<Desc/Clms Page number 1>
"Engrain à base d'eau de mor
EMI1.1
et non Pl'O(Ó<1Ó el 'ut.l.lin"tton"
La présente invention se rapporte d'une façon générale à un procédé d'application d'eau de mer et de oolides obtenus par évaporation d'eau de mer comme en- Crais agricole et elle concerne également de nouvelles solutions nutritives hydroponiques. Plus particulière-' ment, l'invention ce rapporte & l'utilisation de solides d'eau de mer, soit à l'état solide, soit en solution et dans des proportions variées selon les exigences des di-
EMI1.2
vorseo récoltée.
<Desc/Clms Page number 2>
L'invention envisage l'emploi comme engrais d'eau de mer, de matières solides inaltérées obtenues de l'eau de mer et aussi de solutions d'eau de mer et de tels solides. Eventuellement, on peut mélanger ces divers produite avec des composes azotés, les propor- tions de chaque constituant ainsi que la quantité tota- le do l'engrais dépendant du type de récolte qu'on se propose de cultiver. Dans la suite de la présente des- cription, on utilisera l'expression "solides marins" pour daigner lep divers solides récupérés dans l'eau de mer par évaporât ion.
Le sol subit des pertes de fertilité de diver- ses façons, et Ion rainons prinoipalen nont Ion suivan- ten:(1) enlèvement des produit alimentaires du sol sans des éléments qui ont été vonduH à la consommation ou autrenont utilises ; (2) érosion par le vont et par l'eau, principalement en raison d'une utili- sation non rationnelle du sol. A toutes fins utiles, la pluie eut do l'eau distiller constituant le meilleur solvant naturel.
Si l'on permet à l'oau de pluie de s'échapper rapidement du sol, elle,entraîne avec elle un grand nombre d'éléments en dissolution et en suspen- sion et (3) des procédés d'agriculture médiocres, notamment en ce qui concerne l'assolement et le non- remplacement d'éléments minéraux.
Dans une grande partie de la superficie totale des terres cultivées, l'érosion a réussi à enlever une quantité considérable de la surface primitive du sol.
Partout dans le monde, des mesures ont été prises pour endiguer cette calamité. Toutefois, le problème reste
<Desc/Clms Page number 3>
toujours gigantesque et paraît loin d'être résolu. Il est certain que l'augmentation de la teneur organique du sol et le contrôle de l'eau réalisé par la construc- tion de barrages et par l'amélioration des voies d'eau ont beaucoup fait pour préserver la terre. Le reboise- ment .et une répartition judicieuse des cultures ont per- mis de lutter assez efficacement contre l'érosion par le vent* Des millions de tonnes d'engrais artificiels ont été utilisés pour ne remplacer qu'une toute petite partie des éléments principaux perdus par l'érosion et par la continuité des cultures.
Depuis quelques années, des efforts ont été faits pour rendre au sol certains des micro-éléments ainsi que les macro-éléments. Les agronomes ont révélé de nombreux cas dans lesquels les maladies des plantes à virus, cryptogamiques ou môme bactériennes étaient dues à une déficience dans le sol d'un ou de plusieurs éléments* On a également relevé d'autres cas où une plante paraissant parfaitement saine n'en souffre pas moins du défaut de certains éléments et provoque ainsi des maladies animales.
A la suite d'études concernant des éléments présents sous forme de traces, il ressort très claire- ment que des carences de certains éléments ou un mauvais rapport entre les éléments présents se répercutent sur les plantes alimentaires. D'autre part, la vie des ani- maux est tributaire de ces plantes, tandis que celle de l'homme est tributaire des deux. On peut donc conclure en disant qu'avec les années, la nourriture absorbée par l'homme se reflète sur son état de santé ot sur les
<Desc/Clms Page number 4>
diverses maladies dont il souffre.
Puisque la vie dos plantes est tributaire du sol où Iles poussent pour recevoir tous'les éléments qui leur sont nécessaires, la présente invention cher- che, sous son aspect le plus large, à rendre au sol tous ces éléments ainsi que d'autres, qui' tous sont contenus dans l'eau de mer, On sait que les éléments, comme l'énergie, ne peuvent être ni créés ni détruits. On peut simplement les déplacer d'un endroit à un autre.
En venant compte de la perte gigantesque d'éléments aboutissant dans la mer par suite de l'érosion, on a procédé à des expérien- ces pour déterminer l'effet que l'application de six éléments différents prélevés dans l'eau de mer aurait sur la croissance des plantes ,On a montré que l'incor- poration dans le sol d'un ou plusieurs éléments crée des problèmes innombrables, particulièrement des problèmes de blocage, Des études sur les effets du blocage d'un élément par !un autre ont montré non seulement que les éléments se bloquent mutuellement mais aussi qu'ils ont des effets de blocage différents dans des circonstances différentes influant sur la disponibilité des éléments,
On le remarque spécialement quand on modifie le pH du sol.
On a maintenant trouvé qu'il est possible de réaliser une nutrition efficace en donnant; aux plantas les éléments qui leur sont nécessaires pour la croissan- ce, sensiblement dans la proportion et dans le rapport exacts dans lesquels ces éléments se trouvent dans l'eau de mer, lies sels les plus solbles qu'on trouve dans la
<Desc/Clms Page number 5>
EMI5.1
borrti non!;
<'xt:rff!t<mcnt '1ùon'll.lntll c1nnfl l' ()(\u du mur. lie rtr'Icrr'ut'r r) n nfJd 11Iftl rlit 1'l'olÀiti ttJ1H1 un* concentrait oa filua ;1'cxa.to 4ana la mur quo n' i mflQf1tu quul unira i.JI1
On sait que le chlorure de sodium, seul et dans des concentrations très importantes, est toxique pour loc plantes En. conséquence, pour essayer son effet sur les plantes, on a utilisé des concentrations très faibles
EMI5.2
d.leaq $0 mer, Les essais ont été effectués sur des plan- tes en pote ou dans des parcelles, et on a trouvé de
EMI5.3
façon étonnante que l'eau do mer et les solides marins comprenant environ 3,5 % d'eau de me*1* peuvent être ap- pliqués au sol en des concentrations relativement impor-
EMI5.4
tantes uanc effet nocif pour lea plantes.
