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La présente invention est relative a des perfectionnements apportés au domaine,général des dispositifs de support pour la pièce en travail e se rapporte plus particulièrement à un appareil destiné à soutenir un élément oblong, tel qu'un vilebrequin, ou analogue, dans une position équili- brée dynamiquement et exempte de déformations, afin de permettre un usinage précis de parties de cet élément ; elle se rapporte également au procédé pour supporter de cette manière un élément oblong ; elle
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se rapporte finalement au produit industriel comportant des surfaces façonnées à l'aide du procédé susdit.
Un des problèmes qui se posent fréquemment à propos de l'entretien de matériel mécanique est celui de la remise en état de boutons de manivelle et de portées principales d'un vilebrequin, qui ont subi une usure.
Bien que l'on ait reconnu depuis longtemps qu'il aurait été possible de réaliser des économies considérables d'ordre financier par une remise en état ou rectification satisfaisante de vilebrequins de grandes dimensions, tels qu'employés dans les locomotives Diesel, on n'a pas établi à ce jour une méthode ou un appareil efficace pour effec- tuer ce travail.
Les désavantages principaux des appareils destinés à remettre en état les gros vilebrequins et connus à ce jour résident dans le coût initial très élevé de tels appareils et dans la construction massive et encombrante des dits appareils, qui étaient nécessaires afin de permet- tre à ceux-ci de supporter le poids total d'un vilebrequin disposé entre leurs pointes, de même que celui des contre- poids utilisés conjointement avec ces pointes lors de l'usinage des vilebrequins'.
Un autre inconvénient des appareils de cette espèce connus à ce jour réside dans les grandes difficultés que l'on recontre lorsqu'il s'agit de maintenir un vilebre- quin en équilibre et dans une position indéformable lors de la rotation, cerne lorsqu'on se sert à cet effet de gros contrepoids soigneusement ajustés sur les pointes.
Un des principaux objets de la préserve la tion consiste à établir un appareil de construction si, le
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qui ne r.Ct?s;itE; pis une série de réservoirs ? tir f lato
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ment importants et qu'il n'est pas nécessaire d'équiper de détendeurs de précision.
Un des objectifs'majeurs poursuivis par la présente invention consiste à établir des moyens pour maintenir des éléments oblongs dans une position horizon- tale dynamiquement équilibrée et indéformable, en disposant des organes de support pour la pièce, ou lunettes, en des endroits choisis le long de cet élément, en sollicitant chacun de ces-supports ou de ces lunettes de bas en haut avec un effort suffisant pour maintenir l'élément en question à l'état "flottant en l'air" et en entraînant en rotation les extrémités de l'élément considéré, à l'aide d'organes . ne sont pas appelés à supporter le poids de cet élément.
Un autre objet de l'invention consiste à éta- blir un appareil de construction mécanique simplifiée , cet appareil pouvant être d'un poids relativement réduit, étant donné que sa contre-poupée et sa poupée motrice ne supportent pas le poids de la pièce sur laquelle le travail est effectué, mais servent uniquement à entraîner eu rotation les extrémités du dit élément suivant un tra- jet annulaire déterminé d'avance.
Un autre objet de la présente invention consis- te à établir un appareil muni d'organes de support pour la pièce en travail, ces organes étant animés d'un mouvement latéral dans les deux sens et de la course voulue, mouvement qui s'effectue en synchronisme avec la rotation de la pièce soumise à l'usinage, avec ceci que les supports sont cons- tamment soumis à une force sensiblement verticale, dirigée de bas en haut.
Un autre objet de la présente invention consis- te à établir un appareil dans lequel les organes de support
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de la pièce peuvent être sollicités individuellement de bas en haut avec la force voulue, par l'action combinée de contrepoids et de dispositifs hydrauliques, grâce à quoi une pièce oblongue peut être maintenue dans une position horizontale, être équilibrée dynamiquement et ne pas être sujette aux déformations.
Un autre objet de la présente invention consis- te à établir un appareil et un procédé qui soient d'une application simple, qui s'adaptent aisément à la longueur et au poids de la pièce oblongue considérée, cela en un mini- mum de temps et au prix d'un effort physique minimum, cet appareil pouvant être conduit par un mécanicien ordinaire n'ayant eu que peu d'entraînement spécial, ou pas du tout.
