<Desc/Clms Page number 1>
PROCEDE ET APPAREIL DE TRAITENT THERMIQUE ' DES MATIERES qui DEGAGENT DES SUBSTANCES VO- LATILES OXYDABLES SOUS LA CHALEUR ".-
<Desc/Clms Page number 2>
La présente invention se rapporte à un procédé et un appareil pour assurer le traitement thermique continu à bas prix de revient des matières qui dégagent des sub- stances volatile oxydable* sous l'effet de la chaleur pour éliminer ou$ substances volatiles de la matière et produire en continu un résidu qui subsiste après l'élimination des Substances volatilee, cette élimination s'effectuant dans une grande mesure sous l'action de la chaleur fournie par l'oxydation,
effectuée dans une chambre d'élimination des matières volatiles dite "de dévolatilisation".des sub- stances volatiles dégagées par la matière en traitement, La traitement peuttre désigné par l'homme de l'art par les termes de cokéfaction, calvination, dégazage, ou "dévolatili- sation" suivant la nature de la matière à traiter et de la substance volatile dégagée par cette matière.
Toutefois, pour les besoins de la description on emploiera ici le terme de "dévolatilisation" pour désigner tous ces traitements* On peut citer, comme exemples de matières qui peuvent 8tre traitées par ce procédé, le charbon (capable ou non de for- mer du coke), le coke, le brai, le goudron, le bitume, la lignite, la gilsonite, le coke de pétrole et d'autres résidu* du raffinage du pétrole, à leur état naturel ou bien sous forme de briquettes combinées ou non à la matière naturelle.
Depuis la création et l'utilisation générale dans l'industrie des fours dite à fente ou des fours pour sous- produits du coke, la plupart des nouveaux progrès de la tech- nique de la dévolatilisation ont été conçus dans le but de tenter de tirer parti des gaz ou autres sous-produite de la
<Desc/Clms Page number 3>
matière qui subit la dévolatilisation. Le désir de récupérer ces soue-produits a incita les chercheurs antérieurs a cher- cher à résoudre le problème avec l'idée préconçue que la dévolatilisation devait s'effectuer en maintenant la matière en traitement sans contact avec l'air, dans le but d'éviter l'oxydation de la matière.
La recherche de cette solution a conduit à conoevoir des installations élaborées, coûteuses et compliquées qui utilisaient une grande diversité de procédés et d'appareils permettant de traiter les matières par la chaleur tout en maintenant ces matières sans contact avec l'air. Ces Installations comprenaient des creusets, récipients, ou wagonnets fermés que l'on faisait passer dans une chambre de chauffage.
On a proposé diverses solutions consistant à chauffer au moyen de conduits, carneaux ou chambres auxiliai- res, située au-dessus, au-dessous ou sur le côté de la chambre contenant la matière à traiter, ces dispositifs étant combi- nés avec des échangeurs thermiques, des fours auxiliaires, des brûleurs auxiliaires, été... Tous ces systèmes antérieurs devaient nécessairement comporter quelque sorte de séparation mécanique pour maintenir la matière à traiter sans contact avec l'air.
Suivant la présente invention, on a suivi une voie entièrement nouvelle. Suivant l'invention, on "dévolatilise" la matière à traiter (c'est-à-dire qu'on élimine les substat- ces volatiles) par chauffage direct de cette matière, de préférence ou pour une grande part, pnr la chaleur rayonnée par la voûte et les pnrois latérales de la chambre de dévola- tisation, cette chaleur étant fournie en continu par l'oxy- dation à l'intérieur de la chambre de la substance volatile oxydable qui se dégage en continu de la matière qu'on traite.
