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La présente invention est relative à la fabrication et à la construction de corps creux du ..genre comportant une enveloppe en matière fibreuse liée à l'aide d'une substance résineuse solidifiée, raidie par une structure interne réunie à l'enveloppe.
De-tels corps creux sont désignés, .pour la commodité, dans la suite ,du présent mémoire sous l'appellation de "corps creux du type en question", cette expression désignant non seulement des corps creux à enveloppes sensiblement entièrement closes, tels que des flotteurs et récipients pour fluides, mais également des corps partiellement ouverts, tels que des carènes ouvertes de bateaux, ou même des partie composantes de flotteurs, de fuselages et de récipients pour fluides qui forment, lorsqu'elles sont réunies, une enveloppe sensiblement close.
Il a été proposé antérieurement d'obtenir des corps creux du type en question, en moulant l'enveloppe en une ou plusieurs parties sur une forme intérieure ou extérieure ou entre des matrices, puis en y attachant, au moyen d'un adhésif, une' structure de raidissement ou de renforcement telle que des cadres, des diaphragmes ou des renforcements locaux autour d'ouvertures, selon les nécessités, pour renforcer le corps dans le but voulu.
Lorsque le corps doit être étanche aux fluides, il était, en outre, généralement nécessaire de revêtir l'intérieur ou l'extérieur à l'aide d'un composé faisant prise ou subissant un durcissement et capable de boucher les crevasses ou parties poreuses de l'enveloppe. L'expérience a montré que, même dans le cas d'un agencement structurel simple, la majeure partie des frais entraînés par la fabrication de ces corps de cette manière provient du tra-
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vail spécialisé impliqué dans la préparation de l'envelop pe et de la structure de renforcement préformée pour recevoir l'adhésif, dans l'assemblage convenable de ces parties avec l'adhésif entre eux et dans le traitement des parties assemblées de manière à les rendre étanches eux fluides.
La présente invention a pour objet un procédé de fabrication et une construction éliminant ces opérations* coûteuses.
L'invention a trait à un procédé de fabrication d'un corps creux du type en question, dans lequel corps creux la structure de renforcement présente des faces de jointure réunies à la surface interne de l'enveloppe du corps, ce procédé consistant à supporter cette struc- ture de support sur une forme ayant une surface de forme et de grandeur telles que lesdites faces de jointure sur la structure de renforcement, lorsque cette structure est ainsi supportée, définissent avec la surface de la forme une surface extérieure, dont au moins une partie correspond dans sa forme et sa grandeur à la surface intérieure de l'enveloppe requise, lesdites faces jointives étant disposées dans ladite partie de la surface extérieure dans les positions dans lesquelles elles doivent se trouver par rapport à la surface interne de l'enveloppe,
la forme susdite et la structure de renforcement susdite formant ensemble un assemblage ou ensemble rigide et capable de se supporter par lui-même, à enrouler de la matière fibreuse en bande sur ladite surface externe, de manière à former un revêtement continu sur au moins la partie en question de la surface extérieure susdite, l'épaisseur dudit revêtement étant partout composée d'au moins deux couches de matière fibreuse dont les bandes s'entrecroisent, à imprégner l'entièreté de la matière fibreuse en bande au moyen d'une
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substance résineuse liquide, à laisser ou à provoquer le durcissement de la substance résineuse liquide, et enfin à enlever la forme.
Le procédé peut aussi comprendre, conformément à une particularité de l'invention, l'opération consistant à enlever par dé,coupage les parties'dudit revêtement qui ne doivent pas faire partie de l'enveloppe finie.
Selon une autre particularité de l'invention, au moins une partie de ladite structure de renforcement peut être,suppprtée par la forme. Cependant, en variante également selon une particularité de l'invention, une par, tie au moins de ladite structure de renforcement peut être supportée par un dispositif de support et la structure de renforcement ainsi supportée peut être utilisée pour supporter la forme.
Lorsque, par suite de la configuration du corps creux, la forme ne pourrait pas en être retirée en une pièce, cette forme peut, selon d'autres formes d'exécution de l'invention, être entièrement ou partiellement démontable, entièrement ou partiellement déformable, ou encore entièrement ou partiellement enlevable par fusion, érosion, désintégration ou dissolution.
