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oette invention a trait à des appareils de mélange de fluides, du type dans lequel deux courants sépares de fluides à différentes températures (tels que eau chaude ou vapeur et eau froide), s'adaptent pour alimenter l'appareil par des ouvertures respectives.
Après passage dans une soupape qui détermine lea proportions relatives de deux fluides entrants, ceux-ci sont mélangés dans une chambre dans laquelle est logé un élément thermostatique, influencé par la température du mélange résultant, L'élément thermostatique est combiné de telle sorte qu'il peut modifier la position de la soupape et par là même, varier les proportions relatives des deux fluides, au cas où la température du mélange encarterait de la valeur choisie.
Les appareils Mélangeurs de cette sorte sont bien connus et d'usage courant pour fournir de lteau à température désirée aux
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évier'., bains, douches, et autres installations sanitaires, cependant, dans les cas où ces appareils deviennent défectueux. suite à des corrosions, usures excessives, dépôts solides empêchant le fonotionnement correct de la soupape dosant le mélange, ou toute autre raison, l'installation peut être mise hors d'usage jusqu'à ce qu'il soit possible d'obtenir les services d'un plombier ou autre spécialiste capable de corriger le défaut.
Dans beaucoup de cas, de pareils services ne sont pas immédiatement accessibles, ou s'ils le sont, il n'est pas possible au tech- nicien de réparer aisément et rapidement, et ce au désagrément et ennui du propriétaire de l'appareil, particulièrement si celui-ci est intercalé dans l'installation sanitaire d'un imrneuble particulier
L'objet principal de la présente invention est d'éliminer ou de minimiser la mise hors d'usage d'un appareil mélangeur pour une période de quelque conséquence, à la suite de l'apparition d'une dé-- fectuosité de l'une de ses parties mobiles constituantes.
Dans le principe de la dite invention, la soupape régulatrice des fluides de l'appareil mélangeur décrit, plus Isolément thermo--statique et la commande manuelle d'ajustage.- permettant de fixer la. soupape ou élément modifiant la température choisie du mélange, sont verrouillés les uns aux autres pour former une seule unité, enleva- vable en bloc, de l'appareil.
En¯conséquence, au cas où un défaut apparaîtrait dans la soupape ou élément, l'unité peut être enlevée et remplacée par une autre identique en bon état de marche, et l'unité défectueuse peut être envoyée, pour remise en état, au fabricant ou à un agent technique spécialisé,
De préférence, l'unité est sertie d'une part dans la base de l'appareil qui contient .les deux entrées des fluides, et dtautre part dans le sommet du couvercle, qui est fixé d'une manière amovi- ble à la base pour. former la chambre intérieure du mélange, dans laquelle la soupape régulatrice et l'élément thermostatique sont logés.
Il s'ensuit, qu'en démontant le couvercle de sa base, l'unité
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peut être disjointe et de la base et du couvercle, et 1.'unit% de rechange peut être sertie sur les dites base et couvercle, par de simples opérations de traction et pression, accessibles à n'importe quel non spécialise.
,Par conséquente si l'usager le désire, il peut acquérir et conserver une unité de rechange, de manière à l'avoir sous la main en cas de besoin, ou éventuellement, au cas où les services d'un plombier ou autre artisan similaire sont accessibles rapidement, le dit artisan peut enmagasiner un nombre d'unités de rechange suffisant pour satisfaire les besoins des usagers. pour permettre de comprendre plus aisément l'invention et sa mise en pratique, on se référera. au dessin en annexe, dans lequel :
La figure 1 est une coupe en élévation de l'appareil mélangeur' de fluides, et
La figure 2 est une vue décomposée, partie en coupe, de l'appareil de la figure 1.
L'appareil représenta au dessin est prévu peur mélanger un courant dteau chaude avec un débit d'eau froide, de manière à obtenir un débit d'eau à une température choisie quelconque, et ce, entre une limite maximum et minimum.
L'appareil comprend un socle 1 ayant deux entrées coaxiales filetées 2,3, dont les extrémités stouvrent aux faces oppos4es du dit socle, de telle sorte que le tube d'amenée d'eau froide puisse être connecta à une de ces prises et le tube d'amenée d'eau chaude à l'autre.
Le soole est pourvu, en outre, d'au moins un orifice de départ du mélange (non représenté) auquel une vanne, un robinet, ou un autre tube (non. représenta), peut être connecte.
