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La présente invention est relative à un procédé de distribution de composés volatils pesticides et autres à la fois pour former un aérosol semi- permanent et un dépôt sur des surfaces. Il sera entendu que par "pesticides", on comprendra ici les insecticides, germicides, bactéricides, fongicides, etc.
Des pesticides ont été distribués jusqu'à présent suivant un certain nombre de manières dont les suivantes sont en usage fréquent : a) des pesticides ont été appliqués à des surfaces en peignant sur ces surfaces une solution ou une dispersion du pesticide, par exemple des vernis pesticides, une peinture à ciment pesticide, des solutions de toxiques dans des solvants organiques pour la préservation des bois d'oeuvre, et dans le domaine médical le badigeonnage de teinture d'iode ou de mercurochrome sur des lésions de la peau,. l'utilisation du badigeon de Mandl pour les infections de la gorge et de beaucoup d'autres manières ; b) des pesticides ont été distribués dans l'air et pour former des dépôts sur des surfaces, par soufflage ou secouage du pesticide sous forme pulvéru- lente;
c) des pesticides ont été dispersés par des générateurs de fumées en partant d'un mélange pyrotechnique ou par une machine à brouillard dont le but principal est habituellement de produire un dépôt résiduaire sur les surfa- ces ambiantes ; d) des pesticides ont été dispersées par pulvérisation d'une forme liquide du pesticide,habituellement en solution, par une pression de gaz, par exem- ple par de l'air comprimé produit à la main ou par une pompe à moteur, ou encore un gaz comprimé autre que l'air, tel que l'anhydride carbonique, comme dans les pistolets pulvérisateurs de sparklet, ou les gaz comprimés liquéfiés, par exemple des fréons, du chlorure de méthylène', etc,
tels qu'utilisés dans des emballages sous pression et fréquemment désignés par "boîtes à aérosol à basse pression"
Un but de la présente invention est cb prévoir un procédé de formation d'un aérosol et d'un dépôt sur des surfaces d'un pesticide sans utilisation de solvants ou tout autre forme de milieu pour supporter le pesticide ou autre composé volatil en mélange avec lui, et sans l'utilisation de toute forme.quel- conque d'emballage sous pression ou de tout composé quelconque qu'il est nécessai- re mélanger avec le pesticide de manière que celui.-ci puisse être brûlé.
Suivant la présente invention, un procédé de traitement d'un espace enfermé délimité par et contenant des surfaces, par un pesticide ou autre composé volatil comprend les phases de création d'un tirage forcé d'air ou autre milieu gazeux, de'chauffage de ce tirage forcé, et finalement de passage du tirage forcé chauffé d'air ou autre gaz sur le pesticide ou autre matière volatile, et d'éjec- tion de l'air ou autre'gaz chauffé portant la matière volatile volatilisée, par .un gicleur ou autre dispositif d'éjection.
De façon convenable, le pesticide ou autre matière volatile est dépo- , sé sur les surfaces d'une structure qui est foraminée, la matière volatile étant déposée sur les surfaces des pores ou passages et le tirage forcé chauffé d'air ou autre gaz étant forcé à travers les pores ou passages de la structure.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, un procédé de pro- duction de revêtements ou couches de pesticide ou autre composés volatils à l'é- tat sec sur des surfaces comprend les phases de création d'une tirage forcé d' air ou autre gaz, de chauffage de ce tirage forcé, et finalement de passage du tirage forcé chauffé d'air ou autre gaz à travers une structure foraminée sur laquelle est déposée à l'état solide sec un pesticide ou autre matière volatile, et de direction du tirage chauffé résultant d'air ou gaz portant la matière vola- tilisée sur la surfaoeo
Dans la présente description, le mot "revêtement " comprend à la fois des couches continues et discontinues sous toute forme physique quelconque et en-
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globe un dépôt cristallin.
La présente invention s'applique spécialement à la distribution de pesticides dont la vitesse de volatilisation aux températures ambiantes ordinaires est très basse. @
Suivant la présente invention, on a trouvé possible de prévoir un appareil de construction simple qui permette la production d'une concentration relativement élevée de ces pesticides sous forme d'un aérosol et sous forme d'un dépôt sur les parois et autres surfaces d'une chambre ou sur d'autres surfaces.
