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Antigène! stabilises et procédés permettant de les préparer.
La présente invention concerne des perfectionnements aux antigènes de virus telsque les vaccina de virus, et des procédés de préparation de matières à propriété. antigéniques, Plus particulièrement, l'invention concerne des matériel. vi- rulents dont le pouvoir antigénique a une stabilité accrue.
Etant donne que les matériels virulents du commerce tendent généralement à perdre leur potentiel antigénique pr conservation, on a proposé d'y incorporer un stabilisant pour maintenir ou stabiliser le potentiel antigénique. Divers stabilisants ont été décrits à cette fin.
Dans le cas de la production de vaccins,le problème se complique du fait qu'on peut être oblige de recourir à des opérations au cours desquelles
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le vaccin est lyophilisa pour obtenir un produit non aqueux,
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ou simplement coing,-.le pour rn11f1.r une condition de maximum e stabilité puis décongelé au moment opportun pour donner un produit fluide pour le rempli a snge des ampoules, Dans le cas habituel de la fabrication industrielle où la quantité de vaccin préparé est supérieure à la quantité requise pour le condition. notent immédiate l'excès de vaccin doit être gelé une nouvelle fois, puis conservé jusqu'au moment d'un nouveau conditionne.
Ment du vaccin. Il en résulte inévitablement un certain nombre
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de cycles de con(l!lt:lon-d{cot1glation ayant un effet défavo- rrble en l'absence d'un stabilisant approprié et conduisant à une perte pr<"naturpe du potentiel antigénique. Sous ce rapport, il ert connu que des concratrntions élevées en sels ont un effet nuisible sur le pott ntIQ1 antigénique.
Par conBrquent,+'ut111sa- tion de salacomme stabilisant* est contre-indiquée, La concen- tration en self' est un problème particulier de la dessiccation, parce qu'elle augmente progressivement pendant 1' élimination de l'enu du produit aqueux et. expose ainsi de plus en plus les facteurs antagoniques à une détérioration possible. En outre,
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l'addition de sels a. i,ae .a température à laquelle un produit fluide peut être amené à l'état solide.
Des matières hygros- copiques sont également contre-indiquées, parée qu'en concentra-'
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tion élevée elles t!ohf't3nt des sirops qui sont difficiles à l'\"n1- puler, en particulier pendant la dessiccation.
La présente invention a pour but de procurer des maté- riels virulents dont le potentiel antigénique a une stabilité
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accrue surtout PUl1.,..nt lr lyophilisation, la conservation ou les traitement proloI1r.{. 19.
Elle a également pour but de procurer des matériels virulents fluides qui puissent être soumis à des congélations
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et des décongél1on excessives sans perte sensible du poten- tiel antic'nique.
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Elle a aussi pour but de procurer des vaccina stabili- ses.
Elle a encore pour but de procurer des matériels viru- lente fluides qui puissent être transformée en solides non hy- groscopiques, sans formation de sirops et qui, après reconsti- tution par de l'eau ou à la suite d'un autre traitement, puis- sent être utilisas comme vaccins immunogènes ou prophylactiques.
L'invention a en outre pour but de procurer des moyens permettant de stabiliser les matériels virulents.
Ces buts et d'autres de l'invention qui ressortent, ainsi que ses particularités et les avantages qu'elle assure de sa description ci-après sont atteints à l'aide d'antigènes de virus comprenant une proportion mineure de sel appelé laoto- bionate de calcium. Avantageusement, les produits suivant l'in- vention contenant du lactobionate de calcium ont un potentiel antigénique stable et conservent longtemps leur potentiel désire.
Etant donné que la présence des sels ajoutés aux vaccins et aux matériels antigéniques est habituellement indésirable, il est surprenant que les produits suivant l'invention contenant un sel ajouté, à savoir le lactobionate de calcium, soient de loin su- périeure par la stabilité de leur potentiel antigénique aux produits semblables ne contenant pas de lactobionate de calcium.
En outre, les antigènes fluides de l'invention peuvent être amenés à l'état de paillettes poudreuses sèches, sans formation de sirops difficiles à manipuler ou d'autres forme;! hygrosco- piques. Il est généralement nécessaire de congeler de nombreuses variétés de vaccins et de les maintenir à une température extrê- mement basse pour obtenir le maximum de stabilité à la conser- vation, mais les produits suivant l'invention présentent l'aven...
