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" Système et procédé pour détruire des coulis aqueux contenant des déchets organiques combustibles'$, *
La présenta invention concerne les systèmes et les pro- cédés de destruction des coulis aqueux contenant des déchets or- ganiques combustibles.
En ce qui concerne lo traitement des déchets industriels ot des ordures ménagères, qui sont constitués essentiellement de matières organiques, le problème principal réside dans l'utilisation des matières solides, organiques et combustibles contenues dans ces
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déchets ou ordures. Actuellement on sèche par la chaleur et on vend comme engrais une proportion limitée de certains de ces déchets, comme par exemple les boues d'aoûts; on sèche d'autres déchets en
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couches placées à l'air libre, on en emmaRAsine d'autres dans des autres lagunes et on se contente pour certains/de les déverser ou de les enfouir.
Bien qu'on vende des déchets séchés, pour récupérer les capitaux investis dans l'achat do l'équipement de traitement des déchets, le marché de coo déchets sèches est très limita, et peu de sociétés ou de municipalités ont réalisé l'installation des u- binez nécessaires de séchage et d'emballage, 0'outras déchets exi- gent de grandes surfaces pour l'installation des couches de sécha-
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se à l'air libre, ou des lagunes d'em-nasasinase, ou pour le déverse- ment et 1'enfouissement.
La présente invention réalisa des systèmes et des pro- cédés perfectionnes pour détruire les déchets et en particulier pour détruire les déchets se trouvât sous la forme de coulis aqueux contenant des matières combustibles organiques.
L'invention permet de convertir complètement les déchets organiques en cendres inorganiques et en gaz, sans produire des gaz nocifs qui pourraient polluer l'atmosphère environnante. D'
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autre part, les coulis aqueux truités oonro6mont à l'invention, sont complètement détruits par l'év"porat1on de l'eau qu'ils contiens nent et par la combustion totale de leurs déchets organique à l'in- térieur d'un incinérateur, à lit fluidifia,
Le système conforme à l'invention comprend un incinérateur
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perfectionné du type à lit fluidifié dans lequel la chaleur, d4ga- gée pur la combustion des déchets organiques, peut âtre suffisante j
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pour évaporer toute l'eau d'un coulis aqueux et puur elevor la tom- pérature de toutes les matières jusqu'à leurs températures de coM." bustion;
ainsi, le système, cotiportuit l'incinérateur, fonctionne 'par lui-*m9me, sans qu'on soit obl.1:;\ de lui fournir des combustibles autres que les déchets organiques combustibles à détruire, pourvu que la concentration et le pouvoir calorifique de ces matières or-
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ganiques soient suffisamment élevés.
L'incinérateur perfectionné, faisant partie du système de la présente invention, comprend dans sa partie inférieure un lit fluidifié et dans sa partie supérieure une chambre élargie de déga- gement ou séparation,pour être certain que les particules organiques entraînées,provenant de la combustion des déchets, sont retenues dans l'incinérateur pendant un temps suffisant pour permettre leur com- bustion complète et pour empêcher la séparation des fines particu- les du lit fluidité.
Dans un autre mode de réalisation de l'invention, 1' sys- tème comprend à la foisun incinérateur,pour détruire complètement les coulis concentrés, et un évaporateur pour concentrer les coulis dilués, de façon à obtenir des coulis concentrés pouvant être com- ploiement détruits à l'intérieur de l'incinérateur.
Conformément à une autre caractéristique plus particu- libre, de la présente invention, les déchets organiques combustibles, contenus dans les coulis aqueux à détruire, fournissent toute la chaleur nécessaire pour la concentration des coulis dilués et une partie ou la totalité de la chaleur nécessaire pour l'incinération des éléments organiques contenus dans les coulis concentrés.
Le système, conforme à l'invention et destiné à détruire un coulis aqueux, contenant des déchets organiques combustibles, com- prend une structure définissant une chambre verticale de combustion, une masse pulvérisée de matières réfractaires contenue dans la cham- bre de combustion, un dispositif pour fournir continuellement dans la partie inférieure de la chambre de combustion un courant d'ad- mission comprenant de l'oxygène à l'état libre avec une certaine et vitesse de façon/à former/à maintenir les matières réfractaires à l'état d'un lit fluidifié, un dispositif pour introduire ledit cou- lis dans le lit fluidifié, un dispositif pour fournir de la chaleur au lit fluidifié de façon à maintenir la température do fonction- nement de celui-ci,
afin que l'eau du coulis soit évaporée et que les
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déchets organiques combustibles, contenue dans le coulis soient brûles après leur introduction dans le lit fluidifié, et un dis- positif pour retirer continuellement de la partie supérieure de la chambre de combustion un courant de sortie contenant la vapeur d' du eau, les gaz et les cendres provenant de la desctruction//coulis.
Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le système, destiné à détruire un coulis aqueux contenant des déchets organiques combustibles, ce coulis consistant par exemple en une boue d'égout, comprend une structure définissant une chambre ver- ticale de combustion, une masse de particules de matières réfrac- taires, contenue dans la chambre de combustion, un dispositif pour fournir continuellement dans la partie inférieure de la chambre de combustion un courant d'admission contenant de l'oxygène à l'état libre avec une certaine vitesse, de façon à former et à maintenir les matières réfractaires à l'état d'un lit fluidifié, un évcpo- rateur, ur.
dispositif pour introduire le coulis ou boue dans l'éva- porateur, un dispositif pour fournir de la chaleur à l'évaporateur de manière à faire évaporer une partie de l'eau du coulis et à obtenir ainsi un coulis concentré, un dispositif pour faire avan- cer le coulis concentré à partir de l'évaporateur dans le lit flui- difié, un dispositif pour fournir de la chaleur au lit fluidifiéf de manière à maintenir la température de fonctionnement de celui-ci, afin due l'eau du coulis concentré s'évapore et que les matières combustibles du coulis concentré brûlent après l'introduction du coulis concentré dans le lit fluidifié, et un dispositif pour reti- rer continuellement de la partie supérieure de la chambre de combus- tion un courant de sortie contenant la vapeur d'eau,
les ga et les cendres résultant de la destruction du coulis concentré.
L'invention a aussi pour objet un procédé pour détruire un coulis aqueux contenant des déchets organiques combustibles; con- formément à ce procédé, on utilise une chambre verticale de com- bustion contenant une masse de particules de matières réfractaires, on fouiait continuelle ment dans la partie inférieure de la chambre
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de combustion un courant d'admission contenant de l'oxygène libre avec la vitesse nécessaire pour former et maintenir les matières ré- fractaires à l'état d'un lit fluidifié, on introduit le coulis dans le lit fluidifié, on fournit de la chaleur au lit fluidifié pour maintenir sa température de fonctionnement,
de lagon que l'eau du coulis s'évapore et que les déchets organiques combustibles iu coulis brûlent après l'introduction de celui-ci dans le lit fluidi- fié, at on retire continuellement de la partie supérieure de la chambre de combustion un courant de sortie renfermant la vapeur d' eau, les gaz et les cendros résultant de la destruction du co@lis.