On obtient 0(;.1 solides on évaporant 1.' cau peu près oompl.:,t/')lM'nt pour laiouer les solides sous forme de sels. La quantité op- timale pour la plupart des céréales et légumes, dans la zone tempérée, a été trouvée comme étant comprise entre
EMI5.5
6a4 et 2.47 kg/ha.
On applique le sel à l'aide d'un distributeur de chaux classique à un taux de 624 à 2.497 kg/ha. De préférence, on broie d'abord le sel dans un broyeur à pierres meulières avant dû le distribuer et on le mélange de temps à autre au cours de son appli- cation pour assurer une distribution précise*
EMI5.6
Dan:;! un autre mode de réalisation, l'invention concerne la tochnLquo dite culture hydroponique, t'est à-dire la culture des plantes en utilisant des sels mi- néraux en solution au lieu de terreau, et plus particu-
EMI5.7
lièrement une nouvelle solution nutritive et un procédé du culture hydroponiquo.
Selon ce procédé, on fait pour;- sup les plantes hydroponiquement, on donnant aux grainez
<Desc/Clms Page number 6>
EMI6.1
ot/ou aux plantas pour loti faire poumior enauite, loti <16Mcntn qui. leur tH.H1t nt\"{ILHÜt'UO pour la ol'o1LHHU104J un Uwo1tHQn 44H Ilu4il, datt<j W'l1t l'PûixwHon fc avec un rapport sensiblement les mtmos que ceux de qes môrooa éléments dans les solides marina dissous.
EMI6.2
Jusqu'à présent les solutions dans l'eau çont na 1î des proportions variées de potassium, phos- phore, caleïum soufre ut magnésium, ensemble avec deu trace de tort bore, zinc ot cuivre, ont été utilisées pour faire pousser divers typos do fleurs ot lëgumou dans des plate-bandon hydroponiques. Pour la culture hydroponiquo, on n'utilise pas de terre, les plantée étant supportées, si nécessaire, par des dispositifs mt$c.o.niqucl.1 talc que dN' fila do òr et rajaoo Our len- quels la plante peut grimper.
On utilise habituellement du gravier bien lavé ou une autre matière granulaire inerte pour former uno fondation pour les racines de la plante choisie Dans beaucoup de cas, la plante ne né-
EMI6.3
celate aucun support supplémentaire quand on la fait pousser dans sa saison de croissance normale.
EMI6.4
On sait que la structure et les fonctions do 'toutes les plantes sont une question de chimie, uand on semé une graino dans le sol, ses premières diviuiona
EMI6.5
de cellules nu sont tributaires de 1 ' environne-raont qu'un ça qui concerne 3.' humidité Apl'èa que la graine a germé, le développement çhiaiquo de la plante dépend entière- ment de l'environnement extérieur. Naturellement,
la
EMI6.6
plante ne peut oo développer qu'en utilisant les 614e- ments nutritifs qui sont disponibles. La source de ces éléments est le sol dans lequel elle a été Damée. De
<Desc/Clms Page number 7>
plus, tous les éléments doivent être sous forme minérale ou de sels, en. suspension ou en dissolution dans l'eau, avant que la plante ne puisse les utiliser. Si certains éléments sont absents du sol ou s'y trouvent sous une forme non disponible pour la plante, cette dernière aura 'une structure chimique différente de celle qu'elle au- rait si elle avait pu utiliser tous les éléments néces- saires pour son développement, dans le sens chimique.
Le principe de la culture hydroponique ect basée sur la connaissance du fait que les éléments es- sentiels pour la croissance des plantes doivent être fournis à la plante en cours de croissance sous une for- me chimique disponible pour être utilisés par la plante. par exemple sous forme de composés dissous de divers types présents dans l'eau fournie aux plantes. En consé- quenco, les solutions nutritives hydroponiques classi- ques contiennent habituellement des proportions varia- bles des éléments principaux des cendres qu'on retrouve pratiquement dans toutes les plantes, à savoir :les potassium, phosphore, calcium, soufre, magnésium, bore, sodium et chlore.
Parfois, on retrouve également des traces de for, zinc et cuivre. Récemment, on s'est rendu compte de l'extrême importance découlant de l'inclusion dans des engrais usuels de traces d'éléments divers, quand ces engrais-sont utilisés pour les divorces cultu- res du sol. Bien que ces traces ne jouent, quantitative ment parlant, qu'un petit rôle dans la structure chini- que d'un organisme de plantes vivantes, beaucoup d'entre eux ont maintenant été juges essentiels pour la poussés de certaines récoltes.
<Desc/Clms Page number 8>
On a découvert que la nutrition la plus effi-
EMI8.1
eace pour des plantes poussant en lits hydroponiquec It obtenue en fournissant les l- liment nécessaires pour la croissance sous force de sels minéraux dissous dans l'eau, et toujours dans des rapports bien tJétarrn .. nés, De façon étonnante, on arrive à ce résultat en v.'é- pe,ra4 wo solution nutritive de tels éléments, sensi- p+p.l1lent dans les rapports mutuels exacts dans lesquels ees éléments se retrouvent dans les solides marins dis- sous. Tous les éléments nutritifs essentiels peuvent être fournie pour la nutrition complète en n'utilisant qu'une seule solution constituées par de l'eau de mur diluée. De préférence,
on obtient les solutions nutriti- ves en faisant dissoudre des solides marins complots dans de l'eau douce pour réaliser dos solutions diluée*,
EMI8.2
contenant da 1000 à 800<? parties par million de solidec marins, environ.