L'invention est avantageusement applicable à la fabrication de corps creux du type décrit comportant des enveloppes qui se rapprochent tout au moins d'une surface de révolution ou d'une partie de surface de révolution et, dans ce cas, selon encore une particularité de l'invention, le procédé peut consister, en outre, à faire tourner l'assemblage en question autour de l'axe engendrant ladite surface extérieure, de façon à enrouler sur cette surface extérieure la matière fibreuse en bande, la bande ou chaque bande de matière fibreuse approchant de la surface extérieure en question, à partir de sa source, tou-
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jours du même côté de l'assemblage ou ensemble.
Cependant, en variante, suivant une autre particularité de l'invention, le procédé peut impliquer consistant
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l'opération ²rç5jsêF$.Vi:&ix à e-p-pksfer à enrouler la matière fibreuse en bande sur ladite surface extérieure, en faisant subir une ou plusieurs sources de matière fibreuse en bande un mouvement de giration autour dudit assemblage ou ensemble.
Dans chaque cas, un mouvement relatif peut être assuré latéralement par rapport à la direction d'approche de la matière en bande entre la matière en bande approchante et la partie de la surface extérieure de l'as- semblage ou ensemble sur laquelle la bande est posée, de façon 4 assurer le décalage des spires sucessives de la matière en bande venant d'une source/quelconque sur ladite surface extérieure.
Pour obtenir l'entrecroisement des spires de la matière en bande sur toutes les parties de l'enveloppe, le sens dudit mouvement relatif peut être périodiquement renversé.
Le procédé suivant l'invention peut consister notamment à enrouler sur ladite surface extérieure une série d'enroulements à spires écartées l'une de l'autre, l'inclinaison des enroulements successifs alternant en sens et les enroulements successifs à spires -inclinées dans le même sens étant progressivement déphasés, de façon que les spires des enroulements successifs inclinés dans le même sens ne soient pas disposées l'une au-dessus de l'autre.-
Dans les enveloppes produites par le système -d'enroulement décrit dans le paragraphe précédent, la matière en bande présente un motif entrelacé ou partiellement tressé et ceci tend à produire une surface extérieu-
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re lisse,
en soumettant la surface après durcissement de la substance résineuse à une abrasion ou un raclage au moins d'une meule ou d'un autre outil approprié.
Dans le procédé suivant l'invention, on peut aussi enrouler sur la surface externe en question plu-sieurs couches de matière fibreuse en bande à inclinaisons alternées, chaque couche comportant un enroulement de départ multiple dans lequel les spires adjacentes sont appliquées l'une contre l'autre ou se chevauchant légèrement.
En enroulant la matière fibreuse en bande de cette manière, on obtient initialement une surface extérieure,plus lisse pour l'enveloppe.
Suivant encore une autre particularité de l'invention, la matière fibreuse en bande peut consister en un boudin composé de fibres de verre. Dans ce boudin, les fibres de verre sont disposées de manière lâche et le boudin peut être aplati en une bande ou un ruban en le faisant passer sur un rouleau de guidage à surface cylindrique ou analogue lorsqu'il est enroulé.
Après aplatissement, le boudin est, de préférence, amené à passer sur un autre rouleau à surface cylindrique, qui est monté dans un récipient contenant de la résine liquide capable de durcir, de façon que la surface du boudin non appliquée sur le rouleau écume la surface de la résine et absorbe suffisamment de résine pour imprégner le boudin lors de son enroulement et immédiatement avant son application sur ladite surface extérieure.
Ou bien, de la résine liquide capable de durcir peut être appliquée, de manière continue, par un dispositif de distribution, constitué par exemple par une brosse, sur la matière fibreuse en fibre immédiatement après la pose de cette dernière sur ladite surface externe.
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Dans la plupart des cas, on peut utiliser un boudin assez gros, qui peut être aplati en un ruban d'une largeur d'environ 0,4 pouce, mais une résistance à la trac. tion plus grande et un fini de surface plus lisse peuvent être obtenus, en utilisant un boudin ayant un corps comparable à du fil de couture ordinaire. Dans ce cas, on peut poser ensemble jusqu'à vingt de ces boudins, tendus cha- 'cun séparément, de manière à former une bande comparable à celle du boudin plus gros pour l'enroulement sur la forme.
