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PROCEDE ?DUR LA. PRO!#CTIOIf DE IA SURFACE DES DUIIJES du VERRE ET PRODUIT EN RESUITANT. la présente invention concerne un procédé pour la protection de la surface de feuilles de verre empilées en
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vue de leur stockage et de leur transport en vrac, en caisses ou en containers, elle concerne également le produit résul- tant de la mise en oeuvre de ce procède.
Dans les magasins et ateliers de verrerie, lee feuilles de verre sont généralement stockées debout en les adossant l'une contre l'autre à une paroi verticale. la surface des feuillea appliquées les unes contre les autres est souvent abîmée par des griffée produtites par des partioules de 'matières abrasives, notamment par de mi- nuscules écalts de verre provenant du découpage des feuilles et qui adhèrent à la surface de celles-ci. En outre, dans certaines conditions, particulièrement en atmosphère chaude et humide, 'les feuilles empilées maintiennent entre elles un film d'humidité qui se charge d'alcali et attaque la surface du verre.
D'autre part, lorsqu'on veut enlever une à une les feuilles empilées, on éprouve souvent des diffi- cultés à les séparer parce que la pression atmosphérique les fait adhérer grâce au contact relativement parfait de leurs faces.
Pour leur transport, les feuilles sont parfois empilées sur des chevalets mais le plus souvent elles sont emballées en blocs compacts dans des caisses.
Au cours des manipulations de chargement et de déchargement ainsi que pendant le transport, le risque de griffage est accru. En effet, lea calages se relâchent peu . à peu et les feuillee se déplacent les unes par rapport aux autres sous l'effet des secousses qu'elles subissent.
En outre, il arrive fréquemment qu'au cours de leur transport les caisses séjournent en atmosphère chaude
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et humide. par exemple dans des entrepôts ou dans certaines régions traversées; de plus, en cas de transport maritime, vient s'ajouter la présence de sel dans l'humidité. Ces conditions sont particulièrement favorables à l'attaque du verre.
On a tenté d'éviter ces inconvénients, par exemple - dans le cas de feuilles empilées contre une paroi, en main- tenant les bords supérieurs des feuilles écartés les uns des autres par de petites broches de bois nais les feuilles n'étant soutenues que par leurs bords supérieurs prennent une flèche qui peut entraîner leur casse, d'autant plus qu'à l'endroit des broohes, chaque feuille doit subir la poussée des autres feuilles qu'elle supporte. Par oonsé- quent, la casse d'une feuille peut entraîner le bris de toute la pile,
Pour le transport sur chevalets ou en caisses on @ intercale entre chaque feuille une feuille de papier.
Ce papier n'empêche pas les éolats de verre ou autres matières abrasives de griffer la surface des feuilles de verre, il n'empêche pas non plus l'attaque du verre mais constitue au oontraire un support pour l'humidité. L'emploi de papier est de plus très coûteux. On a aussi utilisé du papier traité chimiquement pour freiner l'attaque du verre mais ce traite- ment rend encore plus onéreux le prooédé d'emballage au .(., papier.
Le prooédé suivant l'invention assure, à qeu de frais, une protection efficace de la surface des feuilles -contre les griffes et l'attaque chimique. Il supprime tout risque d'adhérence des feuilles entre elles et permet en
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outre un comptage aisé celles-ci sans déranger leur colla- ge.
Suivant l'invention on maintient chacune des feuilles légèrement écartée de sa voisine en intercalant entre celles-ci des éléments en matière souple, de forme longue et étroite et dont l'épaisseur est nettement supé- rieure à la dimension des particules de matière qui adhè- rent généralement à la surface des feuilles. Grâce à cet écartement, les particules abrasives ne eontpas pressées entre les feuilles et celles-ci sont aérées de sorte que l'humidi- té ne se fixe plus en permanence sur leur face.
On utilise avantageusement des ficelles comme , matière souple.
On dispose de préférence les éléments de matière souple parallèlement entre eux, d'un bord de feuille au . bord opposé. On ménage entre les éléments souples interca- lés entre deux feuilles un espace qui est estimé compatible avec la résistance du verre, c'est-à-dire à en fonction de son épaisseur. L'expérience a par exemple montré que pour des feuilles de 3 mm d'épaisseur la casse au cours du trans- port était pratiquement nulle en laissant entre les éléments souples un espace de 30 à 50 orna.
