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"Procédé et dispositif pour le pré-traitement de films en matière plastique".
L'invention concerne le pré-traitement des matières plastiques et plus spécialement du. polyéthylène en gaine, film, bande, feuille,,. généralement de faible épaisseur, en vue de les rendre aptes à former de bons supports d'imprimerie .sans que leur capacité de collage à chaud ne soit notablement réduite.
La nécessité de ce pré-traitement en soi est bien connue.
On a d'ailleurs déjà, à cette fin, proposé quatre méthodes fondamentales, respectivement la chloruration, le trai- tement par chauffage différentiel, l'oxydation et le traitement électronique.
La présente invention concerne essentiellement le trai- tement électronique.
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Comme traitement électronique, on a déjà proposé de faire passer le film de polyéthylène entre deux électrodes, l'une d'elles étant constituée par un rouleau d'appui. Mais, dans toutes les exécutions connues, entre l'une des électrodes et le film, est interposée obligatoirement une couche d'une matière isolante ou diélectrique-.
Il semble que, d'une manière absolument générale, la présence de ce diélectrique intercalaire a été jugée indispen- sable, ce qui a donné lieu à des conceptions aussi nombreuses que variées pour l'établissement de ce diélectrique.
La présente invention, qui concerne également un tel traitement électronique, est basée sur la constatation sur- prenante en soi que le diélectrique intercalaire non seule- ment n'est pas indispensable mais qu'en faisant porter le film directement sur un cylindre nu à surface extérieure métallique, l'autre électrode étant également dépourvue d'un diélectrique, on réalise un procédé et un dispositif d'une simplicité et d'une efficacité étonnantes.
De plus, une conception vraiment surprenante du pro- cédé et du dispositif ainsi réalisés est que ledit dispositif peut, quasi instantanément et moyennant une dépense vraiment réduite, être appliqué sur toute machine telle que bobineuse, extrudeuse, dérouleuse, imprimeuse ou autre, sans modification aucune des organes de ces machines et moyennant seulement l'apport d'éléments extrêmement simples et peu encombrants.
Contrairement aux procédés connus appliquant les ef- fets d'effluve, le procédé de l'invention consiste à prendre le film lui-même - et seulement le film - comme diélectrique entre les deux électrodes branchées sur le générateur de courant à haute tension, l'une des électrodes étant constituée par une simple barre, généralement en cuivre, disposée parallèlement et à très faible distance d'un rouleau d'appui du film, lequel
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rouleau, en une matière conductrice, remplit la fonction de la deuxième électrode et le film appuyé sur ce rouleau formant le revêtement diélectrique de celui-ci, respectivement de la deuxième électrode.
Cn observera que ce procédé est éminemment simple et rend systématiquement superflus les moyens parfois complexes proposés pour faire déplacer le film entre une électrode et un diélectrique solidaire de la deuxième électrode. Par voie de conséquence, les dispositifs appliquant ce procédé sont également éminemment simples et susceptibles d'être montés sans aucun aléa sur toute machine adéquate pré-existante
En fait, le dispositif proprement dit appliquant le procédé de l'invention est purement et simplement composé d'un générateur de courant haute tension, d'une électrode et du câblage nécessaire pour raccorder la première électrode audit générateur et celui-ci à la masse à laquelle est également rac- cordé le rouleau de la machine faisant office de seconde électro- de.
En pratique, il suffit donc de fixer parallèlement et à très faible distance du rouleau choisi, comme seconde élec- trode, une barre de cuivre d'un type quelconque, bien connu en soi, dont les caractéristiques de bobinage seront adaptées à Inapplication considérée. Le film normalement déroulé ex-bobine, ou venant de l'extrudeuse, après avoir passé sur les tambours tendeurs usuels, est passé entre ladite barre de cuivre et ledit rouleau de manière à être franchement appuyé sur celui-ci, sur une certaine longueur d'arc de circonférence de part et d'au- tre de ladite barre formant la première électrode, le film aboutissant normalement, via éventuellement d'autres rouleaux connus, à l'enrouleur.