On comprendra mieux l'invention à la lecture de la des- cription 'suivante se référant au dessin annexé, sur lequel les fi- dures 1, 2 et 3 constituent ensemble une vue schématique d'un sys- tème conforme à l'invention et permettant de mettre en oeuvre le procédé de celle-ci
La présente invention s'applique d'une manière générale à la destruction des coulis aqueux, qui contiennent des déchets or- ganiques combustibles provenant des usines et des égouts* On peut appliquer l'invention chaque fois que l'on veut détruire dos déchets contenant une matière organique susceptible d'être complètement ou à peu près complètement oxydée et transformée en produits inoffen- alto,
dans des conditions relativement modérées de température et de pression. Les coulis aqueux de déchets, auxquels la présente in- vention peut s'appliquer, comprennent les ordures ménagères orga- niques, que l'on broie si cela est nécessaire pour obtenir un cou- lis de manutention facile, les eaux d'égout à l'état brut, les boues d'ajout à l'état brut, les boues d'égout soumises à un traiteront de digestion, les liqueurs de déchets de papier et de sulfite ré- sultant des opérations de broyage du papier et de la pulpe de papier, les liquides de déchets des abattoirs, les déchets des usines fabri- cant des produits synthétiques ou d'autres produits chimiques, tels que les plastiquas, le caoutchouc,
les teintures et les produits
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pharmaceutiques, les déchets résultant des opérations de traitement des produits alimentaires, par exemple de la fabrication des dif- férents produits laitiers, etc..
On décrira l'invention, à. titre d'exemple, en considé- rant la destruction d'un coulis comprenant soit des ordures ména- gères organiques broyées, soit une boue d'égout activée et di- gérée, ces ordures et cette boue contenant 8% en poids de matières solides sèches et ayant été tamisées à travers un tamis vibrant à trop-plein comportant huit mailles par longueur de 2,54 cm. Le con- tenu solide sec d'une telle boue est combustible dans une propor- tion d'environ 50%. et le pouvoir calorifique de la partie combus'- est tible et seche/d'environ 2168 Kcal/Kg.
Si on se réfère maintenant aux figures 1 à\3 inclusivement, on y voit un système de destruction de coulis contenue à la pré- sente invention; ce système comprend un incinérateur perfectionné 100 (figure 1). Cet incinérateur comprend une embase 101, sur la- quelle est montée une section inférieure 102, verticale et sensi- blement cylindrique, qui supporte à son extrémité supérieure une section de transition 110, évasée vers le haut et vers l'extérieur et d'une forme sensiblement tronconique; cette section de transi- tion 110 supporte à son tour une section supérieure 120, dont la forme est sensiblement cylindrique et qui ressemble à un dôme.
Une chambre 102a d'admission de combustible et d'alimentation en air est prévue dans la partie inférieure de la section inférieure 102; une boite à feu 102b est formée dans la partie- intermédiaire de la section inférieure 102; une chambre de combustion 102, est formée dans la partie supérieure de la section inférieure 102. Le diamè- tre de la section supérieure 120 est sensiblement plus grand que celui de la section inférieure 102, de façon à réaliser dans la section supérieure 120 une chambre de dégageront 120a d'un volume important.
La structure principale de support de la section infé- rieure 102 est constituée par une paroi verticale et sensiblement
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cylindrique 103 en acier, Une grille réfractaire 131, disposée
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à l'intérieur de la paroi d'acier 103, constitue une clayon entre l'extrémité supérieure de la boite à feu 102 b et la partie tinté- rieure de la chambre de combustion 102c; la paroi cylindrique de la boite à feu 102b comporte un garnissage réfractaire intérieur sensiblement cylindrique 104b, disposé sur la portion ad,ac nte de la paroi d'acier 103;
la paroi cylindrique de la chambre de combustion 102c comporte un garnissage réfractaire intérieur son- . siblement cylindrique 104c, disposé aussi sur la portion adj sente de la paroi d'acier 103.Dans cette disposition, les garnissages 104b et 104C sont disposés respectivement en dessous et en dessus de la grille réfractaire 131.
Le support principal de la section de transition 110 est constitué par une paroi d'acier 111, évasée vers le haut, et sensiblement tronconique, dont l'extrémité inférieure se raccorde
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à l'extrémité supérieure de laparoi d'acier 103. La surface 1ntdri.u- re de la paroi d'acier 111 porte un garnissage réfractaire 112, é- vase vers le haut et sensiblement tronconique, dont l'extrémité inférieure se raccorde à l'extrémité supérieure du garnissage réfrac-
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taire 104c.
Le support principal do la section supérieure 120 est constitué par une paroi verticale d'acier 121 en forme de dôme, qui comprend une paroi cylindrique 12là et une paroi supérieure d'extré- mité 12in; l'extrémité inférieure de la paroi latérale en acier 121a se raccorde à l'extrémité supérieure de la paroi d'acier 111, Il faut remarquer qu'il n'est pas généralement nécessaire de prévoir un garnissage réfractaire sur la surface intérieure de la paroi d'
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acier 121, bien qu'on puisse prévoir un tel garnissage, si on le dé- sire.
Les surfaces extérieures des parois d'acier 103, 111, 121 sont munies respectivement d'enveloppes 105,113,122 d'isolation ther- mique ; toutes ces enveloppes peuvent être réalisées en une saule piè-
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ce. L'enveloppe 122 est de préférence notablement plus épaisse que les enveloppes 105 et 113, puisque la paroi d'acier 121 n'est pas munie nécessairement d'un garnissage réfractaire.
D'autre part, on prévoit dans la paroi latérale en acier
12Ia une ouverture d'accès, définie par un tube cylindrique en acier 123, qui s'étend vers l'extérieur à partir de la paroi la- térale en acier 121a. L'extrémité extérieure du tube d'acier 123 est fermée par un couvercle plat en acier 124-, fixé d'une manière amovible en place au moyen d'une série de boulons 125.Ce couver- cle 124 porte un conduit 126, qui s'étend vers l'intérieur et vers le bas et qui sert à ajouter de temps en temps, suivant le be- soin, une nouvelle matière réfractaire broyée dans la chambre de combustion 102c; cette matière réfractaire est utilisée dans un but qui sera expliqué plus loin.