On comprendra que deux ou plus de deux corps creux, présentant des enveloppes à surfaces internes formant des parties différentes de la même surface de révolution ou d'une surface se rapprochant d'une surface de révolution, peuvent être fabriqués en même temps par le pro. cédé suivant la présente invention, les.enveloppes des différents corps étant fabriquées de manière à former une enveloppe continue à laquelle est connectée la structure de renforcement de tous les corps, l'enveloppe unique étant alors découpée, de manière à former les corps creux individuels à fabriquer.
On comprendra que les enveloppes individuelles peuvent chacune présenter une surface intérieure constituant. elle-même une surface de révolution ou constituant seulement une-partie de la surface de révolution formée par les surfaces intérieures de toutes les enveloppes, avant que ces enveloppes soient séparées l'une de l'autre.
Une forme d'exécution spécifique du procédé sui vant l'invention sera décrite à présent, à seul titre exemplatif, dans son application à la fabrication d'un réservoir de carburant larguable pour avion. Pour la facilité de stockage et de transport, le réservoir larguable est constitué de trois parties principales, à savoir deux par-
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ties d'enveloppe ogivales ouvertes à leurs deux extrémités et disposées de façon que leurs extrémités de petit diamètre soient éloignées l'une de l'autre, ces deux parties ogivales étant réunies à leurs extrémités de grand diamètre par une partie d'enveloppe tubulaire au moyen de raccords chevauchants établis entre des bagues métalliques attachées aux extrémités des parties d'enveloppe.
Les bagues métalliques font également partie de la'structure de renforcement des parties d'enveloppe, chaque partie ogivale étant' supplémentairement renforcée par un cadre de section angulaire, mouléà l'aide d'un produit laminé en fibres de verre ou d'amiante liées au moyen d'une résine et disposé sensiblement à mi-longueur de la partie ogivale, et par un cadre similaire disposé à la petite extrémité, ce dernier cadre servant également à porter un capuchon terminal en métal étiré ou en matière plastique moulée.
La partie d'enveloppe tubulaire est encore renforcée par trois diaphragmes moulés à l'aide d'un produit laminé en fibres de verre ou d'amiante liées au moyen de résine et comportant chacun un élément métallique agencé pour recevoir des éléments de montage passant à travers l'enveloppe et par lesquels le réservoir peut être attaché à un avion. L'enveloppe du réservoir présente également de ouvertures de remplissage, d'égouttage et d'aspiration de carburant, comportant chacune une pièce métallique insérée et destinée à recevoir un bouchon, un tuyau ou analogue, une pièce intercalaire en tissu de fibres de verre liées à l'aide de résine étant disposée autour de chaque pièce métallique insérée et servant à améliorer la connexion de cette pièce métallique et à renforcer l'enveloppe autour de l'ouverture.
Les diverses parties décrites de la structure de renforcement présentent des faces de join-
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ture réunies à la surface interne de l'enveloppe.
Le procédéconforme à l'invention de fabrica- tion d'un réservoir de carburant larguable, procédé décrit dans le paragraphe précédent, est illustré par les dessins ci-annexés. Dans ces dessins : - la figure 1 est une vue en élévation, parti en coupe transversale, de la structure de renforcement et de la forme assemblées et prêtes à recevoir l'enveloppe du réservoir, un peu plus de la moitié seulement de l'as- semblage étant montrée, du fait que chaque moitié du ré- servoir constitue sensiblement l'inverse de l'autre; - la figure 2 est une vue dissociée montrant les parties du réservoir et les parties constituant la forme partiellement séparées après enroulement de l'enve- lopp.e;
- la figure 3 est une coupe partielle suivant la ligne 3-3 de la figure 2, et - les figures 4 et 5 illustrent des variantes de systèmes d'enroulement de l'enveloppe.
