CH323490A - Appareil de transport de matières pulvérulentes - Google Patents

Appareil de transport de matières pulvérulentes

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CH323490A
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air
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orifice
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Melville Atkinson Frederick
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Atkinson Bulk Transport Compan
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B60VEHICLES IN GENERAL
    • B60PVEHICLES ADAPTED FOR LOAD TRANSPORTATION OR TO TRANSPORT, TO CARRY, OR TO COMPRISE SPECIAL LOADS OR OBJECTS
    • B60P1/00Vehicles predominantly for transporting loads and modified to facilitate loading, consolidating the load, or unloading
    • B60P1/56Vehicles predominantly for transporting loads and modified to facilitate loading, consolidating the load, or unloading the load-transporting element having bottom discharging openings

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Transportation (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Air Transport Of Granular Materials (AREA)

Description


      Appareil    de     transport    de     matières        pulvérulentes       La présente invention concerne les appa  reils de manutention des matières pulvérulen  tes, plus particulièrement destinés au transport  de ces matières dans les conditions les plus  commodes au prix d'une dépense de premier  établissement aussi réduite que possible et à  une vitesse maximum sur des parcours relati  vement courts, par exemple entre un camion  de livraison et l'intérieur d'un réservoir de  stockage.  



  La plupart des industries qui traitent des  matières pulvérulentes et, en particulier,     celles     de la minoterie, ont besoin d'un appareil sim  ple, peu coûteux et efficace de transport de  ces matières d'un point à un autre, soit pour  les transporter à l'intérieur de l'usine     elle-          même,    soit pour les livrer aux clients. Par  exemple, on sait que, dans l'industrie de la  minoterie, les grandes boulangeries ont besoin  de livraisons fréquentes et rapides de farine et  que ces livraisons s'effectuent en général di  rectement par la minoterie dans le cas où elle  se trouve dans la même localité. Ces livraisons  exigent normalement une     main-d'oeuvre    consi  dérable et un équipement très développé.

   Pour  les effectuer, il est souvent nécessaire de trans  porter la farine sur une assez grande distance  horizontalement et verticalement à partir du  poste de livraison pour la verser dans le réser  voir de stockage temporaire ou dans le réci  pient de la boulangerie. L'invention est rela-         tive    à un appareil permettant d'arriver à ce  résultat.  



  On a déjà préconisé plusieurs types     d7appa-          reils    en vue du transport des matières pulvé  rulentes. Dans la plupart de ces appareils, le  transport des matières s'effectue en appliquant  le principe du transport pneumatique, tandis  que l'appareil suivant l'invention est basé sur  le principe du transport par     fluidification.     



  Ce principe consiste à mélanger intime  ment la matière pulvérulente avec une quantité  d'air suffisante pour lui faire acquérir les ca  ractéristiques d'un fluide tel que l'eau, de sorte  qu'elle     s'établit    spontanément à un niveau in  férieur sous l'action de son propre poids. Si  l'air est intimement et convenablement mé  langé avec une matière pulvérulente telle que  la farine, on peut transporter approximative  ment 50 à 200 kg de matière en la mélangeant  avec une proportion d'air ne dépassant pas  1 kg. Cependant, ce mélange intime seul est  insuffisant pour élever la matière fluidifiée à  une plus grande hauteur ou la transporter à  une assez grande distance horizontale, à moins  de prévoir le long de son trajet un dispositif  la maintenant à l'état fluidifié.

   Par consé  quent, la pression de l'air choisie est sensible  ment plus forte que celle du transport pneu  matique. Cette pression est comprise entre 0,14  et 3,5     kg/cm2    et, de -préférence, entre 0,35 et  2,1     kg/cm2,    à l'encontre de la pression nor-           malement    adoptée dans le transport pneuma  tique et qui est     normalement    inférieure à  0,07     kg/cm2.    De même, la vitesse de l'air dans  le transport     fluidifié    est sensiblement inférieure  à celle de l'air dans le transport pneumatique.

    Cette vitesse est comprise normalement entre  90 et 450     m/min.    au lieu de la vitesse beau  coup plus grande du transport pneumatique,  qui est comprise entre environ 600 et  1500     m/min.     