L'extrémité extérieure du conduit 126 est munie d'un robinet manuel 126A, à travers lequel, après l'avoir ouvert, on peut charger la matière réfractaire broyée. Ce robinet
126a est normalement formé* L'extrémité supérieure de la chambre
120a communique avec une conduite de sortie en acier 127, dont l' extrémité inférieure ouverte est fixée en place dans une ouvertu- re de la portion centrale de la paroi supérieure 121b; ainsi, les gaa de combustion etc... peuvent être évacués en dehors de l'inci- . nérateur 100. La conduite de sortie 127 comporte une enveloppe 127a d'isolation thermique.
Une masse 130 d'une matière broyée, inerte et réfrac- taire, est disposée dans la chambre de combustion 102c; cette ma- tière 130 est supportée par la grille réfractaire 131; elle peut être fluidifiée de façon à former un lit fluidifié 130 dans la cham- bre de combustion 102c. Pour fluidifier la matière réfractaire 130, on fait arriver de l'air dans l'extrémité inférieure de la chambre de combustion 102c à travers un certain nombre de canaux 132 formés à travers la grille réfractaire 131; ces canaux 132, traversant la grille réfractaire 131, font communiquer l'extrémité supérieure
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de la boite à feu 102b avec l'extrémité inférieurs de la chambre de
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combustion 108e.
Le canaux 132 sont repartis de préférence unifor- Moment sur toute la surface de la grille réfractalre lui; chacun de ces canaux se présenta sous la forme d'un orifice cylindrique d'un diamètre de bzz an. La grille réfraetalre 131 supporte la ma- tière réfractaire 1' ; elle est supportée elia.mtrraa par l'extrémité supérieure du garnissage réfractaire l04b.
Dpnn un mode do réalisation proféré du lit 130b la poz tion inférieure 4e celui-ci comprend un corps compact 130a d' <n ar.rlgat d'argile réfractaire, dont l'épaisseur est d'onviron ; j cm et ne dépasse pas environ 30 cm; ce corps 130a est supporta direc- tement par l'extrémité supérieure de la grille réfractaire 131; la portion supérieure du lit 130 comprend un corps 130b, en sable ,
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"torpédo" cribla do nouveau, dont l'épaisseur est d'environ 90 cm et qui est supporté par l'extrémité supérieure de l'agrégat 130a.
Lesmorceaux constituant cet agrégat ont des dimensions comprises entre 1,9 cm et 2,54 cm; les particules constituant le sable du corps 130b ont des dimensions intermédiaires entre les mailles d'un tamis comportant 30 mailles par longueur de 2,54- cm et les mailles d'un tamis comportant 70 mailles par longueur de 2,54 cm. L'agrégat 130a peut consister en une composition appropriée quelconque d'ar- gile réfractaire; le sable "torpédo" du corps 130b est constitué essentiellement par de la silice.
Dans le lit 130, c'est en prin- cipe le sable 130b qui est fluidifie} ainsi, le sable se dilate et constitue un lit fluidifié 130, qui s'étend sur une hauteur d'on- viron 1,8 m, au-dessus de la grille réfractaire 131 et qui remplit
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n pou près complètement la chambre de combustion 1020, pour se ter- miner râ la base de la section de transition 11u. Dans une variante, la portion supérieure du lit 130 peut comprendre, à la place du sa- ble, des fragments de porcelaine, dont les dimensions sont comprises entre celles des mailles des deux tamis comportant respectivement
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30 .nu311es et 70 Mailles par longueur de 2,54 cm, et qui peuvent être facllewent fluidifies pour atteindre le but recherche.
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L'air, qui traverse les canaux 132 de la grille réfrae- taire 131 pour arriver d la base de la chambre de combustion 102c ne sert pas seulement à former et à maintenir le lit fluidifié 130 dans la chambre de combustion 102e, mais aussi à entretenir la com- bustion et à faire brûler les déchets organiquesdans le coulis à détruire, cornue on l'expliquera en détail un peu plus loin; cet air arrive dans les canaux 132 à partir de l'extrémité supérieure
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de la botte à feu 102bol il arrive dans cette botte e partir de la chambre à air ZCa.
L'extrémité inférieure de la boîte à fou ,c2à est séparée de 1'extrémité supérieure de la chambre à air 102a par une plaque d'acisr 191, traversée pur un certain nombre d'orifices d'air 191a, à travers lesquels l'air passe de l'extrémité supérieure de la chambre à air 102a dans l'extrémité inférieure de la boite à feu 102b. La partie centrale de la plaque d'acier 191 supporte sur sa face supérieure un brûleur 193, disposé dans la partie in- férieure de la balte à feu 102b et utilisé pour un but défini un peu plus loin ; lesorifices 191a de la plaque d'acier 191 sont disposés autour du brûleur 193.
L'air arrive dans la chambre à air 102a, entre l'embase 101 et la plaque d'acier 191, à partir d'une conduite d'admission 141 en acier, qui comporte une enveloppe 141a d'isolation thermique.
Pour produire un écoulement d'air, on utilise un souffleur
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lAü, qui est entraîne au moyen d'un moteur électrique 143 par 11 intermédiaire d'une courroie de transmission 144. Ce souffleur 140 comporte une ouverture d'admission, reliée à une conduite d'admis-
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sion 263$ et une ouverture de sortie reliée h une conduite d'éva- cuation 142.
Un filtre d'air 261- 262 est disposé dans l'extrémité extérieure de la conduite d'admission 263. pour filtrer l'air atmos-
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phérique et en retirer la poussiùre etc..., avant qu'il soit in- troduit dans le souffleur 140, La conduite de sortie 142 cosiaunique inférieure avec 1' extrémité/d'un tube extérieur 273 d'un échangeur de chaleur 270;
cet 'échangeur de chaleur 270 comprend en outre un tube inté-
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rieur 272, qui est écarté vers l'intérieur (duns le sens radial) ptar
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rapport au tube extérieur 273, dont la surface.extérieure porte une enveloppe 273a d'isolation thermique.
L'extrémité supérieure du tube extérieur 273 est reliée à l'extrémité extérieure de la con- duite d'admission 141, qui s'étend jusqu'à la chambre d'air 102a de l'incinérateur 100. L'air, passant à travers le tube extérieur 373 et autour du tube intérieur 272 de l'échangeur de chaleur 270, est chauffé comme on l'expliquera en détail un peu plus lo@@, et il est dirigé ensuite à travers la conduite d'admission 141 jusqu'à l'intérieur de la chambre à air 102a. D'autre part, la conduite de sortie 142 comprend un raccord de purge 146 muni d'un rob@net manuel 147; la conduite d'admission 141 comprend un orifice 148 de mesure de débit, qui comporte les prises habituelles de pression PT, comme on le voit sur la figure 1.
Quand le fonctionnement de l'incinérateur 100 commence, c'est-à-dire quand l'incinérateur 100 est encore froid ,il est né- cessaire d'élever la température du lit fluidifié 130 de la chambre de combustion 102c jusqu'à sa température normale de fonctionnement; on utilise pour cela le brûleur 193. Une conduite 150 d'alimenta- tion en gaz naturel est reliée par l'intermédiaire d'un indicateur 151, à une conduite 152, qui est reliée elle-môme à un tube 154 par l'intermédiaire d'un robinet manuel 153.
