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L'invention concerne les chaussures et plus particulière- ment les semelles dés chaussures.
Les semelles des chaussures sont faites principalement t en cuir ou en caoutchouc ou en un mélange caoutchouteux, naturels ou synthétiques.Ces deux catégories ont chacne leurs avantages et leurs inconvénients qui sont bien. connus.
Le caoutchouc fournit des semelles très soulpes anti-derapantes, imper éables et résistant particulièrement bien à l'usure.Liais du fait de leur imperméabilité même, elles ne permettent pa-s le dégagement de 1 air et des vapeurs @ résultant de la transpiration depuis l'intérieur de la haus sure vers l'extérieur, tandis (]le sous ce rapport le cuir
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donne des semelles qui fot des chaussures plus agréable.s , à po rter.
Diverses solutions ont été proposées pour fournir des semelles respirantes". Par semells respirantes nous ' entendons des semelles faites d'un. matériau qui est imper- méable à l'eau et à l'humidité à partir d'un côté mais qui permet le dégagemetn de l'air et des vapeurs à partir de l'autre Récemment le brevet français 1033,346 et son addition 52,443 ont proposé une semelle composite très intéressante du point de vue de la respiration, mais ces solutions ont 1'.inconvénient de comporter une semelle en cuir au contact du sol, non anti-dérapante, et d'une faible. résistance à l'usure.
L'invention a pour, objet une semelle ayant à la fois les avantages du caoutchouc et du cuir.
Elle consiste essentiellement en une semelle compsite imperméable à l'eau, et à l'humidité venant de l'extérieur, mais pouvant laisser diffuser la vapeur provenant de l'inté- rieur, souple confortable, ayant la résistance à l'usure du caoutchouc, dont la partie extérieure ou semelle d'usure uti lisée au contact du sol est constituée de caoutchouc ou d'n naturels mélange caoutchouteux, xxxx ou synthétiques, ou d'un mêla nge plastique ayant des qualités convenables, la dite semelle d'usure étant découpée convenablement pour- permettre la respira-tion et dont la partie intérieure posée sur la susdite semelle d'usure au moyen d'une colle comme il sera expliqué ci-après,
est consituée de cuir convenablement traité ou d'un matière synthétique convenable ayant les propriétés voulues, par exemple celles connues sous le/nom de tissu respirant.
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L'invention va maintenant être décrite en détail en se référant à un mode particulier de réalisation nullement limitatif:donné à titre d'exemple selument et illustré par les figures jointes. fig 1 est représenté du côté du caoutchouc, une feuille composite, obtenue par l'assemblage d'une feuille de caoutchouc moulé, et dans la quelle on découpe les deux semelles. fig 2 est représentée une coupe partielle de la feuille représentée fig. 1. fig 3 est représentéea. même feuille composite que sur la fige 1,mais vue du côté cuir.
Fig. 4 est représentés: vue en plan, par en dessus un des modes de réalisation d'une des variantes de l'in- vention. fig 5 est représentée une coupe suivantV-V de la fig 4.
Fig. 6 est représenté un mode de découpage d'un cuir, ne laissant pas de chutes. fig. 7 est représentée une variante de la semelle selon l'invention, vue en dessus.
Selon l'invention, on réal:1 une feuille, composite en appliquant une feuille de cuir traitée selon le procé- dé du certificat d'addition n 52,443 sur une feuille de caoutchouc moulé, comportant des trous pour permettre la respira-tion, par exemple dix trous de un centimètre de diamètre dans la moitié.antérieure de la semelle. Ces trous servent, en plus, en temps que sculpture de la se- melle., à la rendre plus antidérapante. La feuille. de caout- chouc est rectangulaire et ses dimensions sont telles que lon puisse découper dedans les deux semelles avec xx le moins de chute possible. Les trous viennent du moulage ou sont percés dans la feuille. La colle est enduite sur le caoutchouc afin qu'il n'y en ait pas sur le cuir, à l'endritt des trous.
En effet,la colle obturerait- le s
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pores, du cuir et la semelle perdrait tous ses avantages.
On/peut aussi utiliser une feuille de cuir ordinaire, non traitée par le. procédé décrit dans le certificat d'addition n 52.443, mais les propriétés résultantes-, sont moins bonnes, tant en ce qui concerne lrétanchéité que la respiration.
Sur la fig. 1 on peut voir une telle feuille mmposi- te.
Sur la feuille de caoutchouc 1 est rapportée la feuille de cuir 2 avec sa couche en produit imperméable perforée 3 comme il est décrit dans le certificat cité melles ci-dessus. On découpe dans ce rectangle les deux se 4 et 5.
Les dimensions du recta ngle et la disposition des semelles sont telles que les chutes 6 sont minima..
On voit que sur les talons 7 et 8 la feuille de caoutchouc n'est pas percée.
Sur la fige 2, on voit une coupe partielle du compo- site représenté sur la fig. 1 on remarque l'épaisseur de caoutchouc 1, la couche de cuir 2 et sa protection 3. Les trous 21 servant à la respiration à travers la. semelle, vers l'extérieur. L'ensemble est fixé par la colle 22 entre. le cuir et le caoutchouc en évitant de mettre de la colle sur le cuir, en face des trous du caoutchouc.
Les trous microscopiques 23 et le s cavités 24 servent à la respiration vers l'extérieur, comme il est dit dans le certificat déjà cité.