L'invention a pour objet un procédé continu pour
<Desc/Clms Page number 4>
éliminer les substances volatiles oxydables par la ohaleur d'une matière qui dégage cette substance volatile sous l'effet de la chaleur, ce procédé consistant à débiter en con- tinu cette matière sur une sole en mouvement oontinu, à décharger le résidu en continu de cette sole en mouvement oontinu, pendant le temps où la matière repose sur la sole en mouvement oontinu, à enfermer la matière dans une chambre de "dévolatilisation", et pendant le mouvement que cette matière décrit à travers cette chambre, à "dévolatiliser" la matiè- re par la chaleur fournie par l'oxydation de la substance volatile àl'intérieur de la chambre.
La chambre de dévolatilisation a une voûte et des parois latérales et, pendant le déplacement de la matière dans cette chambre, la substance volatile se trouvant à l'intérieur de la chambre est oxydée, la voûte et les paroi. latérales de la ohambre sont chauffées par la chaleur engin* drée par l'oxydation de la substance volatile et la matière oontenue dans la chambre est dévolatilisée en majeure partie sous l'effet de la chaleur rayonnée par la voûte et les pa- rois latérales de la chambre.
Suivant l'invention, on chauffe la sole en mouvement oontinu et la voûte et les parois laté- rales de la chambre au moyen de la ohaleur engendrée par l'oxydation de la substance volatile et on dévolatilise la matière contenue dans la chambre en majeure partie par la ohaleur fournie directement par la sole en mouvement oontinu et par la chaleur rayonnée par la voûte et les parois laté- rales de la chambre* La chaleur engendrée par l'oxydation de la substance volatile est suffisante pour que le processus N'entretienne de lui-même (réaction "auto-génétique). L'oxyda- tion orée une flamme lumineuse et la chaleur rayonnée bar cette flamme lumineuse oontribue à la dévolatilisation de la matière contenue dans la chambre.
<Desc/Clms Page number 5>
Suivant l'invention, on contribue à l'oxydation de la substance volatile à l'intérieur de la chambre de dévola- tilisation en introduisant de l'oxygène (normalement sous la forme d'air) dans la chambre de dévolatilisation, au-dessus de la surface supérieure do la matière placée sur la sole, l'oxygène oxydant la substance volatile et donnant une atmos- phère oxydante dans la partie supérieure de la chambre de dévolatilisation, tout en maintenant efficace une atmosphère réductrice autour de la matière en traitement.
Suivant l'invention, on laisse échapper les gaz et on admet l'oxygène de préférence sélectivement en certaines zones réparties sur la longueur de la chambre de dévolatili- nation et on règle l'admission d'oxygène et l'échappement des gaz dans les zones correspondantes pour régler à son tour l'oxydation dans la chambre, de façon à oxyder dans une zone prédéterminée la substance volatile libérée dans une zone différente.
On règle l'oxydation et, par conséquent la température dans les zones respectives réparties sur la lon- gueur de la chambre de dévolatilisation, oe qui permet de produire à artir de la même matière chargée, des résidus présentant des propriétés physiques et chimiques différentes.
L'invention a également pour objet un appareil de traitement thermique continu comprenant une sole en matière réfractaire, des moyens qui forment une chambre de dévolati- liaation en forme de tunnel et dans laquelle ladite sole est disposée, des moyens servant à faire avancer la sole en con- tinu dans la chambre, des moyens pour débiter en continu sur la sole mobile une matière qui dégage une substance volatile oxydable sous l'effet de la chaleur, des moyens pour intro- duire de l'oxygène afin d'oxyder la substance volatile, et des moyens pour décharger en continu le résidu de la @ole à
<Desc/Clms Page number 6>
mouvement continu.