Pn utilisant les techniques hyîroponiques, on peut fournir les éléments nesontioln sélectionnés pour la croissance sousune forme appropriée et on des quan- tités réglées. Ces éléments en solution aqueuse sont facilement disponibles pour être assimilés par la plante en croissance, Jusqu'à présent, une partie du problème était due 4 la difficulté de déterminer exactement celui ou ceux des clients réellement essentiels pour la crois- sance de la plante considérée, qu'il s'agisse d'une ré-
EMI8.3
çote alimentaire (léguées, fruits et graines) ou qu'il s'agisse de fleurs, d'arbrisseaux ou d'arbres.
Pour le moment, on a définitivement identifié une soixantaine d'éléments de planton, dont plus d'un tiers sont consi-
<Desc/Clms Page number 9>
EMI9.1
drca cotise enjuntiols pour une nutrition complète <1--' planton ou d'animaux. Beaucoup d'autres {.J (.1r.!lt; cont encore uur la l1:1Uo don probabilités. La ctajcurc partie d'une plant ? vorte t.,r,t composée d'un nombre relative "##<#?! faible d1 éléments. ',3 ;c du poids sec du la. plante :3t,=x.
EMI9.2
constitués par le.: quatre éléments énergétiques *. le
EMI9.3
cartono. 1. 'hydro;,no, 7.'caxyt;sr.c ot l'azote. La m:,,jsnx: partie, main non la totalité, don 9 ; rot1tant du po3.d:: vat Gonati tu,t10 don principaux éléments de cendrée qu'on appelle leo "macro.-nutritixs". Ce sont les phosphore, patr;.x7i,um, calcium, magnésium, silicium, sodiunt, coufre et chlorn.
Mo1nn d 1 du poidn DOC total ont can:3t.tu' par don traces Il' 611P1'1nts qu'on appelle "micro-nutri- tifs". Cependant, certains de cen éléments qui ne coiit - présents qu'on quantités infimes sont tout aussi esoen- tiola à la. croissance que ceux qui constituent la majeu- rie partie do la plante.
TOU;1 11.;11 minro-nutritifo ocsontiolc peuvent 3tr: fournie aux plantes P{l1' voie bydroponiquo en lui- sant 'ouu.''3r les planton dans des colutions diluée;: d'eau de 1Twr ou 'Lan;: uno solution c^u4ur;c= du ,aoldu: marin!.' complets. f CI:; ijolidcs marins peuvent être obtenue un annéchant l'eau de C1:'r d'un océan quelconque.
Gén'¯ ralomont, pour des raisons économiques et notamment 1..J;.1 frais) de transport, on évapore l'eau de mer à pou pr<'sn coil'Ya.t.'tryiitlxzt:e le. produit final confient ez:3frntr:.G l,la:^zt.rit la t{!lW\U' pondérait; totale do chacun des éléments miné- rat primitivement présents rous forme de solides bizous
EMI9.4
dans 'l'eau de mer évaporée, y compris la quantité ini- tiale de chlorure de sodium contenue dans cette eau,
<Desc/Clms Page number 10>
EMI10.1
chacun. des 14ll1CntJ étant pruncnto oonsiblcmont dans la meme proportion et dans la môme rapport vis-à-vis dos autres éléments que danu l'eau du oor non traitée* Lo tabluau ci-dessous ênumbro tous les clémentc 9.u on retrouve d'mi l'tmu de mer sous forme de solides minéraux ) à l'exception de l'hydrogène, oxygène et au- ti00-OUZ ùi.loou::1.
Lco i5lÔKonta no sont pau indiquas aorrune d(.'s ionu mais commtt loo quantités de chaque élé- ment tel qu'il se retrouve dans l'eau,, par exemple dani> . de 11 eau chlorée à 19 %' Le cadmium, ld chrome, le Obf,\l.1 et l'étain août inclus du fait qu'on les a rie- trouvas I.\MI3 la cendre dec orGEú1.iomoa marina, ut on en conclut qu'ils se retrouvent danc de l'eau do mer, bien que juaqu'à présent on n'ait pu les isoler directement.
EMI10.2
Chaque litre d'eau de mer contient environ 27,32 g do chlorure de sodium. On prépare des solutions nutritive:
EMI10.3
epproprieer en, diluant l'eau de mer dans de l'eau douce, chaque 1000 kg de solution nutritive contenant de z z 225 ho d'eau de mer.
EMI10.4
<Desc/Clms Page number 11>
EMI11.1
TABLEAU l - SOLIDES liARIKS --.¯------------
EMI11.2
Parties par million, Kg/kg Parties par million, mg/kg Chlore 18.980 Cuivre 0,001-0,01 Sodium 10. :ï61 Zinc 0,005
EMI11.3
<tb> Magnésium <SEP> 1.272 <SEP> Plomb <SEP> 0,004
<tb>
<tb> Soufre <SEP> 884 <SEP> Sélénium <SEP> 0,004
<tb>
<tb> Calcium <SEP> 400 <SEP> Césium <SEP> 0,002
<tb>
EMI11.4
-## latacssium 380 Uranium 0,0015
EMI11.5
<tb> Brome <SEP> 65 <SEP> molybdène <SEP> 0,0005
<tb>
<tb> Carbone <SEP> 28 <SEP> Thorium <SEP> 0,0005
<tb>
<tb>
<tb> Strontium <SEP> 13 <SEP> Cérium <SEP> 0,0004
<tb>
<tb>
<tb> Bore <SEP> 4,6 <SEP> Argent <SEP> 0,0003
<tb>
<tb>
<tb> Silicium <SEP> 0,02-4,0 <SEP> Vanadium <SEP> 0,0003
<tb>
<tb>
<tb> Fluor <SEP> 1,4 <SEP> Lanthanum <SEP> 0,0003
<tb>
<tb>
<tb> Azote <SEP> 0,01-0,7 <SEP> Yttrium <SEP> 0,0003
<tb>
<tb>
<tb> Aluminium <SEP> 0,
5 <SEP> Nickel <SEP> 0,0001
<tb>
<tb>
<tb> Rubidium <SEP> 0,2 <SEP> Scandium <SEP> 0,00004
<tb>
<tb>
<tb> Lithium <SEP> 0,1 <SEP> Mercure <SEP> 0,00003
<tb>
EMI11.6
Phosphore 0,0(?14,4. Or 0,000006 Baryum 0,05 Radium O2-3xlO-lo
EMI11.7
<tb> Iode <SEP> 0,05 <SEP> Cadmium
<tb>
<tb> Arsenic <SEP> 0,01-0,02 <SEP> Chromo
<tb>
<tb> Fer <SEP> 0,002 <SEP> Cobalt
<tb>
<tb> Manganèse <SEP> 0,001-0,01 <SEP> Etain <SEP>
<tb>
EMI11.8
.Eventuellement, on peut utiliser onsemblu v.c la solution diluée do solides marins, des encrais azote-j classiques tels que les nitrates do potassium et; d'arT.o- nlum, le sulfate a 1 ammoniwn, 1 turée etc..., afin i ::i ;,t. ni w solution nutritive contenant de l'azote rMl-
<Desc/Clms Page number 12>
EMI12.1
tiqpnel.