  Les caractéristiques des matières pulvéru  lentes convenablement     fluidifiées    sont tout à  fait analogues à celles de l'eau, et l'on a cons  taté que si l'on exerce une pression sur des  matières maintenues dans cet état en étant ren  fermées dans un récipient sensiblement clos,  cette pression provoque le remplissage par les  dites matières d'une conduite se raccordant à  la sortie du récipient. La conduite se remplit  complètement de matière     fluidifiée,    qui y passe  sous forme de courant continu, en maintenant  la -conduite complètement     remplie    en perma  nence. Il est donc facile de voir qu'on peut  transporter de cette manière un volume sensi  blement plus grand de cette matière par unité  de volume.  



  On savait déjà qu'il est possible de fluidifier  ces matières pulvérulentes au moyen d'une  glissière à air et qu'elles viennent ensuite à un  niveau inférieur par leur propre poids. Mais il  n'existait pas de moyen connu en vue d'élever  ces matières à l'état fluidifié à un niveau plus  élevé, ou même de leur faire parcourir un tra  jet horizontal sur une     certaine    distance sans  disposer le long de ce trajet un mécanisme  fluidifiant supplémentaire. L'invention a pour  but de rendre ce transport possible. Elle a  aussi pour but d'arriver à ce résultat au moyen  d'un appareil aussi réduit que possible et avec  un rendement maximum, cet appareil étant  simple et peu coûteux à construire et à faire  fonctionner.  



  Le terme       fluidification      adopté au cours  de la description doit être considéré comme  désignant les moyens, tant mécaniques que  pneumatiques, qui permettent de faire prendre  à ces matières l'état     fludifié.    Il désigne en fait  tout dispositif permettant de mélanger intime-    ment les matières pulvérulentes avec une quan  tité d'air suffisante pour leur faire acquérir  les propriétés d'un fluide tel que l'eau.  



  D'une manière générale, l'invention se  propose de     réaliser    un appareil de transport de  matières pulvérulentes, simple à construire et  à faire fonctionner et permettant d'obtenir un  rendement élevé. Elle se propose en outre  d'arriver à ce résultat avec un appareil aussi  réduit que possible et avec une dépense de  premier établissement minimum, ledit appa  reil étant disposé entre un groupe de livraison  portatif et un récipient et étant construit de  façon à se vider rapidement et économique  ment dans un récipient situé à une certaine  distance et/ou à une plus grande hauteur.  



  Le dessin annexé représente une forme  d'exécution, et des variantes, de l'objet de l'in  vention.    Sur ce dessin    la     fig.    1 est une vue en     perspective    d'une  forme d'exécution d'un groupe de livraison sui  vant l'invention et dont certaines portions sont  arrachées pour en faire     apparaitre    l'intérieur ;    la     fig.    2 est une coupe verticale et longitu  dinale du groupe de la     fig.    1 ;    la     fig.    3 est une coupe verticale partielle  et transversale du groupe de livraison suivant  la ligne 3-3 de la     fig.    2 ;

    la     fig.    4 est une élévation partielle d'une  variante dont la forme de construction est iden  tique, sauf que la chambre de pression pré  sente des orifices de sortie doubles disposés à  ses extrémités opposées et entre lesquels se  trouve une glissière à air horizontale ;  la     fig.    5 représente une autre variante dans  laquelle le sas à air se trouve à une certaine  distance du coffre.  



  Le groupe de livraison de la première forme  d'exécution, représenté sur les     fig.    1 à 4 et  désigné d'une manière générale par U, est ac  couplé sous forme amovible à un camion T re  présenté en partie sur la     fig.    1. Le châssis 6  du groupe de livraison U peut se déplacer sur      des roues antérieures 7 et des roues postérieu  res 8. Un coffre 9, non mis sous pression et  monté sur le châssis 6, comporte des parois  de fond 10 et 11 inclinées vers le centre du  coffre à partir de l'avant et de l'arrière. Les  parois latérales du coffre sont désignées par  12 et 13, la paroi de bout avant par 14, et la  paroi de bout arrière par 15. La partie supé  rieure du coffre est percée d'une ouverture 16  fermée par un couvercle 17 et par laquelle on  peut charger la matière pulvérulente.

