BE346123A - - Google Patents

Description

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  " Pour vertical à régénération des fumées en gaz pauvre pour dis-   tillation   et gazéification des   combustibles .   " 
Cette invention a pour objet un procédé de traitement et un four vertical pour sa mise en pratique ,pour distillation et ga- zéification des combustibles dans lequel les fumées provenant du chauffage des piédroits sont utilisées en tout ou en partie pour l'extinction du coke et ensuite sont régénérées en gaz pauvre. 



   D'après ce procédé le combustible est alimenté en haut de la chambre du four ou cornue .descend dans cette chambre en y subis- sant le traitement approprié , et le coke ou les résidus sont éva- 

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 oués à la partie   inférieure/Le   mouvement de descente et l'éva- cuation peuvent être continus ou bien régulièrement discontinus, une période de descente succédant à une période de repos et ainsi de suite, mais de toute façon le four est constamment rempli de combustible en cours de traitement et   à   toute évacuation de aoke ou de résidu par le bas correspond simultanément une alimentation équivalente de combustible frais par le haut. 



   Les différentes phases du traitement du combustible comprea- nent de haut en bas du four :   &)une   période de'séchage et distillation à basse température dans laquelle le combustible est écha.uffé par l'intermédiaire de parois métalliques à l'aide des gaz distillés et régénérés produits dans les parties plus basses du four. Ce premier échauffement est ainsi produit sans qu'il y ait contact direct entre les gaz chauffants et le combustible relativement froid,afin que dans cette zone il ne puisse pas y avoir ( au contact du charbon froid) destruction du CO qui est formé plus bas dans les zones chaudes, et formation de CO2.

   La vapeur d'eau et les gaz dégagés dans cette première période se mélangent avec tout ou partie des gaz chauffants en empruntant leur circuit et sont finalement extraits avec ces derniers comme il est expliqué plus en détail ci-après. b)une période de distillation à haute température et de cokéfaction dans laquelle le combustible préalablement   échauffa   achève de distiller et cokéfie. Le chauffage est effectué à la fois, indi- rectement , au travers des parois en brique réfractaire de la cham- bre du four, à l'aide des flammes produites par la combustion de gaz dans les piédroits et directement par le passage au travers de la masse du combustible , de tout ou partie des gaz pauvres régé- nérés formés plus bas. 



   Les gaz riches formés montent au travers du combustible avec tout ou partie des gaz pauvres formés plus bas et assurent avant leur départ du four ,réchauffement Indirect du combustible comme indiqué   oi-avant.   

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 c) une période de gazéification dans laquelle le coke formé est réduit en tout ou en partie par les fumées introduites sous pres- sion à la base du four .Sur une partie de la zone du four corres- pondant à cette   gazéification,les   parois de la chambre sont encore chauffées par les piédroits comme dans la période précédente, de manière à entretenir le milieu ,   (ooke   en cours de réduction et gaz pauvre en formation)dans les meilleures conditions possible,

   de   température   pour les réactions totales de CO2 et   BOdes   fumées sur le   carbone.   d) une période de refroidissement final du ooke pendant laquelle, le coke restant est refroidi avant détournement par tout ou partie des fumées refroidies elles-mêmes préalablement et introduites dans le bas du four pour être mises au contact du coke. Le coke ainsi refroidi est ensuite défourné. 



   Pendant ces périodes de traitement du combustible la pa,rtie moy enne du four comprenant la zone de distillation à haute température ou de cokéfaction, et le haut de la zone de gazéification est chauffée à l'aide des piédroits formant les parois de la chambre. 



  Ce chauffage est assuré par la combustion,dans les piédroits,de gaz riche mixte ou pauvre,soit préalablement extrait du four lui- même soit provenant d'une autre source. 



   Les fumées produites par ce chauffage dans les piédroits sont rassemblées dans des conduits de fumée et refroidies dans des récupérateurs ou des empilages par les procédés connus, en cédant leur chaleur à l'air et au gaz ou à l'un d'eux seulement qui pro-   duiront   ultérieurement le chauffage des piédroits. Ce refroidisse- ment peut encore éventuellement être complété en pulvérisant dans les fumées une certaine quantité d'eau qui se vaporise et se mélan- ge aux fumées et donnera ultérieurement une plus grande proportion d'hydrogène dans les gaz régénérée. 