En variante, on.peut fournir de l'azote par voie indirecte en utilisant l'organisme azatobacter, et dans ce cas les engrais classiques à l'azote ne sont pas nécessaire, Dtune fugon générale, on peut faire pousser tpu;3 les types de plantes multicellulaires par voie hydroponique dans de l'eau contenant des suis marins dessous, Dans ce groupe sont inclus les fruits, les légumes, lua baies, les plantes maraîchères , les
EMI12.2
,omatep$ ainsi que les graines toiles quo le blé, l'or- ge, l'avoine, etc.., On peut obtenir les Solides marine en abondance à partir de sources naturelles.,
par exem- ple aux endroits où un bras de mer a été emprisonné dans une zone côtière de basse altitude et n'est dés:3é-
EMI12.3
c5>é entièrement, ou, encore, 'on peut: fabriquer ces pro- duits directement par 6vaporatîon de l'eau de mer. Il est seulement essentiel que toute la teneur minéralo de l'eau de mer soit conservée au cours du processus de séchage, de sorte que le produit final obtenu contienne essentiellement le poids total de tous les déments mi-
EMI12.4
néraux qui étaient présents nu départ dans l'eau do mer évaporée, y compris la quantité primitive de chlorure de sodium.
On peut fabriquer des solutions hydroponiqucc selon l'invention en mélangeant simplement ensemble les divers éléments essentiels requis, aussi longtemps qu' ils sont incorporés dans la solution dans les rapporta
EMI12.5
globaux sensiblement los m8mef: qu'ils avaient dans l'eau du mer. Cependant, de préférence et uniquement pour des raisons économiques, on utilisa dans la plupart dos cas
EMI12.6
d.j>a solides marins naturels et non pan une matière formée
<Desc/Clms Page number 13>
EMI13.1
artifioiolivnnt.
Los cxomplco suivants sorvont à illuutrer l'invention oana aucunomont on limiter la portée.
EXEMPLE! - Petitun parc.-lloa On a broyé Itin noiidcs marins complets et on les a appliquée un quantités équivalant à 3.405 kg/ho.
4 uno peroollo ayant 2,28 x 27,74 mêtrer, d'un champ de maïs à une- époque. où le mats avait atteint une autour de 10 cm.
EMI13.2
Los résultats do cotte exp4rienoo ont montra que (a) Les solides marins n'ont ou aucun effet fâcheux sur la croissance du mats
EMI13.3
(b) Unîforinit6 du la croinsance mata oxpérlmontal - :3cn:::iblcment exempt de petits épïn malforwyn, d'line hauteur uniforM<j. mais témoin - répartition usuelle de petite 6pio malform6a - variation normale de la
EMI13.4
dimension dos tigcn ; (c) Ronflements : Expérimental - longueur supérieure de 3,31 cm (on moyenne) au témoin,
Témoin - en moyenne 0,95 cm de moins de diamètre que l'expérimen- tal ;
EMI13.5
(d) La parcelle expérimentale a donné 363 kg/ha do plus que la parcelle-témoin.
EXEMPLE II - I'-ctaggr Un esnai un potager a consisté il appliquer
<Desc/Clms Page number 14>
EMI14.1
3,405 les/ha do solides marins compléta à une parcelle ayant 3x6 métros, qu'on a malaxée dano le sol avant do planter don radis, des haricoto, des petits pois, des carottes et des laitues. On a planté les mêmes pro- duits dans une parcelle-témoin non fertilisée avec des solides marins.
Tous les légumes qui ont poussa dans la parcelle expérimentale avaient un meilleur coût que ceux de la parcelle-témoin, et d'autre part on a pu faire quatre récoltes de laitues au lieu de deux dans la par-
EMI14.2
colle-téctoin. en Essaip en chf3J11P. à I$l"ande échelle dans l,lll.inois-4Etats-Unîs d'Amérique) Aiu* Essaie avc l'avoin0 tQ-2 4rl Les solides marins broyés dans un broyeur à plerroi meulières jusqu'à une texture troc fine ont été appliqués en utilisant un distributeur du modèle "Ten-Foot Fertiliser Sprcader1' de la International Harvcoter. 9.979 ke de oolidos marins ont été répartie sur 4 lia d'un champ d'une superficie totale de 7t7 ha en laissant ainui ,7 ba de terre témoin.
On a mulax1- les COUd,1)8 marina à une profondeur variant do 10 à 18 cr. en utilisant un cultivateur de 3,60 mètres et après cela on a éparpille do l'avoine "Bonda" et on l'a répartie sur tout le champ de 7,7 ha. Des fortes pluies ont eu lieu le 4 Juillet.
EMI14.3
à Yai -, On a observé que l'avoine poussait bien, l'avoi- ne témoin semblait être plus grande que l'avoine expérimentale .
EMI14.4
2 Mal w L'avoine teaoin a dépasse en hauteur l'avoine expérimentale de 2,5 à 3,8 em-
<Desc/Clms Page number 15>
7 Jusin- Les deux typer, d'avoine ont atteint environ 23 cm'.
10 Juin- On a observé une différence de couleur, la ligne de démarcation exacte entre la parcelle traitée et la parcelle témoin a apparu clairement à travers le centre du champ. L'avoine expérimentale était d'un vert beaucoup plus foncé. Les lapins et les sauterelles son- blaient marquer une nette préférence pour l'avoine ex- périmentale.