Pour éviter de soumettre les feuilles à un effort de cisaillement on dispose de préférence les éléments sou- ples entre chaque feuille en les faisant sensiblement coïncider avec les éléments intercales entre les feuilles qui sont déjà mises en place.
Enfin, le placement des éléments souples est ren- - du très aisé en les déroulant simultanément et sans les
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in terrempre à partir de bobines dont le nombre est égal au nombre d'éléments à intercaler entre deux feuilles et en les faisant passer d'une feuille à l'autre en contournant une tranche de chaque feuille.
Le dessin annexé montre à titre d'exemple un dispositif très simple pour réaliser l'emballage de feuilles de verre suivant l'invention.
La figure 1 est une vue du dispositif porteur de bobines de ficelles. la figure 2 représente une des pinces destinée à supporter le dispositif au dessus de la caisse. la figure 3 montre en variante une autre forme de fixation des bobines sur le dispositif porteur de la figure 1.
Les figures 4 et 5 montrent les phases successi- ves de l'emballage.
La figure 6 montre des feuilles de verre empilées suivant l'invention.
Le dispositif représenté à la figure 1 comprend un tube 1 sur lequel coulissent des pièces 2 auxquelles sont fixés des axes 3. Des bobines de ficelle 4 sont enfilées sur ces axes et y sont maintenues par des goupilles 5.
Cinq bobines sont représentées sur le dessin mais il est bien évident qu'on peut en ajouter ou en retrancher sui- vant les nécessités.
D'autre part, des fourches.6 (figure 2) destinées à supporter le tube 1 comportent des pinces 7 permettant de les fixer h la paroi 8 d'une caisse 9 (figures 4 et 5).
Pour éviter un déroulement intempestif des fi- celles, on place avantageusement sur chacun des axes 3 un
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ressort 10 qui freine la rotation de la. bobine 4 (figure 3).
L'emballage se pratique de la manière suivante, Les pinoee 7 étant fixées à la paroi 8 de la caisse 9 main- tenue en position inclinée (figure 4), on pose le tube 1 aveo les bobines 4 dans les fourches 6. On plaoe une première feuille de verre 11 contre le fond de la caisse puis on tire le bout de chaque ficelle 12 jusqu'au bas de la feuille, On place ensuite une seconde feuille 13 contre la premire, las ficelles 12 étant ainsi pressées entré les deux feuil- les. On prend ensuite le tube 1 portant les bobines et on le pose sur le sol en face de la caisse (figure 5). une troisième feuille 14 est ensuite placée contre la précédente. ' On remet ensuite le tube 1 sur les fourches, on place une nouvelle feuille et on redescend le tube.
On continue ainei jusqu'a ce que toutes les feuilles soient dans la caisse.
Sur la figure 6 on voit des feuilles de verre 15 empilées contre une paroi verticale 16. Suivant l'invention des ficelles 12 eozrt intercalées entre les feuilles en passant successivement sur la tranche supérieure d'une feuille puis sous la tranche intérieure de la feuille sui- vante et ainsi de suite. Pour la clarté des figures on a laissé un espace entre les ficelles et les feuilles, En réa- lité les ficelles sont pressées entre les feuilles.
REVENDICATIONS.
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PROCESS? DURING THE. PRO! #CTIOIf OF THE SURFACE OF THE DUIIJES OF GLASS AND PRODUCED BY RESUITANT. the present invention relates to a method for protecting the surface of stacked glass sheets in
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In view of their storage and transport in bulk, in crates or in containers, it also concerns the product resulting from the implementation of this process.
In glass shops and workshops, sheets of glass are usually stored upright with them leaning against each other on a vertical wall. the surface of the sheets applied against each other is often damaged by scratches produced by particles of abrasive materials, in particular by minute glass chips originating from the cutting of the sheets and which adhere to the surface thereof. In addition, under certain conditions, particularly in a hot and humid atmosphere, the stacked sheets maintain between them a film of moisture which becomes charged with alkali and attacks the surface of the glass.
On the other hand, when we want to remove the stacked sheets one by one, it is often difficult to separate them because the atmospheric pressure makes them adhere thanks to the relatively perfect contact of their faces.
For their transport, the sheets are sometimes stacked on easels but more often they are packed in compact blocks in crates.
During loading and unloading operations as well as during transport, the risk of scratching is increased. Indeed, the wedges are not relaxed. little by little and the leaves move with respect to each other under the effect of the tremors they undergo.