'.age inattendu de pouvoir être conservés longtemps à l'état congelé à une température nettement plus élevée, sans perte sensible de leur potentiel antigénique, Par exemple, le vaccin ordinaire de la rougeole, qui contient normalement un faible
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pourcentage de chlorure de calcium, doit être maintenu à des températures inférieures à environ -60 C; à une température supérieure la perte du pouvoir antigénique est rapide et essen- tiellement complète. Tout au contraire, le vaccinde larougeole suivant la présente invention peut être conservé avantageusement à des températures pouvant s'élever à environ -20 C; et à ces températures plus élevées, le maximum de stabilité est atteint.
En outre, les produits de l'invention peuvent être soumis à des cycles de congélation-décongélation successifs sans perte gênante du potentiel antigénique.
L'invention s'applique de façon générale aux matériels virulents antigéniques et plus particulièrement aux matériels virulents sous forme sèche ou aqueuse, qui sont des vaccins qui peuvent être utilisés pour la production de vaccins ou d'anti- sérums.
Ainsi, l'invention s'applique aux vaccins de virus comprenant de façon générale les vaccins de virus atténués vivants et les vaccins de virus tués. Des exemples des nombreux vaccins auxquels s'applique l'invention sont les vaccins de la poliomyélite, de la rougeole, de l'hépatite infectieuse, de la. fièvre jaune, des oreillons, de la rage et de la variole. Ces vaccins qui aux fins de l'invention, peuvent ne pas être stabili- ses ou être stabilisasen partie, s'obtiennent par des procédas classiques. L'invention s'applique également à la stabilisation de matériels de départ de vaccins de virus, comme les produits de filtration et de centrifugntion de cultures de virus, etc.,,les vaccins de virus en cours de préparation, les réserves de vaccins et d'autres matériels antigéniques en cours de traitement.
L'in- vention est décrite ci-après à titre d'illustration en se référant particulièrement à des vaccins finis et à leur production, nais ilva de soi qu'elle concerne de façon générale les matériels virulents stobilisés, snns se limiter aux vaccins finis,
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Le lactobionate de calcium est relativement peu onéreux et disponible dans le commerce sous une forme très pure. Les qualités techniques sont satisfaisantes, mais les qualités pures donnant à peu près l'analyse typique suivante ou une analyse meilleure sont préférées.
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<tb>
Calcium <SEP> 4,94 <SEP> %
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Humidité <SEP> 5,14 <SEP> %
<tb>
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<tb>
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<tb> Substances
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<tb> rédactrices
<tb>
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<tb> totales <SEP> sous
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<tb> forme <SEP> de
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<tb> lactose <SEP> H20 <SEP> 0,27 <SEP> % <SEP>
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<tb> Métaux <SEP> lourde <SEP> 10 <SEP> ppM
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<tb>
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<tb> solution
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<tb>
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<tb> à <SEP> 10 <SEP> % <SEP> 6,5-7,5
<tb>
La proportion de lactobionate de calcium à incorporer aux produite virulents pour les stabiliser est variable suivant la nature du vaccin, l'instabilité relative de l'antigène et d'aubes facteurs analogues.
Avantageusement, le lactobionate de calcium sous forme d'une poudre sèche ou d'une solution aqueuse diluée est incorporée au matériel virulent fluide, sous agitation à basse température, pour obtenir une suspension ou une solution homogène. En général, on utilise uno concentration d'au moins environ 0,1% (poids/volume). Pour atteindre le maximum de sta- bilité, on préfère une concentration de 1% (poids/volume).
Des concentrations atteignant 5% (poids/volume) sont également sntis- faisantes, et il entre dans le cadre de l'invention d'utiliser des concentrations élevées, bien que l'effet de stabilisation re- quis devienne de moins en moins net lorsque la concentration augmente.Les produits stabilisés secs sont préparés avantageuse- ment à partir des produits fluides ci-dessus par les procédés de dessiccation classiques comme la lyophilisation.
Sur base pon- dérale, ces produits non aqueux ont une concentration en lacto- bionate de calcium qui est élevée par rapport à la teneur en solides totaux. L'invention, comme indiqué, concerne non seule- ment les matériels virulents aqueux fluides et les vaccins,
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mais également les produits non aqueux ce qui peuvent être préparés par dessiccation de ces produits fluides.
Pour augmenter l'effet antigénique, on peut éventuelle- ment suivant l'invention ajouter aux produits de faibles quanti- tés de protéines ou de polypeptides compatibles du point de vue immunologique comme de l'albumine humaine, de la protamine, de la peptone, etc. Par exemple, on peut utiliser environ 1à 5% (poids/volume) de protéine ou de polypeptide.