13 Juni- Les vaches qu'on faisait passer sur la route voisine ont marqué une nette préférence pour l'avoine expérimentale poussant au bord de la route.
14 Juin - Différence de couleur entre les avoines plus prononcée.
18 Juin - Formation des épis, avoine expérimentale plus avancée.
21 Juillet - Avoine de la parcelle expérimentale pr6te à être coupée.
24 Juillet * L'avoine des deux parcelles a été coupée.
On a trouvé dans l'avoine expérimentale moins de rouille et un poids de cendre plus élevé.
Rendement-avoine
EMI15.1
<tb> Parcelle-témoin <SEP> - <SEP> 3.450 <SEP> kg/ha
<tb>
<tb> Parcelle <SEP> expérimentale <SEP> - <SEP> 4. <SEP> 086 <SEP> kg/ha
<tb>
B - Essai avec le mais 25-30 Mai- On a appliqué du fumier le 25 Mai à 12 ha d'un champ de 16 ha. Les 29 et 30 Mai, on a applique des solides marins (2.49? kg/ha) de la même facon aue ci- dessus à une parcelle non traitée de 4 ha en laissant lep 12 ha restants comme parcelle-témoin.
<Desc/Clms Page number 16>
8-9 Juin - Mats précoce planté dans tout le champ.
En même temps, on a appliqué à tout le champ 58 à 91 kg/ha d'un engrais azoté ("engrais industriel 2-12-12").
14 Juillet- Le mats sortait do terre, pas de différence* visible.
22 juillet - Le mais a commencé à former des aigrettes.
1er Août Formation d'aigrettes du témoin plus avancée que celle du maïs expérimental.
23 Août 0 mats des deux parcelles de même hauteur et do môme couleur. Chaque épi, sur une portion de 1,98 ha de la parcelle expérimentale et sur la môme superficie de la parcelle-témoin, a été soigneusement inspecté pour détecter des traces de charbon, de nielle ou de carie.
Résultats ; le témoin avait 384 % de caries visibles en plus que le mais de la parcelle expérimentale.
.Rendement-mais
EMI16.1
<tb> Parcelle-témoin <SEP> - <SEP> 6.810 <SEP> kg/ha
<tb>
<tb> Parcelle <SEP> expérimentale <SEP> - <SEP> 7.990 <SEP> kg/ha
<tb>
EXEMPLE IV- Alimentation animale poussée sur un terrain traité avec solidesmarina
La saison qui a suivi les essais décrits à l'exemple prudent, le Demandeur s'est procuré 306 poussins provenant du New-Hampshire et âgés d'un jour en vue d'essais alimentaires, en utilisant l'avoine et le mais qu'on a cultivés pendant la saison passée avec les solides marins, comme il a été décrit.Le groupe- témoin comprenait 153 poussins qu'on a nourris avec du concentré industriel plus un mélange comprenant deux parties de mats pour une partie d' avoine . Le groupe ex- périmental (153)
a été nourri de la même façon'que le
<Desc/Clms Page number 17>
groupe-témoin, sauf que le mais et l'avoine avaient
EMI17.1
été tous deux r6coltès nur un terrain qui (ifait 6t6 l'année pr4cidentf, traita avec 2 .'1-9? ks/ha de solide marina. On a observe, 10:: r<Suul ta.ta uuivmitf :
EMI17.2
roid::1 aoyon '(eT;
kg)
EMI17.3
<tb> Coes <SEP> Groupe <SEP> Groupe
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> témoin <SEP> expérimental
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> à <SEP> 4 <SEP> mois <SEP> 1,190 <SEP> 1,701
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> &6 <SEP> mois <SEP> 2,005 <SEP> 3,628
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> à <SEP> 2 <SEP> ans <SEP> 3,827 <SEP> 4,309
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Poules
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> à <SEP> 6 <SEP> mois <SEP> 2,268 <SEP> 2,948
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> à <SEP> 2 <SEP> ans <SEP> 2,521 <SEP> 3,231
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> début <SEP> de <SEP> ponte <SEP> 5 <SEP> mois <SEP> 3 <SEP> sem.
<SEP> 5 <SEP> noir
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Oeufs <SEP> après <SEP> 7 <SEP> mois <SEP> 0,680 <SEP> 0,793
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> (poids <SEP> de <SEP> la <SEP> douzaine)
<tb>
Croupe entier (coqs et poules) , nourri, titra moyenne (kg) consommée par kg de
EMI17.4
<tb> polda <SEP> acquis <SEP> 3,0 <SEP> 1,89
<tb>
<tb> mortalité <SEP> 3 <SEP> 0
<tb>
maladies :
EMI17.5
<tb> vers <SEP> oui <SEP> non
<tb>
<tb> nervosité <SEP> oui <SEP> non
<tb>
EMI17.6
d!!I1'H..#brcm'Jnt oui non dimcnsionn variables uniformes
On a nourri des rats avec une diète comprenant 4 parties de mais deux parties d'avoine et une partie de graines de soja, toutes ces céréales ayant poussé sur
<Desc/Clms Page number 18>
un terrain traité avec los solides marins.
Le but de cette expérience a été de déterminer l'effet des graine cultivées sur un sol comprenant tous les éléments marins normaux sur la physiologie ot la pathologie normales.
Les rata ayant absorba du maïs, de l'avoine et des grai- nes do soja témoins ont commencé à souffrir de Xéraphté- mie en la à 14 jours. Les rats nourris avec le produit expérimental no manifestaient aucun changement oculaire.
Une truie et 6 porcelets élevés avec du maïs et de l'avoine qui ont poussé sur un terrain traité avec
2,497 kg/ha de solides marins complets avaient une uni- formtié exceptionnelle de taille, n'avaient aucune ten- dance à fouger et étaient facilement contenus dans un petit enclos fermé. Après avoir atteint environ 81,6 kg on les a changes de diète et on a continué à les nourrir avec du mais et de l'avoine témoins. Immédiatement , ils ont commencé à fouler de façon soutenue et au bout du troisième jour ils sont devenus extrêmement nerveux et ont essayé à deux reprises de s'échapper de l'enclos.
