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Procédé et appareil pour le mélange de matières solides.
Qualification proposée - BREVET D'IMPORTATION
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La présente invention concerne un procédé et un appareil pour le mélange de matières solides, et en particu- lier un type de mélange au moyen d'un écoulement par gravité, dans lequel des matières solides sont enlevées simultanément d'un grand nombre do niveaux se trouvant à l'intérieur de la masse hétérogène de matières solides, en des points adjacents au pourtour de cette dernière, puis reoombinées et, faculta-, tivement, recyclées vers l'enceinte une ou plusieurs fois.
Un mélange de matières solides est désirable dans beauooup de procédés de fabrication et eh particulier, dans les procédés dans lesquels les matières solides sont les produits d'opérations individuelles de charge et en conséquen- ce, possèdent des propriétés plus ou moins variables. Un exemple typique emprunté à l'industrie chimique est la fabri- cation de polyéthylène dans laquelle le produit a la forme de cubes dont le côté mesure environ 3,15 mm. Jusqu'à pré- sent, la pratique générale a été de mélanger les matières solides avec des mélangeurs du type à vis ou avec un appareil du type à coude dont la caractéristique a été de disperser les matières solides dans toute l'étendue de la masse par agitation, tandis que la masse entière était emprisonnée à l'intérieur de l'enceinte.
Ces manières de procéder sont inacceptables au point de vue de la consommation d'énergie, des frais d'installation et des dépenses d'entretien et, en outre, un mélange intime dans ces conditions nécessite un
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temps de traitement relativement long et même si oette condi- tion est satisfaire, le produit n'est pas mélangé habituel- lement jusqu'à présenter le degré souhaitable d'uniformité,
L'un des buts de l'invention est de fournir un procédé et un appareil pour effectuer un mélange, qui fonc- tionne entièrement au moyen d'un écoulement par gravité, sauf pour ce qui concerne l'énergie nécessaire pour recycler le produit, et qui ne nécessite que de faibles dépenses d'installation et d'entretien.
D'autres buts de l'invention sont de fournir un procédé et un appareil pour effectuer un mélange, qui ait un effet de mélange amélioré, qui réduise la durée du traite- ment et qui ait un rendement augmenté par unité de volume et qui soit d'une conception telle que les mélangeurs existants du type à vis puissent être transformés très rapidement si on le désire.
La manière dont sont atteints les buts définis ci-dessus ainsi que d'autres buts de l'invention sera mise en évidence par la description détaillée qui suit, ainsi que par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation latérale d'une réalisation préférée d'un mélangeur suivant l'invention, les détails de vannes n'ayant pas été représentés ; - la figure 2 est une vue en élévation latérale détaillée d'un orifice d'enlèvement des matières solides et de la vanne de réglage de l'écoulement des matières solides qui lui est associée, pour l'appareil de la figure 1 ; - la figure 3 est une coupe faite suivant la ligne 3-3 de la figure 2 ;
-la figure 4 est une représentation schématique
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en coupe verticale d'une autre réalisation de mélangeur suivant l'invention, constitué par une enceinte contenant les solides, du type représenté sur la figure 1, cette encein- te étant enfermée à l'intérieur d'une enveloppe à seotion droite oarrée, qui est fermée à sa partie inférieure par une portion ayant la forme d'un tronc de cône; - la figure 5 est une coupe faite suivant la ligne 5-5 de la figure 4.
D'une manière générale, l'opération de mélange suivant la présente invention consiste à emprisonner une masse de matières solides hétérogènes dans une colonne élevée, à enlever de la masse dans une direction verticale dans l'en- semble et à l'intérieur d'un quart environ d'un rayon (ou à l'intérieur d'un quart environ de la distance du centre de la masse de matières solides à la paroi de la colonne) pris au niveau de l'enlèvement à l'intérieur de la périphérie de la masse, des quantités sensiblement égales de matières solides par unités de temps, ces enlèvements étant faits simultané- ment et au moyen d'un écoulement par gravité,
à partir d'un grand nombre de régions espacées dans le sens de la hauteur de la masse de matières solides et à des espacements angu- laires sensiblement égaux suivant la périphérie de la masse de matières solides, et à combiner les quantités sensible- ment égales de matières solides ayant une homogénéité de composition améliorée.