Suivant une nutre forme de réalisation de l'invention s'appliquant à la desidention de produite fluides et assurant non seulement une plus grande commodité de manipulation mais également un meilleur effet de stabilisation, un faible pour- centage [par exemple d'environ 2 à 10% (poids/volume), et de préférence d'environ 5% (poids/volume)] de lactose est incor- pore, outre le lactobionate de calcium, au produit fluide avant la dessiccation. La dessiccation est ainsi facilitée parce que le lactose constitue avantageusement un support compatible et manipulable. En outre, les produits secs contenant du lactose ont en général une meilleure stabilité du potentiel antigénique que les produits n'en contenant pas.
De façon classique, les produits suivant l'invention sont trnités dans des conditions aseptiques, en utilisant des consti- tuants ayant subi au préalable la stérilisation bactériologique.
La stérilité en cours de conservation petit être entretenue en ajoutant un germicide compatible avec les antigènes, comme le t.himérosal ou le chlorure de benzéthonium. Toutefois, pour des produits qui sont amenés à l'état non nqueux sec, l'utilisation d'un germicide ou agent stérilisant n'est habituellement pas nécessaire. Sauf indication contraire, les substances antigel- ques sont de préférence et dans la mesure du possible maintenues froides (environ 4 C) pendant la production.
L'invention est illustrée sans être limitée par les exemples suivants. Les concentrations des constituants sont
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données en pour-cent en poids par volume sauf indication con- traire.
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.I&J...- a) Préparation de cellules de culture de tissu
Des cellules de culture de tissu, préparées à partir d'oeufs de poule embryonnés do 11 à 12 Jours en utilisant dois
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procédé classiques de trypsinisat1on, sont mises en culture dans des flacons immobiles (28 onces soit 829 OIT1') pendant 3 à 5 jours.
Le milieu de croissance des cellules est le milieu synthétique No.199, Les couches monocellulaires sont lavées
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deux fols avec 100 am du milieu 199 à pH z-7,6 contenant 1 mierogramme de streptomycine. b) Inaci;lr.t3o,"c?,e",.e7.1v,1 Après lavage, 50 crp d'une solution contenant 1000 à 10.COO doses infectieuses 50 pour culture de tissu (TCID,,) de virus de la rougeole atténué:; de souches Edmonston en sus- pension dans le milieu 199 sont ajoutés dans chaque flacon de culture do tissu, La souche de virus peut être obtenue.de
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Rerearch Division of Infect1ou8 Visesses, The Childron's Medionl Center, Boston, mais. voir Am..e..rJ.r; ournl 2'- EublIQ floal-fo 47:275-282 (1957).
Connecticut eâlc1no, 23:561-567 (1959).
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c) Incubez on
Les cultures inoculées sont incubées à l'état immobile à 32 C jusqu'à ce qu'environ 2/3 à 3/3 de la couche unique de cellule accuse un effet cytopnthologique habituellement 7 à
14 jours aprs l'inoculation, moment auquel le rendement en virus est optimum.
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d) {l<col te
Les pellicules de cellule des culturef incubées sont mises en suspension dans les fluides et rassemblées dans un récipient refroidi. La suspension obtenue est centrifugée à
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4 C pendant 10 minutes h 1500 tours/minute.
L fluide sur- @
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nageant est séparé des débris de cellule sédimentés et passé travers un filtre (verre fritte moyen) tandis qu'il est encore froide pour éliminer les débris de cellule restants éventuels, Le liquide surnageant convient comme vaccin de la rougeole, mais son potentiel antigénique est relativement instable lorsqu'il est conservé longtemps et soumis à des cycles successifs de con- gélation et décongélation, à la lyophilisation, etc.
On trouvera ci-après une description de la production de vaccins stabilises de la rougeole à partir de matériels anti-
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g{.iques de départ préparés ppr le procédé ci-dessus. On donne également une comparaison du comportement antigr-n1que des vaccins do la rougeole stabilisés et non stabilisée lorsqu'ils sont sou- mis à diverses conditions de congélation, de dessiccation et de conservation.
Les vaccins non stabilisés utilisés sont les fluides surnageants du type obtenu par le procédé 1 d), et
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appelés ci-après t:z4insn et les mimes liquides additionnés d'albumine humaine (1,) appelés ci-après "témoins avec albumine"* 'ac cin 6. ¯ jstnMs s.
