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La présente invention se rapporte à une unité combinée compre- nant au moins un chantier et un bassin à flot pour la construction, la réparation et le carénage des navires.
Un autre but de cette invention est le procédé par lequel les opérations de construction, de réparation et de carénage des navires peuvent être réalisés par l'emploi de l'unité mentionnée ci-dessus.
En d'autres mots, cette invention vise à perfectionner à la fois la structure et le fonctionnement des chantiers navals habi- tuels.
-- Il est bien connu que les chantiers navals conventionnels sont d'habitude réalisés suivant deux;méthodes principales. Plus particu- lièrement, un navire est construit, soit sur un plan incliné suréle- vé, à partir duquel ce bateau est lancé en provoquant le glissement de la coque sur un chemin de glissement approprié, ou bien dans une
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cale de construction conçue sur le même principe que les cales sè- ches. Le navire est construit à sec dans ces cales de construction à un niveau se trouvant à plusieurs mètres sous le niveau de la mer; lorsque la coque a été achevée, la cale est inondée jusqu'à ce que le niveau extérieur soit atteint, et le bateau est mis à flot, puis conduit en eau libre en ouvrant la porte de la cale.
Certaines variantes de cette méthode ont été imaginées, qui toutefois ne diffèrent pas fortement des réalisations précitées. Un exemple, est le lancement latéral du navire sur les. grands fleuves.
L'unité suivant cette invention, telle quelle sera décrite avec plus de précision par après, vise à obtenir une économie nota- ble dans les coûts d'installation, de réparation et d'entretien des chantiers navals actuels, à éliminer le-s inconvénients et les ris- ques bien connus inhérents aux opérations de lancement, et à four- nir une unité possédant une souplesse de fonctionnement telle qu'el- le puisse permettre, à volonté, la construction, Inachèvement, la @ réparation et le carénage des navires jusqu'aux plus forts tonnages qui doivent être prévus bientôt.
En fait, suivant cette invention, le chantier naval comprend une superficie étendue, entourée par un mur de hauteur et de résis- tance appropriées, par exemple 7 à 8 mètres de haut et plus. La su- perficie entourée par le mur est entièrement plane et subdivisée en trois zones. Une première zone plane supporte les tins de talon sur lesquels la coque est construite; une seconde z8ne plane voisine forme une zone de préfabrication, et renferme les rails pour les ponts roulants et les divers équipements requis; dans une troisième zone, un bassin à flot, à fond naturel, est excavé. Il est entouré de quais appropriés, et dans ce bassin à flot l'eau est toujours au moins au niveau de l'eau libre extérieure, dont le bassin, ou chenal peut être séparé par un caisson, une porte d'écluse, ou une cons- truction analogue.
Lors du fonctionnement, et de l'utilisation de l'unité ainsi généralement décrite, une coque est Construite sur les tins de talon, et, lorsqu'elle est achevée, ou lorsqu'elle est en état de flotter, la porte d'écluse du bassin à flot est fermée, afin
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d'isoler ce dernier de la mer. Cette porte a une hauteur atteignant le niveau supérieur du mur périphérique entourant le chantier navale . tandis que les grues et autres machines qui pouvaient être présen- tes antérieurement à l'intérieur des limites du mur sont introdui- tes par des portes étanches. On doit noter que cette porte d'écluse doit être à même d'assurer par ses bords latéraux la continuité de l'étanchéité avec la paroi périphérique, de manière à former avec celle-ci un bassin fermé.
A l'aide d'une station de pompage, essen- tiellement d'un type connu, le bassin ainsi formé est inondé jusqu'à ce qu'un niveau suffisant au flottage soit atteint. Lorsque la coque flotte, elle est conduite dans le bassin à flot, et le bassin prin- cipal est alors drainé, les z6nes au-dessus de l'eau extérieure était ainsi asséchées, tandis que la coque flotte dans le bassin à flot.
Lorsque le niveau de l'eau atteint le niveau extérieur la porte d'écluse est enlevée, et cette coque peut être facilement sortie du bassin à flot.
On doit noter qu'on peut utiLiser le bassin à flot comme quai d'achèvement, pour compléter' le navire qui a été mis à flot, tan- dis que dans la région des tins de talon, une seconde coque peut être mise sur cale, et ainsi de suite, le cycle se répétant. L'in- vention sera décrite plus en détail en se reportant ayx dessins an- nexés, dans lesquels :
La figure 1 montre les phases consécutives de la construction d'un navire dans le chantier, par le procédé suivant cette invention la vue en coupe étant schématique, et
Les figures 2 et 3 lorsqu'elles sont disposées l'une à la suite de l'autre donnent une vue perspective d'un chantier naval complet avec deux bassins à flot et trois chantiers de construction.
