thanks to an appropriate arrangement of the recesses, and therefore of the anchoring points, that the contraction of the synthetic material leads to well-defined, that is to say, desired deformations. and thus to the shaping of the metal sheet. This is done in particular when a profiled part, for example an obelet, is manufactured and that therein the anchoring points between the synthetic material and the metal sheet are distributed over various surfaces of the profile (wall and bottom). In this way, we can establish particular forms.
To further improve the anchoring of the synthetic material and of the metal sheet, the edges and in fact the various edges or only one can be rolled or folded down. Supposedly, the synthetic material can cling to the metal sheet in the hollow areas formed and this reinforces the anchoring of the two materials together.
Other details and features of the invention
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will emerge from the. description below, given by way of non-limiting example and with reference to the appended drawings schematically showing the many ways of applying the invention. In particular, it is also possible to shape a handle or a handle on a manufactured part, either in metal by a metal-to-metal bond, or in synthetic material by injection on the synthetic material pax tie.
Figures 1 to 4 each show a cup in cross section, its outer wall 1 determining the shape, me being made of thin metal sheet and its inner wall 2 'supporting the shape being made of synthetic material. Both ! wall parts are anchored together in different ways according to the invention. In the case of Figure 1, dexu anchoring points have been provided, namely on the one hand on the marginal winding 3 or the outer wall 1 and secondly in the bottom, in the form of a perforation 4, the edges of which are brought inwards.
In the case of Fig. 2, the edge of the outer wall 1 is simply folded back in 5. Further, the inner wall 2 is brought back over the edge 5 of the outer wall 1, so that the a part is formed in the upper zone 6; made of synthetic material visible from the outside and serving as a decorative part.
The figure :) corresponds essentially to figure 1, but there is however provided approximately at half the height of the wall 1 of the cup, an internal molding 7 with perforations 8. The right half of the cup. Figure 3 is not a sectional view, but on the contrary an elevation view. Internal moldings 7 and perforations 8 in fact form in cooperation, in addition to an additional anchoring, on the external wall 1, a decorative strip 9. The molding 7 and the perforations 8 are shown in FIG. 5 with a exaggerated scale ',
Finally in figure 4, the perforated moldings
7 have been placed in the bottom 10 of the cup, which has in addition a central hole 11, without deformation of the edges.
The figures
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6, 7 and 8 represent the same principle applied to another design, which leads to a different decorative system. We can see that we have innumerable possibilities of variations.
A particularly advantageous embodiment of the invention is finally shown in FIG. 9 (partly in section) and in. Figure 10. (in horizontal section).
In this case, the outer wall of a cup has been assembled from several segments 12, the various segments only being held together by the synthetic material 13. The anchoring of the two materials is done essentially as in the case of Figures 1 to 8, but however the embodiment of Figures 9 and 10 offers a particularly economical and simple solution for the prefabrication of the metal outer wall 1 according to the invention. As can further be seen from Figure 10, the individual sogments of the outer wall 1 may meet or even lie apart from each other.
It has heretofore been described with reference to the drawings how the thin metal sheet is to serve as the outer wall. Obviously, it can also be located "on the inside", a coating on both sides in synthetic material being just as possible as a double metal wall which is completed and assembled by the synthetic material.
As the explanations $ above have been denied, the invention has a field of multiple use. A prerequisite, however, is always the existence of a metal body shaped or pre-formed in one piece or in several pieces, such that it forms full or partial surfaces of the piece to be manufactured. These semi-finished metal parts are kept in the shape required for the thermal machining of the synthetic material, while the parts missing in the shape on the final product, therefore on the finished part, are closed by hand. synthetic material, which completes them, covers them or brings them together
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-organic.
The preformed thin metal sheets do not already have to have their final shape when introduced into the mold, for the thermal process in order to be completed by the synthetic material. It comes within the scope of the invention not to pre-shape the raw metal parts only partially or even not at all, but on the contrary to give them their shape thanks to the working pressure during thermal machining processes.
For this purpose, the raw metal parts can be provided with weakening zones, to which the shaping must be done under the influence of the working or manufacturing pressure.
CLAIMS
1. Combined manufactured part of thin sheet metal and synthetic material, with a wall of several thicknesses, characterized in that the sheet metal wall of the part is firmly anchored with the synthetic material at the. at least two places, thanks to the fact that the synthetic material can penetrate into openings in the metal sheet.