Ainsi qu'il apparaîtra dans la description qui va suivre, les matières solides hétérogènes que l'on désire mélanger sont tout d'abord rassemblées sous la forme d'une colonne s'élevant à une certaine hauteur, par exemple par emprisonnement h l'intérieur d'une enceinte en forme de tuyau
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vertical qui peut avoir des sections droites différentes en des points donnée sur toute l'étendue de sa hauteur mais qui, de préférence, a une sections droite généralement oiroulaire d'un bout à l'autre. Au cours du mélange, des matières soli- des sont enlevées simultanément d'un grand nombre de régions espacées sur toute l'étendue de la hauteur de la oolonne et en vue de l'obtention de meilleurs résultats,
on préfère maintenir des taux d'enlèvement de matière solides sensible- ment égaux pour chaque région individuelle do la colonne.
On préfère, en outre, effectuer l'enlèvement des matières so- lides au voisinage de la périphérie de la colonne de matières solides, bien qu'un tel enlèvement puisse être effectué radialement vers le centre jusqu'à 25 % environ du rayon de la colonne à un niveau donné d'enlèvement (ou jusqu'à 25 % de la distance entre le centre de la masse de matières solides et la paroi de la colonne pour les colonnes non cylindriques) sans qu'il en résulte des inconvénients gravés pour l'opération de mélange. Les fractions de matières soli- des enlevées sont ensuite combinées pour donner un produit ayant une homogénéité qui est améliorée d'une manière pronon- cée et qui peut être améliorée encore d'une manière mesura- ble par une ou plusieurs répétitionsdu cycle.
On obtient de meilleurs résultats en enlevant des matières solides dans une direction verticale dans l'ensemble, dirigée vers le bas à partir de l'accumulation de la masse, et l'on préfère par conséquent, enlever les différentes fractions de matières solides à travers des ouvertures dont les embouchures d'entrée soient dans un plan sensiblement horizontal, bien que certaines variations puissent être admises, naturellement, en cette matière. Toutefois, des
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orifices d'enlèvement au ras de la paroi intérieure de l'en- oeinte empêchent le libre écoulement des matières solides et, en outre, donnent des mélanges relativement médiocres.
En outre, on préfère aussi beauooup effeotuer l'enlèvement des matières solides le long de chemins de dé- chargement latéraux de manière à réduire les retenues de ma- tières solides à l'intérieur de l'enoeinte et à faciliter les opérations de nettoyage.
Sur la figure 1, on a représenté une réalisation préférée de mélangeur suivant l'invention qui a une capacité en matières solides hétérogènes qui est de 9.060 kg de cubes de polyéthylène, mesurant 3,175 mm de coté, ces cubes cons- tituant un produit commercial de l'industrie chimique, ainsi qu'il a été mentionné ci-dessus. L'enceinte du mélangeur est constituée par une partie cylindrique 10 ayant un diamè- tre intérieur de 2,900 m et une longueur de 2,940 m, cette partie cylindrique étant raccordée à son extrémité inférieure à une partie 11 en forme de cône renversé qui a une longueur de 2,380 m et qui est munie à son extrémité inférieure d'un orifice 12 d'enlèvement de la matière de 152 mm, de sorte que l'angle au sommet de la partie 11 est de 60 .
Le dessus de la partie 10 est fermé par un couvercle 16 formant dôme, qui est-muni d'une bride centrale de raccordement 17, à laquelle est fixé un raccord tubulaire, coudé à 1800 qui est destiné à assurer l'échappement à l'atmosphère de l'air transporteur venant de l'enceinte, tout en barrant l'accès vers l'intéri- eur de l'enceinte à la pluie et aux pressions atmosphériques.
L'enceinte de mélange est munie de neuf orifices d'enlèvement des matières solides. Ces orifices sont numé- rotés dans le sens de la hauteur depuis le n 1 qui désigne
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l'orifice le plus bas, c'est-à-dire l'orifice d'enlèvement 12 se'trouvant à l'extrémité inférieure de la partie conique 11, jusqu'au n 9 qui se trouve à une distance d'environ 1,00m de l'extrémité supérieure de la partie oylindrique 10. Le terme "orifioe" dont il est fait usage ioi est destiné à englober toute la conduite d'enlèvement des matières solides à l'intérieur de l'enceinte, y compris naturellement l'ou- verture d'entrée assurant la communication aveo l'enoeinte.
Vus d'en dessus, tous les orifices sont disposés suivant un trajet hélicoïdal qui se transforme en un trajet en spi- rale dans la partie inférieure conique, dans le sens des aiguilles d'une montre (les espacements angulaires entre orifices voisins étant de 90 %), les orifices qui se trou- vent dans la partie oylindrique 10 ayant un pas commun de 38 cm mesuré en direction verticale.