Un autre objet de la présente invention consis- te à établir un appareil pouvant être construit à partir de matériaux normaux disponibles dans le commerce, appareil qui soit d'un poids relativement peu élevé, qui possède uh encombrement horizontal minimum, qui soit transportable
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spéciales qui ne nécessite pas l'installation de socles ou fondations / pour son montage et qui ne soit pas influencé défavorablement par les vibrations auxquelles cet' appareil pourrait être soumis dans le cas où il serait installé à proximité de lignes de chemin de fer.
Un autre objet de l'invention consiste à établir des supports mobiles dans le sens -vertical et dans le sens latéral et pouvant être disposés de telle façon que des parties suffisantes des portées principales d'un vilebrequin équilibré dynamiquement puissent être soutenues rotativement par les supports, de telle manière que le vilebrequin soit soutenu comme s'il flottait littéralement "en l'air", et dans une position horizontale, les supports susdits absorbant sensiblement la totalité du poids de ce vilebrequin.
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Les objectifs et avantages ci-dessus de la présente invention ressortiront de la description, qui sera donnée ci-après, d'un mode de réalisation particu- lièrement favorable de cette invention, ainsi que des dessins annexés qui représentent cette forme de réali- sation dans lesquels :
La fig. 1 est une vue combinée en coupe verticale et en élévation du système de support de la pièce selon l'invention, destiné à un élément oblong déformable.
La fig. 2 est une vue d'élévation latérale d'une rectifieuse, où l'on voit un vilebrequin monté à rotation dans celle-ci.
La fig. 3 est une vue perspective et sché- matique du système de support de la pièce et de l'appareil- lage auxiliaire adjoint à ce support.
L'invention est appelée à être utilisée lors de la rectification des boutons de manivelle P d'un vilebre- quin S, pour leur donner le diamètre transversal voulu.
Toutefois, et comme-il ressortira de la suite, l'invention n'est nullement limitée au fait de supporter simplement un vilebrequin dans une position horizontale,, dynamiquement équilibrée et à l'abri des déformations,mais peut être utilisée tout aussi bien en vue de supporter d'autres éléments oblongs et d'un, poids élevé, tels que des cylin- dres de calandre, en vue de permettre leur usinage.
Il convient de noter en outre que le vilebrequin S, ou tout autre élément oblong à travailler, peut être soit neuf, soit déjà employé.
Il a été constaté qu'il était avantageux d'employer l'appareil de support pour la pièce en traveil
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ainsi que la méthode qui s'y rattache, avec une rectifieuse telle que représentée par le dispositif construit et vendu par la Société dite Van Norman Company de Springfield, Masschusetts, Etats-Unis d'Amérique. Aux fins de la description ci-après, ces dispostifs seront désignés dans la suite par les termes : "rectifieuses à vilebrequins de Van Norman Company, modèles ? 111, N 111-E124 et N 111-EL30".
La rectifieuse Van Norman est représentée de façon détaillée dans la Fig. 2 des dessins qui accompagnent la présente demande de brevet. Cette rectifieuse compor- te un banc allongé B sur lequel sont montés à coulis sèment, en vue de leur ajustement longitudinal relatif, une contre- poupée T et une poupée motrice H, de telle manière que les mandrins 10 et 10a peuvent être amenés à serrer amovi- blement et à supporter les extrémités d'un vilebrequin S.
Une meule W entraînée par une force motrice, représentée dans la Fig. 1 et faisant partie de la rectifieuse Van Norman précitée, est utilisée en vue du façonnage de par- ties voulues d'une pièce en travail supportée entre les dits mandrins, de manière à imprimer à ces parties une surface cylindrique exacte.
On conçoit immédiatement que, pour que la meule W puisse effectuer la rectifica- tion de manière à produire une surface cylindrique par- faite, la partie soumise à la rectification,, de la pièce en travail, doit tourner autour d'un axe A qui, s'il était prolongé, passerait par le centre de rotation de deux éléments rectangulaires 12 d'un poids élevé éléments qui, grâce à un système à rainure et à languette, ou un système analogue, supportent de façon réglable des éléments 11 sur lesquels sont disposés les mandrins 10 et 10a.