La face supérieure du socle est en forme de coupe et une lèvre annulaire 4 projetée vers le haut en anneau concentrique au fond de la coupe, forme une cuvette 5 dans le fond de laquelle une ouverture axiale 6 s'ouvre, et sur la cuvette et sur la sortie du passage 2.
Une seconde ouverture 7 formée excentriquement dans le fond de
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la cuvette, met en communication cette dernière avec l'extrémité du passage 3.
Le bord externe 2 d'un couvercle concave 8 s'Imbrique dans le bord du socle 1 et le couvercle est attacha au dit socle, d'une manière amovible, par tout moyen connu et opportun (non représenté).
Les volumes intérieurs, du socle en forme de coupe et du couvercle, forment une chambre de mélange 9, d'où part l'orifice de décharge, chambre dans laquelle une unité comprenant une vanne doseuse de fluides 10 et un élément thermostatique 11 est montée d'une manière amovible., La vanne régulatrice consiste en un boisseau cylindrique 12 qui sert d'armature interne et non rotative de la vanne et en un manchon avec ouvertures 13 qui est ajusté pour tourner autour du boisseau et constitue l'élément mobile de la dite vanne.
Le boisseau est pourvu, à son extrémité Inférieure et tout autour de celle-ci, d'une partie de diamètre plus grand 14 dont le bord supérieur sert de siège . la lèvre adjacente du manchon 13.
La face inférieure du boisseau est pourvue d'une excroissance ooaxiale 15 qui contient intérieurement et concentriquement à son axe, un passage borgne, lequel entend au travers de l'excroissance et dans le boisseau, jusque un point exactement au-delà du premier groupe de canaux radiaux 17 (dont l'un est représenté en figure 1), joignant le dit passage borgne à la périphérie du boisseau.
En plus, un passage annulaire borgne 18 formé dans le boisseau, autour et concentriquement au passage 16 s'étend depuis la dite face inférieure, où il s'ouvre dans la cuvette 5 jusque un niveau très proche des canaux radiaux 17 où il communique avec un second groupe de oanaux radiaux 19 (dont l'un est représenté en figure 1) joignant ce dit passage borgne à la périphérie du boisseau,
Les deux groupes de canaux radiaux sont écartés l'un de l'autre le long de la génératrice du boisseau, les canaux de chaque groupe étant positionnés dans un même plan, coupe transversale du boisseau, à des écarts angulairea égaux, et chaque canal d'un groupe est situé
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entre deux canaux de loutre.
De plus, le manchon-vanne 13 présente deux groupes d'ouvertu- ' res 20 et 21, chaque groupe étant situé dans le même plan 'transver- sal que son correspondant dans les deux groupes de canaux du bois- seau,
La combinaison relative des canaux radiaux et des ouvertures est telle que, quand (comme représenta au dessin) chaque ouverture
21 est en communication avec la sortie d'un canal correspondant dans le même plan, 19, toutes les ouvertures 20 sont hors communication avec les canaux radiaux 17 de telle sorte que l'eau amenée à l'appa- reil par l'ouverture 3 peut pénétrer à pleine section dans la chambre 9, tandis que le débit provenant de l'ouverture 2 est arrêté.
Cependant, un mouvement rotatif du manchon-vanne, mû par l'élé ment thermostatique 11 coupe graduellement la communication entre les ouvertures 21 et leurs canaux correspondants 19 et ce même mou- vement fait entrer graduellement en communication les ouvertures 20 avec leurs canaux correspondants 17, en sorte que, un débit d'eau est amené au travers du passage 3 et augmente graduellement aux dépens du débit de l'ouverture 3 et ce, jusqu'à arrêt complet éventuel,
Une rainure périphérique est creusée dans et autour de la portion diamétralement élargie 14 du boisseau; une autre rainure périphérique est creusée dans et autour de la projection coaxiale 15;
des anneaux élastiques respectivement 22 et 23 sont ajustés dans chaque rainure, les dits anneaux ayant des diamètres transversaux plus grands que la profondeur de leur rainure respective.
Un axe 24 fait corps avec le boisseau, et à sa partie supérieure, une rainure périphérique 25 est creusée dans et autour de l'ex- trémité libre du dit axe,
L'élément thermostatique 11 comprend deux spirales multiples parallèles 26 et 27 tirées de feuillards bimétalliques et le brin interne de chaque spirale est supporté et attaohé à son moyeu respeo' tif 28 et 29, les dits moyeux étant ajustée,' relativement mobiles sur et autour de l'axe.