Cet espacement de 38 cm est adopté aussi pour l'orifice n 4 par rapport à l'orifice n 5, orifice d'enlèvement qui se trouve le plus bas dans la partie cylindrique 10, mais ensuite la distance de pas est augmentée pour avoir une valeur commune de 53 cm entre l'ori- fice n 4 et l'orifice n 3, entre l'orifice n 3 et l'orifi- ce n 2, l'orifice n 1 étant espacé de 114 cm de l'ouverture de l'orifice n 2. ' Il est bien évident que la disposition des orifices d'enlèvement ainsi que les tracés de leurs po- sitions relatives peuvent varier dans une assez large mesure. toutefois, la disposition décrite est une disposition écono- mique, ainsi qu'on a pu le vérifier par des essais poussés de rendement.
Il y a lieu de faire remarquer à ce sujet qu'un espacement angulaire de 90 des orifices constitue une bonne valeur pratique. Toutefois, il est avantageux de prévoir
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un nombre un peu plus grand d'orifices séparés par des dis- tances angulaires plus petites du fait que cela augmente la vitesse de vidage de l'enceinte et réserve aux orifices indi- viduels des régions plus localisées de la oolonne de matières solides.
D'un autre cote, il est possible aussi d'augmenter jusqu'à un certain degré l'espacement angulaire des orifices à l'intérieur de limites qu'il est difficile de définir d'une manière générale en raison des relations complexes entre les propriétés des matières solides en cause, telles que dimen- sions des particules, forme, cohésions, etc., d'une part, et les dimensions et la forme de l'enceinte de mélangeur, d'autre p.irt.
Tous lee orifices d'enlèvement sont de conception identique, ainsi que le montrent les figures 2 et 3. Ils peuvent comprendre, commodément, des goulottes 22 ayant une largeur de 75 mm ayant leurs extrémités rectangulaires ou- vertes 23"disposées dans un plan harizontal et s'étendant intérieurement aux parois de l'enceinte sur une longueur x qui, dans le cas présent, a une valeur d'environ 108 mm.
Les fonds des goulottes 22 sont inclinés d'un angle de 45 dans le cas de l'exemple décrit parce que le cube de polyéthy-; lène a un'angle d'éboulement de 38 environ, seulement.
Toutefois, il est bien évident que cette inclinaison peut être beaucoup plus raide pour les matières qui ont une ten- dance à former pour les matières qui ont une tendance à former des ponts ou à s'entasser quand elles sont en masse. Les parties supérieures extérieures des goulottes 22 sont fer- mées par des plaques 24 et les parties d'extrémité 25 sont complètement ouvertes de manière à permettre aux matières solides de sortir librement des goulottes dans un tuyau col-
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lecteur 26 de 100 mm, disposé verticalement.
La goulotte est fixée par un assemblage à brides 27 et au moyen de bou- lons au tuyau collecteur 26, Les goulottes sont fixées à l'enceinte par des brides classiques 28 fixées par boulons, et les ouvertures 29 dans les parois de l'enceinte recevant les goulottes présentent, de préférence, des garnitures d'obturation 30.
Chaque goulotte 32 est munie d'une vanne individu- elle d'étranglement, qui peut être constituée tout simple- ment par une plaque rotative 34 solidaire d'un arbre 35 pou- vant tourner et tourillonnant dans des paliers 36 montés sur les parois latérales à la goulotte. Une extrémité de cet arbre est allongée de manière à permettre la fixation d'un bras de levier 37 à l'extrémité extérieurs duquel est fixée une tige de manoeuvre 38, non représentée en détail.
Les extrémités inférieures des tiges de manoeuvre 38 s'éten- dent vers le bas jusqu'à un point où le personnel de conduite qui se trouve au niveau du sol, peut commodément faire avan- cer ou faire reculer les tiges par rapport aux plaques clas- siques (non représentées) de retenue du réglage calibré de la vanne, afin de régler ainsi les ouvertures d'enlèvement des matières solides aux dimensions désirées.
L'écoulement de matières solides venant de plusieurs orifices d'enlèvement peut aboutir à un tuyau oollecteur uni- que 26 et l'appareil typique de la figure 1 est desservi par un nombre total de quatre tuyaux seulement de ce genre. Le tuyau 26a reçoit l'écoulement des matières solides provenant des orifices n 2 et n 6, le tuyau 26b reçoit l'écoulement des matières solides provenant des orifices n 3 et n 7, le tuyau 26c est prévu pour les orifices n 5 et n 9 et le
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tuyau 26d pour lea orifices n 4 et n 8.
