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L'invention est relative aux véhicules automobiles, et elle concerne plus particulièrement l'agencement de leurs sièges.
Elle a pour but de rendre ces véhicules et sièges tels qu'ils répon- dent mieux que .jusqu'à présent aux divers desiderata de la pratique.
Elle consiste, principalement, à faire comporter aux sièges du genre en question une ossature polygonale déformable dont les éléments successifs sont articulés mutuellement autour d'axes transversaux et qui peut être rendue indé- formable, à la position voulue pour le coussin du siège, à l'aide d'une barre de longueur utile réglable disposée entre deux éléments de préférence contigus de l'ossature.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, mais qui pour- raient, le cas échéant, s'utiliser isolément, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment une seconde disposition consistant, dans les véhicules du genre en question, à agencer l'un au moins des sièges autres que celui du conducteur, notamment celui ou ceux qui avoisinent ce dernier siège, de manière qu'il puisse s'éclipser de préférence à l'avant du véhicule s'il s'agit d'un siè- ge avant ou à l'arrière s'il s'agit d'un siège arrière en dégageant, au profit de bagages ou colis, l'emplacement qu'il occupe normalement.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation, des susdites dispositions, et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les siè- ges du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments et outils spéciaux propres à leur établissement ainsi que les véhicules équipés de semblables sièges.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du com- plément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels com- plément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les figo 1 et 2, de ces dessins, montrent le schéma de sièges éta- blis selon deux modes de réalisation de l'invention.
Les fig. 3 et 4 montrent, respectivement en élévation latérale et en plan, l'ossature d'un siège établi selon un troisième.mode de réalisation de l'invention.
La fig. 5 montre, à plus grande échelle, un détail de la figo 3.
La figo 6 est une coupe selon VI-VI fig. 5.
Les figo 7 et 8 montrent, en élévation latérale et en plan, l'avant d'un véhicule équipé du siège des fige 3 et 4.
Selon l'invention et plus particulièrement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'é- tablir un siège de véhicule dont on puisse régler la position du coussin dans le sens longitudinal, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On fait comporter à ce siège une ossature polygonale déformable dont les éléments successifs sont articulés mutuellement autour d'axes transversaux et qui peut être rendue indéformable, à la position voulue pour le coussin du siège à l'aide d'une barre de longueur utile réglable disposée entre deux élé- ments contigus de l'ossature, étant entendu que la partie du plancher, sur la - quelle repose ledit siège, est comprise parmi lesdits éléments.
Comme représenté à la fig. 1, on peut avoir recours à une ossature en forme de quadrilatère articulé, dont les quatre côtés sont constitués respecti- vement par les pieds avant a, les longs-pans du siège b, les pieds arrière c et
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le plancher du véhicule d, les points d'articulation et f des pieds a et c au plancher ayant une position invariable.
Comme représenté aux fig. 2 et 3, on peut combiner en un seul élément rigide les longs-pans b et l'un des jeux de pieds (avant ou arrière), articuler l'autre jeu de pieds en des points fixes sur le plancher et agencer le premier jeu de pieds de manière qu'ils puissent se déplacer longitudinalement sur le plan- cher d.
C'est ainsi que, selon la fig. 2, les pieds avant a forment avec les longs-dans b un seul élément rigide et les pieds arrière c sont articulés en des points fixes f alors que, selon la fig. 3, les pieds arrière c forment avec les longs-pans b un seul élément rigide et les pieds avant a sont articulés en des points fixes e.
Selon les modes de réalisation représentés, on a disposé une barre de longueur utile réglable, à titre d'exemples, entre les deux côtés contigus constitués par les longs-pans b et les pieds arrière c (fig. 1), ou entre les pieds arrière et le plancher d (fig. 2), ou entre les pieds avant a et l'ensemble formé par les longs-pans b et les pieds arrière (fig. 3).
On peut naturellement adopter toute autre solution équivalente,ladite barre ± pouvant d'ailleurs être disposée entre deux éléments non contigus, par exemple entre les pieds a et c du quadrilatère articulé de la fig. 1.
Dans le cas où un jeu de pieds avant (fig. 2) ou arrière (fig. 3) n'est pas articulé au plancher autour de points fixes, mais peut se déplacer li- brement au contact du plancher, on prévoit avantageusement pour l'un au moins des pieds de ce jeu un dispositif de guidage propre à empêcher le jeu de pieds en question de se soulever du plancher et à augmenter ainsi la rigidité de l'os- sature .
De préférence, on agence le dispositif de guidage de manière qu'il n'agisse que sur une partie de la course des pieds correspondants, ce qui permet de libérer les pieds sur le reste de ladite course et de faire basculer alors le siège autour de ses points d'articulation fixe.