Des aliquotes du fluide surnageant virulent de la rou- geole obtenus par le procédé 1 d) sont mélangée respectivement
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avec du lactoblonate de calcium (1; qualité ! t pur,8hef",s.d Cl!IJ'''1icol Plu... Sheffield Ferras Ca., inc,0 Norvich, Conn<)j( du lactobionate de calcium (1% et 5) et de l'albumine humaine 42) et avec du Isctobionnte de calcium 1^') de l'albumine hrmaine 1 s du lactose (5,n. dans chaque cas, les constituants sont mélangé, intimement à
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froid pour obtenir du liquide homogène.
Les produits obtenu* ont la composition SU1Vl'Ate, sur la base du volume total du vaccin.
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Vaccin As lactobionate de calcium (1%) Vaccin Etf lactobionate de calcium (1%) albumine humaine 1% Vaccin et lnctobionnte de calcium (5 ) ulbuuine humaine 1%
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Vaccin D: lactobionate de calcium (1;) albunine hwnnine (1%) lactose 5%)
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La résistance à la perte du pouvoir antigénique pen- dpnt la lyophilisation est établie en soamettnnt les vaccins C et Ds ot un vaccin témoin à un prue4de do lyophilisation classique ooC; appareil Virt1!, modela Dito. P-.''4-PRe Virtis Company, lno,; Gardiner, N.Y, Le potentiel avant et après séchage, en termes de titre infec- tieux.. est déterminé pour chaque vaccin.
La extermination eot exécutée en inoculant des couches uniques de culture de cel- lules d'embryon de poulet à l'aide d'une aliquote des vaccins respectifs ,et en observant l'évolution de la formation de pla- ques comme décrit par Dulbecco et collaborateurs, J.Exper. Med., 99:167, 1954. Le titre infectieux, qui est en relation directe
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avec le potentiel ant1gt.nique de l'agent inoculant, est donn en unités de formation de plaques (UI'Pi par centimètre cube do vaccin. On obtient les résultats suivants :
TABLEAU i
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<tb> Titre <SEP> infectieux <SEP> UFP/cm3
<tb>
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3LS±SAû l)rrs6ché .9,2he -
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<tb> Témoin <SEP> avec <SEP> albumine <SEP> 33110 <SEP> 5888
<tb>
<tb> Vaccin <SEP> C <SEP> 10000 <SEP> 8511
<tb>
<tb> Vaccin <SEP> D <SEP> 19950 <SEP> 18200
<tb>
Ces résultats montrent que les vaccins de la rougeole stabilises C et D ne subissent qu'une légère perte de potentiel
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anti)S''nique au cours de la dessiccation, mais que le vaccin témoin sans stabilisant perd plus ae 80% de son potentiel.
L'effet do stabilisation dans les conditions de la des- siccation (sublimation sous vide) et de la conservation pendant 7 jours est également montré. A cette fin, divers lots de vaccin B et un témoin avec albumine sont exposas à diverses
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températures de dessiccation (aoc, - 40 C, et un intervalle
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de 0 à "40 C) et à des tenp<rturf8 de conservation (+ 15 et -80*C).
Le potentiel ant!gn1\lueJl en titre infectieux.. est déterminé au début et à la fin de chaque essai. On obtient les résultait suivants 1411, LMU
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t tre jJ1t1QU\JX ;W" (VP/C1J1)
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<tb> Temps <SEP> de <SEP> subli- <SEP> Temps <SEP> do <SEP> Témoin <SEP> avec <SEP> albumine <SEP> Vaccin <SEP> B
<tb>
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nation conservation Valeur Initinlei valeur lnt 8,913.000 tinles ¯¯¯¯¯¯¯¯ ###### 11\ T 1 1;.
S..OOQ...
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<tb> 0 <SEP> 15 <SEP> 5248 <SEP> 2.138.000
<tb>
<tb> 0 <SEP> -80 <SEP> 31620 <SEP> 2.951.000
<tb>
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-40 15 5248 1.2B8.000
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<tb> 40 <SEP> 80 <SEP> < <SEP> 5012 <SEP> 2.239.000
<tb>
<tb> 0 <SEP> -40 <SEP> 15 <SEP> < <SEP> 5012 <SEP> 1.693.000
<tb>
<tb> 0 <SEP> -40 <SEP> -80 <SEP> < <SEP> 5012 <SEP> 2.512.000
<tb>
Ces résultats montrent que le vaccin témoin perd plus de 99% de son potentiel initial dans tous les cas, par contre, ils montrent également qu'un vaccin stabilisé suivant l'invention conserve un potentiel significatif pendant la dessiccation et la conservation,
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La résistance à la perte du potentiel antig<5nique au cours des cycles de congélation et décongélation est aussi démon- trée.