   Les fumées refroidies additionnées ou non d'eau vaporisée, sont aspirées par un ventilateur centrifuge ou autre et refoulées 

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 sous pression en tout ou en partie à la base du four. Les fumées froides ainsi introduites au contact du coke ,refroidissent le ca- ke qui est ensuite   défourné ,    .puis   ces fumées montent dans le four au travers de la masse chaude de coke formé,se réchauffent en montant au détriment de la chaleur du coke et transforment leur   002 et   leur H2O en CO et H2 combustibles.

   Quand ces gaz issus des fumées sont arrivés, en montant dans la ohambre du four, à la tem- pérature convenable pour que la formation de   CO   et H2 soit à peu près complète ,les gaz pauvres ainsi régénérés sont ou bien ex- traits en totalité de l'intérieur de la chambre et vers le milieu de celle-ci ,ou bien extraits seulement en partie comme ci-dessus tandis que l'autre partie continue à monter. ou bien montent en totalité pour se mélanger aux gaz riches formés et extraits en tête du four. 



   Dans tous les cas, la chaleur sensible de ces gaz pauvres est utilisée comme déjà   dit.dans   le haut du four pour le chauffage   indirect   du combustible dans sa première période de traitement. les fumées froides qui , éventuellement,n'auraient pas été   injec-   tées à la base du four pour refroidir le coke ,sont évacuées à la cheminée ou vers toute autre destination. 



   L'injection   en 'bas   du four des fumées refroidies addition- nées ou non d'eau vaporisée , a pour premier but et comme effet, le refroidir le coke   fonné   avant son détournement, de telle façon que le coke soit défourné aussi froid que possible; plus le coke défourné est froid et plus la dépense de combustible pour le ahauf- fage est réduite ,toutes ohoses égales par ailleurs.Les fumées additionnées ou non d'eau et ainsi injectées ,sont ensuite trans- formées dans le four en gaz pauvre régénéré comme dit plus haut, et cette régénération se fait par consommation d'une certaine quantité de carbone du coke ,proportionnelle à la quantité de CO régénéré. 



   On pourra donc, suivant les cas, soit limiter l'injection de fumées pour extinction du coke à la Quantité strictement nécessaire pour refroidir le coke à la température de défournement désirée, 

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 soit injecter toutes les fumées produites pour obtenir le maximum de gaz pauvre régénéré. 



   Dans le premier cas l'excédent de fumées inutilisé au re-   froidissement   du coke .sera évacué à l'extérieur du four vers une cheminée ou vers toute autre destination et on produira le maximum de coke disponible ,et le minimum possible de gaz pauvre régénéré. 



  Dans le deuxième cas,au contraire, où l'on aura en vue la production d'une plus grande quantité de gaz pauvre, on injectera le maximum de fumées additionnées ou non d'eau vaporisée et on consommera le maximum de coke; on pourra ainsi aller à la limite   jusqu'à   la gazéification intégrale du coke formé,ce qui donnera alors le maximum de gaz pauvre en réduisant à zéro la. production de coke disponible à détourner. 



   Entre ces deux limites   extrêmes,fabrication   de coke maximum et gazéification intégrale ,on peut régler d'après les besoins,les fabrications respectives de coke et de gaz pauvre régénéré en règlant convenablement la quantité de fumée injectée. 



   Afin que l'invention soit bien comprise il est annexé au présent mémoire ,et seulement pour la démonstration,un dessin dans lequel: 
La figure 1 est une vue en coupe transversale verticale sui- vant A-A de la figure 2. 



   La figure 2 est une vue en coupe longitudinale verticale à gauche suivant B-B de la figure 1, et à droite suivant C-C de la figure 1. 



   La figure 3 est une vue en coupe verticale suivant D-D de la figure 1. 



   La figure 4 est une vue en coupe horizontale suivant F-F de la figure 3. 



   La figure 5 est une vue en coupe verticale fractionnée suivant   E-E   de la figure 2. 



   La figure 6 est une vue en coupe horizontale fractionnée sui- 

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 EMI6.1 
 vant G-G de la figure 2 et de la figurez' 
La figure 7 est une vue en coupe verticale fractionnée mon- trant en variante du dispositif un récupérateur de chaleur pla- cé sur le circuit du gaz pauvre extrait séparément. 



   Dans ces figures la   chambre   proprement dite du four dans laquelle descend le combustible   à   traiter comprend essentielle- ment, la tête métallique 1 dans laquelle le combustible subit la première partie de son traitement, échauffement à basse tempé- rature, le corps 2 en maçonnerie réfractaire comprenant de haut en bas, la zone de distillation à haute température et cokéfac- tion,la zone de gazéification, et la zone de refroidissement final   ,enfin,la   trémie à coke 3 ,métallique dans laquelle se fait l'extraction du coke ou des résidus. 