La sole est, de préférence, une sole annu. laire qui est entraînée en rotation continue dans une chambre de dé volatilisation en tunnel. La sole peut avoir une forme différente, par exemple la forme d'un élément sans fin qui tourne sur deux arbres horizontaux espacés l'un de l'autre, le brin supérieur formant la sole mais la sole rotative annulaire présente l'avantage qu'elle a beaucoup moins de temps pour se refroidir entre le moment où l'on en décharge le résidu et le moment où la matière à traiter est chargée sur la même partie de la sole,
L'invention a pour objet un procédé continu pour éliminer une substance volatile oxydable pas la chaleur, d'une matière qui dégage cette substance volatile sous l'ef- fet de la chaleur,
ce procédé comprenant les phases qui con- sistent à débiter en continu la matière sur une sole à mouve- ment continu, à décharger en continu le résidu de la sole en mouvement continu, pendant le temps où la matière repose sur la sole en mouvement continu, à enfermer la matière dans une chambre de dévolatilisatioon et, au cours du déplacement de la matière dans la chambre, à dévolatiliser la matière par la chaleur qui est fournie par l'oxydation de la substance volatile à l'intérieur de la chambre.
I"invention a encore pour objet un appareil permet- tant d'éliminer en continu une substance volatile oxydable par la chaleur d'une matière qui dégage cette substance vola- tile sous l'effet de la chaleur, cet appareil comprenant, en continu, une sole en matière réfractaire disposée dans une chambre de dévolatilisation en tunnel, et des moyens servant à faire avancer la sole en continu, à débiter en oontinu la matière @eur la sole, à introduire de l'oxygène et à déchar- ger le résidu en oontinu de cette sole*
<Desc/Clms Page number 7>
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exem- ple - la figure 1 est une vue en plan d'un four à coke A sole rotative,
certaines parti$$ étant supposées découpées pour montrer certaine@ parties en coups horizontale) .. la figure 2 cet une vue en coupe verticale diamé- traie suivant la ligne II-II de la figure l'
Suivant la ferme d'exécution Représentée le tour à coke qui a été choisi pour servir d description non limi- tative de l'appareil comprend une soit angulaire 2.
cette sole forme, sur la plus grande partie des 360 , une partie d'une chambre de cokéfaction ? en forme de tunnel qui com- etitue un exemple do chambre de dévolatilieation. Le four comprend une voûte 4 qui surmonte la sole annulaire 2 et il comporte des parois latérales 5, de aorte que la chambre de j cokéfaction ou de dévolatilisation 3 est une chambre fermée qui est Imitée par la sole 2, la voûte 4 et les parole latérales 5. La sole tourne dans le sens indiqué par la flè- che A sur la figure 1, tandis que la voûte et les parois laté- rales sont fixes.
Des joints 6 sont prévus de part et d'autre de la sole pour éviter les fuites entre la sole et les pa- rois latérales,
Les moyens servant à entraîner la sole ne font pas partie de la présente invention. Ces moyens peuvent être classiques et ils sont adaptés pour l'entraîner à divers.. vitesses choisies.
La figure 2 montre un lit de houille 7 en cours de cokéfaction sur la sole 2. Le four est, de préférence, propor- tionné de telle façon que la distance entre cette sole et la voûte 4 soit de l'ordre de l'épaisseur des matières en traitement, majorée d'un espace vertical suffisant pour per- mettre la volatilisation de la matière en traitement, et une hauteur supplémentaire de sorte que la substance volatile
<Desc/Clms Page number 8>
est oxydée dans la partie supérieure de la chambre, pour chauffer la voûte et les parois latérales, de façon que ces dernières rayonnent directement la chaleur sur la matière déposée sur la sole, pour volatiliser cette matière.
Par exemple} la distance comprise entre la sole @ et la voûte 4 peut être de 1 mètre tandis que l'épaisseur du lit de houille placé sur la sole peut être de 30 centimètres Ceci ménage un espace vertioal, de 70 centimètres, entre la faut supé- rieure du lit de houille et la voûte, ce qui permet la vêla* tilisation de la houille déposée sur la sole mais laisse cependant la voûte suffisamment rapprochée de la sole pour qu'une très importante quantité de la chaleur soit rayonnée de la voûte sur le lit de houille.