Sur la fig. 3, on peut voir la feuille composite, cuir au-dessus, avec le caoutchouc 1, le cuir 2 et sa protection 3, on voit les trous microscopiques 23. La feuille de cuir couvre toute la surface de la feuille de caoutchouc,,
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Ce produit constituant déjà un grand perfectionnement peut être encore amélioré, Il présente deux inconvénients peut être encore amélioré. Il présente deux inconvénients la consommation de cuir excessive et la semelle peut. se décoller.
En effet. le matériau étant préparé en feuilles dans lesquelles on découpe les semelles, on découpe simul- tanément le cuir et le caoutchouc, ce qui conduit à des chutes de cuir importantes qui ne sont pas récupérables et ce cuir est d'un prix élevé.
On a remarqué qu'il suffisait d'appliquer ladite disposition sur la partie antérieure de la semelle=. Le cuir posé sur le talon n'est donc. pas utile et- est égale:- ment perdu.
B'autre part, bien qu'il soit possible. d'obtenir une bonne adhérence entre le cuir* et le caoutchouc, il peut se produire qu'ils se séparent en service, quand la senalJe est montée par collage, l'extrémité de la semelle de caout chouc commençant à'bailler, puis se décollant ensuite plus facilement.Naturellement, 'ceci n'est pas à craindre si la semelle est cousue ou clouée, la couture, par exemple , venant renforcer l'assemblage entre les divers éléments de la seinelle composite, en même temps qu'elle fixe la. semelle à l'ensemble de la chaussure.
Selon l'invention, on réalise une semelle- perfection- née, ayant l'homogénéité voulue, avec une consommeation de cuir réduite au minimum.
On prépare une semelle en caboutchouc par moulage ou autrement, cette semelle présentant, selon les endroits deux épaisseurs différentes. Au centre, sur la- portion la plus mince est rapporté un élément de cuir traité comme plus haut. Tout autour et sur le talon, la semelle
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est plus épaisse de façon à rattraper l'épaisseur du cuir et à obtenir une surface unie lorsque la pièce de cuir a été appliquée. La pièce de cuir s'étendra sar la portion la qui doit être rendue respirante, la partie/plus mince de la semelle est donc percée de trous comme ceux décrits plus hauts.
On. voit sur la fig 4 une semelle en caoutchouc 41 sortie du moule. Le moule est à la dimension de la semelle. Ceci implique deux moules par pointure, maix suppi - me totalement les chutes de caoutchouc., Une pièce de cuir 42 est rapportée sur la pa rtie respirante de la semelle
Cette pièce peut être hexagonale, ce qui permet de la découper sans chute dans une feuille de cuir, comme on peut le voir sur la fig. 6 : les hexagones 42 sont juxtapo- sés. Cette disposition est excellente du point de vue économie 'du cuir.
Sur la fige 5 est représentée une coupe- suivant V-V de la fig. 4. On voit la semelle en caoutchouc 41, compor tant des trous 21 dans la partie centrale 45 qui est plus mince que sur les bords 46. Au dessus de la partie mince 45, est la cavité 51 dans laquelle vient se loger le. cuir traité. L'épaisseur du bord 46 correspond à la somme des , et épaisseurs de la semelle 45/du cuir.
Il est possible deprendred une pièce de cuir qui ne soit pas exactement hexagonale, mais qui épouse la forma de la semelle, comme on peut le voir sur la fig. 7, la pièce de cuir42' placée sur le caoutchouc 41 est obtenue à partir de l'ehxagone en rognant les co ins. avec des chutes minimes.
.Afin d'avoir une semelle parfaitement étanche, il est
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nécessaire que la pièce de cuir déborde d'une certaines largeur à l'extérieur des trous de la feuille de caoutchouc
Sur la fig 5 on peut voir que le bord 52 du trou 21 est à une distance b du bord de la feuille de cuir. Si cette distance était trop petite, un décollement du cuir entre le trou 21 et la surface vers 1 inteéieur de la chaus- sure pourrait se produire assez facilement, et donnerait @ une voie d'eau, ce qui rendrait inefficace le montage composite selon l'invention. La distance b est à choisLr selon l'adhérence que l'on peut obtenir entre le cuir et le caoutchoue Une valeur de lcm donne une grande sécu- rité avec les colles usuelles.
Pour monter la semelle sur la chaussure, que l'on. procède par collage, couture ou clouage il est nécessaire d'avoir une largeur suffisante tout autour de la semelle
Sur la fige 5 on a désigné par a la distance entre le bord extérieur de la semelle et le bord de la. pièce de cuir. Il faut donner à cette largeur a une valeur minima t, qui dépend des conditions du monage Dans les conditions-- usuelles, une valeur de lce pour la largeur a est suffi- santé. Si l'on rapproche ceci de ce qui a été dit au para- graphe précédent, on voit que le bord d'un trou ne do it pas être à moins d'une distance a + b du bord de la semelle, c'est-à-dire 2cm dans les exemples cités.
On obtient ainsi une semelle solide réalisée économi- quement, possédant des qualités d'usure et de confort remar quables.
11 est bien entendu que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits ci-dessus, qu'en particulier,, le cuir peut être traité suivant un autre procédé, ou qu'on peut employer à la place une matière synthétique, un feutre ou autre traité judicieusement, et que l'on peut employer au lieu de caoutchouc toute composition, caoutchou- teuse
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ou plastique, naturelle ou synthétique, sans s'écarter de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIONS 1) Semelle de chaussure caractériséspar la fait que sur une partie au moins de la surface de contact avec le sol elle est composée de deux couches de natures différentes, la couche intérieure étant en cuir ou en une substance analogue perméable-, la couche extérieure étant en esoutouc et étant percée de trous qui la traversent complètement.