En se reportant à la figure 1, on montre en lA le stade initial de construction. Le chantier de construction de navire, dans sa for- me la plus simple, comprend la surface 1 sur laquelle on a disposé les tins de talon pour la coque 3 en construction, le bassin à flot
4 dans lequel l'eau est, à ce stade, de niveau avec l'eau extérieure, et le mur périphérique 5, ayant une hauteur permettant l'inondation de la z6ne entourée, jusqu'à un niveau tel que la coque 3 se mette
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à flotter.
Lorsque la coque est en état de flotter, la fermeture périphérique du chantier est complétée, ce qui rend le mur 5 entiè remént étanche, par la porte d'écluse (non indiquée) du bassin à flot, de manière à permettre à la zone entourée par le mur extérieur 5 d'être inondée, le niveau de l'eau étant ainsi élevé à l'intérieur jusqu'au point indiqué en 6 dans la figure 1B, de manière à soulever. la coque 3 des tins de talon 2 et à la mettre à flot.
Cette coque est alors (fig.lC) amenée dans le bassin à flot 4, et l'eau est pom- pée hors du bassin défini par le mur 5 le niveau de l'eau s'abais- sant ainsi jusqu'à ce qu'il atteigne le niveau extérieur comme le montre la figure 1D Dans ces conditions, le bateau flotte dans le bassin à flot 4 et il peut être équipé dans celui-ci, ou il peut être amené à une autre station d'achèvement.
Les figures 2 et 3, même sous la forme d'un exemple simple, montrent plus complètement un chantier conforme à l'invention. Dans l'exemple illustré, on montre trois chantiers pour les tins de talon 1 l'et 1", de manière à permettre la construction de trois coques, entre lesquelles se trouvent les bassins à flot 4 et '.
Toute l'unité est entourée par le mur périphérique 5, et com- prend outre les parties constituantes citées en se reportant à la figure 1 les zones d'entretien 7, 7' et 7", équipées de grues 8, 8' et 8", roulant sur des rails conduisant aux ouvertures 9 prévues dans le mur périphérique 5, et susceptibles d'être fermées Ce façon appropriée, lorsque le bassin délimité par le mur 5 doit être mis sous eau.
Il doit être noté que dans l'exemple, le rnur 5 forme deux an- neaux totalement indépendants, donnant ainsi naissance à deux bas- sins pouvant être mis sous eau de manière totalement indépendante.
L'un des deux bassins est précisément celui qui comprend la zone pour les tins de talon 1 et 1', avec les zones d'entretien 7 et 7' et entre celles-ci, le bassin à flot 4 et la z6ne qui comprend la place des tins de talon 1 la surface d'entretien 17 et le bassin à flot 4 'ces subdivisions d'un simple chantier naval répondent seulement aux besoins d'exploitation et n'affectent pas le principe de l'invention.
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COmme le montrent les figures 2 et 3, les bassins a flot 4 et 4 sont fermes par les portes 10 et 10' qui touchent à leurs parties latérales supérieures le mur périphérique, et ont une hauteur, au- dessus du niveau libre habituel de l'eau, qui équivaut à celle du mur périphérique 5
La vue perspective des figures 2 et 3, également schématiques, montre immédiatement comment les unités conformes à cette invention se prêtent à un mode de travail permettant le plein emploi des équi- pements existants, puisque ceux-ci ne se gênent pas l'un l'autre pen- dant leur fonctionnement.
La méthode ainsi décrite offre par comparaison avec la pratique de la construction des navires sur plan incliné, l'avantage d'évitez un certain nombre de travaux coûteux, même si la résistance du sol est faible,particulièrement dans la z8ne de rotation de la coque sur les tins de la quille. Ce système permet la construction du ba- teau sur un plan horizontal au lieu d'un plan incliné, et ceci est particulièrement avantageux pour les coques de grandes 'dimensions en raison de la différence de niveau existant entre l'avant et l'arriè re des slips, cette différence pouvant atteindre 12 mètres et plus, avec les difficultés qui s'ensuivent pour les grues, et les condi- tions de travail en général.
La méthode suivant cette invention permet de très notables écc nomies dans les opérations de lancement, en ce qu'elle élimine en- tièrement le coût très élevé du ber de lancement, aussi bien que les dépenses accessoires, de même que celles encourues par la , construction et la réparation des slips extérieurs. Ces dépenses sont particulièrement élevées lorsque ces slips sont temporaires.
Le risque du lancement est entièremert éliminé, et le navire peut être mis à flot même si la surface libre de l'eau en face du chantier naval est très réduite. En pratique, quelques mètres'de plus que la longueur du navire qui doit être lancé sont nécessaires, tandis qu'il est bien connu que dans les cas desslips, une surface d'eau libre de longueur beaucoup plus grande est nécessaire. Ceci consti- tue une limitation très sérieuse pour la plupart des chantiers na-
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vais, particulièrement en raison de la tendance actuelle à construi- re de très grands navires.