Le tuba 154 est porté par une plaque 155, qui recouvre une ouverture formée dans la paroi d'acier 103, près de la chambre à air 102a; le tube 154 traverse la plaque 155 et s'étend jusqu'à l'intérieur de la chambre à air 102a, L'extrémité intérieure du tube 154 communique avec l'extrémité inférieure d'un conduit 156, qui se trouve dans la' chambre à air 102a et qui s'étend à partir de celle-ci, en traversant la plaque 191, jusqu'à l'intérieur d'une tuyère de brûleur (non représentée); cette tuyère, incorporée au brûleur 193, se trouve à la base de la boite à fou 102b.
Le conduit 156 contient aussi un allumeur élec- trique 157, qui est associé à la tuyère mentionnée ci-dessus, de, manière à allumer facilement le gaz naturel. La combustion de ce gaz est entretenue par l'oxygène de l'air, qui est fourni à partir
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de la chambre à air 102a à la boite à feu 102b, par l'intermédiaire
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des canaux 191a formés dans la plaque 191.
Les gaz da combustion, contenues dans la boîte à feu 102b, ainsi que le reste d'air four- n3(. cette boite, passent vers le haut, à partir de l'extrémité su- périeure de la boite 102b, à travers les canaux 132 de la grille réfractaire 131 et arrivent dans la chambre de combustion 102c, en chauffant ainsi le lit fluidifia 130 et en élevant finalement sa température jusqu'à sa marge normale de température de fonction- nement. Le courant do gaz, ar r ivant dans l'extrémité inférieure de
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la chambre de combustion 102c, forme et maintient naturellement le lit fluidifié 130 dans la chambre de combustion 102es comme on l'a expliqué précédemment.
On comprend qu'on peutitiliseroà la place du gaz naturel mentionné prGcédem. lent, d'autres matières combustibles pour former une source supplémentaire de chaleur. Parmi ces autres matières com- bustibles, on peut citer par exemple le poussier de charbon, le pétrole, le kérosène, les gaz de digestion des eaux d'égouts, etc..; ces matières peuvent être utilisées, comme combustibles, pour éle- ver la température de l'incinérateur 100 et en particulier celle du lit fluidifié 130 jusqu'à la température appropriée de fonction-
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nement Le coulis aqueux, provenant des boues d'égout et destiné à être détruit dans l'incinérateur 100, arrive dans la chambre de
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combustion 102c, sous l'action d'une pompe 160;
cette pompe com- prend un carter 161 qui comporte lui-même un orifice d'entrée, communiquant avec une conduite 162 d'alimentation en coulis, et un orifice de sortie, communiquant avec une conduite en acier 163 de livraison de coulis. Un rotor 164, monté dans le carter 161, comporte un arbre 165, qui s'étend à l'extérieur du carter et porte une poulie 166, reliée par une courroie 170 à une poulie 169, por-
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tée par l'arbre 16b d'an moteur électrique 167.
La pompe 160 sert à entraîner avec un débit commandé le coulis aqueux, qu'il s'agit de détruire, à partir de la conduite d'alimentation 162 jusqu'à la conduite de livraison 163; la vitesse de rotation du moteur 167
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et/ou de la transmission antre les arbres 165, 168 est variables de toile sorte qu'on peut faire varier le débit de refoulement de la pompe 160 et qu'on peut par conséquent régler ce débit pour une
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vitesse com,r.anddo, et désirée quelconque du fonctionnement à 1' intérieur dos limites de cette vitesse.
La conduite do livraison 163 comporte une purtie 163a, dans laquelle est monté un 1"0' 1net dl échantillonnage 72; cette conduite 163 traverse aussi un orifice 174i formé dans la paroi d'acier 103 de la partie inférieure 102 de l'incinérateur 100, et se termine dans la partie inférieur de
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la chambre de combustion 102c.
L'extrémité extérieure de la c ndui- te de livraison 163 est di:.poss au-dessus de la grille rétractai- re lui, à une distance de celle-ci égule au moins à 3U crn, La pompe 160et les communications décrites ci'-dessus refoulent ef- fectivement des coulis aqueux dans lesquels la concentration des matières solides peut atteindre en poids 25; ces coulis sont re- foulés à partir de la conduite d'alimentation 162, à travers la con-
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duite de livraison Ib3 et jusque dans le lit fluidifié 130 con- tenu dans la chambre de combustion 102c.
Pondant le fonctionnement de l'incinérateur 100, le cou-
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lis aqueux, (1U'U s'unit de détruire, est refoulé dans la partie inférieure du lit chaud fluidifié 130 par l'intermédiaire de la conduite de livraison 163, comme on l'a indiqué plus haut; ainsi, l'eau contenue dans le coulis s'évapore immédiatement et se trans-
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forma en vapeur, tandis que les inaltérés organiques sont immédia- temant bruines, la combustion de ces matières fournit de la chaleur au lit chaud fluidifié 130, de façon à maintenir la température de fonctionnement de celui-ci, cocue on l'expliquera d'une manière plus détaillée un peu plus loin.
Les produits, qui résultent de la destruction complète du coulis aqueux dans le lit fluidifié 130,. contiennent principalement t
1 )- des cendres, résultant de l'oxydation des éléments minéraux des matières organiques ;
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2 )- de la vapeur d'eau résultant de l'évaporation de la phase aqueuse du coulis, de la combustion du gaz naturel (éventuel** lement) dans le brûleur 193 et de la combustion des matières orga- niques;
3 )- des gaz (oxygène et azote}, qui se trouvaient dans
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l'air d'admission fourni pur le aouftieur 140 et qui n'ont pas été convertis ou combines pendant la combustion
4 )- du gaz carbonique, et enfin
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5j d'autres oxydes gazeux résultant dqla combustion.
Tous ces produits passent vers le haut, dans la chambre de combustion 102c, à partir du lit fluidifié 130, puis dans la
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chambre élargie de dégagement 120a; ainsi, les particules solides qui n'ont pas été brûlées dans la chambre de combustion combustibles,/L02c, sont brûlées dans la chambre de dégagement 120a; d'autre part, les particules de la matière réfractuire du lit flui- difié 130, qui sont entraînées dans les gaz de sortie à partir de
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la chambre de combustion 102c, se déposent dans la chambre de dé- gagement 120a.
Tous ces produits pcssont a leur tour vers le haut, dans la conduite de sortie 127, en traversant la chambre de dé- gagement 120a et sont évacués continuellement de l'incinérateur 100 par la conduite de sortie 127.