    



  Deux glissières à air désignées d'une ma  nière générale par 18 et 19 sont disposées     au-          dessus    des parois de fond 10 et 11, dans une  position sensiblement parallèle à ces parois.  Chacune de ces glissières consiste en un mor  ceau de tissu 20 formé par quatre épaisseurs  de toile ou par une courroie tissée. Ce mor  ceau de tissu 20 est maintenu sensiblement  parallèle aux parois de fond 10 et 11 par des  supports 21 dirigés transversalement par rap  port à la longueur du groupe de livraison et  entre les parois latérales 12 et 13. Chacun de  ces supports transversaux 21 est percé de plu  sieurs ouvertures 22 qui le traversent et font  communiquer entre eux les espaces 23 qui sé  parent les supports.

   Le morceau de tissu 20  forme un joint étanche avec les parois laté  rales 12 et 13 de façon à empêcher l'air de  s'échapper et à empêcher la matière pulvéru  lente de passer entre ces éléments. Une con  duite d'admission relativement courte 24, dis  posée entre chaque paire de supports transver  saux 21, pénètre dans l'espace 23     (fig.    4). Cha  cune de ces conduites 24 se raccorde à une  conduite commune 25 qui, de son côté, se rac  corde à une conduite associée 26. La conduite  26 aboutit dans un tambour de compression  27 sur lequel est monté un compresseur 28.  Ce compresseur 28 est commandé par un mo  teur 29 par l'intermédiaire d'une courroie sans  fin 30.

   Une soupape 31 intercalée entre la  conduite 26 et la conduite commune 25 est  d'un type permettant à l'air d'y passer en quan  tité suffisante pour établir une pression de 0,035  à 0,14     kg/cm-'    dans les espaces 23. Il est évi  dent que des sources séparées d'air comprimé  pourraient remplacer la conduite 26.    Un sas à air L est monté dans le sens trans  versal de la longueur du groupe de     livraison     U. Ce sas à air comprend un arbre 32 monté  à rotation et disposé suivant la largeur du fond  du coffre 9.

   Plusieurs bras ou éléments de cloi  son 33 sont disposés sur toute la longueur de  l'arbre 32 de façon à former des comparti  ments entre eux et ils sont     construits    de ma  nière à     entraîner    une certaine quantité de ma  tière pulvérulente du coffre 9 lorsque l'arbre  32 tourne et sans faire diminuer sensiblement  la pression de l'air qui existe dans une cham  bre de forme allongée de réception de la ma  tière ou chambre de pression 34. Le sas à air  est monté, ainsi qu'on peut le voir, dans la  partie supérieure de la chambre de pression 34  et se dirige dans le sens de sa longueur.  



  Cette chambre de pression 34 comporte  un orifice de sortie de section réduite 35 muni  d'une soupape à fermeture rapide 36 et pou  vant être raccordé à un tuyau     flexible    37 de  longueur suffisante pour atteindre l'intérieur  du récipient dans lequel la matière pulvéru  lente doit être transportée. Le sas à air L est  actionné, si on le désire, par un second moteur  38 équipé d'une courroie sans fin 39.  



  Une seconde glissière à air, désignée d'une  manière générale par S, est montée dans la  chambre de pression 34 et se dirige dans le  sens de sa longueur dans toute sa portion infé  rieure. Cette glissière à     aire    peut consister en  un morceau de tissu 40 de la même matière  que les tissus 20 des glissières à air précitées.  Ce morceau de tissu 40 est supporté de la  même manière par des supports transversaux  41 percés chacun de plusieurs ouvertures 42  qui font communiquer les espaces qui les sé  parent. Une conduite 43 part de la partie infé  rieure du tissu 40 et aboutit à la conduite 26.

    Une soupape 44 intercalée entre la conduite  26 et la conduite 43 est d'un type permettant  à une quantité d'air suffisante d'y passer pour  faire prendre à la pression à l'intérieur de la  chambre la valeur qu'on désire et qui dépend  de la distance et de la hauteur auxquelles la  matière doit être transportée.  