Lorsqu'il s'agit de rectifier la surface des
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boutons de manivelle du vilebrequin S, de manière à la rendre parfaitement cylindrique, on ajuste les éléments porte-mandrins 11 sur les éléments 12, de manière à dépla- cer le centre des mandrins d'une demi-course du vilebre- quin, par rapport à l'axe de rotation A. Dans ce cas, un bouton de manivelle P devrait théoriquement tourner autonr de l'axe A. Toutefois, dans la pratique, et vu le poids d'un grand vilebrequin, ce dernier se déforme, c'est-à-dire fléchit vers le bas, de sorte que l'axe de rotation réel du bouton de manivelle forme un angle avec l'axe de rota- tion théorique.
En considérant que la génératrice meulant de la meule W est disposée dans un plan exactement hori- zontal, on conçoit aisément que l'on ne peut pas former une surface exactement cylindrique sur le bouton de mani- velle P lorsque ce dernier tourne autour d'un axe qui for- me un angle avec l'axe A.
La présente invention permet d'éviter complè- tement le décalage, décrit ci-dessus, du bouton de manivel- le P, Selon cette invention, un certain nombre de supports horizontaux 47, qui portent des organes de rotation appro- priés, sont placés en contact avec une partie des portées principales du vilebrequin S, ces supports étant ensuite soumis à l'influence de forces agissant de haut en bas et réglables indépendamment les unes des autres, ces forces étant suffisantes pour faire en sorte que l'axe
A soit amené à passer par le centre de rotation des élémer
12.
Ainsi, lorsqu'un vilebrequin S est d'une construction équilibrée dynamiquement, il peut être maintenu littéra- lement à l'état "flottant en l'air" à une hauteur voulue quelconque, et dans une position exempte de déformations, lorsqu'il est ainsi monté sur les supports 47.
Le terme 'course de vilebrequin" sert ici à
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désigner une distance égale au double du rayon d'un bouton , de manivelle.
Il ressort de ce qui précède que l'appareil selon l'invention fonctionne de façon diamétralement opposée à celle de n'importe quel autre appareil employé dans ce domaine. Avec les appareils antérieurs, la pratique cou- rante consistait à supporter horizontalement un long et lourd vilebrequin S dans une position décentrée entre les pointes d'une poupée motrice et d'une contre-poupée. Les pointes sont déséquilibrées d'une façon très marquée lorsqu'elles supportent ainsi un vilebrequin et il est nécessaire de monter de lourds contrepoids sur ces pointes afin d'amener ces dernières, ainsi que le vilebrequin qu'el- les supportent, à un état d'équilibre dynamique.
De plus, et vu son poids propre, le vilebrequin se déforme en flé- chissant vers le bas, de sorte que l'axe longitudinal des boutons de manivelle est amené à prendre des positions angulaires, au lieu de demeurer dans une position fixe.
Lorsqu'une telle situation se présente, il est pratiquement impossible de rectifier les boutons de manivelle, de manière à leur donner une forme cylindrique exacte.'
L'appareil établi selon la présente invention, et qui permet d'obtenir par rectification, des boutons de manivelle et des portées principales, exactement cylindrique. comprend un rail de support allongé R, disposé horizontale- ment au-dessus de la poupée motrice et de la contre-poupée de la rectifieuse. Le rail R peut présenter n'importe quelle forme voulue ; on a cependant constaté qu'il était avantageux d'employer une grosse poutre en I qui ne fléchit pas de façon appréciable lorsqu'elle doit supporter le vilebrequin le plus lourd appelé à être usiné sur le sys- tème rectificateur considéré, utilisé conjointement avec ce rail.
Le rail R est supporté à mouvement, de manière
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à pouvoir exécuter des déplacements transversaux dans les deux sens, synchronisés avec la rotation des vilebrequins, comme il sera exposé ci-après de façon détaillée.
La poudre en I, qui constitue le rail R est pourvue d'une aile 37 qui forme la partie intérieure de cette poutre, cornue montré dans la Fig. 3.