L'appareil de l'invention comprend une soufflerie commandée par moteur pour pro- duire un tirage forcé, un réchauffeur électrique ou autre sur ou à travers le- quel le tirage forcé est contraint de passer, et un glieleur capable de contenir ou de recevoir une structure foraminée auto-portante.
Le gicleur peut convenable- ment être sous forme d'une caetouche qui contient ou est apte à recevoir la struc- ture foraminée auto-portante et peut être remplacée ou renouvelable
La vitesse de volatilisation du pesticide est accrue dans la présen- te invention par trois facteurs : (a) par augmentation de la vitesse du courant d'air ou autre gaz sur le pesticide;
(b) par augmentation de la température de l'air ou autre gaz se déplçant sur le pesticide parce que cela permet la volatilisation d'une plus grande quantité de pesticide par unité de volume d'air; et (c) par augmentation de l'aire delà surface portant le pesticide, qui est exposée au gaz chauffé passant sur elle
La structure foraminée peut consister en des matières d'une nature très différente qui sont chimiquement inertes par rapport à la matière volatile et sont auto-portantes ou rigidement supportées ou au moins semi-rigidement sup- portées.
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La structure peut consister en fibres de lame de verre, en une matte de fibres de verre ou en une matière similaire, supportées dans une cartouche ou autre récipient ayant une ouverture en un point pour l'air chauffé sous tirage forcé et une sortie pour l'air chauffé après son passage à travers la structure foraminée, cet air emportant avec lui le pesticide vaporisé.
D'autres fibres que le verre peuvent être employées et/ou la struc- ture foraminée peut consister, soit en une structure cellulaire d'une nature poreuse, soit en une série de treillis ou éléments rétiformes de dimensions et conception spéciales.
Ou bien ,,,,la-structure foraminée peut consister en particules ou gra- nules séparés qui son eux-mêmes imperméables ou foraminés
Ou bien, la structure foraminée peut être formée en partant d'une ma- tière gaufrée, crêpée ou plissée, enroulée sur elle-même ou conformée d'une au- tre manière à la forme désirée; c'est ainsi que du papier filtre crêpé, du carton gaufré, etc, ont été trouvés intéressants comme support pour un pesticide.
Le support foraminé peut être contenu dans une cartouche, par exemple une cartouche métallique ou en carton de section circulaire ou autre, qui est pourvue de moyens permettant de la fixer à la sortie de l'appareil prévu pour produire le tirage d'air forcé chauffée
L'invention sera maintenant décrite avec référence aux dessins anne- xés.
La figure 1 est une vue en élévation d'un appareil convenant pour la distribution d'un insecticide.
La figure 2 est une vue en coupe montrant un détail de l'appareil représenté , la figure 1.
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L'appareil représenté à la figure 2 convient pour une opération à la main et comprend une soufflerie centrifuge entraînée par un moteur électrique, cette soufflerie et ce moteur étant tous deux logés dans un carter 1 qui est sup- porté sur une poignée 2 à travers laquelle un conducteur électrique 3 est mené à un interrupteur 4 qui commande l'alimentation de courant électrique à l'appareil.
Le carter 1 est conformé pour présenter un dispositif de sortie 5 dans lequel est logé un réchauffeur à résistance électrique 6, destiné au chauffage de l'air soufflé sur ce réchauffeur par la soufflerie du carter 1. Du côté de décharge du dispositif de sortie 5 est prévu un collier fileté 7 qui reçoit un anneau fileté 8 comportant un rebord 9 dirigé vers l'intérieur et qui sert à retenir le rebord 10 d'une cartouche métallique 11. L'extrémité de décharge 12 de la cartouche est ouverte mais, si on le désire, cette cartouche peut être pourvue d'un couvercle ou chapeau comportant une ouverture réduite, de manière à régler le débit de l'appareil.