La sole est chauffée par la chaleur de l'oxydation de la substance volatile qui est dégagée par le lit de houille, de sorte que ce lit de houille absorbe la chaleur transmise directement par la sole et par rayonnement par la voûte et par les parois latérales et elle absorbe, en outre, la chaleur de la flamme lumineuse qui est créée par l'oxydation de la substance volatile oxydable dé- gagée '.par la houille déposée sur la sole.
Suivant l'invention, on prévoit des moyens, située en des zones réparties le long de la sole pour introduire de l'oxygène sous la forme d'air et pour laisser échapper les gaz de la chambre de dévolatilisation, de façon que la quan- tité d'air introduite et la quantité de gaz échappés de la chambre de dévolatilisation en uno zone quelconque puisse être réglée de la façon voulue.
L'air est introduit à un ni- veau supérieur à celui de la surface supérieure du lit de houille placé sur la sole, de façon à oxyder la substance volatile dans la partie supérieure de la chambre, pour ohaut- fer la voûte et les parois latérales, afin que ces dernières
<Desc/Clms Page number 9>
rayonnent de la chaleur sur la matière déposée sur la sole, pour volatiliser cette matière tout en maintenant efficace- ment une atmosphère réductrice autour de cette matière.Pour chacune des zones de la périphérie du four, on prévoit deux jeux d'orifioea d'outrée à chacune des périphéries interne et externe de la chambre 3.
les orifices d'entrée traversant respectivement les parois latérales internes et externe*, Il est prévu un jeu supérieur 8 et un jeu inférieur 9 qui sont reliée, comme représenté à des tuyaux 10 périphériques, interne et externe respectivement, pour débiter de l'air sous pression, l'air étant envoyé au tuyau 10 par des tuyaux d'alimentation 10a et des collecteurs 10b Des vannes 11 et 12 sont prévues de façon à permettre de régler la quantité d'air introduite en chaque orifice d'entrée. Lorsqu'un lit de matière relativement mince est disposé sur la sole 2, on peut utiliser les entrées inférieures, tandis que, lorsqu'un lit de matière relativement épais est déposé sur la sole, on peut utiliser les entrées supérieures.
Les orifices d'échappement 13 sont prévus dans la rotlte 4 et communiquent, par de': conduits radiaux 14 , qui portent des branches 13a, avec un "Post-brûleur"placé au centre et désigné dans son ensemble par la référence 15, ce post-brûleur pouvant être surmonté d'une cheminée 16.
Les orifices d'échappement 13 sont réglée pur des vannes à registre 17, de sorte qu'on peut laisser échapper une quantité désirée de gas en un point quelconque de la longueur de la sole* Sa réglant de façon appropriée les vannes 11, 12 et 17, il est possible de régler les conditions dans toutes les zones le long de la sole, de sorte qu'en une zone particulière,
on peut ralentir l'oxydation et la volatilisation tandis qu'on peut accélérer l'oxydation et la volatilisation dans une autre zone. Ceci permet de régler les températures dans la chambre de "dévolatilisa- tion" et de maintenir la matière en traitement à une tempéra*
<Desc/Clms Page number 10>
ture désirée pendant le temps voulu. De cette façon, on peut faire varier dans de larges limites les caractéristiques de la substance volatile dégagée aussi bien que les caracté- ristiques du résidu qui reste sur la sole.
La substance vola- peut tile dégagée dans une zone/être oxydée dans une zone différente choisie au préalable et on peut produire, à partir @ de la même matière chargée, des produits ayant des propriétés chimiques et physiques différentes.
La houille ou autre matière à traiter est amenée par un transporteur dans la trémie 18. Bile tombe par gravité dans une goulotte 19 qui débite la matière sur la sole 2 une cloison réglable 20 assurant le chargement de la sole à toute épaisseur de matière voulue pendant sa rotation con- tinue.