In addition, it often happens that during their transport the boxes remain in a hot atmosphere.
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and humid. for example in warehouses or in certain regions crossed; moreover, in the case of maritime transport, there is added the presence of salt in the humidity. These conditions are particularly favorable for attacking glass.
Attempts have been made to avoid these drawbacks, for example - in the case of sheets stacked against a wall, by keeping the upper edges of the sheets apart from each other by small wooden pins but the sheets being only supported. by their upper edges take an arrow which can cause their breakage, all the more so as the place of the broohes, each sheet must undergo the thrust of the other sheets which it supports. Therefore, the breakage of a sheet can lead to the breakage of the whole stack,
For transport on easels or in crates, a sheet of paper is inserted between each sheet.
This paper does not prevent windblown glass or other abrasive materials from scratching the surface of the glass sheets, nor does it prevent attack on the glass but on the contrary constitutes a support for humidity. The use of paper is also very expensive. Chemically treated paper has also been used to slow down attack on the glass, but this treatment makes the paper wrapping process even more expensive.
The prooédé according to the invention provides, at qeu expense, effective protection of the surface of the sheets against scratches and chemical attack. It eliminates any risk of sheets sticking together and allows
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besides easy counting without disturbing their collation.
According to the invention, each of the sheets is kept slightly apart from its neighbor by interposing between them elements of flexible material, long and narrow in shape and whose thickness is clearly greater than the dimension of the particles of material which adheres. - usually on the surface of the leaves. Thanks to this spacing, the abrasive particles are not squeezed between the sheets and the latter are ventilated so that moisture no longer sticks permanently to their face.
Strings are advantageously used as a flexible material.
The flexible material elements are preferably arranged parallel to each other, from a sheet edge to. opposite edge. A space is left between the flexible elements interposed between two sheets which is considered compatible with the strength of the glass, that is to say according to its thickness. Experience has shown, for example, that for sheets 3 mm thick, the breakage during transport was practically zero, leaving between the flexible elements a space of 30 to 50 mm.
In order to avoid subjecting the sheets to a shearing force, the flexible elements are preferably placed between each sheet, making them substantially coincide with the intermediate elements between the sheets which are already in place.
Finally, the placement of flexible elements is made very easy by unrolling them simultaneously and without them.
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in terrempre from coils whose number is equal to the number of elements to be inserted between two sheets and by passing them from one sheet to another bypassing a slice of each sheet.
The appended drawing shows by way of example a very simple device for producing the packaging of glass sheets according to the invention.
FIG. 1 is a view of the device carrying spools of twine. FIG. 2 represents one of the clamps intended to support the device above the body. FIG. 3 shows as a variant another form of fixing of the coils on the carrier device of FIG. 1.
Figures 4 and 5 show the successive phases of packaging.
Figure 6 shows stacked glass sheets according to the invention.
The device shown in Figure 1 comprises a tube 1 on which slide parts 2 to which are fixed pins 3. Spools of twine 4 are threaded on these pins and are held there by pins 5.
Five coils are shown in the drawing, but it is obvious that they can be added or subtracted as necessary.
On the other hand, forks. 6 (FIG. 2) intended to support the tube 1 comprise clamps 7 allowing them to be fixed to the wall 8 of a body 9 (FIGS. 4 and 5).
To avoid unwanted unwinding of the strings, an
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spring 10 which slows down the rotation of the. coil 4 (figure 3).
The packaging is carried out as follows, the pinoee 7 being fixed to the wall 8 of the box 9 held in an inclined position (figure 4), the tube 1 is placed with the coils 4 in the forks 6. We place a first sheet of glass 11 against the bottom of the box then the end of each string 12 is pulled to the bottom of the sheet, A second sheet 13 is then placed against the first, the strings 12 thus being pressed between the two sheets - the. We then take the tube 1 carrying the coils and place it on the ground in front of the box (figure 5). a third sheet 14 is then placed against the previous one. 'The tube 1 is then put back on the forks, a new sheet is placed and the tube is lowered.
We continue like this until all the leaves are in the crate.
In FIG. 6, glass sheets 15 are seen stacked against a vertical wall 16. According to the invention, strings 12 eozrt interposed between the sheets passing successively over the upper edge of a sheet and then under the inner edge of the sheet which follows. - boasts and so on. For the clarity of the figures a space has been left between the strings and the leaves. In fact the strings are pressed between the leaves.
CLAIMS.
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