A cette effet, du vaccin B et un témoin avec albumine sont
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successivement congelas à --7 C et décongelas à +37,!pG à 8 reprises. Le potentiel nntig/n1que de vaccins est déterminé avant le premier cycle et atrès les cycles 1, 2, 4. et 8 pour donner les résultats suivants:
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'" tL..,3..
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Iltre Inter. L1624 . CtIFEZra3) Cycles T1Uoin avec .CoRA''.c?nKIa9 .8..n&......... Vaccin 16.2?0.000 19.050.000 1â.90Ct 18.620.000 2 ll.?20.009 18.620.000
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<tb> 9.333.000 <SEP> 15.140.000
<tb>
<tb> 8 <SEP> 5.129.000 <SEP> 11.480.000
<tb>
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Ces résultats montrant qu'un vaccin suivant l'invention a une bonne stabilité aux cycles de congélation-décongélation. Ce vaccin et le vaccin témoin perdent progressivement de leur poten- tiel antigénique lorsque le nombre de cycles augmente, mais le vaccin suivant l'invention perd son potentiel en moyenne deux fois moins vite que le témoin. "
En outre, la résistance à la perte du potentiel anti- génique par conservation prolongée à 4 C est démontrée pour des produits sèches.
Les produits (vaccins de la rougeole et 8 et témoins) sont conservés après lyophilisation et essayés
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par intervalles pour en établir le potentiel Rnt1gn1.que.. ce qui donne les résultats suivants :
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lAËItË&ÏL-.
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fi tre infect eux úvt;P/C!U31 Durée de Témoin Vaccin A Vaccin B conservation prdseché prséch prdséché /seines) IQJD.Q. .?-.2..5.9.0........ 3162.
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<tb>
692
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> - <SEP> 3467
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 9 <SEP> 50
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 17 <SEP> < <SEP> 10- <SEP> 3800
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 19 <SEP> - <SEP> 870
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 28 <SEP> - <SEP> 646 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 40- <SEP> - <SEP> 3310
<tb>
Ces résultats montrent qu'un vaccin témoin ne contenant pas le stabilisant perd sensiblement tout son potentiel antigé- nique après 4, mois de conservation, tandis que des vaccins suivant l'invention conservent un potentiel antagonique signi- ficatif beaucoup plus longtemps.
La résistance à la perte du potentiel antigénique est autre démontrée par une/expérience,, dans le cas d'un vaccin congèle, conservé et comparé avec un vaccin témoin. On utilise deux tem- pératures de congélation, les résultats étant les suivants:
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TABEBAB. 5.
Titre - infectieux à inteyyglles {UFP/CQ3)
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<tb> Température <SEP> de <SEP> Température <SEP> de <SEP> Vaccin <SEP> témoin <SEP> Vaccin <SEP> B
<tb> congélation <SEP> conservation
<tb>
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congélation cotation 9. 1 se::1"l± mois 0 1 semaine 1 MI ai ¯20 -40 10.230.000 3.162.COO 2.630.000 14.790.000 5.012.000 1Q.000.000 -65 -4Q 12.590.000 794.300 631.000 14.450.000 17-380-WO 15.850.000
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Ces résultats montrent que la vaccin témoin non stabilisé conservé à basse température subit une perte importante de son
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pouvoir antigt-n1que, mais que dans les mêmes conditions le vaccin suivant l'invention conserve, dans les limites des erreurs expé- rimentales, son potentiel antagonique initial.
Les vaccins de rougeole stabilisas obtenus convie
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décrit peuvent tre utilisas directement pour cont4rer l"immuni- té. Un produit préféré est un fluide de culture de rougeole sur tissu et exempt de cellules, additionna de 1% de lactobionte de calcium et de 1% d'albumine humaine puis lyophilisé et conditionna
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aseptiquement en ampoules, en dose unitaires assurant un potentiel minimum de 1000 UFP par ampoule. Un tel produit ayant une bonne stabilité et susceptible dadinistretian npr4o reconstitution avec de l'eau s'est avéré chimiquement efficace.
Le procédé ci-dessus peut être appliqua à la stabilisa- tion d'autres vaccins dérivant d'autres matériels virulents pour vaccins.. Par exemple, au lieu du vaccin pour la rougeole, on peut utiliser un vaccin de virus des oreillons inactivés (100 unités d'agglutination de cellules de poulet (ACP) par cm3) contenant
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du thimérosal (1:10.000). Spécifiquement, le lactobionate de calcium (1,) et l'albumine humaine (1%) sont ajoutés à ce vaccin et le mélange est agite à froid pour obtenir une solution homogène.