Les cendres, contenues dans le courant de sortie des gaz de la conduite de sortie 127, sont éliminées de celle-ci au moyen
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d'un cyclone IbO. Ce cyclone lao comprend une partie supérieure cylindrique 181, terminant l'extrémité extérieure de la conduite de sortie 127, une partie inférieure et sensiblement conique 102, qui se rétrécit vers le bas, une partie sensiblement cylindrique
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d'expansion Ib3, qui est reliée h l'extrémité inférieure de la par- tie 182 et qui joue le rôle d'une boîte poussière, une partie conique 184, reliée à l'extrémité inférieure de la partie 183 et se rétrécissant vers le bas, et enfin une conduite de décharge 185 reliée à l'extrémité inférieure de la partie 184 et 'étendant
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....vers le bas.
L'extrémité inférieure ci3 la conduite de décharge le5
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est munie d'un robinet manuel de décharge 186 communiquant avec l' extérieur; ainsi, quand ce robinet 186 est ouvert, les matières so- lides séparées dans le cyclone sont évacuées en dehors de celui-ci.
Les parties 181 et 182 sont munies respectivement d'enveloppes extérieures d'isolation thermique 181a et 182a. Enfin, le cyclone 180 comprend une conduite de sortie 187, qui s'étend vers le bas, à travers la partie centrale supérieure de la partie 181, t com- munique avec celle-ci; cette conduite de sortie 187 est munie d' une enveloppe 187a d'isolation thermique. Cornue on l'aindiq é pré- cédemment, le cyclone 180 retire les cendres, les poussières et les autres matières solides du courant de sortie de l'incinérateur 100; ainsi, il n'y a que les gaz et la vapeur d'eau qui pénètrent dans la conduite de sortie 187. Cette conduite comprend aussi un ori- fice 188 de mesure do débit, qui est muni de robinets associés de pression PT, comme on le voit sur la figure 2.
L'extrémité extérieure de la conduite de sortie 187, venant du cyclone 180, rejoint l'extrémité supérieure du tube in- terne 272 de l'échangeur de chaleur 270. Ainsi, les gaz chauds de la conduite de sortie 187 se dirigent vers le bas à travers le tu- be interne 272 et s'écoulent donc en contre-courant par rapport à l'air se dirigeant vers le haut à partir du souffleur 140; à travers le tube extérieur 273 de l'échangeur de chaleur 270; un échange de chaleur s'effectue entre ces gaz et cet air, de façon à soumettre celui-ci à un préchauffage, avant qu'il soit introduit dans la chambre à air 102a de l'incinérateur 100 par l'intermé- diaire de la conduite d'entrée 141.
Comme on l'a expliqué plus haut, on peut détruire, au moyen du système conforme à la présente invention, une grande va- riété de coulis aqueux contenant des déchets organiques combustibles* de plus, ces coulis aqueux sont produits par une grande variété de procédés, et les caractéristiques des coulis varient par conséquent d'abord considérablement. Conformément au procédé de l'invention, on traite / les coulis aqueux de façon à fournir à l'entrée de l'incinérateur
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100 des matières possédant certaines caractéristiques désirées et prédéterminées, relatives par exemple aux dimensions des particu- les solides, au pourcentage des matières solides, etc...
On a mon- tré sur la figure 3, à titre d'exemple, comment deux coulis aqueux, qu'il s'agit de détruire dans l'incinérateur 100, sont Manutention- nés et traités avant d'être introduits dans 1' incinérateur} ces deux coulis, choisis à titre d'exemples, sont constitués l'un par des eaux brutes d'égout et l'autre par des ordures Ménagères brutes organiques.
Las eaux brutes d'égout contiennent une très petite proportion de matières solides ; il faut par conséquent les traiter pour en retirer l'eau et pour former un coulis contenant une pro- portion plus élevée de matières solides; cotte opération est exécu- tée pratiquement dans un réservoir de sédimentation 201, de façon à obtenir une boue d'égout contenant par exemple 3% à 4% en poids de matières solides ; cette boue d'égout est dirige par une conduite 202 jusqu'à un broyeur 203, dans lequel les matières so- lides sont réduites en particules.
Après ce broyage, la boue d' égout est dirigée par une conduite 204 jusqu'à un appareil 205, qui retire de la boue les particules trop grosses; cet appareil
205 peut comprendre une grille de tamisage. La boue d'égout traitée, après avoir traversé l'appareil de tamisage 205, est dirigée en- suite par l'intermédiaire d'une conduite 206 et d'un robinet ma- nuel 207 dans une conduite 208, A partir de cette conduite, la boue broyée est refoulée par une pompe 208a à travers une conduite
208b jusqu'à un tamis vibrant à trop-plein 209.
Ce tamis 209 peut comporter entre 8 et 10 mailles par longueur' de 2,54 cm.Les parti- cules trop grosses, éliminées par l'appareil de tamisage 205, sont renvoyées au broyeur 203, comme le montre la floche .205a de la fi- gure 3; de même, les paticules trop grosses provenant du tamis
209 sont renvoyées au broyeur 203, cornue l'indique la flèche 209a sur la figure 3. Le trop-plein du tamis 209 est dirigé dans un réservoir 220 de recueil et de mélange, cornue l'indique la flèche
209b de la figure 3.
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Les ordures ménagères organiques brutes peuvent être aus- si bruines au moyen du système considéra ici. Ces déchets sont d' abord broyés dans un broyeur 210;de l'eau additionnelle leur est ajoutée, si cela est nécessaire, par une conduite 211. Les déchets ainsi broyés sont dirigés par une conduite 212 dans un tamis à grille 213, qui élimine les particules trop grosses. Après ce tami- sage, les déchets sont dirigés dans la conduite 208 en passant par une conduite 214 et un robinet manuel 215. A partir de la con- duite 208, les déchets broyés sont refoulés par la pompe 208a travers la conduite 208b jusqu'au tamis 209, à trop plein. Les par- ticules trop grosses provenant du tamis à grille 213 sont renve ées au broyeur 210, cornue l'indique la flèche 213a de la figure 3.
Le trop-plein du tamis 209 pénètre dans le réservoir 220 de recueil et de mélange, comme on l'a déjà indiqué.
Le réservoir 220 sert à recueillir les différentes ma- tières traitées) il comporte de préférence une chemise de chauf- fage (non représentée), de manière à faire subir aux matières des coulis aqueux un préchauffage, avant de les concentrer par évapora- tion. Ce réservoir 220 est muni aussi d'un appareil de mélange, de telle sorte que ce réservoir est aussi un mélangeur; cet appareil de mélange comporte des cloisons 221 et un agitateur 222; cet agi- tateur est monté sur l'extrémité inférieure d'un arbre 223, entraî- né par un réducteur à engrenages 224, entraîné lui-même par un mo- teur électrique 225; ce moteur est relié au réducteur 224 au moyen par exemple d'une courroie 225 et de poulies.
