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. La présente invention se rapporte à un frein automatique pour moteurs électriques, tels que ceux utilisés pour les esso - reuses, les turbines centrifuges et similaires.
Dans ces appareils, il est désirable que l'arbre d'entrai- nement arrête sa rotation dès que le courant est coupé, et qu'il ne continue plus à tourner sur sa lancée. La présente invention a pour but la création d'un frein automatique entièrement mécani- que, permettant d'atteindre facilement ce résultat.
Suivant l'invention, ce but est obtenu par lé fait que le rotor du moteur est monté sur l'arbre d'entratnement du moteur par l'intermédiaire d'un filetage et qu'il peut donc effectuer une certaine translation limitée, par rapport à cet arbre. Ce rotor comporte un plateau de frein. D'autre part, on a prévu à coté du rotr un disque de freinage, monté fou sur l'arbre du moteur, et en outre un plateau de freinage fixe, solidaire du carter. Les filets de l'arbre et du rotor sont tels que lorsque le rotor est en rotation, il tend à s'écarter du disque de frei- ' nage, tandis que lorsque le rotor est arrêté, et que l'arbre est encore entraîné par la force vive de l'appareil mené, il se rap- proche du disque defreinage; on obtient de la sorte un freinage automatique.
L'invention sera à présent décrite, à titre d'exemple non limitatif uniquement, avec référence à une forme de réalisation préfone illustrée par le dessin.
La figure est une coupe schématique à travers un moteur électrique équipé du frein automatique suivant l'invention.
Dans la figure, le chiffre de référence 1 désigne le carter d'un moteur électrique comportant un stator 2 et un enroulement de rotor 3. Dans les paliers 4 et 5 tourne l'arbre 6 du moteur.
L'enroulement 3 est monté sur une douille 7 présentant un filet intérieur 8 en engagement avec un filet extérieur 9 sur l'arbre
6. La douille 7 du rotor peut donc effectuer un mouvement de translation par rapport à l'arbre 6, translation qui est limitée par la hauteur du filet 9 sur l'arbre 6, et une butée 17 @
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,sur cet arbre. A son extrémité inférieure, la douille 7 solidaire de l'induit 3 présente un plateau de freinage 10 qui peut venir en engagement avec un disque de freinage 11 monté fou sur l'arbre 6.
En dessous du disque de freinage 11, constitué par un matériau à coefficient de frottement élevé, se trouve un second plateau de freinage 12 qui est fixe et qui est sous l'action de ressorts hélicoïdaux 13 dont la tension peut être réglée au moyen des écrous 14. La course vers le dessous de la douille 7 est limitée par une butée 15 montée sur l'arbre 6.
Au-dessus de la douille 7 se trouve un ressort hélicoïdal 16 entourant l'arbre 6, qui tend à déplacer la douille 7 vers le disque de freinage 11.
Le frein automatique fonctionne de la manière suivante
Lorsque'le moteur est mis en marche, et qu'il tourne dans le sens indiqué par la flèche, le rotor se met en rotation et tourne d'abord sur l'arbre 6 à cause de l'engagement par filet prévu entre la douille- 7 et l'arbre 6. Cette rotation de la douil- le 7 par rapport à l'arbre 6 est limitée par la butée 17 prévue sur l'arbre 6, ainsi que par la fin du filet 9 sur l'arbre 6.
. Du fait de cette rotation relative de la douille sur l'arbre, la douille s'écarte du disque de freinage 11 et effectue un mou- vement de translation vers le dessus. Ensuite le rotot entratne l'arbre 6 dont il devient solidaire, et par conséquent entratne également l'appareil mené par cet arbre. Lorsque le courant est coupé et que le rotor n'este donc plus mis en rotation par le champ électrique, l'arbre 6, qui continue d'être entraîné par la @ force vive de l'appareil mené, tend à tourner plus rapidement que la douille 7 solidaire du rotor.
Par conséquent, par suite de l'engagement par filet entre la douille 7 et l'arbre 6, la douil- le effectue un mouvement de translation vers le dessous de l'ar - bre, et son plateau de freinage 10 vient en contact avec le dis - que de freinage 11 qui à son tour vient en contact avec le pla - .teau de freinage fixe 12. On obtient donc une action de freinage
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automatique dès la coupure du courant, cette action pouvant être réglée grâce aux ressorts 13. Le ressort 16 sert à amorcer le mouvement de translation de la douille par rapport à l'arbre.