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Le moyeu de la spirale inférieure 26 est pourvu de deux bras radiaux 30 qui reposent sur la face supérieure du boisseau, et dont l'un est armé d'un ergot 30a. Cet ergot s'engage dans une entaille complémentaire de l'arête supérieure du manchon, de manière à trans- mettre le mouvement du moyeu au manchon.
L'ergot 30a dépasse intérieurement le rayon interne du man- chon, de manière venir en engagement avec une poche 12a creusée dans la face supérieure 'et à la périphérie du boisseau 12 limitant relatif/ ainsi le mouvement/du manchon par rapport au boisseau.
Le moyeu de la spirale supérieure 29 est pourvue d'une proémi- nece supérieure concentrique 31 dans laquelle est creusée une rai- nure périphérique dans laquelle est engagé un anneau élastique 32, dont le diamètre transversal est plus grand que la profondeur de la .rainure.
L'axe est introduit dans l'alésage borgne du moyeu de la spi- rale supérieure et y est assujetau moyen de deux goupilles paral- lèles 33 qui passent au travers du moyeu, tangentiellement à et en- gagées dans la rainure de l'axe 25.
De la sorte, tout déplacement longitudinal est empêché entre moyeu 29 et axe 24, alors qu'une rotation est permise.
Les spires extérieures des deux spirales sont attachées respec- tivement aux bouts opposés de la plaque 34.
La fixation du moyeu de la spirale supérieure 29 sur l'axe 24, partie intégrante du boisseau, la position du bras radial 30 sur la face supérieure du boisseau et la 'butée de l'arête inférieure du manchon sur l'épaulement périphérique de la base du boisseau assurent., premièrement, que les différentes pièces composantes sont assemblées en une seule unité; secondement, que les deux spirales sont sélecti- vement positionnées le long de l'axe et troisièmement que le manchon a une position déterminée le long du boisseau.
De plus, la présence des joints élastiques 22 et 23 autour du boisseau et de l'extension tubulaire sous sa face inférieure, permet au boisseau de faire joint hermétique au fluide dans la cuvette 5
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quand il y est imbriqué;, et à l'extension tubulaire de faire joint semblable dans l'ouverture 6 du fond de la cuvette, après enfoncement.
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Le goupillage du moyeu de la spirale supérieure à l'axe, permet de fermer ou dtinterrompre ces deux joints hermétiques simultanément, par pression ou trgction nanue3..e sur la tige surmontant le moyeu, et ce, sans tension ni fatigue sur les deux spirales bimétalliques
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36 et 37 et sans modifier les positions rabatives du manchon et du boisseau. pour empêcher une rotation du boisseau autour de son axe quand le boisseau est enfoncé dans couverture de la cuvette, une goupille 13a (voir figure 3) excentrique et dépassant la face inférieure du boisseau, s'ajuste dans un forage adéquat la du fond de la cuvette.
Le joint élastique garnissant la tige 31 qui surmonte le moyeu de la spirale supérieure est inséré dans une ouverture 35 du dôme du couvercle 8 pour faire joint hermétique au fluide entre tige et cou- verole. De sorte que, ce joint peut être établi et rompu par simple poussée ou traction manuelle, comme il est représenté sur la figure 1, le dôme du couvercle
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repose sur un épa-uleaient 36 ménagé sur l'extension 31 du moyeu quand lejoint, dont mention en dernier lieu est établi et quand le couvercle est assemble- à la 'base 1.
La tige 31,extension précitée du moyeu, est plus longue que
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1'6passeur du dôme du couvercle et par ocn. laquent, dépasse le dit dôme vars l'extérieur,d'3 l'engin : là un manchon ou bouton 37 d6mo;'l.- table est fixé ou calé selon tout mode classique opportun.
Lors de toute défectuosité se produisant soit dans la vanne
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régulatrice 10 soit dans l'é6,ent thermostatique 11, il suffit uni- (,!uement de disjoindre le couvercle du socle de 1'e.ppareil, de sorte qu'en tirant le couvercle le 1Jloo-vanne et aident peuvent .être déjàgés de la cuvette 5 et de l'ouverture 6.
Ensuite, par démontage du bouton ou aaneton 37 de la tige 31, extensjon du moyeu, le dit bloc peut être libéré du couvercle par
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poussée sur la face supérieure de la dite tige.
La suite inverse des opérations, en utilisant un bloc en bon ordre de marche remet l'appareil en état normal de fonctionnement