  Si on le désire, le coffre 9, le sas à air L  et la chambre de pression 34 avec son     orifice         de sortie 36 et la conduite 37 peuvent être con  sidérés comme une installation à couloir trans  porteur, dans laquelle la chambre de pression  34 constituerait une chambre de réception de  la matière,     at    lorsque ces expressions seront  adoptées au cours de la suite de la description,  il est entendu qu'elles auront cette significa  tion.  



  La     fig.    4 représente une chambre de pres  sion 45 qui présente à ses extrémités opposées  deux orifices de sortie 46 et 47 avec lesquels  deux soupapes à fermeture rapide 48 et 49  sont combinées. La glissière à air 50 est iden  tique à celle des     fig.    1 à 3, sauf qu'elle est  disposée horizontalement.  



  La     fig.    5 représente schématiquement une  variante qui comporte un sas à air L disposé  à une certaine distance du     coffre    9 et commu  niquant avec lui par un tuyau 55, et également  disposé à une certaine distance de la chambre  de pression 56 et communiquant avec elle par  un tuyau 57. Il est avantageux de prévoir dans  cette installation un tuyau d'échappement 58  qui se dirige vers le haut et pénètre dans le  coffre 9 au voisinage de son sommet. Un se  cond tuyau d'échappement 59 part du tuyau  58 et aboutit dans le tuyau 55 au voisinage du  point où ce tuyau communique avec le sas à  air. Un tuyau d'échappement semblable au  tuyau 58 est représenté sur la     fig.    2.

   Ces  tuyaux d'échappement servent à faire baisser  la pression rapidement sans déranger l'écou  lement de la matière et permettent à l'air,  éventuellement mis en liberté du fait qu'une  certaine quantité de la matière cesse d'être à  l'état fluidifié, de s'échapper facilement. En  d'autres termes, ce tuyau évite d'obliger l'air  ainsi mis en liberté de s'élever à travers la to  talité de la masse de matière contenue dans le  tuyau 55. L'air mis en liberté ne s'oppose  donc pas à l'écoulement de la matière et ne le  dérange en aucune manière.  



  Pour faire fonctionner l'appareil, on met  en marche le moteur 29 pour établir une pres  sion dans la chambre de pression 27, puis on  fait passer l'air par la soupape 31 dans les glis  sières à air 18 et 19. L'air qui passe dans ces  glissières traverse de bas en haut les tissus 20    et se mélange intimement avec la matière pul  vérulente qui, pour simplifier, est appelée     ci-          après    farine. Ce mouvement de bas en haut de  l'air dans la farine a pour     effet    de la     fluidifier     ou, en d'autres termes, de lui permettre de  s'écouler comme de l'eau.

   Il semble que les  diverses particules de farine sont maintenues  à l'état de suspension temporaire, mais, quelle  que soit la nature exacte du phénomène qui se  produit, la farine s'écoule de haut en bas sur  les parois inclinées des glissières à air 18 et  19 et dans le sas à air L. Lorsque la pression  du compresseur augmente, l'air passe par la  soupape 44 et à travers la glissière à air S  de façon à faire prendre à la pression à l'in  térieur de la chambre de pression 34 une va  leur de préférence supérieure à 0,35     kg/cm2.     Cette pression est généralement comprise entre  0,35 et 1,05     kg/cm2,    suivant la distance et la  hauteur du transport à effectuer. On remar  quera que la glissière à air S est légèrement  inclinée dans la direction de l'orifice de sortie  35.

   Lorsque la pression dans la chambre de  pression 34 a atteint la valeur qu'on désire et  qui dépend de la distance, de la courbure du  trajet et de la hauteur à laquelle la farine doit  être transportée, on met en marche le moteur  38 pour faire tourner le sas à air L. Les bras  33 du sas à air L saisissent des quantités de  farine sensiblement égales, les retirent de l'in  térieur du coffre 9 et les déposent dans la cham  bre de pression 34 sans faire diminuer sensi  blement la pression dans cette dernière. On  peut faire fonctionner le sas à air de façon à  faire arriver la farine d'une manière continue  à l'intérieur de la chambre de pression et on  le fait ainsi fonctionner normalement jusqu'à  ce que le coffre 9 soit vide.  