La partie inférieure du réservoir 220 comporte une conduite de décharge 227 munie d'un robinet manuel 228. Le coulis aqueux, contenu dans le réservoir 220, est évacué en dehors de ce réservoir par une pompe 230 entraînée par un moteur électrique (non représenté). L'entrée de cette pompe 230 est reliée à la conduite de décharge 227, tandis que sa sortie est reliée à une conduite 233, à laquelle est associée une tête magnétique 235, qui est sensible au débit et qui est connectée électriquement à un indicateur ou enregistreur de débit 236. L' appareil 235, 236 est entièrement connu et n'a pas été par consé-
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quent représenta en détail, dans l'intérêt de la brièveté de la présente demande.
L'extrémité extérieure de la conduite 233 communique avec l'intérieur d'un évaporatour vertical 240, Cornue on le voit sur le dessin, cet évaporateur 240 possède une forme générale cylindrique; il comprend une paroi de fond 241, à laquelle est reliée une con- duite d'évacuation 242 munie d'un robinet manuel 243; l'extrémité supérieure de 1' évaporateur 240 est fermée par une paroi supérieure 244.
Un coulis aqueux, que l'on veut détruire en l'incinérant dans l'incinérateur 100, est dirigé à partir du réservoir 220, au moy- en de la pompe 230, dans la conduite 233, munie d'un robinet manuel 236a, et delà dans la partie inférieure de l'évaporateur 240. Le coulis admis dans l'évaporateur se concentre dans celui-ci et le coulis concentré sort de la partie inférieure de l'évaporateur 240 par la conduite 162 d'alimentation en coulis; cette conduite, mu- nie d'un robinet manuel 237, s'étend jusqu'à la pompe 160.
Il faut noter que la conduite d'alimentation en coulis 162 occupe une posi- tion sensiblement horizontale et alignée avec la conduite 233, de façon à être sur que le coulis, pénétrant dans l'évaporateur 240 par la conduite 233, est réellement concentré à l'intérieur de l' évaporateur 240 et ne passe pas directement à travers celui-ci dans la conduite d'alimentation 162. Une cloison cylindrique 245 est mon- tée à l'intérieur de l'évaporateur 240; cette cloison 245 garantit que le coulis aqueux, pénétrant par 1'intermédiaire de la conduite 233, circule effectivement à l'intérieur de l'évaporateur 240, de manière à subir une concentration appropriée.
La chaleur nécessai- re, pour évaporer une partie de la phase aqueuse du coulis d'admis- sion et pour produire le coulis concentré de sortie dans la conduite d'alimentation 162, est dérivée du courant gazeux de sortie, qui provient de l'extrémité supérieure de l'incinérateur 100, après que les cendres ont été éliminées de l'incinéra tour dans le cyclone 180 et après que ce courant gazeux a traversa l'échahgeur de chaleur 270.
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En réalité, le courant total des gaz de sortie, passant à travers le tube interne 272 de l'échangeur de chaleur 270, est dirigé dans 1' évapoorateur 240. Le tube 272 s'étend à l'extérieur de l'échangeur de chaleur 270 et vers le bas, à travers la paroi supérieure 244 de l'évaporateur 240, jusqu'à l'intérieur de celui-ci; l'extrémité in- férieure ouverte du tube interne 272 se prolonge nettement en des- noue du niveau 247 du coulis contenu dans l'évporateur 240.
La cha- leur contenue dans el courant gazeux, pénétrant dans l'évaporateur 240 par le tube interne 272, est appréciable et sert à chauffer le coulis aqueux d'admission jusqu'à une température, qui provoque l'évaporation d'une portion de la phase aqueuse du coulis, sans condenser une portion de la vapeur d'eau contenue dans le courant gazeux venant du tube intérieur 272. Puisque l'évaporateur 240 est maintenu à une température relativement élevée, il comporte une enveloppe 240a d'isolation thermique.
Une conduite do sortie 249 communique avec la partie su- périeure de l'évaporatour 240 et reçoit de celui-ci un courant de sortie, qui comprend tonte la vapeur d'eau et tous les autres gaz, pénétrant duns l'évaporateur 240 pur l'intermédiaire du tube in- terne 272, et aussi la vapeur d'eau additionnelle évaporée à partir du coulis aqueux à l'intérieur de l'évaporateur 240. Il est désira- ble avant de laisser s'échapper dans l'atmosphère le courant inté- rieur de la conduite 249, de récupérer à partir de ce courant une partie de la vapeur d'eau; à cet effet, un condenseur 250 est re- lié à l'extrémité extérieure de la conduite 249, et aussi à une con- duite de décharge 251 communiquant avec l'atmosphère.
Ce condenseur 250 comprend un appareil ordinaire quelconque de refroidissement, par exemple un serpentin de refroidissement 252' (figure 3); ainsi, la vapeur d'eau se ondense à partir du courant de sortie, quand celui-ci traversais condenseur 250. L'eau de condensation s'accumu- le dans l'enveloppe du condenseur 250;elle est déchargée en dehors de celui-ci, dans l'atmosphère, par une conduite de décharge 253.
Cette eau de condensation sortant de la conduite de décharge 253
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est constituée par de l'eau pouvant être utilise de nouveau dans le système, par exemple dans la conduite d'eau 211 s'étendant jus- qu'au broyeur 210 des déchets ménagera organiques.
En réalité, cet- te sauf sortant de la conduite de décharge 253,est de l'eau con- sidérée cornue bonne au point de vue de l'utilité générale
Le système permet de réaliser une économie appréciable de chaleur,grâce à l'échangeur de chaleur 270 et à l'évaporateur 240. Une portion appréciable de la chaleur sensible contenue dans le courant gazeux de sortie de la chambre de dégagement 120a de l' incinérateur 100 (ce courant s'échappant par la conduite de sortie 127)
est récupérée dans l'échaneur de chaleur 270 pour être utili- sée ensuite* Cette chaleur est utilisée dans l'échangeur pour sou- mettre à un préchauffage l'air fourni par le souffleur 140, avant que cet air soit introduit dans la chambre à air 102a de l'inciné- rateur 100.
Une autre partie de la chaleur, contenue dans le cou- rant gazeux sortant du tube interne 272 de l'échangeur de chaleur 270, est récupérée pour être utilisée dans l'évaporateur 240 ; cot- te chaleur est utilisée dans cet évaporateur pour évaporer une por- tion de l'eau provenant du coulis aqueux contenu dans l'évaporateur, de manière à produire le coulis concentré, qui est dirigé par la conduite d'alimentation 162 dans la pompe 160, et de/là, par l'inter- médiaire de la conduite de livraison 162, dans la partie inférieure de la chambre de combustion 102c de 1'incinérateur 100;
il en ré- sulte que le coulis, dirigé ainst à partir de l'évaporateur 240 dans la pompe 160, est soumis à un préchauffage dans 1' évaporateur 240, avant d'arriver finalement dans la chambre de combustion 102c de l' incinérateur 100.
