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" Récipient fermé muni d'un queusot "
Ce brevet est basé sur une demande de brevet déposée au Royaume Uni le 15 Octobre 1938,par la British Thomson Houston et qui n'a pas encore été accordé,,
La présente invention est relative à un récipient fermé, tel que, mais non limitativement, l'ampoule d'une lampe élec- -trique à incandescence ou d'un tube à décharges, qui est muni d'un queusot et elle est relative en outre au procédé permet- -tant de fermer des récipients de ce genre.
La manière courante de fermer de tels récipients consis- -tant à sceller le queusot en un point siué à l'extérieur du récipient, n'entraine d'une façon générale aucune difficulté s'il s'agit d'un récipient soumis au pompage de manière à y réaliser une pression intérieure inférieure à la pression
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-phérique. Le scellement du queusot peut alors s'opérer pour une pression externe de I atmosphère. A l'endroit où le queusot est chauffé pendant l'opération de fermeture par fusion,les parois du queusot s'affaissent sous l'action de la pression ré- -gnant à l'éxtérieur et qui est supérieure à celle qui existe son à l'intérieur du récipient et de/queusot et, par suite, cette pression fermera la communication entre l'espace enclos par le récipient et l'ambiance.
Si cependant la pression créée à l'in- -térieur du récipient dépasse la pression atmosphérique,la paroi du queusot qui est devenue plastique sous l'action du chauffage ne s'affaisera plus et le queusot aura une tendance à s'évaser.
Lorsque la près sien qui existe dans le récipient est sensible- -ment supérieure à celle de l'ambiance, même des moyens simples tels que, par exemple, des pinces ne permettront plus d'obtenir une fermeture satisfaisante.
Dans le but d'obvier à cette difficulté on a déjà proposé de disposer le récipient dans une chambre communiquant exclusi- -vement avec la pompe ou le cas échéant le dispositif de remplis- -sage de gaz. Pour une pression de remplissage du récipient qui excède la pression atmosphérique, cette façon de faire permet d'obtenir une bonne fermeture,parce que la pression à l'intérieur du queusot est égale à celle à l'extérieur du queusot,mais cette manière de procéder entraine l'inconvénient que non seulement l'intérieur du récipient,mais encore la chambre dans laquelle on doit Introduire préalablement doit être soumise au pompage et être remplie d'une atmosphère de gaz, ce qui a pour effet d'augmenter la durée du pompage et du remplissage.
La réalisation du récipient conforme à l'invention obvie à cet inconvénient. Ce récipient est caractérisé par le fait que, contrairement à ce qui se faisait généralement jusqu'ici, la fer- -meture ou scellement du queusot s'opère à l'intérieur du réci- -pient et un dispositif de chauffage est ménagé à l'intérieur du récipient à proximité du point de scellement par fusion du queu- sot.
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Un récipient de ce genre tel que, par exemple, une lampe électrique à incandescence offre cet avantage additionnel que, si on le désire, toute la partie du queusot qui normalement fait saillie' hors du pied du récipient peut être enlevée et que le point de fusion proprement dit se trouve protégé par les parois du récipient contre toute détérioration par une action extérieure.
La réalisation susindiquée du récipient qui fait l'objet de l'invention permet de remplir le récipient d'une atmoschère gazeuse jusqu'à une pression qui dépasse la pression atmosphéri- -que et de fermer le récipient par fusion sans qu'on utilise une chambre communiquant avec le dispositif de pompage ou de remplis- -sage de gaz. Comme le queusot est scellé à l'intérieur du réci- -pient il n'y a pas de déséquilibre de pression rendant difficul- -tueux le scellement par fusion.
Selon un mode de réalisation avantageux du récipient conforme à l'invention, le queusot communique avec un petit tube prénétrant dans le récipient et constituant éventuellement le prolongement du queusot lui-même. Suivant l'invention, le disposi- -tif qui sert à chauffer ce tube peut être constitué par un enrou- -lement entourant le tube et susceptible d'être chauffé, de préfé- -rence, par sa résistance ohmique. Si le récipient est établi sous la forme d'une ampoule d'une lampes à incandescence ou d'un tube à décharges l'enroulement peut être relié électriquement d'une part à l'un des fils conducteurs du filament ou de l'élec- -trode qui sont scellés dans le pied de l'ampoule et, d'autre part, à un fil conducteur expressément prévu pour alimenter la bobine de chauffage.Cela simplifie la construction.
Le même avan- -tage est obtenu selon un autre mode de réalisation du récipient conforme à l'invention lorsqu'il est établi sous la forme d'une lampes à incandescence ou d'un tube à décharges,en reliant l'en- -roulement aux deux fils conducteurs du filament ou de l'électro- -de. Selon ce mode de réalisation l'enroulement de chauffage est donc mis en parallèle avec le filament. Au cours du scellement on applique à la bobine une tension inférieure à la tens
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service normale de la lanpe. Pour cette tension normale le cir- -cuit de chauffage est interrompu,par exemple par la fusion de l'enroulement, de sorte que celui-ci ne peut court-circuiter le filament.
Selon une variante de réalisation de l'invention, le dis- -positif de chauffage est constitué par un objet métallique tel qu'un capuchon, un cylindre ou autre dispositif analogue sus- -ceptible d'être chauffé par induction.