Lorsque la matière quitte la goulotte 19 et vient se déposer sur la sole 2, elle commence immédiatement à s'échauf- fer du fait que la sole 2 a absorbé une quantité considérable de chaleur dans le trajet qu'elle a parcouru dans le four et, dans un cycle type de cokéfaction, elle a une température de surface, à l'endroit où la houille est débitée à cette sole, qui peut aller jusqu'à 650*0. Lorsque la houille subit l'influence de la chaleur de la sole, elle commence presque immédiatement à se dévolatilieer dans la partie inférieure du lis, et, lorsqu'elle pénètre dans la chambre de dévolati- lisation, le processus de cokéfaction ou de dévolatilisation est déjà en coure.
On maintient la cloison 20 à un niveau tel que la matière nouvellement amenée s'acoumule contre cette cloison$ ce qui permet d'exercer une action supplémen- taire sur le nivellement et l'épaisseur Lorsque la matière passe sous la cloison 20 et qu'elle pénètre dans la chambre de dévolatilisation, elle subit l'effet de la chaleur rayon. née par la voûte 4 et également par les parois latérales 5
<Desc/Clms Page number 11>
et il se produit un nouveau dégagement de substance volatile.
Du fait que certaines houilles et autres matières dégagent leurs substances volatiles plus rapidement que d'autres et que la vitesse de cokéfaction ou de dévolatilisation de certaines matières doit être plus rapide @ou plus lente que pour d'autres, c'est dans cette période que l'on effectue tout d'abord le réglage de la ventilation, c'est-à-dire le réglage des vannes 11, 12 et 17 à l'intérieur de la chambre de dévolatilisation.
Dès que la matière est passée sous la cloison 20, elle se trouve dans l'intérieur de la chambre de cokéfaction de dévolatilisation et dans un milieu à une température de 260 à 1100*0, suivant la vitesse de chauffage voulue .S1 l'on veut obtenir une montée lente en température, on ferme les orifices d'échappement 13 de la voûte 4 et on ferme de môme les vaines 11 et 12, de façon à faire agir la première zone de la chambre de dévolutilisation , qui suit la cloison 20, comme zone de chauffage comportant une certaine volatili- sation mais une faible oxydation ou combustion.
Lu longueur de cette zone, c'est-à-dire la durée de la période pendant laquelle la matière qui avance dans le lit est simplement chauffée, avec une faible combustion ou oxydation, peut être déterminée par le. réglage des vannes 11, 12 et 17 Si l'on veut obtenir une montée rapide de la température, on ouvre les vannes 17 et on ouvre aussi, au moins partielle- ment les vannes 11 et 12, en prftvoquant une volatilisation à une vitesse plus rapide,
accompagnée par la combustion des gaz volatile dans la partie supérieure de la chambre de dévolatilisation. La température sera plus élevée et l'en- semble du traitement progressera à une vitesse plus rapide*
Lorsque la substance volatile se dégage de la ma-
<Desc/Clms Page number 12>
tière placée sur la sole elle s'élève à travers le lit de matière et au-dessus de oe lit. En même tempe, on admet en continu de l'air dans une quantité exactement réglée dans la chambre de dévolatilisation, par les portes 8 et 9 situées au-dessus du niveau de la surface supérieure du lit 7.
La substance volatile chaude se combine à l'oxygène de l'air au-dessus du lit .7 et l'oxydation ou la combustion se pro- duit dans la partie supérieure de la chambre* La chaleur de cette oombustion est transmise au lit @7 et provoque un nou- veau dégagement de substance volatile. La vitesse à laquelle le traitement se poursuit est réglée, comme indiqué plus haut par modification des ouvertures des vannes 11, 12 et 17 et de la vitesse de rotation de la sole, ainsi que de la profondeur du lit 7. La chaleur est transmise au lit 7, par conduction et rayonnement à partir des surfaces internes de la chambre de dévolatilisation, et par rayonnement direct de la flamme lumineuse qui résulte de la combustion de la substanoe volatile.