Comme le révèle la figure 1, la structure de renforcement pour une des parties extrêmes ogivales du ré- servoir comprend une bague de jointure métallique la, deux
2,3 cadres/de section angulaire ou en cornière obtenus par moulage de fibres d'amiante imprégnées de résine et deux douilles 4 et 5 destinées à recevoir des bouchons,filetés (non montrés). Chaque douille comporte une partie princi- pale taraudée en métal 6, une collerette métallique soudée ou brasée 7 et une pièce de renforcement 8 formée d'un @euille dtétoffe et de verre imprégnée de résine et col- lée à la collerette métallique 7. L'autre partie ogivale extrême comporte une structure de renforcement similaire.
Si l'une quelconque ou toutes les douilles ne sont pas né- cessaires dans un cas parti . aller, elles peuvent évidem-
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ment être omises.
La structure de renforcement pour la partie tubulaire intermédiaire du réservoir comporte une bague d jointure métallique lb à chaque extrémité, une seule de ces bagues étant représentée sur le dessin, trois diaphrag' mes 9, 10 et 11 moulés en fibres d'amiante imprégnées de résine et comportant chacun un élément de montage métallique 9a, 10a et 11a respectivement, une douille 12 similaire à la douille 4 et une double douille 13.
Les éléments 9a, 10a et 11a comportent chacun une partie formant manchon taraudé destinée à recevoir un élément d'attache vissé par une ouverture ménagée dans l'enveloppe et une partie formant oreille par laquelle l'élément est boulonné à une partie 9b¯, 10b et llb respectivement du diaphragme, qui est plus épaisse que le restant de celui-ci et peut comporter une feuille métallique noyée lors du moulage.
La double douille 13 comporte une plaquette métallique formant reboro. 14 à laquelle sont brasés ou soudés deux tubes taraudés 15 et 16, et une pièce de renforcement 17 formée d'un± @ d'étoffe et de verre imprégnée de résine et collé à la plaquette. Ces douilles servent à recevoir des raccords de tuyaux à carburant.
Certaines des parties de la structure de renforcement énumérées plus haut sont supportées par une forme, qui comprend, un certain nombre de parties, tandis que certaines autres parties de la structure de renforcement sont utilisées pour supporter des parties de la forme, ainsi qu'il apparaîtra plus loin. La forme comprend les parties principales suivantes à partir de ses extrémités vers l'intérieur. A chaque bout extrême est prévu une pièce 18 présentant un alésage 19 qui peut traverser un arbre d'entraînement, à une extrémité de la forme, et un pivot, à son autre extrémité.
La pièce 18 présente
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une fente transversale 20 destinée à recevoir une clavette portée par l'arbre d'entraînement, tandis que ladite pièce présente à sa surface extérieure une nervure 21, qui sert de dispositif empêchant les spires terminales de l'enroulement de patiner. Les pièces 18 présentent également chacune une fente circulaire 22 destinée à recevoir les petites extrémités de cônes en tôle métallique 23, qui s'étendent jusqu'au voisinage des diaphragmes 9 et 11, seul la cône aboutissant au diaphragme 9 étant montré.
A l'extrémité la plus voisine du diaphragme, le cône 23 présente une jupe cylindrique 24, dont le diamètre extérieur n'excède pas le diamètre intérieur de la bague de jointure lb, en sorte que le cône peut être retiré à travers cette bague après enroulement de l'enveloppe. Pour centrer l'extrémité du cône sur le diaphragme 9, une bague métallique 25 de section en Z est prévue, cette bague étant fendue de façon à être déformable ou étant constituée de segments, de manière à permettre son éventuel enlèvement. Ou bien, les diaphragmes 9 et 11 peuvent être moulés avec des nervures convenablement disposées pour s'adapter dans les cônes. La jupe cylindrique du cône est fendue en 26 et 27, de manière à dégager les extrémités intérieures des pièces 12 et 13.
L'espace entre chaque cône et la surface intérieure de la partie ogivale correspondante de l'enveloppe est rempli de trois. ou plus de trois segments 28, qui peuvent par exemple être en bois ou en matière résineuse mousse. A la petite extrémité de la partie ogivale, le cadre 3 est serré entre les segments 28 et la pièce 18 au moyen de boulons 29. Les segments présentent également des évidements destinés à recevoir le cadre 2, les pièces à douilles 4 et 5 et les bagues de jointure la et lb, ces dernières étant attachées l'une à l'autre, ainsi qu'aux segments par aes vis 30.