   La tête métallique 1 est une sorte de   botte   dont l'axe verti- cal est décalé latéralement par rapport à l'axe vertical du corps 2 , de manière à dégager le plan vertical de ce corps   2   pour permettre l'introduction et la manoeuvre de ringards, .dans la masse du combustible en cas d'arrêt de la descente par suite d'accrochage du coke dans le corps du four. 



   Le combustible arrivant par la goulotte avec registre 4, descend à l'intérieur de la tête 1 et par le plan incliné 5 arri- ve à la partie supérieure du corps 2. L'intérieur de la tête 1 est muni de cloisons transversales 6 et 7 qui forment des   oompar-   timents dans lesquels circulent les gaz venant des parties infé- rieures du four.

   Les compartiments formés par les cloisons 6 prennent naissance en 8 par des orifices débouchant au-dessus du combustible'descendant dans le corps 2 ; ces compartiments sont reliés en haut par le collecteur 9 d'où part le tuyau 10 auquel fait suite le tuyau 13 d'aspiration du gaz   riehe   pur ou mixte; un tuyau 11 relie également au tuyau 13 l'espace libre   14.Les   gaz montant de la partie inférieure 2 se rassemblent dans l'es- pace 14 et par les orifices 8 traversent les compartiments for- més par les cloisons 6 au travers desquelles leur chaleur passe 

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 au combustible ; puis ils sont rassemblés par les collecteurs 9   et 10, et aspirés définitivement en 13 ;

   jeu de vannes 12   permet de régler la température dans les compartiments en lais- sant passer directement une partie du gaz chaud par 11. 



   Les compartiments formés par les cloisons 7 sont traversés par le gaz pauvre extrait séparément au milieu du corps 2. Ce gaz pauvre échauffe également le oombustible au travers des cloisons 7 ; il arrive par les tuyau± 15 et sort par les tuyaux 16 suivis des tuyaux 17 allant à l'extraction de gaz pauvre ;    jeux de vannes 18 permettent de régler la température en laissai   passer directement par 19 une partie du gaz chaud à l'aspiration. 



   La vapeur d'eau et les gaz distillés dans 1 se rassemblent en 14 aux gaz venant des zones inférieures et sont aspirés avec eux. 



   Le combustible ainsi préparé descend alors dans le corps 2 où il est échauffé sur la plus grande partie de la hauteur par les parois 20 des piédroits à l'intérieur desquels circulent les flammes de chauffage. Le gaz de chauffage (préférablement du gaz pauvre extrait du four comme déjà dit) arrive en 21 passe dans les récupérateurs 22 où il   s'échauffe   au détriment des fumées provenant des piédroits puis,par 23 ,arrive aux brûleurs 24. 



  L'air de combustion entre dans le four en 25 passe dans les récu pérateurs 26 où il s'échauffe également au détriment des fumées et,par 27 et les carneaux montants 28, est distribué én 29,30 et 31 sur toute la hauteur des piédroits 32 répartis sur les deux faces longitudinales de la chambre 2. La combustion du gaz de chauffage s'effectue ainsi par flammes ascendantes dans les car- neaux 32, et a lieu en 3 temps à chacune des arrivées d'air; cette combustion peut aussi bien être faite en deux fois seule- ment ou en une fois suivant que l'air est amené en deux points ou en un seul point des carneaux et les flammes peuvent se pro- pager de haut en bas au lieu de bas en haut ; il suffit pour gela de combiner convenablement les divers carneaux. 

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   Les fumées rassemblées en 33 descendent dans les carneaux 
34 puis traversent les récupérateurs 22 et 26 où elles échauffent le gaz et l'air de chauffage. Ces récupérateurs prévus ici en poteries de modèle courant,peuvent aussi bien être remplacés par des empilages de briques dans lesquels les courants gazeux sont alternativement renversés ainsi que cela est bien connu. 



   Les fumées refroidies collectées en 35 sont aspirées dans le tuyau 36 par le ventilateur à fumées   37   qui les refoule par 
38 à la base du four dans la trémie à coke 3.Le conduit 38 comporte en 38' une dérivation réglée par un registre permettant d'évacuer à l'extérieur une partie des fumées.ce conduit de déri- vation 38' avec son registre de règlage pourrait aussi être placé sur le conduit d'aspiration des fumées et aller directement à une cheminée, le ventilateur n'aspirant dans ce cas que la quan- tité de fumée à injecter dans le four.

