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La présente invention est relative à des innovations visant l'obtention de rideaux et tissus du genre dit ordinairement "bobinet", sans l'aide de métiers spéciaux utilisés jusqu'ici pour la production de ces articles. Les techniciens connaissant ces mé- tiers apprécieront à leur juste valeur les avantages dérivés des simplifications apportées dans ce domaine et qui se rapportent à : a) l'élimination des ensouples, b) la réduction du nombre despièces, c) l'usage de cartons Jacquard pour les dessins.
Selon l'invention, on adapte plus particulièrement un métier "Raschel", de enre assez connu et qui est normalement uti-
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lisé pour des tissus de toute autre espèce. Ce métier est connecté à deux cantres, un avant et un arrière, qui remplacent les bobines du métier "bobinet" et qui fournissent les fils des bobines direc- tement aux peignes du métier. Le peigne adopté est du genre à la- melles opposées, parallèles, et montées dans des fentes ménagées dans les traverses supérieure-et inférieure du cadre de support.
Le cantre avant alimente le groupe desfils destiné au rang anté- rieur des lamelles du peigne oscillant, tandis que le cantre ar- rière alimente les fils destinés au rang postérieur des lamelles.
Ce système d'alimentation des fils prévoit donc deux rangées seu- lement de lamelles,disposées dans un seul bloc oscillant; or,cha- que fil étant indépendant, l'alimentation est dosée automatiquement pendant le travail, dans la mesure nécessaire pour chaque fil.
Il s'ensuit que les bobines (qui peuvent recevoir jusqu'à 1000 g de matière) ne s'épuisent pas toutes en même temps, et peu- vent être remplacées commodément au fur et à mesure qu'elles se vident, sans pour cela exiger l'interruption de la narche du mé- tier. L'élimination des bobines qui fournissent le fil en quanti- té limitée et nécessitent un changement très fréquent, a pour ré- sultat une vitesse et une continuité de travail absolument inat- tendue, ne pouvant être atteinte par nul autre métier.
En pratique, le métier peut fonctionner d'une manière continue jusqu'à l'épuisement de l'ensouple supplémentaire alimen- tant le fil de chaîne. Cette substitution est du reste facile et ne demande qu'un temps limité.
Un autre avantage important de cette machine est donné par la limitation à un seul peigne comportant deux rangées de la- melles, tandis que les métiers spéciaux Raschel, pour les tissus de ce genre, emploient jusqu'à seize peignes communs; cette parti- cularité représente une simplification considérable des mécanismes et par conséquent une accélération du rythme de travail. Le peigne se compose de lamelles mobiles dans le sens vertical, dont chacune est reliée en haut à une ficelle du mécanisme Jacquard et guide
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dans le bas un fil provenant du cantre.Ces lamelles sont donc uti- lisables de la manière la plus variée, et permettent la r eproduc- tion de presque tous les tissus "bobinet".
La possibilité d'employer des cartons pour la reproduc- tion des dessins représente un autre avantage considérables, si l'on considère la facilité d'obtention de ces cartons et le peu de temps (2 minutes environ) que demande leur changement pour la variation du dessin, compte tenu de ce que ce changement se fait sans retou- ches et permet la mise en marche immédiate du métier.
D'autres détails et particularités de l'invention ressor- tiront de la description ci-après,donnée à titre non limitatif et en se référant aux dessins annexés, dans lesquels ;
La figure 1 est un schéma de la machineet des parties ayant trait à l'invention, vues de côté.
La figure 2 est une vue de détail de la machine selon la figure 1.
Les figures 3 et 4 sont des vues de détail du nouveau peigne, vu respectivement de côté et de front, et de la barre aux aiguilles.
La figure 5 est une vue de détail, à plus grande échelle, de la formation du tissu.
Le schéma de la machine présenté dans les figures 1 et 2, où figurent seulement les parties ayant trait à la présente inven- tion, prévoit la présence de deux cantres opposés,situés aux deux fronts du métier et symétriques par rapport à l'axe longitudinal de celui-ci, soit le cantre avant 6 et le cantre arrière 6', destinés à guider les fils 7 et 7' depuis les bobines 8 et 6' vers deux ti- ges 9 et 9', chacune située au-dessus de son propre cantre et par lesquels lesdits fils sont alignésen deu., groupes ou pla@ 10 et 10', convenablement réglés par deux séries de rouleaux cylindriques 11 et Il,) et qui descendent vers le métier à travers les trous de guidage 12 ménagés dans une plaque de guidage fixe 13.