On prévoit un certain nombre de dispositifs de suspension 38 en U, dont chacun est supporté par deux galets opposés 39 montés à rotation sur les parties supérieures de ces - dispositifs de suspension, ces galets se déplaçant sur les surfaces supérieures de l'aile 37. Les dispositifs de suspension 38 peuvent être maintenus à l'écartement voulu sur le rail R à l'aide d'une tige 40 orientée longitudi- nalement et fixée à chacun des dispositifs de suspension.
Des groupes constitués par des paires de cy- lindres hydrauliques 43' sont disposés verticalement sous le rail R et écartés longitudinalement les uns des autres.
Les deux cylindres 43' qui constituent chaque paire sont écartés latéralement l'un de l'autre, l'extrémité supéri- eure de chaque cylindre étant reliée à une jambe. °2 orientée verticalement. Chaque paire de jambes 42 est fixée rigi- deent à une traverse 41 réunie à la tige 40. Des pistons 43a, montés à coulissement à l'intérieur des cylindres 43', sont réunis rigidement aux extrémités supérieures de tiges de piston 44. Les tiges de piston émergent vers le bas à travers des systèmes de bourrage appropriés, formés dans les parties inférieures des cylindres 43', les extrémités inférieures des tiges 44 supportant une barre 45 orientée horizontalement.
Chaque barre 45 supporte à pivotegent deux éléments de liaison 46 orientés vers le bas et vers l'extérieur, chaque paire d'éléments 46 servant à maintenir
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un des supports (ou lunettes) 47 pour la pièce en travail. mentionnés ci-dessus, de façon que ces supports occupent une position horizontale et transversale entre les extré- mités inférieures des éléments de liaison 46.
Chaque support 47 se compose d'un cadre 48 de forme rectangulaire, dans lequel sont montés deux arbres transversaux 49, écartés l'un de l'autre dans le - sens transversal, chacun de ces arbres supportant à rota- tion une paire de galets 50. Comme on le voit dans la Fig.
1 des dessins annexés, les galets 50 sont appelés à entrer en contact rotatif avec la face inférieure d'une portée.prin- cipale 53 d'un vilebrequin ou avec la face inférieure de n'importe quel autre corps cylindrique supporté par ces galets. Les parties inférieures des espaces intérieurs des deux cylindres 43' de chaque paire sont réunies l'une à l'autre par un élément tubulaire 43b. Un des cylindres
43' de chaque paire est muni d'un raccord 110 qui s'avance en saillie à partir de l'extrémité inférieure de ce cylindre, un tube flexible 111 étant réuni à ce raccord. Le tube 111 sert à amener un fluide hydraulique, sous une pression dé- terminée d'avance, dans l'intérieur dès-cylindres 43'.
En fournissant le fluide sous pression à une paire de cylindres, on peut faire en sorte qu'un support 47 considéré soit sol- licité de bas en haut avec la force voulue, cette force étant transmise à la portée 53 par l'intronise des galets
50 qui sont en contact de roulement avec la face inférieure de cette portée, cornue montré dans la Fig. 1.
Il ressort clairement de ce qui précède que, pour maintenir le vilebrequin S dans une position exempte de déformations et dynamiquement équilibrée, les supports
47 doivent être sollicités en permanence vers le haut avec
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force. constante et d'une valeur telle que le villebre- quin en rotation soit maintenu "en l'air" à l'état non déformé.
On conçoit aisément que les forces antagoniques agissant dans le sens de la déformation, auxquelles le vilebrequin est soumis et qui sont surmontées par la fore dirigée de bas en haut et fournie par les supports 47, comportent le poids propre du vilebrequin, ainsi que centrifuges engendrées lors de la rotation de ce dernier, .-fin de solliciter les supports 47 vers le haut avec une force capable de maintenir le vilebrequin littéralement en l'air, sans qu'il soit sujet aux déformations pendant sa rotation, chaque support 47 comporte, outre les cylin- dres appariés 53', un cylindre hydraulique 112, dispose verticalement.
Bien que, dans la pratique, il soit pré- férable d'employer une paire de cylindres 43' pour l'ac- tionnement de chaque lunette,47. les mêmes résultats peuvent être obtenus par l'emploi d'un cylindre unique de plus grandes dimensions, au cas où cette solution aurait été trouvée souhaitable du point de vue de l'économie, de la construction ou de l'entretien.