   Cette indection des fumées pourrait aussi être faite plus haut dans le massif de maçonne- rie,mais il est préférable de la faire comme indiqué   ici,dans   la trémie à coke où. ces fumées trouvent des espaces libres qui leur permettent une meilleure répartition dans la masse du coke. four complèter le refroidissement des fumées et provoquer par la suite une proportion plus grande d'hydrogène dans le gaz pauvre régénéré , on pulvérise en 39 dans le courant gazeux une quantité d'eau convenable amenée sous pression par le tuyau 40. cette eau pulvérisée se vaporise au contact des fumées chaudes et sera trane formée ultérieurement en CO et H2 augmentant le pouvoir   calori-   fique des gaz fabriqués.

   Cette injection supplémentaire d'eau est facultative et indiquée seulement soit dans le cas où la tempé- rature des fumées est trop élevée pour permettre le fonctionnement: du ventilature 37, soit pour refroidir le coke à une température convenable. Les fumées refroidies injectées ainsi sous pression se répandent dans la masse du coke et refroidissent celui-ci,en montant dans la chambre du four ; le coke refroidi est extrait 

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 par la roue à dents 41 tournant d'un mouvement continu ou dis- continu , ou par tout autre dispositif approprié, tombe dans le fond de la trémie 3 et est évacué par ouverture du registre 42; dans le cas de gazéification totale il reste seulement un résidu cendreux en poussière qui est évacué comme le coke par le registre 42. 



   Les fumées montant dans la chambre du four au travers du coke se réchauffent au détriment de ce dernier et transforment leur 002 et H20 normale ou ajoutée en CO et H2.Les fumées injec- tées sous pression maintiennent en pression toute la chambre du four en poussant devant elles dans leur mouvement de montée les gaz formés et distillés. On peut ainsi soit laisser monter tous les gaz jusqu'au haut du four   o   ils prennent alors les circuits déjà indiqués à partir de l'espace libre 14 au-dessus du   oombus-   tible, ou bien soutirer une partie de ces gaz à un niveau quel- conque dans la hauteur de la chambre. ce soutirage se fait par les lumières 43 peroées dans les petits côtés de la chambre 2.

   Ces lumières 43 conduisent le gaz pauvre dans les collecteurs 44 d'où il passe dans les tuyaux 15 pour suivre ensuite le circuit déjà décrit. 



   Une variante de la construction décrite ci-dessus consiste à placer les récupérateurs du gaz de chauffage sur le circuit du gaz pauvre soutiré séparément. Dans ce cas,le gaz pauvre soutiré en 43 passe encore dans les collecteurs 44 (figure 7) au milieu desquels sont disposés les récupérateurs 45 où le gaz pauvre   cède   une partie de sa chaleur. le gaz de chauffage du four arrive en 46 ,passe dans le récupérateur 45 où il s'échauffe puis de là ,arrive par les collecteurs 47 aux conduits 23 d'où il est distribué aux brûleurs 24 ;

   les entrées de gaz de chauffa- ge 21 et les récupérateurs 22 sont alors supprimés,mais comme la chaleur enlevée aux fumées est moindre que dans le cas précédent (le chauffage du gaz étant reporté sur le circuit du gaz pauvre soutiré) , on peut augmenter le débit d'eau pulvérisée en 39 

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 et augmenter ainsi dans la même proportion la quantité de gaz   à.   l'eau fabriqué en mélange avec le gaz pauvre issu des fumées. 



   Toutes ces diverses combinaisons concourent au même résultat qui est de récupérer le maximum possible de calories-gaz en provoquant les échanges de chaleur les plus efficaces entre les produits qui entrent en traitement dans le four et les produits fabriqués qui en sortent. 



   La régénération en gaz pauvre peut être limitée à la quan- tité de fumée strictement nécessaire à l'extinction du coke et dans ce cas on défourne le maximum de coke disponible   ,et   d'   autre part la gazéification du coke n'est pas limitée ; un   chauffage d'une intensité appropriée et une injection convenable de fumées et éventuellement d'eau pulvérisée et vaporisée, on arrive à gazéifier la totalité du coke formé dans les   z8nes   supé- rieures en ne laissant qu'un résidu cendreux pulvérulent qui est évacué par les moyens décrits ou par tout autre dispositif,tan- dis que l'on produit alors le maximum de gaz régénéré ,le combus- tible traité étant gazéifié intégralement. 