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Etant donné que la jupe 24 du cône est, par nécessité, écartée vers l'intérieur de la surface de l'enveloppe, on prévoit des pièces segmentaires 31 pour remplir cet espa- ce. Ces pièces sont préformées sous forme de pièces mou- lées en cire ou un alliage à bas point de fusion, tel que le métal de Wood. De plus, des colliers montés amovibles 32 et 33 servent d'éléments d'espacement pour les diaphrag mes 9, 10 et 11, mais, si on le désire, ils peuvent être remplacés par des colliers plus minces en fibres d'amian- te imprégnées de résine, destinés à être incorporés, de manière permanente, dans le réservoir comme structure de renforcement.
Les diversparties de la forme et de la struc- ture de renforcement sont maintenues ensemble, de manière à former un ensemble rigide capable de se supporter par lui-même, par un tube central 34 fileté en des endroits intermédiaires 35, 36, au voisinage des diaphragmes 9 et 11, ainsi qu'à ses extrémités 37.
Aux endroits du tube 34, qui se trouveront entre les diaphragmes 9,10 et 11, on prévoit un nombre suffisant de clavettes ou broches transversales 38 (voir également la figure 3) pour empê- cher des tubes d'écartement 39 et 40 de section en forme de losange de tourner autour du tube 34. Des trous 41 en forme de losange sont prévus dans au moins deux des @ z.! diaphragmes, ces trous kaissant passage aux tubes dtécar- tement lorsque les grands axes des tubes et des trous sont en correspondance l'un avec l'autre, l'agencement étant tel qu'une rotation relative de 90 permet alors aux ex- trémités des tubes d'écartement de buter contre les dia- phragmes.
Lorsque les tubes 34, 39 et 40 ont été insérés à travers les diaphragmes ce cette manière et ont été tournés de 90 , des rondelles 42 et 43 sont enfilée sur les parties filetées 35 et 36 et l'ensemble est maintenu
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par des écrous 44 et 45. Avant d'opérer de cette manière, les rebords 9c.
10c et 11c des diaphragmes, qui constituent les parties par lesquelles les diaphragmes seront attachés à l'enveloppe, sont frottés pour enlever la peau contenant l'agent de partage qui se forme normalement sur eux pendant leur processus de moulage et les diaphragmes sont écartés par les colliers 32 et 33, ces colliers servant aussi à disposer convenablement les diaphragmes avec les pièces de montage les uns par rapport aux autres,
Ayant assemblé les trois diaphragmes sur le tube 34, les anneaux 25 sont alors mis en place, après quoi on met en place les cônes 23 avec les segments 31 et les,bagues de jointure la et lb assemblés sur eux.
Les segments 28 sont alors assemblés dans les cadres 2 et chaque groupe est glissé en bout sur son cône respectif jusqu'à ce que les vis 30, servant à maintenir les bagues de jointure la et lb en place, puissent être insérées.
Leadres 3 sont alors mis en place, puis les pièces terminales 18, les rondelles 46, les écrous 47 et les boulons 29. Finalement, les douilles 4, 5, 12 et 13 avec leurs pièces de renforcement 8 et 17 sont misen place et retenues en quelques points par de l'adhésif. Les parties superficielles de la forme, mais non celles de la structure de renforcement, sont alors revêtue d'un agent de séparation, tel que de la cire et l'ensemble est alors prêt à recevoir l'enveloppe par enroulement. A cette fin, l'ensemble est monté entre un arbre d'entraînement en contact avec une des pièces 18 et un pivot en contact avec l'autre pièce.
Après assemblage, de la manière décrite, les faces des parties de la structure de renforcement, qui doivent être réunies à la surface interne de l'enveloppe définis- sant avec la surface de la forme une surface extérieure qui correspond, par sa forme et sa grandeur, avec la sur-
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face antérieure de l'enveloppe du réservoir et, par ailleurs, les faces de jointure sont disposées dans cette surface extérieure dans les positions qu'elles doivent occuper par rapport à là surface interne de l'enveloppe du réservoir.