Le solution est conservée à 4 C et conditionnée au moment opportun en ampoules pour la dispensation.
EXEMPLE 2.
On prépare de la façon suivante un fluide surnageant et exempt de cellules provenant de la culture du virus de la vaccine sur tissus: en appliquant les procédés classiques de
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tryp.ginisation, on prépare des cultures en cuuche unique de 7 jours de membranes embryonnaires de bovidé. Le milieu synthé- tique Nô, 199 est ajouté aux cultures et chaque culture est inoculée a l'aide de 50 em.3 d'une suspension contenant du virus de la vaccine (1000 TCID50" Les cultures inoculées sont incubées
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pendant 4à 7 jours et les fluides sont recueilli., rassemblée et
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N1i tri rURt<e.
Pour déterminer l'effet de stabilisation du lactobionate de calcium sur le vaccin du virus de la vaccin*, une aliquote du
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fluide mtrns'el1nt est conservée comme témoin et une autre aliquote ert stabilisée pnr m'lnge avec du lectoL1onAte de calcium à la concentration de 1%. Le vaccin stabilisa et le vaccin témoin sont congelas et desséchas dans un apparuil Vistis.
Le potentiel
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antig(n1.que, exprimé en titre infectieux est déterminé1 avant et après la lyophilisation, ce qui donne les rêsultatu 8UlvAnts Titre, 1qfc1x (/çmt
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<tb> avant <SEP> lyophill <SEP> après <SEP> lyophili-
<tb>
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Yjioo " C! 1io.n
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<tb> Vaccin <SEP> témoin <SEP> 3.981.000 <SEP> 1.!Sa,.000
<tb>
<tb> Vaccin <SEP> stabilisé <SEP> pnr <SEP> 4.169.000 <SEP> 5.000.000+
<tb> 1% <SEP> de <SEP> lactobionate
<tb> de <SEP> cnlcium..
<tb>
Ces résultats montrent que le vaccin témoin non stabilisé perd plus de la moitié de son potentiel antigénique pendant la lyophilisation, pans les cernes conditions, le vaccin stabilisé par du lactobionate de calcium conserve son potentiel antigé- nique sans perte apparente.
Le procédé ci-dessus peut s'appliquer à la stabilisa- tion d'autres matériels antagoniques. Par exemple, au lieu du fluide du virus de la vaccine, on peut utiliser un milieu aqueux contenant l'antigène du virus poliomyélitique, par exemple le filtrat de culture de tissu de reins de singe contenant un ou
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plusieurs virus pollomyéti tiques des types 1, 2 ou 3 tués en partie par traitement par du formaldihyde et en partie par expo&ition à la lumière ultraviolette (voir brevet anglais )a.a..3 on peut utiliser égaloient le produit de la contre- fugation du fluide de culture amniotique de l'embryon de poulet contenant du virus des oreillons ayant un titre infectieux
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(hémagglutination) de .''*.
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Bien que divers Mode? et détails d'exécution aient été décrits pour illustrer l'invention, il va de soi que celle-ci est susceptible de nombreuses variantes et modifications sans sertir de son cadre,
REVENDICATIONS- --------------
1,- Matériel virulent antigénique fluide stabilisé, caractérisé en ce qu'il comprend au moins 0,1% en poids de lacto- bionate de calcium.
2.- Vaccin, fluide stabilisé caractérisé en ce qu'il contient au moins 0,1% en poids de lactobionate de calcium.
3.- Matériel virulent antigénique fluide stabilisé, caractérisé en ce qu'il contient au moins 0,1% en poids de lactobionats de calcium et 2 à 10% en poids de lactose.
4.- Vaccin stable sec préparé par lyophilisation d'un matériel virulent antigénique fluide caractérisé en ce qu'il contient au aoins 0,1% en poids de lactobionate de calcium et 2 à 10% en poids de lactose,
5;- Vaccin de la rougeole stable et sec, préparé par lyophilisation d'un fluide de culture de rougeole exempt de cellules, caractérisé en ce qu'il contient 1% en poids de lacto- bionate de calcium et . 1% en poids d'albumine humaine,
6.- procédé de stabilisation de matériels virulents antigéniques instables, caractérisé en ce qu'on incorpore à un matériel virulent antigénique fluide au moins 0,1% en poids de lactobionate de calcium.