Il est toujours extrêmement désirable, et même obliga- toire dans de nombreux cas, pour faire fonctionner le système, que les gaz, résultant de la destruction du coulis aqueux dans l'in- cinérateur 100, ne contiennent aucun produit nocif, qui serait in- jecté dans l'atmosphère à travers la conduite de décharge 251.
En
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utilisant la chambre de combustion 102c de l'incinérateur 100, et en particulier le lit fluidifia 130 de cette chambre, à une tempéra-
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ture supérieure au moins à 70UOC et de préférence à 76000, on dé- passe la température de combustion de tcus les produits nocifs; d'autre part, en utilisant lu chambre élargie de dégagement 102a,
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on obtient une durée de séjour à haute température, qui est 3u±ri- sante pour que tous les produits nocifs soient complètement 3rt- lés avant de pdnltrer dans la conduite.de sortie 127.
D'autre part, la température do fonctionnement, dans la chambre de combustion 102c de l'incinérateur 100, ne peut pas $tre maintenue à une a- leur excessivement élevée, car certaines des matières, contenues dans les cendres résultant de la combustion des matières organi-
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ques, forment dodu scories h. des températures supérieures à environ 9tac; quand dos scories 60 forment, la matière r6i'rl.\ottlirl du lit fluidifia 130 fusionne en grosses particules, qui sont finalement trop grosses pour être maintenues à l'état fluide du lit 130 par
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le courant d'air traversant la chambre de combustion .02c.
Pour om- positivement pêcher/ 1' agglomération en scories dos cendres résultant de la com- bustion des déchets organiques, on maintient la température de
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L'onct1onuorrlQnt, dans la chambre de cootbustion 102e de l'Incinérateur 10u, à une valeur ne dépassant pas environ :3GoC et de préférence environ is?t7 .
Le volume de l'air fourni par le souffleur 140 doit tire suffisant pour maintenir les matières réfractaires divisées et
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contenues dans la chambre de combustion 102c, sous la forme d'un lit fluidifié bzz0; ce volume d'air doit fournir en outre une quan- tit d'oxygène suffisante pour effectuer toutes les combustions né- ce Maires. .ur nd l'incinérateur 100 comuence à fonctionner, l'air fourni par le souffleur 140 est froid;
afin d'obtenir l'énergie sur.' t'.sznte pour l'évuporation de la phase aqueuse des coulis à détruire, on chauffe cet air à l'intérieur de la chambre 102b, située sous la grille réfractuire 131, au moyen du brûleur 193.La combustion du
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ga& naturel dans le brûleur 193 chauffe l'air et les produits de la combustion jusqu'à une température élevée, comprise de pré-
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férence entre1l00oQ et 115O 0; le courant galeux résultant contient encore assez d'oxygone pour entretenir la combustion de tous les déchets organiques dans le couli3 à détruire.
Puisque la vitesse ma":ima du courunt gazeux traversant la chambre de combustion 102c et par conséquent le débit de ce courant sont limités de façon qu'il n'y ait pas une séparation excessive de la matière réfrac-
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raire divisée formant le lit fluidifié 130, la quantité d' oxygène qui peut être incluse dans l'air débité par le souffleur 140 dans l'unité de temps, est limitée ; par conséquent, la quantité des déchets organiques, qui peuvent être brûlés complètement dans la chambre de combustion 102e par unité de tempo,est également limi-
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tée d'une maniera correspondante.
En conséquence, il ±L'ut régler et coodonner le débit d tir du souffleur 1..U et le débit du coulis aqueux fourni par la pompe 160 pour être sûr que la quantité d'o-
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xygène introduite dans la chambre de combustion 102e, est suffisan- te pour brûler complètement tous les déchets combustibles contenus dansle coulis, et cela sans provoquer une séparation exagérée de
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la matière rti.t'r.cta.1re divisée, h partir du lit fluidifia 1J0 Dans Itintérêt de Ildeonomîto il est désirable d'utiliser l'incinérateur 100 sans fournir du combustible au brûleur 196 pour chauffer l'air venant du souffleur 140.
On a constaté qu'en utili-
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sant différents économiseurs de chaleur, dans le 8yotbw* comprenant l'échangeur de chaleur 270 et l'évaporateur 240, et en utilisant on même temps un isolement thermique approprie, on peut réaliser
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un système fonctionnant par lui-cnme, sans aucun apport de combus- tible, quand).e coulis aqueux arrivant dans le réservoir 220 con- tient une proportion de matières solides pouvant descendre jus-
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qu'à 10, pourvu que ces matières solides contiennent au moins 50 de matières combustibles et posradent un pouvoir calorifique de 2168 Kilocalories par Kg.
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Dans un mode de réalisation préféré du système conforme 6 la présente invention, l'incinérateur 100 est construit de manière que la chambre de combustion 102c possède un diamètre intérieur de 55,9 cm et une hauteur d'environ 1,80 m entre l'extrémité supérieure de la grille réfractaire 131 et l'extrémité inférieure de la sec- tion de transition 110 ; on peut obtenir ainsi un lit compact 130 de particules d'une matière réfractaire d'une hauteur totale de 1,20 m; ce lit augmente de hauteur en se fluidifiant et atteint alors une hauteur totale d'environ 1,8 m; la matière réfracta..:'9 divisée, constituant le lit compact 130a d'un agrégat d'argile ré- fractaire à une épaisseur inférieure à 30 cm;
sur ce lit 130a est placé le lit de sable 130b d'une épaisseur de 90 cm. La conduite 163 de livraison du coulis, par laquelle le coulis est introduit dans le lit fluidifié 130, est située à environ 30 cm au-dessus de la surface supérieure de la grille réfractaire 131. Le diamètre in- térieur do la chambre de dégagement 120a est égal à 1,22m, et sa hauteur intérieure est égale à 1,37 m, de manière que cette cham- bre possède le volume nécessaire, dans lequel les plus grosses par- ticules de matières organiques peuvent se tasser et finalement brû- ler entièrement. Dans une telle construction, la section de transi- tion 100 possède une hauteur d'environ 60 cm.
Le souffleur 140, qui fournit l'air à l'incinérateur 100, possédant les dimensions précisées plus haut, doit avoir une capa- cité de débit d'au moins 566 m3 à l'heure; ce souffleur peut être par exemple un souffleur Sutorbilt du type 6MXB, entraîné par le moteur 143 de 15 C.V. Les coulis à détruire sont recueillis dans le réservoir 220 d'une capacité de 567 litres; la pompe 160, refou- lant le coulis dans la chambre de combustion 102c de l'incinérateur 100, doit être capable de débiter jusqu'à 378 1. à l'heure, avec un pourcentage de matières solides pouvant atteindre en poids jus- qu'à 25% dans le coulis; cette pompe 180 représentée sur le dessin est une pompe Moyno.