  A mesure que la farine est déposée par  le sas à air L dans la chambre de pression 34,  elle y est maintenue au moins en partie à  l'état     fludifié    par le courant d'air traversant  de haut en bas la glissière à air S. Si une cer  taine quantité de farine revient à l'état solide  normal, elle est immédiatement     refluidifiée    par  l'air traversant la glissière S dans la chambre  de pression. On remarquera que l'air qui tra  verse de bas en haut la glissière à air S a pour      effet de     fluidifier    d'une manière continue la  farine qui s'y trouve et en même temps d'éta  blir la pression à l'intérieur de la chambre de  pression.  



  Il est évident que si la soupape 36 n'est  pas ouverte, la farine de la chambre de pres  sion 34 reste à l'état fluidifié, bien qu'elle y  ait été introduite par le sas à air L. Dans ce  cas, le sas à air L continue à faire arriver la  farine qui se trouve entre ses bras 33 sans la  tasser à l'intérieur de la chambre de pression.  



  Lorsqu'on ouvre la soupape 36, la farine  se précipite par la conduite 37 sous forme d'un  courant remplissant complètement l'intérieur  de la conduite, à la manière d'un courant  d'eau. Le coffre 9 peut ainsi être vidé complè  tement et rapidement, sans qu'on ait besoin  d'une installation coûteuse et sans que les bou  langeries soient obligées d'engager des dépen  ses de premier établissement prohibitives.  



  S'il est nécessaire d'interrompre l'écoule  ment de la farine par la conduite 37 pour cer  taines raisons anormales, on peut le faire faci  lement sans empêcher le groupe de fonction  ner en arrêtant d'abord le moteur 38 et, par  suite, le mouvement de rotation du sas à air  L. La pression qui règne dans la chambre de  pression 34 en évacue en très peu de temps  la farine qui y reste, de même que celle restant  dans la conduite 37. Dès que ce résultat est  obtenu, on peut fermer la soupape 36 et re  commencer l'opération, si on le désire, de la  manière décrite ci-dessus. On voit donc que  l'installation ne risque pas de se bloquer si on  la fait fonctionner convenablement.  



  Le dispositif de la     fig.    4 peut se décharger  des deux côtés et facilite, par conséquent, l'uti  lisation du groupe en des endroits où il n'est  pas commode d'évacuer la farine d'un côté ou  de l'autre du groupe. La farine fluidifiée  s'écoule dans l'un ou l'autre sens, suivant celle  des soupapes qui est ouverte et, ainsi qu'il a  déjà été dit, l'air qui traverse de bas en haut  la glissière à air 50 fluidifie la farine à une  profondeur suffisante pour donner la certitude  que les orifices de sortie 46 et 47 sont com  plètement recouverts.    On peut donner dans la pratique à la cham  bre de pression des dimensions relatives     par     rapport à la dimension globale du coffre 9.

   De  même, il est possible de réduire ou d'augmen  ter les dimensions du sas à air suivant les con  ditions particulières nécessaires, qui sont dé  terminées dans une large mesure par la vitesse  de livraison nécessaire.  



  On peut aussi fluidifier la farine par d'au  tres moyens dans le coffre 9     et/ou    dans la  chambre sous pression 34. Par exemple, on  peut avoir recours à des agitateurs ou autres  dispositifs     mécaniques,    qui sont susceptibles  de donner des résultats satisfaisants avec di  verses matières pulvérulentes en combinaison  avec le reste du groupe.  



  En service, le coffre 9 est chargé selon tou  tes probabilités au moulin au moyen d'un ap  pareil semblable à celui décrit ci-dessus et dont  la conduite décharge la farine dans le coffre 9  par l'ouverture d'admission 16. Une fois le cof  fre chargé, le camion T sert à remorquer le  groupe de livraison en un point voisin de la  boulangerie à alimenter, puis on le     détèle    pour  permettre au camion de remorquer d'autres  groupes de livraison analogues et de les ame  ner à leurs points de déchargement. Un seul  opérateur peut rester auprès du groupe de li  vraison U pour vider rapidement le coffre 9  de son contenu.  