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Au-dessus au netior est installée: une mécanique Jacquard 1. de laquelle descendent les- l'j celles 15 pour la coui'iande des la- melles de peignes. Losdites ficelles'15 sont sélectionnées et gui- dées également à travers des trous lo, ménagés dans la zone cen- trale de la plaque 1.:>. - Afin d'exclure toute possibilité d'allon- gement des ficelles 15, celles-ci sont munies d'uns âme métallique.
Le bloc de peignes 1?' (voir figuras 3 et 1 ) , qui oscille dans le sens horizontal et longitudinal par rapport au métier, est façonné en boîtier présentant dans ses parois supérieure 18 et inférieure 19, deux rangées de fentes de sens transversal et dans lesquelles glissent les lamelles métalliques antérieures 20 et les lamelles postérieures 21. Ces deux rangées de lamelles sont prévues, l'une par rapport à l'autre, légèrement convergentes vers le bas.
Chaque lamelle est reliée, en haut, au moyen d'un oeillet 35, à une ficelle 15 de la mécanique Jacquard 14; cette lamelle s'appuie-en position abaissée- contre les prolongements 22 d'une traverse ou plan inférieur 19,et entre lesdits prolongements 22 et le plan supérieur 18 est interposé le ressort de rappel 23.
Le
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cadre porte-lamelles est complété par les parois latérales 25 et lil L'extrémité inférieure de chaque lamelle comporte un oeillet 24, qui sert au passage, respectivement, des fils 10 et 10'.
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Les fils arrière 10' (figure j) traversent aussi le bloc des peignes 17' , à travers les trous de guidage ménagés dans les
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parois 18 et 19, tandis que le groupe des fils avant 10 viennent effleurer-par nécessité d'espace- la paroi antérieure 25 du bloc 17' , constituée par une mince lame métallique. Les parois supérieu- re lb et inférieure 19 comportent en outre des fentes pour le pas- sage des lamelles.
Le peigne (figure 4) ust soumis à une. oscillation hori- zontale dont le pas corresponde deux aiguillas 29 de la barre 30,
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animées a lour tour d'un nouv'j-Kcnt .tturnatif de va obvient, oppor- tunément combiné au IhuuveaWflt clii peigne. Ln machine qui actionne lus lu! 1(;:] ll:S rait] lever quelques (le celles-ci suivant le dessin, et le aa.,:nt: hors du cluimp de travail de l'aiguille 29.
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Ainsi, par exemple, la lamelle 20" est levée,ce qui empêche son fil 42 de s'engager avec l'aiguille 29',c'est-à-dire de travail- ler, et le fil de trame s'enroule -ainsi qu'il est indiqué à la figure 5 en B - sur un seul fil de chaîne, de façon à produire un trou dans le tissu, tandis que si l'aiguille 29se trouvait dans sa position normale de travail (ligne interrompue),le fil 42 s'en- gagerait avec l'aiguille 29'et s'enroulerait autour de deux fils de chaîne, comme il est indiqué dans la figure 5 en A. Le ressort 23 rappelle vers le bas la lamelle levée 20", dès que la machine qui actionne les lamelles l'abandonne..
Les fils des deux peignes 17' et 28 tombent sur la ligne de travail avec un troisième groupe de fils 27 provenant de l'en- souple 26 (voir figure l), qui sont guidés par leur peigne oscil- lant 28, dit communément le peigne de chaîne, puisque le fil qui en est alimenté forme le liage du tissu. Le peigne oscillant 28 est constitué par un support auquel son reliées rigidement les la- melles 28'. Sur la ligne de travail agissent les aiguilles 29, fi- xées à la barre 30 qui se déplace dans le sens vertical avec un mouvement alternatif par rapport aux oscillations latérales du bloc-peigne 17'.Dans la figure 4, l'on voit, à droite, les aiguilles 29 et la barre respective en position de travail et; à gauche, les mêmes aiguilles 29 et la barre 30 en position de repos.
La figure 4 montre les lamelles montées inclinées par rapport à leur dernière portion inférieure 20', prévue en direction verticale ; deux de ces lamelles sont soulevées, tandis que le bloc des peignes 17' est déplacé vers la gauche.Si l'on considère cet- te figure, on observe que le déplacement des peignes est égal à l'espace entre deux aiguilles.
Les lamelles soulevées effectuent, du fait de leur inclinaison, un déplacement du chas ou trou de l'aiguille 'AU, vers la gauche, ce qui permet d'obtenir,avec l'in- dépendance du fil, son soulèveront hors du champ d'action de l'ai- lorsque le peigne se trouve il 1[1 droite des doux aiguilles. guille.En effets/la mécanique Jacquard ne travaille pas, mais elle effectue son travail lorsque le peigne se ramène vers la gauche;
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elle soulève alors, par la commande des cartons, les lamelles dont le fil doit être amené hors du champ d'action de l'aiguille.