Pour simplifier la tuyauterie ainsi que pour améli- orer le mélange des matières solides, il est avantageux de ; grouper les écoulements davantage encore et l'on y parvient en prévoyant les raccords à trois branches 41 et 42. Le raccord 41 réunit les courants venant des tuyaux 26a et 26b en une sortie oommune 43, tandis que le raccord 42 réunit les courants venant des tuyaux 26c et 26d en une sortie com- mune 44. Les sorties 43 et 44 se déchargent respectivement dans les côtés entrée d'éléments d'alimentation rotatifs 45 et 46 qui peuvent être des dimensions commerciales 200 mm x
150 mm de diamètre, tels que ceux qui sont vendus par "Young
Machinery Sales Co.", ces éléments étant munis de volets coulissants, non représentés.
Un troisième élément rotatif d'alimentation 47 ayant les mêmes dimensions reçoit la sortie de l'orifice n 1 seulement et les trois éléments d'alimen- tation se déchargent à travers des raccords48 débouohant dans la conduite transporteuse commune 49 de 150 mm.
On préfère se servir, avec le mélangeur suivant l'invention, d'une propulsion pneumatique des matières solides.
Toutefois, il est bien évident que cela n'est essentiel en auoune manière et que l'on peut faire usage, si on le désire, de dispositifs équivalents tels que transporteurs à vis, élé- vateurs à godets, transporteurs à courroie ou transporteurs analogues. En tous cas, un transporteur mû mécaniquement d'un certain genre est nécessaire pour charger l'enceinte au début, pour recycler les matières solides afin de les faire passer plus d'une fois à travers le mélangeur, si on le désire, fet comme commodité .pour enlever le produit mélangé et l'ame- ner à d'autres appareils pour l'exécution du procédé.
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Dans le système pneumatique représenté en détail, on a obtenu entière satisfaction avec une soufflante "Inger- sool Rand Co." de 20 CV, tourant à raison de 1750 tpm, désigné dans l'ensemble par le repère 50, la sortie de cette souf- flante étant reliée à la conduite transporteuse 49. Des oonnexions supplémentaires à la conduite 49, non représentées en détail et se trouvant immédiatement en aval de la sortie de la soufflante 50, fournissent une entrée pour l'intro- duction initiale de la charge de matières solides hétérogè- nes dans le mélangeur. On peut aussi, si on le désire, effectuer le chargement initial au moyen d'une conduite supérieure 39, alimentée par une source extérieure.
L'air soufflé par la soufflante 50 à travers la conduite 49 entraine des matières solides dans cette dernière et avec des réglages appropriés de soupapes, qui seront dé- crits plus loin, fait avancer de la matière pour l'introduire dans l'enceinte de mélangeur à travers la conduite 51 qui débouche, de préférence, dans la partie supérieure de l'en- ceinte à travers une ouverture de sortie 52 orientée tangen- tiellement.
L'air d'entraînement s'échappe à l'atmosphère à travers le raccord 18, en laissant les matières solides réparties d'une matière tout à fait uniforme au-dessus du plan du niveau à pleine charge qui est représenté schémati- certaines quement sous le repère 53. Avec/matières solides, il est bon de prévoir plusieurs ouvertures de sortie 52 et, dans ce cas, l'extrémité supérieure de la conduite 51 peut présenter un collecteur d'où partent plusieurs branches pour aboutir en des points répartis suivant la périphérie intérieure supéri- eure de l'enceinte.,
La conduite 51 est munie d'une vanne de déviation
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54 du type en Y, que l'on peut se procurer dans le commerce, et qui débouche dans une consuite 55 d'évacuation du produit homogène,
de aorte que lorsque le volet ou plaque de vanne est dans sa position de droite 56a, la communication est maintenue à travers la conduite 51 et que les matières solides sont recyclées par la soufflante 50 qui les ramène au mélan- geur. D'un autre côté, quand la plaque 56 de la vanne est dans sa position de gauche 56b, du produit est débité à travers la conduite d'évacuation 55 jusqu'à ce que l'enceinte de mé- lange soit complètement vidée. Si on le désire, on peut aussi placer la plaque de vanne dans une position intermédiai- re enre sa position extrême de gauche et sa position extrême de droite, ce qui permet d'obtenir un débit limité de produit, accompagné par un recyclage de la fraction restante.