  On remarquera qu'en donnant un très petit  volume à la chambre de pression 34, il n'est  pas nécessaire de donner aux parois du coffre  9 une épaisseur suffisante pour permettre  d'établir une pression à l'intérieur du coffre.  En raccordant une chambre de pression de  petit volume par un sas à air avec une chambre  de grand volume non mise sous pression, on  diminue sensiblement le poids global du  groupe qui, de ce fait, est sensiblement moins  coûteux à fabriquer. En outre, du fait que le  groupe est plus léger, il est possible, dans la  limite des restrictions ordinaires de poids im  posées sur les routes, de transporter une plus  forte charge de matière pulvérulente.  



  On a constaté que la pression qui convient  le mieux dans la petite chambre de pression 34      est comprise entre 0,35 et 2,1     kg/cm'.    Cette  pression peut évidemment varier et atteindre  3,5 kg/ cm' ou même davantage, et s'abaisser  à 0,14     kg/cm'    lorsque la distance et la hauteur  sont relativement faibles. Au cours d'essais ef  fectués avec le présent groupe, on a constaté  qu'une pression de 0,5 à 0,55     kg/cm'    dans la  chambre de pression 34 fait avancer la farine  dans une conduite dont le diamètre intérieur  est sensiblement égal à la grosseur du bras de  l'homme sur une distance horizontale d'au  moins 25 à 45 m et à une hauteur d'au moins  6 m.

   On a constaté au cours de ces essais que  la conduite est complètement remplie de farine  en permanence pendant le transport. On peut  augmenter légèrement la pression lorsque la  distance ou la hauteur augmentent. Il est évi  dent que la distance horizontale de transport  de la matière pulvérulente, le frottement qui  résulte des coudes de la conduite et la hauteur  à laquelle la matière doit être élevée sont de  la plus grande importance au point de vue de  la détermination de la pression nécessaire. On  a constaté au cours des essais qu'une pression  maintenue entre les limites de 0,035 et  0,14     kg/cm'    est suffisante dans les glissières à  air 18 et 20.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Appareil de transport de matières pulvéru lentes fluidifiées, caractérisé en ce qu'il com prend une chambre fermée dont un orifice d'ad mission se raccorde avec un récipient des ma tières pulvérulentes et un orifice de sortie se raccorde avec une conduite de décharge, et dont un orifice d'admission d'air se raccorde avec une source d'air comprimé qui fait arri ver d'une manière continue dans la chambre de l'air comprimé sous une pression comprise entre 0,14 et 3,5 kg/cm', et un sas à air mo bile, distributeur de la matière pulvérulente, disposé en travers de l'orifice d'admission en vue de recevoir la matière pulvérulente et de l'introduire dans la chambre, tout en empêchant sensiblement l'air de s'en échapper,
    l'air arri vant dans la chambre ayant pour effet d'y flui difier la matière pulvérulente et d'y établir une pression, de sorte que la matière sous pression et fluidifiée sort d'une manière continue de la chambre par l'orifice de sortie, la section du- dit orifice étant réduite par rapport à celle de l'orifice d'admission de sorte que la matière pulvérulente qui sort est transportée d'une ma nière continue et sans interruption par la con duite sous forme de courant sensiblement cohérent. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Appareil suivant la revendication, carac térisé en ce que le distributeur à sas à air de la matière pulvérulente comprend un sas à air rotatif actionné par un moteur, communiquant avec des portions de la chambre qui délimitent son orifice d'admission et disposé en travers de la chambre, un dispositif de commande de ce sas à air qui, lorsqu'il est en mouvement, introduit la matière pulvérulente dans la cham bre en un point voisin de l'orifice d'admission d'air de façon à la fluidifier et à la faire sortir par l'orifice de sortie sous forme de courant sensiblement cohérent, remplissant la conduite. 2.
    Appareil suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le sas à air rotatif comporte plusieurs éléments d'entraînement de la matière pulvérulente, disposés périphérique- ment, séparés par des intervalles et dirigés ra- dialement de façon à former des comparti ments qui, lorsque le sas à air est en mouve ment, introduisent la matière pulvérulente des compartiments dans la chambre et empêchent l'air de s'en échapper, en faisant arriver cette matière en un point voisin de l'orifice d'admis sion de façon à la fluidifier et à la faire sortir par l'orifice de sortie sous forme de courant sensiblement cohérent, remplissant la conduite.
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