Un système d'enroulement est illustré à la figure 4. Dans ce système, on fait usage d'une seule bobine à partir de laquelle un boudin est posé, en passant par des rouleaux de guidage appropriés, dont un ou plusieurs peuvent servir de tendeurs, à un chariot qui est agencé pour se mouvoir selon un mouvement de va-et-vient le long d'un trajet parallèle à l'axe de l'ensemble tournant, le boudin s'approchant toujours de l'ensemble d'un même côté de celui-ci.
Le dispositif servant à animer le chariot d'un mouvement de va-et-vient peut être constitué par une vis sans fin, une chaîne ou un dispositif analogue et est entraîné par l'arbre de commande de l'ensemble tournant par l'entremise d'une transmission comportant des pignons à changement de vitesse, de façon que l'allure de l'enroulement puisse être convenablement choi sie. Le chariot comporte une auge étroite destinée à contenir de la résine liquide capable de durcir et un rouleau de guidage à surface cylindrique pour le boudin, qui amène la surface inférieure de ce dernier, aplatie en forme de ruban, en contact avec la surface de la résine, de façon qu'une quantité suffisante de résine soit absorbée pour imprégner le boudin.
Dudit rouleau, le boudin passe sur un autre rouleau, puis sur l'ensemble @ formé par la forme et la structure de renforcement. A la figure 4, un premier enroulement, obtenu pendant le mouvement du chariot dans un sens, est montré en a et on verra que la transmission est choisie de façon que les spires soient bien écartées l'une de l'autre. Lors du retour du cha-
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riot, un second enroulement b est posé sur le premier et est incliné dans un sens opposé à celui du premier enroulement, les spires des deux enroulements s'entrecroisant en formant un angle A important.
Lors du déplacement suivant vers l'avant du chariot, un troisième enroulement c est posé sur les deux premiers enroulements et on notera que ce troisième enroulement est déphasé par rapport au premier enroulement, de façon que ces enroulements ne se trouvent pas l'un sur l'autre. En choisissant convenablement la transmission, on peut faire en sorte que toute la surface de l'ensemble rotatif soit recouverte de spires contigues eu se chevauchant légèrement et ayant toutes la même inclinaison avant que le motif se répète, l'enroulement suivant étant superposé au premier. L'enroulement est poursuivi jusqu'à ce qu'au moins une couche complète de spires inclinées dans chaque sens ait été appliquée. On comprendra que toutes les parties de l'épaisseur de l'enveloppe comprendront au moins deux couches de boudin, les sens des spires de ces couches s'entrecroisant.
Lorsqu'un revêtement de ce genre est convenablement appliqué et lorsqu'on a laissé la résine se durcir, ce revêtement est entièrement imperméable aux fluides.
Le fait qu'un enroulement de ce genre produit un motif entrelacé ou partiellement tressé, qui tend à produire des irrégularités de surface, qui doivent être remplis ou éliminées si on désire obtenir une surface extérieure lisse. De préférence, après durcissement de la résine, la surface est rectifiée avec une meule supportée par un chariot ou curseur qui se déplace sur la surface de l'enveloppe et tend ainsi à maintenir une profondeur de coupe uniforme et finalement à obtenir une épaisseur d'enveloppe finale régulière. Ou bien, une matière de remplissage plastique peut être appliquée à la surface de
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l'ensemble et traitée de manière à obtenir une surface lisse, pendant que l'ensemble tourne.
Dans le système d'enroulement illustré à la figure 5, une couche complète 50 de spires inclinées dans un même sens est posée par enroulement sur la forme avant que la couche suivante 51 de spires inclinées en sens opposé soit appliquée. A cette fin,-un bourdin est déroulé simultanément d'un certain nombre de bobines, de manière à produire un enroulement à plusieurs départs, dans lequel toutes les spires sont contigues ou se chevauchent légèrement. Un tel agencement a l'inconvénient de compliquer l'appareillage d'enroulement, mais il donne une surface plus lisse nécessitant moins de finissage. Les divers boudins peuvent s'approcher de la forme dans des directions réparties autour de la périphérie de la forme, en étant simultanément 'tordu et soumis à un mouvement d'avancement axial, de façon qu'une couche complète soit produite en un seul enroulement.