    REVENDICATIONS.   



   1. procédé   de distillation   et de gazéification partielle ou totale des combustibles solides,caractérisé par le fait que le combustible descend dans un four vertical où il passe successi- vement par une phase d'échauffement ou distillation à basse tem- pérature, et ensuite par une phase de distillation à haute tem- pérature ou cokéfaction, par une phase de gazéification partielle ou totale du coke formé,pour subir ensuite un refroidissement final du coke formé , ce refroidissement étant effectué à l'aide des fumées refroidies provenant du chauffage même du four.

Claims (1)

1. 8.procédé d'après la revendication 1, caractérisé par le fait que les gaz de chauffage ,après combustion dans les piédroits pour l'entretien de la ,haleur convenable dans la partie médiane du four , sont mis en circulation de façon à céder,sous forme de <Desc/Clms Page number 11> fumée ,leur chaleur sensible au gaz de chauffage et à l'air, tout en vaporisant éventuellement une certaine quantité d'eau ajoutée , la fumée ainsi refroidie étant aspirée par un ventila- teur et refoulée sous pression , en tout ou en partie , à l'in- térieur du four pour y refroidir le coke avant défournement et pour la transformation du CO2 et du H2O de ces fumées en CO et H2 au contact du coke chaud . au fur et à mesure de la montée des fumées dans le four.

   3. procédé d'après les revendications 1 et 2 .caractérisé par le fait que le gaz pauvre ainsi régénéré au contact du coke ,est soutiré partiellement ou totalement vers le milieu de la hauteur du four ,tandis que les gaz riches de la distillation sont ex- traits en tête du four,soit séparément ,soit mélangés avec une partie ou avec la totalité du gaz pauvre formé dans les zones inférieures du four.

   4.procédé d'après les revendications 1 à 3 .caractérisé par le fait que le combustible est indirectement chauffé au préalable à travers des parois métalliques en tête du four soit à l'aide de gaz riches et pauvres agissant ensemble ou séparément et cédant leur haleur au combustible avant leur extraction du four, et que le chauffage du four se fait à l'aide du gaz pauvre soutiré séparément dans la zone médiane,soit avec le gaz extrait en tête du four.

   5. Dans un procédé comme revendiqué de 1 à 4 ,l'injection à la base du four des fumées provenant du chauffage du four,addi- tionnées ou non d'eau vaporisée ces fumées ayant été refroidies préalablement pour servir au refroidissement du coke jusqu'à la température de détournement ,les dites fumées injectées mon- tant dans le four pour être transformées en gaz pauvre régénéré, cette production de gaz régénéré pouvant aller jusqu'à la gazéi- fication intégrale du combustible,la quantité des fumées injec- tées pouvant être limitée à la quantité nécessaire pour produire le refroidissement convenable du coke,l'excédent de fumées non <Desc/Clms Page number 12> injectées étant évacué à l'extérieur et la production du coke disponible étant dans ce cas maximum ,tandis que la production de gaz régénéré est minimum.

   6. Four vertical pour la mise en pratique du procédé reven- diqué ci-devant .caractérisé par la disposition de la tête métal- lique du four recevant le combustible à. traiter alimenté par le haut , équipée avec des compartiments séparés, à l'intérieur desquels circulent les gaz riches distillés et les gaz pauvres fabriqués dans les zones inférieures du four,ces gaz circulant ensemble ou séparément et cédant leur chaleur au travers de parois métalliques, au combustible qui descend; la botte contenant les compartiments de circulation des gaz étant placée parallèlement à l'axe généTal transversal du four et décalée par rapport à cet axe , de manière à laisser libre le dessus du corps inférieur, pour permettre les ringardages en cas d'accrochage du coke;

   le combustible étant,dans ladite tête du fur,soumis à un séchage et à une distillation à basse température.