Comme conséquence de cette disposition, le film forme, à proximité et de part et d'autre de la première électrode, le
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revêtement diélectrique du rouleau formant la seconde électrode.
Lorsque le circuit du générateur de courant haute tension, via lesdites électrodes, est fermé on observe, entre la barre de cuivre formant la première électrode et la partie la plus voisine du film se déroulant à vitesse constante, une nappe d'effluves de densité absolument régulière entretenue d'une manière constante.
On observe également qu'en conséquence de cette dispo- sition particulière et extrêmement simple, le courant néces- saire, d'une tension de l'ordre de 10.000 à 15.000 Volts, pré- sente une intensité remarquablement faible, surtout par rapport au courant nécessaire dans les installations connues, cette in- tensité, dans le procédé de l'invention, étant à peine de l'or- dre de 1 à 2 milli-ampères.
Cette intensité extrêmement réduite est intéressante non pas du point de vue purement économique en raison de la faible quantité de courant débité, mais par le fait que les machines se trouvent systématiquement à l'abri de tout danger ou accident généralement quelconque.
En ce qui concerne les résultats obtenus sur les films eux-mêmes, généralement les films de polyéthylène, on constate que, sans perte préjudiciable de son pouvoir de scellage à chaud, la pellicule présente une texture superficielle parti- culièrement apte à recevoir ultérieurement toute impression gé- néralement quelconque par les moyens usuels.
On observe qu'une pellicule ainsi pré-traitée se pré- sente, même après un long délai de séjour dans un magasin d'ap- provisionnement, sous les meilleures conditions lorsqu'on les place sur les machines imprimeuses, les travaux d'impression étant; pratiquement impeccables.
On remarquera d'ailleurs qu'en raison de l'extrême simplicité tant du procédé que des dispositifs qui en font
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application, il est possible de supprimer, en quelque sorte, le pré-traitement ou plus exactement de le faire coïncider avec la phase d'impression en sorte qu'il suffit de choisir, dans la machine imprimeuse, le rouleau convenant le mieux pour servir de seconde électrode et d'appliquer, dans la machine im- primeuse, avant les phases d'impression proprement dites, la première électrode dans les conditions précédement décrites, d'une telle manière que le traitement du film s'effectue même juste avant les travaux d'impression.
En tout cas, on peut ainsi supprimer systématiquement toutes les machines et installations parfois coûteuses qui ont été préconisées comme machines intermédiaires de conditionne- ment entre l'extrusion ou laminage et l'impression.
Les différentes caractéristiques de l'invention ressor- tiront davantage encore de la description plus détaillée ci- après, laquelle se réfère aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente, aussi schématiquement que pos- sible, le montage permettant la réalisation du procédé objet de l'invention; les figures 2 à 5 représentent des variantes de réali- sation du rouleau formant la seconde électrode pour l'applica- tion du procédé de l'invention; la figure 6 schématise les éléments essentiels de l'ap- plication du procédé de l'invention sur une extrudeuse.
Comme schématisé à la figure 1 l'application du procédé de l'invention requiert seulement l'utilisation d'un rouleau 1 qui peut être un rouleau spécial ou éventuellement un rouleau dûment choisi mais normalement utilisé dans une machine déter- minée telle qu'une bobineuse, une extrudeuse, une dérouleuse, une imprimeuse ou toute autre machine analogue.
Ce rouleau 1 est généralement en acier et, conformément à l'invention, il est connecté à la terre en 2, via le conducteur 3; à proximité
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dudit rouleau 1, le long d'une génératrice et à faible distance de celui-ci, est disposée une électrode formée par une barre de cuivre adéquate; cette électrode 4 est reliée à l'un des en- roulements 5 d'un transformateur via un conducteur 7, ledit enroulement 2 étant connecté à la terre en 8 par le conducteur schématisé en 9;
le deuxième enroulement du transformateur 6 est alimenté par les conducteurs 10-11. Le film à traiter F passe sur le rouleau 1 dans l'espace délimité par ledit rouleau et la seconde électrode 4, Cette dernière pourra présenter soit une surface continue, soit une surface discontinue ou non rec- tiligne de manière, par exemple, à provoquer un certain effet de pointe permettant une concentration des effluves à la surfa- ce du film. Par exemple,de bons résultats peuvent être obtenus par une surface présentant au film une série de protubérances planes en quinconce ou de toute manière assurant une réparti- tion uniforme des éffluves sur le film.