Il n'est pas nécessaire lorsque le moteur est disposé verticale- ment; dans ce cas, le poids du rotor est suffisant pour amorcer cette translation.
Il est bien entendu que la forme de réalisation décrite ci-dessus n'est donnée qu'à titre d'exemple, et que d'autres formes de réalisation peuvent être imaginées par les gens de métier. C'est ainsi que le disque de freinage 11 peut être omis, un des plateaux 10 ou 12 portant dans ce cas une garniture de frein. D'autre part, il n'est pas nécessaire que le frein auto- matique soit incorporé au moteur. Le dispositif de freinage peut également être prévu sur une poulie entraînée par un moteur quel- conque.
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. The present invention relates to an automatic brake for electric motors, such as those used for spinners, centrifugal turbines and the like.
In these devices, it is desirable that the drive shaft stop its rotation as soon as the current is cut, and that it no longer continues to rotate on its momentum. The object of the present invention is to create a fully mechanical automatic brake, making it easy to achieve this result.
According to the invention, this object is obtained by the fact that the rotor of the motor is mounted on the drive shaft of the motor by means of a thread and that it can therefore perform a certain limited translation, with respect to to that tree. This rotor has a brake plate. On the other hand, there is provided next to the rotr a braking disc, mounted idle on the motor shaft, and further a fixed braking plate, integral with the housing. The threads of the shaft and rotor are such that when the rotor is rotating it tends to move away from the brake disc, while when the rotor is stopped and the shaft is still driven by the brake disc. the dynamic force of the driven device, it approaches the brake disc; automatic braking is thus obtained.
The invention will now be described, by way of non-limiting example only, with reference to a preferred embodiment illustrated by the drawing.
The figure is a schematic section through an electric motor equipped with the automatic brake according to the invention.
In the figure, the reference numeral 1 designates the casing of an electric motor comprising a stator 2 and a rotor winding 3. In the bearings 4 and 5 the shaft 6 of the motor rotates.
The winding 3 is mounted on a sleeve 7 having an internal thread 8 in engagement with an external thread 9 on the shaft
6. The sleeve 7 of the rotor can therefore perform a translational movement relative to the shaft 6, which translation is limited by the height of the thread 9 on the shaft 6, and a stop 17 @
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, on this tree. At its lower end, the sleeve 7 integral with the armature 3 has a braking plate 10 which can come into engagement with a braking disc 11 mounted idly on the shaft 6.
Below the brake disc 11, made of a material with a high coefficient of friction, there is a second brake plate 12 which is fixed and which is under the action of helical springs 13, the tension of which can be adjusted by means of the nuts. 14. The downward stroke of the sleeve 7 is limited by a stop 15 mounted on the shaft 6.
Above the bush 7 is a coil spring 16 surrounding the shaft 6, which tends to move the bush 7 towards the brake disc 11.
The automatic brake works as follows
When the motor is started, and it turns in the direction indicated by the arrow, the rotor starts to rotate and first turns on the shaft 6 because of the thread engagement provided between the bush - 7 and the shaft 6. This rotation of the sleeve 7 relative to the shaft 6 is limited by the stop 17 provided on the shaft 6, as well as by the end of the thread 9 on the shaft 6.
. Due to this relative rotation of the sleeve on the shaft, the sleeve moves away from the braking disc 11 and performs a translational movement upward. Then the rotot drives the shaft 6 which it becomes integral with, and consequently also drives the device driven by this shaft. When the current is cut off and the rotor is therefore no longer rotated by the electric field, the shaft 6, which continues to be driven by the live force of the driven device, tends to rotate faster than the bush 7 integral with the rotor.
Consequently, as a result of the thread engagement between the sleeve 7 and the shaft 6, the sleeve performs a translational movement towards the underside of the shaft, and its brake plate 10 comes into contact with it. the brake disc 11 which in turn comes into contact with the fixed brake plate 12. A braking action is therefore obtained
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automatic as soon as the power is cut, this action can be adjusted by means of the springs 13. The spring 16 serves to initiate the translational movement of the sleeve relative to the shaft.
It is not necessary when the motor is placed vertically; in this case, the weight of the rotor is sufficient to initiate this translation.
It is understood that the embodiment described above is given only by way of example, and that other embodiments can be imagined by those skilled in the art. Thus the brake disc 11 can be omitted, one of the plates 10 or 12 in this case carrying a brake lining. On the other hand, it is not necessary that the automatic brake be incorporated in the motor. The braking device can also be provided on a pulley driven by any motor.
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