   7. Four d'après la revendication 6,caractérisé par la dis- position du corps du four construit en matériaux réfractaires et décalé transversalement par rapport à la tête comme dit ci-dessus; et relié à cette tête par un plan incliné ,sur lequel glisse le combustible qui descend ; le chauffage du corps du four étant assuré en brûlant dans les piédroits disposés sur les côtés longitudinaux, soit du gaz pauvre préalablement extrait du four et réchauffé ,soit du gaz riche,soit du gaz mixte, extraits aussi du four , soit un autre gaz provenant d'une source quelcon- que ;

   les flammes se progageant dans les canaux de chauffage,soit soit de bas en haut ,)le haut en bas avea une distribution d'air en un ou plusieursoints sur la hauteur,telle que la combustion se fasse en un ou plusieurs temps ,mais de façon que la température soit aussi uniforme que possible sur la hauteur des carneaux ;ces parois chauffantes étant placées à la fois vis-à-vis la zone de distillation à haute température et dans le haut de la zone de <Desc/Clms Page number 13> gazéification du coke places au-dessous; les petits cotés laté- raux de la chambre étant pourvus,aux endroits convenables d'ori- fices pour l'extraction séparée éventuelle du gaz pauvre formé plus bas ;

   les gaz brûlés provenant du chauffage des piédroits étant réunis dans des collecteurs qui les conduisent à des ré- cupérateurs de chaleur ou à des empilages où ils échauffent l'air et le gaz qui serviront ultérieurement au chauffage du four dans les piédroits.

   8. Four d'après les revendications 6 et 7 ,caractérisé par l'as- piration des fumées refroidies dans les récupérateurs (ou empila- ges) avec ou sans adjonction d'eau pulvérisée et vaporisée cette aspiration des fumées étant faite par un ventilateur centrifuge ou autre ,qui refoule lesdites fumées à l'intérieur de la chambre du four et au bas de celle-ci préférablement dans la trémie à coke inférieure où elles refroidissent le coke avant qu'il soit défourné ;

   le circuit des fumées hors du four étant équipé avec une dérivation allant à une cheminée permettant d'évacuer éventuel- lement hors du four une partie de ces fumées, le reste seulement des fumées étant injecté dans le four en quantité strictement suffisante pour 1'extinction du coke , cette dérivation étant munie d'un registre qui permet d'envoyer dans le four soit une partie seulement des fumées,soit la totalité de ces fumées ; le maintien dans la chambre du four, à l'aide du ventilateur des fumées,d'un régime de pression qui oblige tous les gaz à monter à l'intérieur du four vers les issues supérieures de la chambre, ce qui permet :

   soit de soutirer le gaz pauvre fabriqué , en un ou plusieurs points convenables sur la hauteur de la ohambre ,tout en obligeant les autres gaz riches distillés et l'excédent de gaz pauvre, à monter dans les zones supérieures du four,soit à faire monter la totalité du gaz pauvre dans le gaz riche extrait en tête du four.

   9. Four d'après les revendications 6,7 et 8 ,caractérisé par <Desc/Clms Page number 14> la disposition générale des hameaux de soutirage séparés du gaz pauvre ,vers le milieu de la hauteur du four et des conduite de gaz riche dans la tête du four qui permet d'extraire ces di- vers gaz du four ,soit séparément,soit en mélange.

   10*-Pour d'après les revendications 6 à 9, caractérisé par la fait de chauffer le four soit avec du gaz pauvre,soit avec du gaz mixte,soit avec du gaz riche préalablement extraits du four ou provenant d'une autre source , et de limiter l'injection des fumée. refroidies à la base du four à la quantité de fumées stria. tement nécessaires à l'extinction du coke ,avant défournement, ce qui en limitant la production de gaz pauvre régénéré, a pour effet de permettre la production maximum de coke défourné dis- ponible ;

   l'excédent des fumëea produites étant évacué à l'exté- rieur. il. Four d'après les revendications 6 à 10 caractérisé par le fait de faire l'injection d'une quantité plus grande de fumées et marne de la. totalité des fumées produites en vue d'augmenter la quantité de gaz pauvre régénéré,la gazéification pouvant ainsi tire réglée suivant les besoins par réglage de l'injection des fumées et pouvant aller se maximum jusqu'à la gazéification in- tégrale du combustible traité.

   12. Dans un four d'après les revendications 6 à 11 , une variante dans laquelle les récupérateurs sur fumées pour éohauf- fement da gaz de combustion servant au chauffage du four sont supprimés et remplacés par des récupérateurs placés sur le air- cuit d'extraction séparée du gaz pauvre vers le milieu de la chambre , ce gaz pauvre soutiré ainsi ,cédant une partie de sa chaleur au gaz de chauffage du four,* les fumées provenant du chauffage et ayant encore réchauffé l'air de combustion étant refroidies jusqu'à la température convenable ,par une plus grande pulvérisation d'eau qu'elles vaporisent; ces fumées étant encore aspirées par un ventilateur et refoulées en tout ou en partie, sous pression,dans le four,toutes les autres caractéristiques ci- dessus étant maintenues pour les autres parties du four.