Dans un type de fonctionnement, tous les orifices d'enlèvement sont entièrement fermés au début tandis que l'enceinte de mélange est remplie jusqu'au niveau indiqué soue le repère 53, niveau qui dans le présent exemple se trouve à 60 cm environ de l'extrémité supérieure de la partie cylindrique 10, pour permettre que les matières solides se dégagent complètement de l'air d'entratnement. On règle alors toutes les vannes, en agissant sur les tiges de com- mande 36, pour donner un taux d'écoulement par gravité des matières solides qui soit sensiblement le même à travers les neuf orifices d'enlèvement des solides n 1 à n 9.
Il est bien évident que les écoulements normaux à travers ces orifices sont fonction des charges exercées par les matières solides se trouvant au-dessus et que la vanne n 9 p@ut être maintenue avec une ouverture plus grande que ne le sera, par exemple, celle qui correspond au n 5. L'écoulement
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total à travers toutes les vannes ne doit pas être plus grand que les possibilités de la soufflante 50 pour assurer l'évacuation à travers la conduite 59, de sorte que la sortie de la soufflante ne s'engorge jamais.
Dans un autre type de fonctionnement, oonvenant particulièrement dans le cas où il est fait usage de moyens indépendants de la soufflante 50 pour charger au début le mé- langeur, par exemple dans le cas où il est fait usage de la conduite 39 décrite ci-dessus, il est possible de procéder au recyclage en même temps que s'effectue le remplissage du mélangeur en matières solides hétérogènes, et cela en main- tenant les orifices d'enlèvement ouverts dans cet intervalle et en faisant fonctionner la soufflante 50, ce qui réduit en conséquence le temps total de mélange.
Des essais étendus ont montré que l'on obtient un degré de mélange surprenant, même par une décharge unique de matières solides complètement isolées constituées par des couches successives de matières solides de couleurs diffé- tentes empilées l'une sur l'autre. C'est ainsi qu'un passage unique a donné un mélange complet à ¯ 2,5 % près. Avec un recyclage unique, on a obtenu une amélioration à ¯ 2,0 % près, tandis que le troisième cycle a donné une qualité supé- rieure de ! 1,5 %.
Tout cela a été réalisé aveo seulement la dépense d'énergie nécessaire pour recycler le produit en le ramenant au mélangeur pour des passages supplémentaires, et l'on a obtenu une qualité finale représentant une amélio- ration bien déterminée par rapport au meilleur produit pou- vant être obtenu avec un mélangeur olassique à vis aveo une économie de temps ae cyclage de 30 %.
Un cycle typique a compris le chargement de l'ap-
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Pareil, toutes les vannes 34 étant fermées pendant une pério- de de une heure, le mélange de la charge complète pendant une période de une heure, période pendant laquelle deux passa- ges de la charge complète à travers le mélangeur ont été exé- @@tés, et l'enlèvement du produit hors du système qui a de- manda une heure. Ainsi donc, la durée totale du cycle, pour ,-vue charge de 9060 kg de matières solides, a été de trois heures.
Sur les figures 4 et 5, on a représenté une seconde réalisation d'un mélangeur suivant l'invention dans lequel la tuyauterie est considérablement simplifiée en enfermant l'enceinte entière, analogue à oelle de la figure 1, et désignée dans son ensemble par le repère 58, à l'intérieur d'une enveloppe- 59 qui présente à sa partie inférieure une extrémité 60 en forme de tronc de cône.
Dans ce cas, les orifices d'enlèvement 61 (numérotés de nouveau de 1 à 9 pour faciliter une comparaison avec la Fig. 1) sont des raccorde qui sont munis chacun d'une vanne, à choisir dans un grand choix de vannes d'étranglement (non représentées) qui se déohargent toutes dans un espace collecteur commun comprenant le dégagement 62 des sommets ainsi que l'intervalle entre enveloppe et partie inférieure conique, désigné d'une ma- niera générale par le repère 63, ainsi que le montre la représentation donnée par les flèches. Les matières solides sont alors enlevées à travers l'ouverture de sortie 64 et elles sont, ou bien recyclées de la manière précédemment déorite, ou bien fournies sous forme de produit homogène.
Il est bien évident qu'on peut, si on le désire, subatituer une enceinte 58 à section droite carrée à l'en- ceinte 58 à section droite circulaire représentée sur les
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figures 4 et 5, et enfermer l'enceinte à section droite carrée dans une enveloppe à section droite circulaire pour obtenir un espace de rassemblement des matières solides for- mant un entourage continu. Toutefois, la symétrie de l'éoou- lement latéral des matières solides obtenue aveo une construc- tion à section droite circulaire fait qu'on donne la préfé- rence à cette dernière.