Les courants ascendants de substance volatile, combinés au fait que les portes 8 et 9 sont au-dessus du niveau de la face supérieure du lit 7 de matière déposée sur la sole 2, orée un courant qui fait sortir les gaz du produit de oombustion à travers les orifices d'échappement 13 et ils se traduisent par le maintien d'une atmosphère réduo- trioe autour du lit 7 tandis que l'atmosphère régnant dans la partie supérieure de la chambre de/dévolatilisation est de nature oxydante.
Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, on peut modifier la vitesse de dévolatilisation. Si on brûle la substance volatile dégagée par la houille, le coke de pétrole et d'au- tres matières, dans un four à mesure qu'elle se dégage de @ la matière qui forme sa source, en la combinant avec la
<Desc/Clms Page number 13>
quantité d'air qui cet nécessaire pour assurer la combustion complète, elle donne habituellement des température$ qui n'excédant pas 1200 à 1250*0. Dana le procède suivant l'inven- @ tion,
du fait que oe procédé est continu et que toute$ les phases de ce procédé sont mises en oeuvre dans une mine chambre de dévolatilisation, on peut faire passer la substance volatil* d'une zone à une autre avant qu'elle ne soit brûlée et cféer par ce moyen une quantité exceptionnelle de cha- leur, par une combustion supplémentaire, dans une phase désirée quelconque du procède. Il est bien connu que la vi- tosse de cokéfaction croît plus rapidement qu'en proportion de la température Suivant l'invention, on peut concentrer la substance volatile, par exemple dans la première fraction de 40% de la chambre du tour et,
en introduisant dans cette fraction la quantité d'air nécessaire pour assurer la com- bustion de cette substance volatile, on peut produire des températures allant jusqu'à 1480*0. Oe déplacement des sub- stances volatiles inbrûlées dans la chambre de dévolatilisa- tion, entre une sont et une autre, permet d'accélérer ou de ralentir à volonté la dévolatilisation dans une zone quel- oonque.
On obtient oe résultat en fermant les orifices d'é- ohappement dans une zone, et en forçant par ce moyen la substance volatile engendrée par cette zone à s'écouler dans la zone où l'on veut obtenir la oombuation. On peut encore contribuer à réaliser cet effet en ouvrant les .orifices d'é- chappement dans la zone dans laquelle il s'agit de trans- férer la substance volatile. On peut obtenir un courant sup- plémentaire pour effectuer ce mouvement induit de substance volatile par addition de/moyens produisant un courant, par exemple la cheminée 16. Les produite de la combustion peu- vent être transférée d'une zone à une autre d'une façon analogue, pour obtenir un réglage additionnel de la chaleur.
<Desc/Clms Page number 14>
En combinant de façon appropriée les variables citées, l'application du procédé suivant l'invention permet d'atteindre et de maintenir une vitesse de cokéfaction de 46 mm par heure en partant d'une seule face* Cette vitesse de cokéfaction, .plus rapide que la normale, augmente consi- dérablement la production de produite chimiques par mètre carré de surface de la s ole et réduit de façon importante le prix de revient de cokéfaction par tonne, ce qui apporte un bénéfice important aux utilisateurs du procédé
Les variables consistant dans l'admission d'air, l'échappement des gaz, la profondeur du lit et de la vitesse de rotation peuvent être combinées suivant une infinité de manières,
pour produire des conditions appropriées pour la cokéfaction, la calcination$ le gégazage ou la dévolati- lisation efficace de pratiquement n'importe quelle matière contenant une substance volatile oxydable ou combustible.
On peut produire ou traiter des cokes, charbons de bois et briquettes d'une excellente qualité chimique. Si la matière en traitement ne contient pas une quantité suffisante de substance volatile pour contribuer de façon satisfaisante à la combustion qui est nécessaire pour déterminer sa propre dévolatilisation, on peut ajouter à la matière en traitement une substance volatile supplémentaire, par exemple, sous la forme de pétrole au moment où on l'introduit sur la sole, ou bien on peut introduire une quantité additionnelle de gaz par des orifices percée dans les parois latérales 5, pour fournir la teneur voulue en substance volatile dans la zone où cela est nécessaire.