Pour ce qui concerne le procédé de construction de navires dans des cales sèches excavées, l'avantage principal offert par cet- te invention provient de l'économie énorme réalisée, particulière- ment lorsque le sol de fondation de la cale sèche n'est pas, comme dans la plupart des cas, de nature rocheuse, puisqu'alors les soi disant cales sèches par gravité s'imposent, et il est bien connu que leur coût est prohibitif. En outre, une autre très notable écono' mie concerne la période de temps nécessaire pour la construction d'une cale sèche.
Dans la méthode suivant cette invention, le bassin à flot n'exi @ ge qu'une dépense relativement faible du fait.qu'il est un bassin à fond naturel, le travail étant effectué de la mer au moyen de dra- gues. De même, le quai du bassin à flot est relativement peu coûteux et facilement réalisé, car il peut être exécuté de l'extérieur éga- lement en présence d'eau, par l'une ou l'autre'des. méthodes bien- connues actuellement.
Pour les raisons indiquées, le temps nécessaire à la construc-. tion du chantier naval est également très réduit,' en ce que l'implau tation des différentes parties permet de commencer la mise en cale et les opérations de construction d'une coque, aussitôt que la sta- @ billsation et la préparation des zones 1 et 7 sont achevées, pendant que le travail pour le Chenal, ou le bassin à flot, pour le mur pé- riphérique, et les autres travaux accessoires possibles sont¯encore en cours..
Un autre avantage important réside dans le fait que, comme dit ci-dessus, le bassin à flot 4 outre qu'il forme un moyen simple et économique pour mettre les navires à flot,-présente également un quai approprié'pour l'équipement du navire', bien protégé contre la mer, et résolvant entièrement le problème d'endiguement complet des chantiers navals', particulièrement dans le cas des grandes coques.
En outre, un planning approprié du chantier naval permet à la plupart des équipements, tels que grues, soudeuses, riveteuses, et autres machines, d'être employées indifféremment pour des opération!
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de construction ou d'équipement, avec une économie notable des frais d'installation et de réparation de ces machines coûteuses.
De même, un autre avantage remarquable du procède suivant cette invention est que, en cas de besoin de n'importe quelle natu- re, l'unité conforme à cette invention peut être utilisée pour la réparation, le carénage et d'autres opérations similaires, au lieu de la construction.
Dans ce cas,en fait, il suffira d'amener le navire dans le bassin à flot 4 de fermer la porte 10 pour mettre le chantier sous eau et élever le navire suivant son tirant d'eau et de déplacer alors celui-ci vers la zone des tins de talon 1 ou, lorsque l'eau est évacuée, le navire repose sur ces tins. De même, le bassin à flot peut être employé simultanément pour .'les navires ne devant pas passer en cale sèche.
Evidemment, le chantier naval doit être étudié de manière que les zones 'de préfabrication, les aires de manutention et d'entrepo- sage, les hangars et les ateliers soient situés en 'dehors des lirni- tes de l'enceinte 5, dans des zones ne pouvànt pas être inondées.
Une zone de ce genre est indiquée en 11 dans la figure 2, et située entre les deux murs d'enceinte 5. suivant
En résumé/cette invention, une cale sèche est obtenue dans un endroit élevé par rapport au niveau de la mer, ce qui rend cette cale indépendante des caractéristiques du sol de manière à rendre possible et économique sa construction dans tous les cas, par exem- ple également lorsque le sol a une résistance réduite, et ne conviait pas pour les constructions habituelles, si des dépenses très impor- tantes doivent être évitées. En d'autres mots, la cale sèche est formée par un quai élevé 1, entouré (figure 2) par un mur d'enceinte étanche 5.
Ainsi, tous les problèmes résultant des sous-pressions hydrauliques agissant sur le fond de la cale sont éliminés, de même que tous les frais que cela comporte.
En outre, le mode de déplacement pour faire passer un bateau du chantier vers la mer et vice versa est.réalisé par le bassin à flot 4 à niveau variable, moyennant un mouvement latéral suivi d'un
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mouvement vertical.
REVENDICATIONS.
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1. Unité combinée, comprenant un chantier et un bassin à flot pour la construction, le carénage et la réparation de navires, ca- ractérisée en ce qu'elle comprend, en combinaison, au moins un chan- tier surélevé par rapport au niveau libre de l'eau, et un bassin à flot dont le niveau correspond au niveau libre de l'eau, l'unité en- tière étant entourée par une organe de délimitation permettant au- bassin tel que défini par celui-ci, d'être mis sous eau jusqu'à un niveau plus élevé que le niveau libre de l'eau à l'extérieur de ce bassin, et un dispositif pour réaliser cette mise sous eau.