Conformément à l'invention, le rouleau 1 pourra être conditionné d'une telle manière que, seule, la longueur couver- te par le film à traiter soit maintenue superficiellement conduc- teur d'électricité, là où les autres parties du rouleau 1 non juxtaposées au film à traiter sont conditionnées de manière à être diélectriques ou rendues diélectriques.
Dans l'exemple de la figure 2, la largeur du film F est égale à la longueur du rouleau 1 et aucune disposition particu- lière ne doit être prise concernant ce rouleau ; la figure 3, on a représenté un tronçon de rouleau 1' non couvert par le film F et, dans ce but, ce tronçon 1' est exécuté en une ma- tière isolante ou bien la partie correspondante du rouleau 1 est recouverte d'une matière diélectrique; dans la figure 4, on a représenté une variante de la disposition de la figure 3, le tronçon 1' étant réparti de part et d'autre du film F et ces tronçons 1' sont conditionnés comme exposé pour l'exécution de la figure 3;
dans la figure 5, on a représenté un rouleau 1
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constitué par des tronçons interchangeables de manière à pou- voir rendre variable, respectivement réglable, la longueur de rouleau faisant office d'électrode, les autres parties du rouleau étant constituées par des éléments isolants ou rendus isolants. En l'occurrence, ce rouleau en tronçons multiples est constitué par un tronçon central 1 dont la longueur est égale à la plus petite latgeur de film à traiter ; d'un côté et, de préférence, de part et d'autre de ce tronçon de longueur minimum 1 sont susceptibles d'être fixés sur le même axe des tronçons 1' formés, en quelque sorte, par des disques.
Dans cette éventualité, il suffit de disposer d'un tel rouleau central 1 de longueur minimun et d'un jeu de disques ou de tronçons de rouleau 1' en métal et d'un jeu de tels disques ou tronçons de rouleau en une matière isolante ou rendue superficiellement isolante pour pouvoir adapter aisément la longueur de rouleau susceptible de remplir la fonction d'une électrode à la largeur de film à traiter.
L'inventionconcerne ci-ailleurs toutes dispositions généralement quelconques susceptibles d'approprier semblable- ment ledit rouleau formant électrode.
A titre d'exemple, une application du procédé de l'inven- tion est schématisé à la figure 6 et cette application concerne le traitement du film F sur une extrudeuse. Dans cette figure 6, est schématisés la gaine F'à sa sortie de l'extrudeuse proprement dite et l'aplatissement de cette gaine entre les éléments laté- raux de guidage 12-13, Considérant ladite gaine F' aplatie comme étant le film F à traiter, celui-ci, au lieu d'être acheminé di- rectement sur la bobine 14 selon la manière traditionnelle, est dérivé vers un cylindre 1 généralement en acier et, de là, vers un cylindre tendeur 15 des cylindres presseurs 16 et la bobine 14 Le cylindre 1 est connecté à la terre par le conducteur 3.En regard du cylindre 1 est, delamamère précédementindiquée,
disposéeetfixée
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l'électrode 4 branchée sur le transformateur par le conducteur 7 également de la manière indiquée également dans l'exposé du schéma de la figure 1.
Le traitement se produit tel qu'exposé précédemment.
On adaptera semblablement toute autre machine.
L'invention concerne non seulement le procédé mais tout dispositif conditionné pour appliquer ce procédé ainsi que toute machine généralement quelconque comportant un tel dis- positif.
REVENDICATIONS. l.- Procédé pour le pré-traitement de films en matière plastique, au moyen d'effluves produites par l'application d'un courant à haute tension, caractérisé en ce qu'il consiste à faire passer le film à traiter entre un cylindre métallique nu et une électrode, ledit cylindre remplissant le rôle de la seconde électrode, les deux électrodes étant branchées dans le circuit d'un générateur à haute tension et le film remplissant, à lui seul, le rôle de diélectrique.