Au quatrième jour, on les a remis à la diète selon l'in- vention, et ils sont redevenus calmes avant la fin du la journée. Après cola, on pouvait les contenir facilement dans l'enclos et ils n'ont fougé que très peu.
Il ressort des expériences ci-desss et aussi De divers autres essaie qui ont été faits depuis que lu nouvel engrais selon l'invention et le procédé de son utilisation ont fait leurs preuves aussi bien en ce qui concerne la croissance des plantes elles-mêmes que l'uti- lisation de ces mmea plantes à la consommation animale et humaine ;d'autre part, les expériences ont clairement
<Desc/Clms Page number 19>
démontra que l'engrais et son procédé d'application ne donnent que des effets bénéfiques et absolument au- cun effet nocif ou auxiliaire sur le produit ou sur le sol. Pendant les six -saisons suivantes, la productivité du sol est restée aussi élevée que celle du sol non traité.
EXEMPLEV - Poids des cendres
EMI19.1
Dans d'autres expériences, avec du mais culti- va dans l'Ohio, la parcelle traitée donne 1770 kg/ha en plus que la parcclle-tesoin. Deux ans plus tard, et sans autre; application de solides marins à la parcelle expérimentale, le rendement était d'environ 1180 k'/,1" supérieur à celui de la parcelle-témoin, et l'ox:p.5rL:u- ce a en outre décelé une augmentation de 1,' ; du poulr des cendres. Avec des grairu.-c de soja, lu parc'.'lit; >:<- p6rimcntale montre une augmentation de 14,6 du poils des cendreu. La seconde génération des graines de .'03 expérimental est d'une grantlc dimension et d 1 U rendement légèrement pluu élevé que sur la parcelle- témoin. On a également observé une augmentation du ',L du poids dtHJ cendres de la parcelle expérimentale . i 1< qu'on n'eût pas fait d'autres applications de noiid... marins.
L'augmentation du poids des cendres des l(>':'.'";:, potagers expérimentaux est comme suit : patates deuses 8,3 % ; oignons 4,4 %;tomates 18,7 %.
EMI19.2
EXEMPLE VI - Maladies dos planton 41,
EMI19.3
On a observé une différence marquée de 1 t .jL' r de la cloque du pocher sur les arbres truite a c'!: :w:: las ro:'brefJ-t6moinrz, les premiers souffrant bcuucct
<Desc/Clms Page number 20>
moins fréquemment de cette maladie. Les tomates trai- tées ont manifesté une beaucoup plus grande résistance à la flétrissure. La différence la plus phénoménale des maladies des plantes a été observée pour la nielle du maïs : dans la parcelle-témoin , le taux de nielle est de
384% plus élevé que dans la parcelle expérimentale.
Ces chiffres sont bases sur le nombre de caries observa- @ blés qu'on a dénombrées sur 1,98 ha do chaque parcelle. non seulement, les caries étaient beaucoup moins nom- breuses mais elles étaient aussi plus petites et moins d'entre elles se trouvaient sur les épis. Les mâmes ré- sultats ont été observée sur le mais de la seconde géné- ration sans nouvelle application de solides taurins.
On naît qu'il existe beaucoup de terrains ne convenant pas à la culture des petits pois. On pense qu'il en est ainsi par suite de l'infection do la racine des plantes duo aux Aphanomyces et Fusaria les premiers étant particuliers aux plantes à pois et Ion seconda possédant une aptitude à recevoir d'autres hôtes. Dans des essais en serre, on a fait pousser des plantes à petits pois jusqu'à maturité dans un sol infecté do ces deux organismes et en y ajoutant des solides marins et en faisant l'expérience sur deux types de pois.-Les plantes-témoins moururent avant de fleurir.
Dans des navets, on pense que la pourriture du coeur est lue à l'infection par le stapholoccoccus.Sur 100 plantes qu'on a fait pousser sur le sol traité et sur le sol-témoin, la pourriture du coeur a paru dans 30 cas pour le témoin et pas une seule fois pour les plantes expérimentales.
Dans d'autres essais, on a étudié l'effet des
<Desc/Clms Page number 21>
EMI21.1
solides marinn sur le pH du viol. On u utilité à lrcwa.. rave potuot'rft ordinaire comma plante indicatrice. Dpnc le sol acide, cette plante ont suppose (;:rr:1cr et :!ort:.i:: doux tourillon qui norit normalement saine;. Par contre, la paire don f'-uMIc cuccombo en t'nrzz. et 1"< n.tzrbb3 ./l' Rl.'J.'ivQ Ùl/lo.Ü :\ la:.lturl tlJ qUfJ.lî,1 le sol ont troi r:r,l;. Pour ccn :a:a,t:3, on a utilisé un 401 ayant un 1- r: du 4, Après addition de oolidus marins, bzz constata une léghxa baisas du pH main un retour ultérieur 3 ¯1 valow primitive.
Des betteraves et des radio pourjrTt dans la sol traité avec los solides .marina attaignironi, la mu.tut'it6 ci1 qui indique le sol dit zc=té4 ;a¯tI3 th de calcium at, vruiuumbluble#ont pas .,ctlm .rzt dv oui- ciura, 'jt aussi que 10.1 pi lul-irtmo ne oonctitue pas un facteur f,olir savoir si des variâtes or,1i:wi.. de plantas de.) zO.t'f':;: tc;i::':rc: peuvent ou ne zyc:uv-rz pas y pousser.
EMI21.2
EXEMPLE VII - Culture hYÚropù,ni9u± Dana oc-t exemple, on a fait pousser des tomates par voie hydroponiquo, [Je10n le présent procédé et en utilisant dan:: ce but Ü('3 lits hydroponiquoa ayant 50 métres de longueur, 90 cm de largeur ot 20 cm de hauteur.