Selon le mode de réalisation préféré de la fig. 3, on réunit en un ensemble indéformable, à l'aide d'une traverse 1, les deux pieds avant a du siè- ge et on réalise l'articulation des pieds a au plancher à l'aide de demi-paliers 2 fixés au plancher et réalisés par exemple en tôle pliée, la traverse 1 étant engagée avec un faible jeu dans ces demi-paliers et étant empêchée de se déplacer latéralement par des saillies ou épaulement la. On peut constituer la traverse 1 par un tube dont on aplatit et recourbe à angle droit les extrémités de manière à former les pieds a.
On galbe les deux longs-pans b de manière que leur partie antérieure ait une légère pente descendant vers l'arrière correspondant à la pente donnée habituellement au coussin h du siège proprement dit (figo 7) et que leur partie postérieure ait une forte pente descendant dans le même sens de manière à for- mer les pieds arrière et on solidarise les deux longs-pans à l'aide d'au moins une traverse 3.
On peut constituer les longs-pans en tube, auquel cas on aplatit leurs extrémités antérieures pour faciliter leur articulation, à l'aide d'axes 4 par exemple, aux extrémités supérieures des pieds a.
On constitue le dispositif de guidage de l'un des pieds arrière c par une glissière 5 à profil en U dont les ailes sont rabattues l'une vers l'au- tre de manière à former des rebords 5a, on ménage des échancrures latérales 6
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dans les pieds c et on engage les rebords 5a dans ces échancrures (fig. 5 et 6)0 Pour limiter le champ d'action de la glissière,on arrête les rebords 5a, comme indiqué en 5b, en un emplacement tel que, lorsque les pieds ± occupent l'une de leurs positions extrêmes, par exemple la position arrière extrême indiquée en.2,1 fig. 3, lesdits rebords libèrent les échancrures 6.
On constitue la barre de longueur utile réglable avantageusement par un levier rigide articulé à l'aide d'un axe 7 sur l'un des pieds a et muni d'une série d'encoches 8 coopérant avec un ergot 9 porté par le pied arrière c correspondante de préférence le pied qui coopère avec la glissière 5, l'ergot 9 étant sollicité dans l'encoche appropriée par le poids du levier ou par un res- sort à lame 10 fixé par ses extrémités au levier ou par tout autre moyen appro- prié. Pour limiter l'angle de rotation du levier, on peut prévoir une plaque de garde 11 légèrement écartée de la partie du levier où sont ménagées les encoches 8.
A titre de variante, on pourrait avoir recours à un levier élasti- que au moins sur une partie de sa longueur et fixer ce levier rigidement au pied a correspondant, en particulier par soudure, l'élasticité du levier étant alors mise à profit pour maintenir l'ergot 9 en place dans son encoche et pour autori- ser les oscillations du levier nécessaires au réglage du siège.
Enfin, on constitue l'armature j du dossier par un élément en forme d'U renversé, les branches verticales de cet élément étant articulées autour d'axes 12 à la partie arrière des longs-pans b.
Et, ou bien on se contente de procéder ainsi qu'il vient d'être indi- qué, ou bien on a recours avantageusement à une autre disposition de l'invention susceptible, le cas échéante de s'utiliser isolément.
Selon cette seconde disposition, on agence l'un au moins des sièges autres que celui du conducteur de manière qu'il puisse s'éclipser en dégageant, au profit de bagages ou colis, l'emplacement qu'il occupe normalement.
Avantageusement, on constitue le siège éclipsable comme montré aux fig. 3 et 4 s'il s'agit d'un siège avant ou comme montré à la figo 2 s'il s'agit d'un siège arrière, de manière à permettre le repliement du siège contre la paroi avant ou arrière du véhicule respectivement.
Selon le mode de réalisation des figo 7 et 8, on a disposé à côté du siège A du conducteur un siège éclipsable B analogue à celui des figo 3 et 4.
Pour maintenir le siège tel que B en position éclipsée, il est avan- tageux d'agencer la carrosserie de manière qu'on puisse y emboîter un élément du siège, par exemple la traverse de l'armature j¯ du dossiero
Moyennant quoi, on obtient un siège dont on peut régler les positions de la manière suivante
Lorsque le siège est en fonction, on peut régler la position longitu- dinale de son coussin h, après avoir dégagé l'ergot 9 de son encoche 8, en ajus- tant l'inclinaison des pieds avant a, après quoi l'ergot est remis en action par le ressort 10 ou tout autre dispositif analogueo La glissière 5 maintient le pied arrière ± et rigidifie l'ossature du siègeo
Lorsqu'on désire éclipser le siège B, on amène les pieds arrière ± à la position cI de la fige 3,
on replie le dossier k sur le coussin h à la po- sition indiquée en traits mixtes figo 7 et on fait basculer l'ensemble ainsi re- plié autour des points d'articulation c jusqu'à la position montrée en trait plein aux figo 7 et 80 Le siège se trouve alors en partie logé sous le tableau de bord ¯1 du véhicule et immobilisé par son propre poids et/ou par emboîtement partiel dans une partie de la carrosserieo
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Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui pré- cède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus particulièrement envisagés ; elle en embrasse toutes les variantes.
REVENDICATIONS.