Lorsque l'enroulement a dépassé l'extrémité de la surface de l'enveloppe à produire, la machine peut être arrêtée et l'enroulement peut être fixé par un tour de corde circonférentiel. En faisant subir à la forme un mouvement de retrait sur une distance appropriée, puis en remettant la machine en marche en ren. versant l'avancement axial, une seconde couche peut être enroulée sur la première avec peu de perte de matière à l'extrémité de l'enveloppe où s'opère le renversement.
Dans le cas de corps creux ayant des enveloppes qui ne constituent pas des surfaces de révolution, il peut être plus avantageux de supporter la bobine ou les bobines portant la réserve de boudin sur un support annulaire tournant entourant la forme, un mouvement relatif le long de l'axe de l'anneau étant également produit entre l'anneau et la forme, de manière à obtenir un enroulement
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à spires inclinées de manière désirée. Une machine de ce genre est décrite par exemple à la page 283 du fascicule de septembre 1951 de "Aircraft Production".
Lorsque l'enveloppe a été enroulée et la sur-. face rectifiée jusqu'à présenter le caractère lisse désiré, le stade suivant consiste à découper l'enveloppe aux lignes de jointùre des bagues la et 1b et aux talons des cadres 3 et à enlever les petites parties de l'enveloppe recouvrant les têtes des vis 30, de façon que les vis puissent être enelés et l'ensemble séparé. Divers moyens peuvent être utilisés pour déterminer les positions des vis 30. Ainsi, les vis peuvent être creuses et les cônes peuvent présenter des trous en alignement avec les vis.
Après avoir enlevé les pièces terminales 18, une lampe peut être introduite à l'intérieur de l'ensemble, de manière à être visible à travers les vis creuses et la matiè re translucide constituant l'enveloppe, en sorte qu'une foreuse peut être convenablement centrée, pour enlever la matière sur les têtes de vis. Après avoir enlevé les vis, les parties terminales ogivales peuvent être séparées de la partie tubulaire en entraînant avec elles les cônes 23 et ces derniers peuvent être retirés des parties ogivales, en laissant les segments 28 libres de se mouvoir radialement,vers l'intérieur, en vue de leur retrait.
Pour permettre de ce.retrait, un au moins des segments est agencé de manière à présenter des surfaces latérales qui sont parallèles ou convergent vers l'extérieur aux intersections avec des plans normaux à l'axe de l'enveloppe, en sorte que la "voûte" des segments peut être brisée vers l'intérieur. Les segments de cire 31 sont alors brisés et retirés vers l'intérieur de la partie tubulaire de l'enveloppe, les bagues de centrage 25 sont retirés et les collier, en cire 32 et 33 sont eneés par fusion d'entre les dia-
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phragmes.
Au lieu d'utiliser une matière fusible pour ces colliers, on peut utiliser une matière soluble ou bien les colliers en question peuvent être en une matière aisément désintégrable telle que le plâtre, à condition que des ouvertures d'accès suffisamment grandes puissent être ménagées dans les diaphragmes 9 et 11.
Finalement, l'excès de matière de l'enveloppe est découpée des régions des ouvertures dans les douilles 4, 5, 12 et 13 et les pièces de montage 9a, 10a. et 11a.
Bien que dans l'exemple décrit plus haut, la structure de renforcement est disposée transversalement à l'axe générateur de l'enveloppe du corps, elle peut, si on le désire, être disposée de manière à s'étendre longitudinalement, cet agencement tendant à simplifier la con- struction de la forme, de façon qu'elle ne doive pas être brisée en un aussi grand nombre de parties pour son enlèvement. De plus, le corps peut être divisé par des joints s'étendant longitudinalement au lieu de transversalement.
Par exemple, deux corps ouverts en forme de bateau peuvent être obtenus en formant un seul corps composé des deux .réunis le long de la ligne de plat-bord, chacun de ces corps comportant sa propre structure de renforcement sépa rée et 'les deux corps pouvant être séparés en découpant . le c.orps combiné le long de la ligne de plat-bord.
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