On a formé des paroir, de clôture latérales et longitudi- nalesen béton d'une épaisseur d'environ 7,5 cm et on a rempli chaque lit avec du gravier lavé à un niveau d'en- viron 17,5 cm à partir du fond. On a fait pénétrer la solution nutritive dans chaque lit à travers une ouver- ture d'alimentation prévue dans une extraite.
Des tui-
EMI21.3
leo à angicu obliquas ont Gtv placées le long de chaque paroi latérale avec superposition mutuelle pour fournir
<Desc/Clms Page number 22>
des canaux ouverts de circulation d'eau sur toute le
EMI22.1
longueur du lit. de norto que la solution nutritive pou- vait être aisément introduite dans tout le lit ou ex- traite de celui-oit
On interconnecte un grand nombre de lita hy,lro-
EMI22.2
poniguas à l'aido d'un fluide principal de oorto que loo solutions ntitritivec puissent Ctro admises à partir d'un réservoir appropria par gravité.
On envoie la solution
EMI22.3
dons chaque lit au niveau d'environ 2,5 am uu-denaus du niveau du gravier et après cela on retire iJ'unôdiut\ :"0nt eettu solution vers une cuve do recyclage également; 1,14r gravit'** travers une eanullrîution de aortie o.ppropri''. Après cela, on recycle la solution nutritive au réservoir on utilisant dans ce but une poripe usuelle, et en complé- tant à chaque fois la solution avec de nouvelles quanti-
EMI22.4
tés-de solides marins et d'eau douce, juelon les bejotnq.
Dans une t:6riû d'crJuai1t on a fait rOUS3Cl.' d..:'r récoltes d'haricots, de toml\tc:1 et dA concombres dans 32 lits hydroponiques. On a éparpille les graines dans une
EMI22.5
solution diluée de solides marine aqueux et on a tl'D.n:Jfl- r dans les grands lits sous forme de plants uyrolt envi- ron 10 cm de hauteur. On a nourri les plo.rrt:cw'.lt:ux foij par jour en utilisant une solution nutritive obtenue en faisant dissoudre 52,6 kg de solides marins complète dans 45.359 kg d'eau. La production complète a été ache- vée en 100 jours environ. De préférence, la concentra- tion des solides marins dans la solution nutritive ne doit pas dépasser environ 8.000 p.p.m. (en poids).
Alors que certaines croissances pouvant être avec des solutions plus étendues, en général il convient
<Desc/Clms Page number 23>
d'employer des solutions de solides marins d'au moins 1000 p.p.m. environ. Du plus grandes concentrations que 8000 p.p.a. ont pour effet de retarder la croissance de la même façon que celle qui est observée quand on utili- se des quantités excessives d'engrais classiques, et u général des valeurs supérieures aux chiffres indiqués ne devraient pas être employé en.
De la môme façon que ci-dessus, on a réussi à faire pousser avec succès des récoltes de blé, avoine, radis, carottes, navets, betteraves, tomates, maïs, fraises, oignons, etc..., en utilisant des solutions nutritives comprenant de l'eau douce avec de 1.000 à 8. 000 p.p.m. de solides marins complets dissous. Ces résultats sont d'autant plus surprenants quand on le.3 compare aux essais qui ont été faits avec des solutions contenant des quantités équivalentes du seul chlorure de sodium.
Dans ce cas, on a observé que les solutions de chlorure de sodium dissous sont nettement toxiques peur les plantes, mais que les solutions des solides mairen
EMI23.1
complets, bien qu'elles contiennent la mr.1e quantité .1\ chlorure de sodium dissous (qui a été toxique quand V: 1. ' lise seul) peuvent ttro utilisées de façon bénéfique pour les plantes.
:WQntuollUlI)J).t, on peut ajouter à l'eau d-.,- -4,-r diluée ou à la solution do solides marine 4i .u.'., ci # r entrais azotés usuels, en ayant soin, bifn t;za.<tst., * a les concentrations totales restent dans les .,:.v c,- ri-i.¯ eib10s. Par exemple, on a répété les uusais zlt z.. . dessus au des haricots, tomates et concombre:-, e\ '.;.-##- tant 200 p.p.m. de nitrate de potassium pour 1COO ,.; ..
<Desc/Clms Page number 24>
de solides marins complets.
De façon étonnante,l'en- Grais azoté supplémentaire direct n'est pas nécessaire quand on utilise les solutions nutritives do nolides marina, car les lits hydroponiques peuvent être inoculés avec de l'azatobacter qui se nourrit 'bien dans des solu- tions nutritives contenant des solides marins et qui possède l'aptitude à fixer suffisamment d'azote atmos- phérique. Une façon de fournir dos bactéries uzatobacter aux lits hydroponiques est de faire couler la solution nutritive dans un lit contenant une récolte légumineuse telle que des haricots, la solution nutritive venant en contact avec les nodules sur lea racines des légumes.
En variante, on peut faire pousser des haricots ou au- très légumes dans des lits hydroponiques en interdisper- sion avec d'autres lits reliés en série, pour assurer ainsi une alimentation adéquate on azatobacter.
OBSERVATIONS On a enregistré, en vue de leur portée possible, certaines observations faites pendant les ex- périences décrites plus haut. Les brebis n'ont rien vou- lu savoir/pour paître dans un champ de foin non traité et se sont rassemblées dans un petit enclos de 3 m x 3 m où l'on avait place du foin traité, ce qui montre la différence de goût. On a marqué avec des rubans adhésifs des tige:: expérimentales de muta qu'on a mélangées avec du Mais témoin, et on a pu constater que le bétail et les brebis fourrageaient dans la masse en recherchant les tiges marquées, ce qui constitue une nouvelle preuve de la différence de goût.
Le fermier qui a récolté l'a- voine a remarqué que l'avoine expérimentale attirait davantage les lapins et les sauterellesOn a remarqué
<Desc/Clms Page number 25>
EMI25.1
ausni unu Ûif±6v<-na>i do oût dan:! lc'H 1 , potïi.-or #.