La figure 5 montre en A l'exécution régulière de la mail- le, les peignes étant abaissés, tandis qu'en B la maille n'a pas été formée par ce que la-lamelle correspondante a été soulevée.
Il va sans dire que-l'emploi de la mécanique Jacquard 14 peut comporter des variations, ainsi, par exemple, la réduction des coups à la moitié environ, ce quinepeut constituer une sérieuse difficulté pour un technicien expérimenté de la branche textile.
Les cantres seront constitués de préférence par des treillis verticaux, parallèles entre eux avec des passages inter- médiaires libres en.vue de réaliser une bonne accessibilité de toutes les bobines pour les changements nécessaires.
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1. Machine pour la production de tissus imitation "bobi- net", caractérisée en ce qu'elle comprend:un métier "Raschel"; deux cantres,dont l'un situé à l'avant et l'autre à l'arrière du métier, qui fournissent directement les fils des bobines aux pei- gnes du métier; un peigne oscillant pourvu d'au moins une rangée de lamelles ,auquel les fils destinés aux lamelles antérieures sont fournis par le cantre avant, tandis que les fils destinas aux lamelles postérieures sont fournis par le cantre arrière;
une mécanique Jacquard munie de ficelles reliées aux lames mobiles du peigne et une ensouple qui alimente un groupe de fils susceptibles de former le liage du tissu et qui sont guidés par un peigne oscil- lant.
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The present invention relates to innovations aimed at obtaining curtains and fabrics of the type usually known as "bobbin", without the aid of special looms used hitherto for the production of these articles. Technicians familiar with these trades will appreciate at their fair value the advantages derived from the simplifications made in this field and which relate to: a) the elimination of beams, b) the reduction in the number of parts, c) the use of cardboard boxes Jacquard for designs.
According to the invention, a "Raschel" loom is more particularly adapted, which is fairly well known and which is normally used.
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read for fabrics of any other species. This loom is connected to two creels, a front and a rear, which replace the coils of the "bobbin" loom and which supply the threads from the coils directly to the combs of the loom. The comb adopted is of the type with opposite, parallel leaves, and mounted in slots formed in the upper and lower cross members of the support frame.
The front creel feeds the group of threads intended for the anterior row of the slats of the oscillating comb, while the rear creel feeds the wires intended for the posterior row of the slats.
This wire feed system therefore provides for two rows of strips only, arranged in a single oscillating block; however, each wire being independent, the power supply is automatically metered during work, to the extent necessary for each wire.
It follows that the coils (which can receive up to 1000 g of material) do not all run out at the same time, and can be replaced conveniently as they become empty, without doing so. demand the interruption of the narch of the trade. The elimination of the spools which supply the yarn in limited quantities and require very frequent change, results in an absolutely unexpected speed and continuity of work, which cannot be achieved by any other trade.
In practice, the loom can operate continuously until the additional beam feeding the warp yarn is exhausted. This substitution is moreover easy and requires only a limited time.
Another important advantage of this machine is given by the limitation to a single comb having two rows of laces, while the special Raschel looms, for fabrics of this kind, employ up to sixteen common combs; this peculiarity represents a considerable simplification of the mechanisms and consequently an acceleration of the pace of work. The comb consists of vertically movable slats, each of which is connected at the top to a string of the Jacquard mechanism and guide
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at the bottom a thread coming from the creel.These strips are therefore usable in the most varied manner, and allow the reproduction of almost all "bobbin" fabrics.
The possibility of using cartons for the reproduction of the designs represents another considerable advantage, considering the ease of obtaining these cartons and the short time (about 2 minutes) required for their change for the variation. drawing, given that this change is made without alterations and allows the immediate start-up of the trade.
Other details and features of the invention will emerge from the description below, given without limitation and with reference to the accompanying drawings, in which;
Figure 1 is a side view of the machine and parts relating to the invention.
Figure 2 is a detail view of the machine according to Figure 1.
FIGS. 3 and 4 are detail views of the new comb, seen respectively from the side and the front, and of the needle bar.
Figure 5 is a detail view, on a larger scale, of the formation of the fabric.
The diagram of the machine shown in Figures 1 and 2, showing only the parts relating to the present invention, provides for the presence of two opposing creels, located at the two fronts of the loom and symmetrical with respect to the longitudinal axis. of the latter, that is to say the front creel 6 and the rear creel 6 ', intended to guide the yarns 7 and 7' from the coils 8 and 6 'to two rods 9 and 9', each located above its own creel and by which said threads are aligned in two, groups or plates 10 and 10 ', suitably adjusted by two series of cylindrical rollers 11 and II,) and which descend towards the loom through the guide holes 12 formed in a fixed guide plate 13.