La cartouche 11 contient un intérieur foraminé consistant en un rou- leau de carton gaufré 13,de manière à présenter, dans le sens dans lequel cir- cule l'air, une série de longs passages 14 ayant chacun sensiblement la même section transversale et la même longueurs. Cette structure foraminée formée par le carton traité est préalablement chargée d'un pesticide , par exemple du DoDoTo
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(dichloro-diphényi-trichloréthane) ou de l'acide déhydroacétique, de manière qu'une couche du pesticide soit uniformément répartie ou distribuée sur pratique- ment l'entièreté des surfaces des passages 14.
Il est important si une identité pratique de débit est requise à partir de cartouches similaires, que la structure ait une résistance uniforme à la circulation d'air suivant toute sa longueur et toute sa largeur, car des espaces morts dus à un bourrage non uniforme, qui ne sont pas facilement accessibles au courant d'air, s'accompagnent habituellement d'un cheminement et tendent à réduire le rendement, c'est-à-dire la proportion de la quantité totale de pesticide, qui peut être vaporisée en un temps donné, et également-à empêcher une identité pratique entre les rendements de cartouches similaireso La résistance de la structure foraminée employée à la circulation d'air doit être prise en considération, lorsqu'on choisit la nature¯de la structu- re ,
car les différences de résistance à la circulation d'air des structures de support provoquent une différence marquée de la température du courant d'air quittant la cartouche.
C'est ainsi que le type de soufflerie illustré, qui a un déplacement d'environ 25 litres d'air par minute, un remplissage de la cartouche 11, consis- tant en un fin carton gaufré de 4 cm de diamètre et de 5 cm de long, permettait encore un déplacement par l'appareil d'environ 23 litres par minute, tandis qu'un papier filtre crêpé (Fords Grade B2CX) enroulé en un cylindre du même diamètre mais de 3 cm de long seulement ne permettait un déplacement que de 6 litres par minute.
On a trouvé que le poids de pesticide distribué à partir d'un rouleau de papier filtre crêpé de 3 cm de long, de résistance relativement élevée, avec un réchauffeur de 100 watts était environ le même que celui d'un support de faible résistance consistant en un rouleau de carton gaufré très fin d'une longueur de 5 cm, avec utilisation d'un réchauffeur de 550 wattso Naturellement, lorsque la résistance du support est augmentée, la vitesse du courant d'air au gicleur est inférieure et le pesticide n'est pas dispersé avec force jusqu'à une grande distan- ce du gicleur. En d'autres- mots, le mouvement de translation de l'aérosol est sacrifié.
Lorsqu'on utilise des pectidides, il y a dans la plupart des cas une limite au degré auquel la température opératoire peut être élevée en raison du caractère inflammable du support ou du caractère thermolabile du pesticideC'est ainsi que lorsque la structure foraminée consiste en cellulose ou lignine, et le pesticide en D.D.T., lindane, aldrine, dieldrine, diazinone et acide déhydroacéti- que, la température maximum tolérable est d'environ 200 Co
En opération, une cartouche 11 est appliquée à l'extrémité de déchar- ge du dispositif de sortie 5 grâce à l'anneau 8, et l'interrupteur 4 est actionné
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pour mettre en marche la soufflerie et le réchauffeur. De l'air est insufflé par la soufflerie sur le réchauffeur 6, et l'air chauffé pénètre dans la structure foraminée 13 portant le pesticide.
Le courant d'air chauffé ramasse le pesticide sous forme.de vapeur à l'instant où il pénètre dan la structure 130 Une petite quantité de chaleur est nécessaire pour convertir le pesticide en.vapeur, la quan- tité dépendant de la chaleur latente d'évaporation du composé Cela provoque une chute légère de la température du courant d'air;
par exemple , le lindane (hexachlorure de benzène pur) demande environ 82,5 calories par gramme de lindane vaporisé et si un gramme de lindane est vaporisé en une minute, la puissance uti- lisée durant cette période sera de l'ordre de 5,75 watts, ce qui représente envi- ron 1% de la consommation de puissance d'un réchauffeur électrique du type conve- nant à cet effet, à savoir de 500 à 550 wattso En conséquence, l'effet de refroi- dissement créé par la vaporisation du pesticide ne représentera une chute que de 1 ou 2 . La plupart des autres pesticides couramment utilisés ont la même chaleur latente de vaporisation que le lindane.