Les olgnona ut lrrs ru,!i:i ('#fc.'i.lont plun nucin'n qu.: 1<\, légumes- témoins. On constaté une différence dé- goût dan.; leo laitue', les haricots vertrs -c-,4v les caret*- too. Pouf des poffWf,y ,-t deu raiclna, la l't-oolto expéri- mentale contenait une plus grande quanti brt de vitMiin r.
A Qt C. Luc pal::in c:::q;Ór.j lJ1\mtùux avaient mm plue fjrun- do tcrieur on sucre).
SOJ.ViMAIl'lE: La liato doo ulmnnt3 qui sont importante pour 1, développement normal et la sente dec plante:;! où des animamr croît depuis dos années. Lv
EMI25.2
problème est d'autant plus complexe qu'on u découvert
EMI25.3
que la disponibilité d'un 61émont particulier 4 .la. plante peut Ctre fonction du lu préoenco ou do l'ab.ou;lçc d'autres 6l6r.1t.mtr; tl:.uw le :iol Les expric-nceu ci<dec.'u:; montrant cluiI'ü.M'.m 1; CI Ui.: 1. Toun le3 ùlém8ntc peuvent (litre importante du point de vue d1': lé. physiologie animale et végé-
EMI25.4
tale .
EMI25.5
2. l'en 1{n nt8 Qolvcnt (^tre fournis à la plants dons une proportion et dtuio un rapport a peu près ''xact'--!ftcnt lc-c qu'oli 1.j:3 trouve d...:n.;: l'eau de mer, ut il en est notamment ainsi pour le chlorure do sodium.
3. La plupart do.t; .'Animaux doivent recevoir leo élemunta minéraux nous forme "accrochée" aux
EMI25.6
planton, pour en bénéficier au mieux.
EMI25.7
4. La quantité drfc 301idcG flarin complets (y con- prie le chlorure de sodium) pouvant 'Ûtrc ajoutât-' aux jols de zonvo ouest-centrale et oriental': de,i Etats-Unis vut de préférence comprise t'ntrc 624 et 2.497 k,::/hn.
<Desc/Clms Page number 26>
Un exemple concret do l'utilioation des
EMI26.1
solides marina comme onot-ain pour don tomates est donné au tableau II ci-dD50UG TA13LF,A'U 11
EMI26.2
<tb> Vitamine <SEP> C <SEP> % <SEP> humidité <SEP> Vitamine <SEP> C
<tb>
<tb> mg/100 <SEP> g <SEP> de <SEP> mg/100 <SEP> c <SEP>
<tb>
EMI26.3
tomate com- de coliden 1) 1,% t 0 Témoin (pae d'engrais à solides marins) 7$60 9595 1C9
EMI26.4
<tb> Cas <SEP> 1 <SEP> - <SEP> 624 <SEP> g/ha
<tb> solides <SEP> Marins <SEP> 8,46 <SEP> 95,0 <SEP> 170
<tb>
<tb>
<tb> Cas <SEP> 2- <SEP> 1248 <SEP> kg/ha
<tb>
EMI26.5
aoliaou marins 14,20 412 24
EMI26.6
<tb> Cas <SEP> 3 <SEP> " <SEP> 2497 <SEP> kg/ha
<tb> solides <SEP> marins <SEP> 11,60 <SEP> 94,0 <SEP> 193
<tb>
A une tonne de solides marins broyés dans un broyeur à pierres meulières,
on a ajouté de 36 à 300 kg
EMI26.7
de pastilus ou cristaux dû nitrate d'ammonium ou de 45 à 49 kg de sulfate d'ammonium; ou de 23 à 180 kg 4 'urée, pour faire un engrais mixte. Les intervalles
EMI26.8
prévus pour les quantité des composés azott1) prov1<'n..; nont du fait que des quantités différentes sont nécoa- saires pour des récoltes différentes, en vue de la pro- portion des solides marina incorporas. Des essais de to- lérance avec cet engrais mixte ont montré que do 624 à
EMI26.9
2.497 kg/ha pouvaient ttre utilisas pour de;3 rjcoltpo dana les champs, lea fruits et lCtn 16gumol.i.
<Desc/Clms Page number 27>
On peut modifier le procédé décrit ci-dessus en utilisant de l'eau de mer avec la même proportion d'éléments que ci-dessus, en mélange avec des quanti- tés proportionnelles de composés azotes. En outre, on peut appliquer les solides marins d'abord et le composa azoté ensuite.
Comme il a déjà été dit, des récoltes qu'on a fait pousser sur un sol traité avec l'engrais de l'in- vention ont été analysées pour déterminer le poids des cendres, la quantité des vitamines et des autres 616- ments ; on- a également relevé les rendements. Les ré- sultats indiquent une augmentation du poids des cendres, des vitamines, du nombre et de la quantité des éléments, du rendement et de la-résistance aux maladies. On a nourri des animaux avec des produits qui ont poussé sur le sol traité par le procédé de l'invention, et on a constaté un stimulus de croissance, et une amélioration de la structure-osseuse et tissulaire. On voit donc que des résultats bénéfiques découlent de l'utilisation con.- trôlée de solides marins en mélange avec des composée azotés.
On peut se rendre compte par les essais précé- dents que des résultats tout.aussi bénéfiques sont obte- nus pour les planter, Grains, légumes et fruits autres que ceux qui ont été mentionnés dans les exemples.
Quand on applique 624 kg/ha, cette quantité peut être appliquées pendant quatre années successive;;.
Si l'on applique 2.497 kg/ha une seule fois/ou 624 kg/mm pendant quatrc années successives, en assurant un. drai- nage normal pour le sol, on obtient un résultat qui dure cinq ans. On peut alors analyser le sol pour détecter
<Desc/Clms Page number 28>
un élément? lourd, un élément moyen et un élément léger poursavoir à quel moment il convient d'appliquer de nou- veau des solides marins.
Naturellement, on peut apporter diverses modi- fications utiles aux modes do réalisation décrits sans sortir du cadre de l'invention.