Ce procédé nouvea d'alimentation d'une substance volatile supplémentaire destinée à être oxy- dée dans la chambre de dévolatilisation qui contient la ma- tière en traitement permet de tirer le maximum de bénéfice de la chaleur engendrée par l'ensemble de toutes les sub- stances volatiles qui sont oxydées et donne un procédé efficace
<Desc/Clms Page number 15>
de traitement des matières avec le minimum de consommation de combustible*
On peut régler los variables telles que l'admission d'air, l'échappement de gaz, la profondeur du lit et la vi- tesse de rotation, de façon à chauffer de la houille, par exemple dans un lit mince qui peut avoir une épaisseur de
50 mm, à des vitesses de montée en température suffisamment grandes pour que la houille gonfle et bouillonne,
en raison du taux extrêmement rapide de chauffage, le résultat étant que la houille passe à l'état fluide longtemps avant que sa substance volatile n'ait été dégagée et alors qu'elle se trouve à l'état soufflé, gonflé et poreux. La haute tempéra- ture à laquelle la houille est soumise alors qu'elle est dans cet état a pour effet que la houille se solidifie à l'état poreux. on produit donc un coke spongieux à une vitesse de cokéfaction extrêmement élevée. Le coke spongieux & une ture comportant des alvéoles à parois Binées et une forte porosité.
Sa teneur en volume d'air est suffisamment élevés pour qu'il ne soitnécessaire d'effectuer aucun refroidisse- ment brusque et on peut déoha.ger ce coke du four à une température de l'ordre de 1100*0 et le prendre aussitôt dans la main nue.
Cette qualité extrêmement rare fait de ce coke spongieux une source de combustible aggloméré à envi- sager pour la sidérurgie et pour d'autres applications d'ag- glomération, du fait qu'il peut être broyé à ;uns très faible dimension avec un très faible effort, avec un faible dégage- ment de poussière ou de matières passant au tamis à mailles de 0,147 mm et on peut le préparer sous la forme d'un pro- duit à peu près exempt d'humidités
Lorsque le four a été mis en fonctionnement con- tinu, et que la houille ou une autre matière pénètre dans la. chambre de cokéfaction, on règle les températures et la, vitesse de dévolatilisation comme expliqu plus haut en
<Desc/Clms Page number 16>
manipulant les vannes 11,
12 et 17' On effectue tout d'abord le réglage dans la première zone qui suit la cloison 20 et, lorsque le traitement continue et que la matière poursuit son trajet le long de la chambre de dévolatilisation, on rè- gle les orifices d'éohappement et les portes de façon à pro- duire les températures et les effets thermiques désirée aux divers stades, en cherchant à produire un certain produit fini. les conditions varieront évidemment suivant les caractéristiques de la matière en traitement et également suivant les caractéristiques désirées pour la matière à produire.
Par conséquent, le procédé suivant l'invention permet de produire du coke ayant un poids spécifique variable une teneur variable en produite volatile et un facteur de stabilité variable, en partant de la même matière chargée dans le four. Lorsque la matière en traitement approche de la fin de son trajet dans la chambre annulaire, elle est suivie d'u lit continu de matière qui e'étend, vers l'arriè- re, jusqu'à la cloison 20* la résistance eu la force de pous- eée de ce lit continu de matière sur la sole rotative fournit la force voulue pour pousser le résidu suivant la pente du racleur de déchargement 21, situé au-dessous de la cloison de déchargement 22,
cloison qui est de construction et de fonction analogue à celle de la cloison 20 La matière trai- tée ou le résidu est évacué du râcleur de déchargement par un transporteur représenté sohématiquement en 23 et qui peut avoir toute construction appropriée.
Naturellement, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit, qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.