La présente invention concerne les lampes électrique,
à incandescence et à luminescence, en particulier les petites
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bustion. Pour simplifier la fabrication en gra-de série de
ces petites lampes, qui doivent être mises sur le marché à
un prix aussi réduit que possible, on les construit souvent
sans culot métallique en soudant ou pinçant directement les
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en les scellant dans un élément de fermeture, qui sert ensuite à fermer l'ampoule. En donnant une forme appropriée aux mâchoires de la pince, on peut faire prendre au col pincé la
forme qu'on désire, correspondant à celle de la monture prévue. Les extrémités des fils d'amenée du courant qui sortent
de la portion soudée ont été posées jusqu'à présent d'une
manière quelconque autour du col de l'ampoule, en les main':
tenant par exemple au moyen d'une bague isolante enfilée sur ce col, ou bien les conducteurs d'ataenée du courant.sont assemblés sous forme rigide avant de les souder avec des fiches de culot par exemple des gros fils de nickel, qu'on soude en-* suite ou qu'on pince en même temps sur une partie de leur longueur dans le pied de la lampe.
L'invention a pour but de simplifier et de faire enco� re diminuer le prix de ces lampes à fiches sans culot, dont les contacts extérieurs en forme de fiches consistent en fils d'amenée du courant scellés dans le pied de la lampe. Suivant l'invention, on forme chaque contact extérieur en coudant les divers fils d'amenée du courant non rigides, en les posant l'un à côté de l'autre et en torsadant les diverses portions de fil pour obtenir une fiche rigide. La fiche ainsi formée est scellée dans le pied de la lampe sur une partie de sa longueur. Il convient pour obtenir un scellement parfaitement, hermétique de ne former les contacts extérieurs à plusieurs fils, en forme de fiches, que dans la partie des fils sortant du pied de la lampe et torsadés sur cette portion de leur longueur.
L'invention rend inutile l'opération qui consiste dans la fabrication des lampes à souder les fiches sur les fils d'amenée du courant. On forme simplement les supports par des fils d'amenée du courant un peu plus longs que d'habitude et suivant l'invention on replie à une ou plusieurs reprises les extrémités des fils et on les torsade. La gros-
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replié une seule fois,ont déjà la résistanee nécessaire, ou si les contacts extérieurs doivent être formés par plusieurs fils, c'est-à-dire par un fil replié à plusieurs reprises. En général, il suffit,si on choisit des fils d'amenée du courant un peu plus gros seulement que d'habitude, de former les fiches en ne repliant le fil qu'une fois, c'est-à-dire.
avec un fil double, car en torsadant la boucle de fil formée en le repliant, on obtient une fiche de résistance satisfaisante. On peut encore renforcer les extrémités torsadées en les recouvrant d'une couche appropriée conductrice de l'élec'' tricité, par exemple d'un métal à bas point de fusion, tel que l'étain. On peut encore faire augmenter la résistance des extrémités torsadées en enfilant sur elles une douille, qui peut être en une matière non conductrice, si elle ne sert qu'à assurer un bon contact électrique dans la monture de la lampe,par exemple en laissant à découvert les' pointes des fi-' ches.
L'invention est décrite ci-après en détail avec le dessin ci-joint à l'appui, qui en représente quelques exemples de réalisation et sur lequel :
La figure 1 est une coupe d'une lampe miniature suivant l'invention, dont le support du filament est représenté en élévation. La figure 2 représente aussi en coupe une lampe miniature suivant l'invention, comportant une variante, du support représenté en élévation. La figure 3 est une coupe d'une lampe éclair à combustion suivant l'invention et dont le support est représenté en élévation. La figure 4 représente un support de filament de lampe miniature en élévation en cours de fabrication, et la figure 5 est une élévation du support d'une lampe à luminescence en cours de fabrication.
Suivant la figure 1, le numéro 1 désigne l'ampoule de la lampe miniature, 2, le col pincé, dans lequel les portions à deux fils 3 des conducteurs d'amenée du oourant 4 sont pincées. Les conducteurs d'amenée du courant 4 qui portent le filament à incandescance 5 sont en fil un peu plus gros que celui qui a servi jusqu'à présent dans les lampes de .cet te nature, et dont le diamètre est par exemple de 300 à 350 microns. Ils sont en une matière qui est appropriée au scellement dans le verre, par exemple le fil à revêtement connu de cuivre à noyau en ferro-nickel. Les extrémités 6, qui forment les contacts extérieurs et sortent du col pincée des portions en fil double des conducteurs d'amenée du courant sont torsadées chacune séparément et peuvent encore être recouvertes d'une couche d'étain ou autre métal à bas point de fusion.
Les contacts extérieurs en forme de fiches 6 sont suffisamment rigides pour pouvoir être introduits dans n'importe quelle monture construite de façon à recevoir un culot à deux fiches. Il convient que les extrémités à deux fils non torsadées des portions 3 des deux fils ne se touchent pas et restent séparées par un petit intervalle, dans lequel le verre ramolli peut pénétrer au cours de l'opération d'écrasement. On évite ainsi les inclusions de gaz et on obtient un joint parfaitement hermétique.