Lorsque le courant d'air pénètre dans la structure, il se charge de plus en plus de vapeur jusqu'à ce qu'un état d'équilibre soit atteint avec la -phase condensée et l'air devenant saturé de vapeur à la température à laquelle il quitte la sortie 12. Naturellement, le point du support foraminé auquel 1 air devient saturé de vapeur se déplacera vers l'avant en direction du point de déchar- ge du support, jusqu'à ce que le débit tombe finalement et éventuellement cesse.
Tant que le support poreux reste suffisamment chargé de pesticide, l'air chaud émerge de la sortie 12 à vitesse élevée en étant saturé de vapeur de pesticide. Cet air se mélange immédiatement avec l'air froid extérieur et la vapeur de pesticide est condensée avec grande rapidité pour former un aérosol de particules dé l'ordre de 1 à 2 microns de diamètre. L'aérosol formé a l'apparence et se comporte (dans le cas du lindane, du DoDoT. et du diazinone) comme une fu- mée de tabac exhaléé et semble être tout à fait exempt de plus grandes particules ou gouttelettes.
A titre d'exemple , on a trouvé que,10 minutes après qu'environ 10 mgr de lindane ont été dispersés suivant l'invention dans une chambre de 1340 pieds cubes, un échantillon au conimètre montrait environ 200 cristaux par cen- timètre cube, correspondant à 3 microgrammes par pied cube de lindaneo Si la quantité dispersée est considérée comme étant de 75 microgrammes par pied cube, il s'ensuit que 72 microgrammes étaient présents sous forme de vapeur pour chaque fois 3 miorogrammes de cristaux,
A 2000,.1 air devrait en théorie contenir 130500 miorogrammes de vapeur de lindane; l'air ne se rapprochait pas de la saturation et on peut supposer que les quelques cristaux formés s'étaient évaporés complètement en une demi- heure ou plus.
Lorsque le courant chaud d'air chargé de vapeur quittant l'appareil est dirigé sur une paroi ou autre surface à la température ambiante normale, le pesticide est condensé sur la surface relativement froide et il forme des gout- telettes dans le cas de diazinone ou des cristaux dans le cas du D.D.T. ou du lindane de 1 à 2 microns de diamètreo A titre d'exemple, une exposition d'une seconde d'un verre pour projection à 12 cm devant le gicleur de décharge de l'ap- pareil suivant l'invention, utilisant du diazinone, donnait un dépôt de gouttelet- tes qui était, pour les mouches communes, mortel à 100% de plus que la résistance normale au D.D.T. et au lindane en 30 minutes.
A l'utilisation, le courant d'air chauffé et chargé de vapeur ne devrait pas être dirigé sur une surface pendant une période prolongée quelconque telle que la surface sur laquelle ce courant est dirigé serait chauffée car la condensation ne serait pas alors efficace; il est préférable, lorsqu'une couche ou dépôt épais est nécessaire, de faire passer le gicleur au-dessus de l'entière- té de la surface de faon continue et répétée, de manière à établir une couche de la densité requise sans chauffage anormal de la surface.
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L'invention trouve son application dans le domaine domestique, par exemple dans la protection des étoffes contre les mites, le tirage forcé servant à obtenir une pénétration de l'air dans la matière textile, le pesticide vaporisé étant condensé, à partir de l'air, dans les insertices de cette matière.
Ce qui précède est également applicable aux matières tapisseries d'ameublement ,aux vêtements, aux tapis et autres draperies et revêtements de planchera
D'autres applications de l'invention sont la stérilisation superfi- cielle par des bactéricides ou fongicides, le traitement médical des maladies de la peau, comme la gale, la thérapie par inhalation, le contrôle des ecto-para- sites chez les humains, la volaille et les animaux domestiques, une stérilisation temporaire de l'air avec du formaldéhyde ou des phénols, la desinsecticidation des avions, la fumigation de conduits qui hébergent des blattes et autres insectes ou animaux, la dispersion de parfums et désodorisants, le contrôle des insectes dans les serres et des maladies des planteso L'appareil se rpête également au trai- tement des plantes extérieures.