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Les coulis, bien qu'ayant été déjà traités, quand ils arrivent dans le réservoir 220, de façon à réduire les dimensions maxima des particules solides en dessous d'une valeur prédéterminée et à fournir au moins une concentration minima des matières solides, peuvent encore présenter une proportion de matières solides variant dans une marge étendue, puisque cette proportion peut descendre jusqu'à 2% et s'élever jusqu'à 25%.
Une boue d'égout particulière contient par exemple des matières solides avec une proportion en poids comprise entre 3 et 4. Dans le résorvoir 220, toua les cou- lis peuvent subir un chauffage préalable, si on le désire, avant d'être pompés dans l'évaporateur 240, la pompe 230 étant capable de débiter au moins 756 1 à l'heure de coulis dilue dans l'évapora- teur 240. L'évaporateur 240 fonctionna à une température notable- ment supérieure au point d'ébullition du coulis aqueux qu'il con- tient; il est capable de concentrer les coulis d'admission de ma- nière que le pourcentage des matières solides dans ces coulis puis- se atteindre 25% en poids.
Dans l'échangeur de chaleur 270, l'air d'admission ve- nant du filtre 260 peut être chauffé depuis une température ambian- te de 21 C jusqu'à une température élevée dépassant 150 C après que le système a atteint un état d'équilibre. En môme temps que l' d' air/admission est chauffé, les gaz de combustion et la vapeur d' eau provenant de la chambre de combustion 102c de l'incinérateur 100 sont refroidis depuis 700 C jusqu'à environ 590 C ou même jusqu'à une température plus basse.
Pour faire fonctionner le système, il est désirable et même souvent nécessaire de connaître la température et la pression de fonctionnement en un certain nombre de points intérieurs du sys- tème; à cet effet, plusieurs prises de pression PT sont prévues, ain- si que plusieurs points TC de montage de thermocouple, en plus de ceux dont il a déjà été question. Les renseignements reçus des pri- ses do pression et des thermocouples permettent de faire fonction-
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ner le oystüme de la numide la plus efficace, coeâe ayatème se suffisant à lui-môme pourvu que les déchets organiques, conte-
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nuie dans le coulis z détruire, possèdent un pouvoir calorifique suffisant.
On va expliquer maintenant, à titre d'exemple, le fonc- tionnement d'un système servant à détruire un coulis aquou. de boue d'égout au moyen de l'appareil dont les dimensions ont été in- diquées précédemment. La boue d'égout, activée et dirigée d: ns le réservoir 201 de sédimentation (figure 3), possède, dans cet exem-
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ple, une proportion de 1,5; en poids de matières solides; ap. ,ès être passée à travers le broyeur 203 et la grille de tamisage 205, la boue d'août contient environ 5 en poids de matières solides.
La boue ainsi obtenue passe à travers le filtre vibrant 209 à trop-plein et pénètre dans le réservoir 220, où. elle est chauffée
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jusqu'à une température de 9 C ensuite, elle est pompée dans lt évaporateur 240. Dans cet évaporateur 240, la boue est concentrée jusqu'à une proportion en poids de 10% de matières solides, c'est-à- dire jusqu'à une concentration telle qu'un litre de la boue concen-' contient
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tréo/91,ù g de matières solides; la boue ainsi concentrée est refou- 16e par la pompe 7.60 dans le lit fluidifié 130, avec un débit de 117 1 à l'heure avec ce débit, le lit fluidifié 130 reçoit à l'heu- re 10,7 Kg de matières solides destinées à Atre incinérées.
L'air nécessaire à la combustion est aspiré par le soit±-
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fleur 140 duns l'atmosphère, à une température ambiante de 2vioc, et il est fourni b l'incinérateur 100 avec un débit de 566 maul' heure, l.,juDnd l'incinérateur 100 commence à fonctionner, le gaz natu- rel arrive de la conduite d'alimentation 150 avec un débit de
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24,4 bzz l'heure, de manière à élever la température de l'air d' admission et des produits de combustion du gaz naturel jusqu'à
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12l6 C, à chauffer ainsi le lit fluidifié 130 et les autres parties du système et à garantir que le coulis arrivant avec le débit ini- tial dans le lit fluidifié 130 sera entièrement brûlé.
Le lit fluidifié 130 est maintenu à une température moyen-
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ne de 700 C; on obtient ainsi pour les gaz d'échappement, passant dans la conduite de sortie 187, une température de 558 C. Le cou- rant galeux, se rendant dans l'évaporateur 240 par le tube inté- rieur 272 se trouve à une température d'environ 480 C; la tempe- rature de l'air s'élève de 21 C à 132 C pendant qu'il traverse l' échageur de chaleur 270. L'évaporateur 240 fonctionne à une tem- pérature d'environ 110 C et concentre la boue d'égout depuis une proportion en poids de 5% de matières solides jusqu'à une proportion en poids d'environ 10% de ces matières.
La baue d'égout concentrée est détruite dans l'incinéra- teur 100 avec un débit de 117 1 à l'heure, la boue fournissant à l'incinérateur des matières solides avec un débit de 10,73 Kg à l'heure. Les cendres se rassemblent dans le cyclone 180 avec un débit de 5,6 Kg à l'heure, ce qui indique que 4,84 Kg de matières solides à l'heure sont convertis en produits gazeux, tandis que l'eau s'évapore avec un débit de 108 Kg à l'heure. La destruction de la boue d'égout produit de la vapeur d'eau, à partir de la pha- se aqueuse de la boue, ainsi que différents produits gazeux de com- bustion et des cendres à partir de la phase solide.
Le courant ga- zeux, qui sort de la chambre de dégagement 120 de l'incinérateur 100 par la conduite de sortie 127, contient essentiellement de l' azote,du gaz carbonique, de l'oxygène à l'état libre, des trares d'autres gaz, et de la vapeur d'eau. Les cendres sont formées es- sentiellement par des oxydes des métaux contenus dans les matières solides de la boue et contiennent de l'oxyde de calcium, de l'oxyde de magnésium, de l'oxyde de fer, de l'oxyde d'aluminium etc... Quand l'incinérateur 100 fonctionne correctement, il n'y a sensiblement aucune matière solide non brûlée, à part les cendres, dans le cou- rant gazeux sortant par la conduite de sortie 127.
Le pouvoir total do destruction dos coulis aqueux, que possède l'incinérateur 100, est sensiblement plus grand que celui
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indiqué dans l'exemple particulier précédent de destruction d'une boue d'ajout. Le système peut détruire entre 320 à 410 Kg de cou- lis aqueux, qund les différentes parties du système possèdent les dimensions indiquées plus haut.