Naturellement, on peut faire varier dans'une large mesure les enceintes de mélange, les orifices d'enlèvement des matières solides et les tracés de leur disposition, ainsi que l'appareil auxiliaire utilisé, afin de satisfaire aux exigences particulières imposées par les propriétés du pro- duit, par les facilités d'adaptation à l'installation voisine et par d'autres considérations.
Ainsi, avec oertaines matiè- res extrêmement mobiles, il est possible de se passer de tous les orifices dans la partie terminale conique 11 du mé- langeur, exception faite pour la sortie se trouvant au sommet, tandis qu'avec la plupart des substances il existe une zone plus ou moins permanente de matière dormante à la jonction de la partie cylindrique 10 avec le cône inférieur 11 ; les orifices à ouverture latérale se trouvant dans cette dernière zone agissent pour produire le mouvement de cette matière dormante. En outre, il y a une enveloppe à mouvement lent de matières solides au voisinage de la surface intérieure du cône 11.
L'épaisseur de cette enveloppe varie depuis un maxi- mum atteint à la partie supérieure de ladite enveloppe jusqu'à la valeur zéro à l'ouverture n 1, Le déchargement progressif de cette enveloppe est favorisé par des ouvertures latérales. Il est facultatif de disposer des orifices dans
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le cône 11, étant donné que les quantités, proportionnées de matières solides maintenues immobiles en l'absence de ces orifices sont petites en tout cas. Toutefois, une disposi- tion qui a donné particulièrement satisfaction est oelle qui est représentée sur la figure 1.
Dans ce cas, il est prévu trois orifices à ouverture latérale n 4, n 3 et n 2 qui sont disposés à 90 l'un de l'autre suivant un tracé en spi- rale à l'intérieur du cône, l'orifice n 4 étant disposé à 7 % environ au-dessous de la jonction de la partie cylin- drique 10 avec le c8ne 11, tandis que l'orifice n 3 se trouve à environ 30 % au-dessous et que l'orifice n 2 se trouve à environ 48 % au-dessous. D'une manière générale, des ori- fices espacés de 90 aux différents niveaux au-dessous de cette jonction de 10 %, 30 % et 50 % sont avantageux et na- turellement, il peut être prévu en supplément des orifices intermédiaires pour des mélangeurs de très grandes dimensions en vue de l'obtention de meilleurs résultats.
D'une manière analogue, on peut faire varier dans une large mesure la disposition d'orifices pour la partie cylindrique 10. On a constaté toutefois qu'un mélange parti- culièrement bon est obtenu dans le cas où il est prévu des orifices sur au moins 80 % de la partie inférieure de la hauteur.
Il est, en outre, évident que les proportions rela- tives des différentes parties des enceintes de mélange peuvent varier dans une large mesure. A titre d'exemple, il a été construit un appareil dans lequel on a pu faire varier de 1 : 1 à 1 : 4 le rapport entre le diamètre et la hauteur de la partie cylindrique 10 tout en conservant une bonne effi- cacité de mélange. Lorsque la hauteur augmente au-delà du
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rapport 1 : 4, l'effet relatif du déplacement vertical de matières solides devient disproportionné et habituellement l'efficacité du mélange des matières solides diminue.
Toute- fois, la diminution de l'efficacité est progressive et en outre, on ne l'observe pas inévitablement, étant donné que les propriétés physiques des matières solides subissant le mélange peuvent exercer un effet dominant et que dans cer- tains cas un rapport de 1 : 5 ou même plus grand pourrait être préférable.
Les raisons des améliorationstrès prononoées obtenues avec l'invention ne sont pas bien comprises, du fait que des tracés très complexes d'écoulement radial et d'écoulement vertical-radial résultant semblent exister à l'intérieur du mélangeur pendant l'opération, qui produisent une action de mélange immédiate, ainsi que permet de le cons- tater l'examen d'échantillons d'essai retirés des tuyaux collecteurs 26a à 26d. En outre, le recyclage par l'air soufflé entraîné assure un degré plus poussé de mélange et le résultat d'enaemble est une action de mélange extrêmement efficace et extrêmement rapide, qui est supérieure à oelle obtenue avec tous les autres équipements co nnus.
Naturellement, l'invention ne doit pas être consi- dérée comme limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs et qui sont susceptibles de recevoir diverses variantes rentrant dans le cadre et dans l'espris de l'in- vention.