Suivant la figure 2, le numéro 1 désigne encore l'ampoule de la lampe miniature, 2 le col écrasé dans lequel sont scellées les extrémités à deux fils torsadées des conducteurs d'amenée du courant 4. Les conducteurs d'amenée du courant portent le filament à incandescence 5 et sont maintenus écartés l'un de l'autre par une perle 7 en verre ou matière plastique. Les extrémités torsadées 6, qui forment les contacts extérieurs et sortent du col écrasé, des conducteurs d'amenée du courant 4, peuvent être recouvertes d'une couche métallique comme sur.la figure 1. Les portions torsadées sont noyées en partie dans le col, mais elles ne traversent pas complètement l'écrasement, de sorte qu'on évite avec certitude les inclusions de gaz au moins le long
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rant 4 noyés dans l'écrasement. En effet, il peut être avantageux au cours de la fabrication de la lampe pour des raisons techniques de fabrication de ne pas torsader les conducteurs d'amenée du oourant sur la lampe, mais d'effeo-tuer- cette opération avant de les sceller. Il serait alors sans importance appréciable au point- de vue du prix de revient de fabrication en grande série que le point de transition entre les portions torsadées et non torsadées des conducteurs d'amenée se trouve en dehors, mais en raison de la résistance des fiches, au voisinage immédiat du scellement. S'il s'agit dans ce cas de lampes à remplissage gazeux à la pression atmosphérique, il est possible de sceller ou .d'écraser en même temps en partie les portions torsadées des conducteurs d'amenée, pourvu qu'on ait eu soin d'avoir noyé et écrasé une longueur suffisante non torsadée.
Les deux lampes des figures 1 et 2 se fabriquent d' ailleurs par un procédé connu, par exemple en laissant subsister au moment du scellement et de l'écrasement des conducteurs d'amenée du courant rabattus ou déjà torsadés dans le col de l'ampoule une ouverture de raccordement de la pompe en introduisant un mandrin dans ledit col, pour permettre à l'air de s'échapper de l'ampoule ou en la remplissant éventuellement d'un gaz, et en refermant cette ouverture par un nouvel écrasement. On peut aussi au cours du premier écrasement introduire en même temps un petit queusot en verre, en le maintenant ouvert au moyen d'un mandrin ou de toute autre manière. On soude aussi parfois en même temps un queusot en métal.
Une fois la lampe vidée d'air ou éventuellement remplie de gaz, on enlève le queusot métallique en ramollissant le col pincé et en l'écrasant à nouveau ou en fai sant fondre le queusot en verre au cours d'une seconde opération de soudage.
Suivant la figure 3, on ferme l'ampoule de la lampe éclair à combustion 1 remplie d'une matière combustible 8 au moyen d'un élément de fermeture soudé 9 en verre comprimé ou fritté ou en une matière organique se soudant étroitement avec le verre, dans lequel on sce.Lle les conducteurs d'amenée du courant 4 en formant un joint hermétique. Les con-
_ ducteurs d'amenée du courant 4 portent le filament à incandescence 5 et les pastilles d'allumage 10. Les contacts ex-
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du courant. les trois portions de fil de chaque contact extérieur passent à l'intérieur de l'élément de fermeture à une certaine distance l'un de l'autre, et leurs extrémités qui sortent de l'élément de fermeture sont torsadées ensemble. Ces contacts, à fil triple, torsadés sur eux-mêmes sont suffisamment rigides pour servir de fiches de contact.
On fait le vide dans cette lampe par un procédé connu en faisant passer l'élément de fermeture 9 avec les conducteurs d'amenée du courant 4 ou 6, scellés dans ledit élément, au moyen d'un siphon comportant des évidements appropriés dans un tuyau dont on fait passer une extrémité par dessus le col de l'ampoule. On fait pénétrer par un trou dans la paroi du tube une canule obliquement à l'intérieur de l'ampoule 1 et on refoule dans l'ampoule le gaz de remplissage par la canule. L'air refoulé s'échappe par les intervalles qui subsistent d'une part entre le tube et le col de l'ampoule et, d'autre part, entre l'ampoule et l'élément de fermeture-9. On retire la canule, on pose l'élément de fermeture 9 sur le bord du col de l'ampoule et on forme avec lui
un joint hermétique par chauffage.
Le support .du filament de la lampe miniature de la figure 4, se compose des deux fils d'amenée du courant 4 .qui sont réunis à chacune de leurs extrémités électriquement et mécaniquement avec le filament à incandescence 5 tandis qu' on donne à leurs autres extrémités en les repliant à deux reprises la forme d'un N. Puis on torsade séparément les portions en forme d'N avant de les introduire dans l'ampoule de la lampe, les extrémités des portions à trois fils situées du o8té du corps incandescent pouvant rester non torsadées. Ou bien on peut aussi écraser ou sceller le support <EMI ID=7.1> élément de fermeture de ce col, puis torsader séparément les portions de chaque contact extérieur qui se trouvent à l'extérieur du col de l'ampoule.
Le support de la figure 5 pour lampes électriques à
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supportant chacun une électrode 11. On replie les extrémités libres du conducteur d'amenée du courant 4 en forme d'U et on les torsade séparément de la manière déjà décrite avant ou après les avoir introduites dans l'ampoule de la lampe en formant un joint hermétique et y avoir éventuellement appliqua une couche de recouvrement.