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Above the net is installed: a Jacquard machine 1. from which descend the ones 15 for the threading of the comb strips. Said strings' 15 are selected and also guided through holes lo, made in the central zone of the plate 1.:>. - In order to exclude any possibility of lengthening the strings 15, these are provided with a metal core.
Comb block 1? ' (see figures 3 and 1), which oscillates in the horizontal and longitudinal direction with respect to the loom, is shaped into a box having in its upper walls 18 and lower 19, two rows of slots in transverse direction and in which slide the front metal strips 20 and the posterior lamellae 21. These two rows of lamellae are provided, one with respect to the other, slightly converging downwards.
Each strip is connected, at the top, by means of an eyelet 35, to a string 15 of the Jacquard mechanism 14; this strip rests - in the lowered position - against the extensions 22 of a cross member or lower plane 19, and between said extensions 22 and the upper plane 18 is interposed the return spring 23.
The
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lamella-holder frame is completed by the side walls 25 and lil The lower end of each lamella has an eyelet 24, which serves for the passage, respectively, of the son 10 and 10 '.
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The rear wires 10 '(figure j) also pass through the block of the combs 17', through the guide holes made in the
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walls 18 and 19, while the group of front son 10 come to graze - by necessity of space - the front wall 25 of the block 17 ', formed by a thin metal strip. The upper 1b and lower walls 19 further include slots for the passage of the lamellae.
The comb (Figure 4) is subjected to a. horizontal oscillation, the pitch of which corresponds to two needles 29 of bar 30,
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animated with a heavy turn of a new turntable of va obvient, opportunely combined with the IhuuveaWflt clii comb. The machine that operates read! 1 (;:] ll: S rait] lift a few (the following according to the drawing, and the aa.,: Nt: out of the working cluimp of the needle 29.
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Thus, for example, the sipe 20 "is lifted, which prevents its thread 42 from engaging with the needle 29 ', that is to say from working, and the weft thread is wound up - as shown in figure 5 at B - on a single warp thread, so as to produce a hole in the fabric, while if the needle 29 was in its normal working position (interrupted line) the thread 42 would engage with needle 29 ′ and would wrap around two warp threads, as shown in figure 5 at A. Spring 23 returns downwardly raised blade 20 ", as soon as the machine that operates the slats abandons it.
The threads of the two combs 17 'and 28 fall on the working line with a third group of threads 27 coming from the flexible 26 (see figure 1), which are guided by their oscillating comb 28, commonly called the chain comb, since the thread fed from it forms the binding of the fabric. The oscillating comb 28 is formed by a support to which the strips 28 'are rigidly connected. The needles 29 act on the working line, fixed to the bar 30 which moves in the vertical direction with a reciprocating movement with respect to the lateral oscillations of the comb block 17 '. In FIG. 4, we see, on the right, the needles 29 and the respective bar in the working position and; on the left, the same needles 29 and the bar 30 in the rest position.
FIG. 4 shows the slats mounted inclined with respect to their last lower portion 20 ', provided in the vertical direction; two of these blades are raised, while the comb block 17 'is moved to the left. If we consider this figure, we observe that the movement of the combs is equal to the space between two needles.
The raised lamellae effect, because of their inclination, a displacement of the eye or hole of the needle 'AU, towards the left, which makes it possible to obtain, with the independence of the thread, its lifting out of the field of the action of the aid when the comb is located there 1 [1 right of the soft needles. guille.En effects / the Jacquard mechanism does not work, but does its work when the comb is brought back to the left;
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it then lifts, by controlling the boxes, the lamellae, the thread of which must be brought out of the field of action of the needle.
Figure 5 shows in A the regular execution of the mesh, the combs being lowered, while in B the mesh has not been formed by the corresponding sipe has been raised.
It goes without saying that the use of the Jacquard machine 14 may involve variations, thus, for example, reducing the strokes to about half, which may constitute a serious difficulty for an experienced technician in the textile industry.
The creels will preferably be formed by vertical lattices, parallel to each other with free intermediate passages in order to achieve good accessibility of all the coils for the necessary changes.
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1. Machine for the production of imitation "bobbin" fabrics, characterized in that it comprises: a "Raschel" loom; two creels, one located at the front and the other at the rear of the loom, which directly supply the threads from the spools to the combs of the loom; an oscillating comb provided with at least one row of lamellae, to which the yarns intended for the front lamellae are supplied by the front creel, while the yarns destined for the posterior lamellae are supplied by the rear creel;
a Jacquard machine fitted with strings connected to the movable blades of the comb and a beam which feeds a group of threads capable of forming the binding of the fabric and which are guided by an oscillating comb.