Dans un appareil opérant suivant l'invention, le débit de la souffle- rie en air chaud à 65 C environ est de 1,41 pied cube par minute et la vitesse de l'air à travers l'orifice de décharge, lorsque celui-ci est désobstrué et est de 4 cm de diamètre, est de 1,5 pied par secondeo
Lorsqu'une cartouche contenant un bourrage de laine de verre d'envi- ron 3 ou 4 grammes, ayant une aire superficielle présumée de 2 à 3 mille centi- mètres carrés, est appliquée à la soufflerie, le débit de la soufflerie et la vitesse de l'air sont réduits d'environ la moitié, et la température s'élève de façon correspondanteo Avec un appareil de ce type, on obtient un débit de l'ordre suivant :hexachlorure de benzène :3,42 gr en quatre minutes ;
DoDoTo : 1,05 gr en quatre minutes; diazinone : 3,34 gr en 3 minutes et quart ; etThanite : 7 gr en trois minutes-
Ce débit qui peut être le débit d'une cartouche ou d'un bourrage, est suffisant pour traiter en 3 à 4 minutes un volume de 100000 pieds cubes pour donner une action convenable sur les mouches.
Dans un autre exemple ,des mouches résistant à l'hexachlorure de benzène et au D.D.T. étaient soumises à des tests dans une chambre de 640 pieds cubes, dans laquelle 0,2 gr de diazinone était dispersé, ce qui correspond à une dose de 11 microgrammes par mètre cube. Les mouches résistantes commençaient à s'abattre après 5 à 6 minutes, 75% étaient tombées en 10 minutes et 100% après 14 minutes. À cette dose, un débit total de cartouche de 3,2 gr par exemple se- rait suffisant pour traiter 10.240 pieds cubes dans la courte période de 3 à 4 minutes.
Evidemment, en augmentant la densité du support poreux ou en augmentant la longueur de la cartouche et du support ou par d'autres agencements convenables, ce débit peut être accru de 4 fois ou pluso
Il est évident des exemples ci-avant que la présente invention permet la formation d'une très fine dispersion d'une concentration très élevée, sur des aires localisées ou sur de très grandes aires, En outre, cela peut être obtenu sans l'aide de solvants, d'agents de dispersion:
. ou de récipients coûteux conçus pour recevoir les gaz sous pression et pour décharger ces gaz à travers un gicleur en emportant le pesticideo
Bien que l'invention s'applique spécialement à des pesticides, elle peut aussi être employée pour déposer des couches d'autres matières,par exemple , des parfums et désodorants, ainsi que d'autres matières qu'on désire produire sous forme de. dépôts solides en particulès .
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Bien que l'invention ait été décrite avec référence à un type d'ap- pareil tenu en. main,- on comprendra que l'invention n'est pas limitée à un disposi- tif manuel mais engloble de plus grands appareils qui peuvent être montés sur roues ou installés en permanence dans des endroits tels que des entrepôts, des moulins à farine, etc, ces appareils ayant un débit proportionnellement plus grand et des réchauffeurs à plus haute puissance.
La. soufflerie peut, dans ces cas, être entraînée par un moteur à combustion interne et, si on le désire, une partie ou la totalité de la chaleur créée par ce moteur peut être utilisée pour chauffer l'air ou autre milieu gazeux.
REVENDICATIONS
1. Procédé de traitement d'un espace enfermé délimité par et contenant des surfaces, par un pesticide ou autre composé volatil, comprenant les phases de création d'un tirage forcé d'air ou autre milieu gazeux, de chauffage de ce tirage forcé, et finalement de passage du tirage forcé chauffé d'air ou autre gaz sur le pesticide ou autre matière volatile, et d'éjection de l'air ou autre gaz chauffé portant la matière volatile volatilisée, par un dispositif de sortie.
2. Procédé de production de revêtements de pesticide ou autre composé volatil à l'état sec sur une surface, comprenant les phases de création d'un tira- ge forcé d'air ou autre gaz, de chauffage de ce tirage forcé, et finalement de passage du tirage forcé chauffé, sur le pesticide ou autre matière volatile, et de direction du tirage chauffé résultant d'air ou gaz portant la matière volatili- sée sur la surface.