Suivant le procédé selon l'invention, dans le cas où l'ou utilise un enroulement susceptible d'être chauffé par sa résis- -tance ohmique, cet enroulement qui entoure le petit tube inté- -rieur qu'il s'agit de sceller, est intercalé dans un circuit électrique à la fin de l'opération de pompage et de remplissage du récipient par une atmosphère gazeuse, de telle sorte que le dit tube devient plastique sous l'action de la chaleur produite dans l'enroulement et s'affaisse. L'affaissement du tube pro- -duisant son obturation peut être intensifié par un capuchon posé sur l'extrémité intérieure du tube, celle qui est opposée au queusot, ce capuchon étant pressé sur le tube, par exemple, par l'effet de la gravité et se fondant avec lui le cas échéant.
Si l'on utilise un objet métallique pour constituer le disposi- -tif de chauffage cet objet est, après le pompage et le remplis- -sage du récipient par une atmosphère gazeuse, chauffé par exem- -ple par un champ à haute fréquence, la chaleur produite dans l'objet métallique amenant le tube à l'état plastique, de sorte que celui-ci s'affaisse et se scelle.
La description qui va suivre en rapport avec les des- -sins annexés donnés à titre d'exemples, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant des dessins que du texte faisant bien entendu partie de celle-ci.
L'ampoule représentée figI. est constituée par une partie d'ampoule I et le pied 2 qui y est scellé par fusion./'
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Le filament 6 disposé dans l'ampoule est porté par deux fils d'amenée de courant 5 scellés par fusion dans le pied dans lequel est scellé, en outre, par fusion un queusot 3 dont l'une des extrémités s'étend à l'intérieur de l'ampoule sous la forme d'un petit tube 4. Ce tube est entouré d'un enroule- -ment 8 qui est relié d'une part à l'un des fils conducteurs 5 et d'autre part à un fil d'amenée de courant 7 scellé par fusion dans le pied. Au cours de la fabrication de. la lampe le queusot 3 est raccordé à une pompe à vide et la lampe est soumise au pompage. Puis, la lampe est remplie par le queusot d'une atmosphère gazeuse jusqu'à la pression voulue,par exem- -ple 5 atmosphères.
Un courant électrique est ensuite envoyé dans l'enroulement par l'intermédiaire des fils d'amenée de courant 5 et 7 auxquels il est relié, de sorte qu'il se pro- -duit dans l'enroulement une certaine quantité de chaleur qui chauffe le tube 4 jusqu'à son point de fusion. Puisqu'avant la fermeture par fusion il règne toujours la même pression à l'intérieur et autour du tube, quelle que soit la valeur de cette pression, la partie ramollie du tube 4 s'affaissera, si la lampe est fermée par fusion dans la position représentée fig.I. et obturera ainsi la communication qui existait entre le queusot 3 et l'intérieur de la lampe.
La lampe à incandescence représentée fig.2.diffère de celle de la fig.I.en ce que le queusot 3 et le tube 4 qui est en communication avec lui sont disposés, conjointement avec l'enroulement 8, du coté de l'ampoule opposé à celui où se trouve le scellement du support du filament. Pour le reste, la construction et le mode de ferme ture sont identiques à ceux de la fig.I.
La fig. 3 représente le support de filament et le sys- -tème de fermeture de la lampe à incandescence de la fig.I., mais avec cette différence que l'enroulement 8 est raccordé aux deux fils conducteurs. Dans ce cas, le circuit de l'enrou- -lement est réalisé de manière à lui permettre de chauffer le tube dans la mesure requise pour la fermeture, mais de manière
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à ce que le circuit soit interrompu par fusion du fil lorsque la lampe à incandescence est raccordée à la tension de service normale, de telle sorte que l'enroulement ne peut court-ir- -cuiter le filament.
Le support de filament muni du queusot et du tube de scellement représentés fig.4 est réalisé d'une manière identi- -que à celle de la fig. 3. avec utilisation, cependant, d'un autre dispositif de chauffage pour la fermeture de la lampe.
Ce dispositif est constitué par un capuchon métallique 9 qui est posé au-dessus de l'extrémité du tube 4, et qui est porté par un support 10 fixé à un fil conducteur5. Après le pompage et le remplissage de la lampe par une atmosphère gazeuse le capuchon est chauffé par induction à haute fréquence. La cha- -leur ainsi produite dans le capuchon chauffe le tube 4 jus- -qu'au point de fusion, de sorte que ses parois s'affaissent obturant ainsi la communication du queusot avec l'intérieur de l'ampoule.
Selon les modesde réalisation des Figs 1,2 et 3, l'enroulement peut aussi être chauffé à haute fréquence et dans ce cas on peut supprimer la liaison électrique avec les deux fils d'amenée de courant. L'enroulement peut alors être supporté, par exemple, par un fil conducteur 5 ou être enroulé autour du tube 4.
Pour intensifier l'effet de ferme ture par scellement on peut poser sur l'extrémité du tube 4 un capuchon qui, lors- -que la paroi du tube devient plastique, amène celle-ci à se contracter, à s'affaisser et le tube s'obture sous l'action de la pesanteur. Si ce capuchon est en un métal magnétique, la pression exercée sur le tube peut aussi être provoquée par un champ magnétique.
Selon le mode de réalisation de la fig.4, le capuchon 9 peut servir à la fois à chauffer le tube et exercer une pres- -sion sur le tube. Dans ce but, l'attache fixe du capuchon 9 au fil conducteur 5 doit évidemment être supprimée.
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Bien que dans les dessins annexés, l'invention ait été illustrée dans ses applications à une lampe électrique à incan- -descence, il est évident que l'invention peut être appliquée aussi à des récipients qui ne sont pas utilisés dans le domaine électrique, tels que les bouteilles isolantes, les plats desti- -nés à conserver à froid ou à chaud de la nourriture ou d'au- -tres matières, les bouteilles destinées aux applications chi- -miques et d'autres analogues.