Le cylindre 112, dans lequel est monté à cou- lissement un piston 113, peut être disposé verticalement da' une position élevée, en un endroit approprié quelconque, proche de la rectifieuse. Une tige de piston 114 se dirige vers le bas à partir du piston 113 et à travers un système de bourrage approprié, prévu dans la partie inférieure du cylindre. Un crochet 115 est monté sur l'extrémité infé- rieure de chaque tige de piston 114. On prévoit un certain nombre de contrepoids variables 116, dont chacun est muni d'un anneau 117 ou d'un autre organe par lequel il peut être attaché amoviblement à un crochet 115.
Le tube 111
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est relié à un raccord de sortie de fluide 118, prévu sur l'extrémité inférieure du cylindre 112. , .
Les cylindres hydrauliques 43' le conduit 111 et le cylindre hydraulique 112 constituent un système fermé dans lequel le fluide 118' qui y est contenu, est toujours soumis à une pression constante. La pression constante par cm2 qui s'exerce sur le fluide, est évidemmeni calculée en divisant le poids individuel du contrepoids 116, utilisé dans le système, par la section transversale du piston 113, diminuée de la section transversale de la tige de piston 114.
L'avantage particulier de la présente invention réside dans le fait que les pistons 43a sont toujours sou- mis à une même force, indépendamment du fait, à savoir, s'ils se déplacent de bas en haut ou de haut en bas.
Théoriquement, les contrepoids 116 utilisés dans ce système devraient acquérir une certaine énergie cinétique lors de leur déplacement vers le bas, ce qui devrait se traduire par une pression accrue s'exerçant sur le fluide 118', lorsque le piston.113 atteint son point le plus bas et amorce un mouvement de remontée.
En réalité, le vilebrequin S est entraîné en rotation à une vitesse suffisamment réduite pour que l'énergie cinétique acquise par les contrepoids 116 soit de faible importance et ne ' ' soumette pas la pression agissant sur le fluide 118' à des variations suffisamment importantes pour provoquer un dé- calage des supports 47, soit vers le haut, soit vers le bas, d'une distance supérieure à la tolérance observée lors de la rectification du bouton de manivelle P, Dans le mode de réalisation de l'invention représenté et décrit ici, le rail R est animé d'un va-et-vient en synchronie avec la rotation du vilebrequin S, ce résultat étant obtenu
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grâce à l'emploi du matériel représenté dans la Fig. 3.
Le rail R est muni de deux pièces terminales
30, disposées transversalement sur ce rail et dont chacun( est munie de deux galets 31 à gorge, écartés l'un de l'autre. Les galets 31 supportent les pièces terminales
30 et le rail R, de façon que ce dernier puisse effectuer un mouvement transversal de va-et-vient par rapport à . l'axe A, en se déplaçant sur deux chemins de guidage horizontaux 32. Les chemins de guidage 32 sont montés sur des pièces transversales 33e ces dernières étant supportées à la hauteur voulue par des étais 34 qui re- posent sur le plancher.
Les mouvements synchronisés du rail R, qui visent à maintenir toujours ce dernier dans le même plan vertical que l'axe A lors de la rectification des boutons de manivelle P, sont réalisés grâce à la prévision d'un arbre rotatif horizontal 72 sur là poupée motrice H cet arbre étant entraîné en rotation par^un moteur M en synchronisme avec l'élément 12.
Un bras 74 est monté verticalement sur l'arbre 72, ce bras étant pourvu d'un certain nombre d'orifices écartés Les uns des autres dans le sens longitudinal, cha- cun de ces orifices étant appelé à recevoir amoviblement une cheville 7 6.
Lorsque la cheville 76 est disposée dans un -quel' conque des trous 75, elle se trouve engagée à pivotement dans une barre transversale 77 réunie rigidement aux extrémités inférieures de deux tiges de piston parallèles 78 et 78'. Ces deux tiges de piston se prolongent vers le haut, pour pénétrer dans deux cylindres hydrauliques 79 et 79' et sont connectées à des pistons montés à ceu- lisseront à l'intérieur de ces cylindres. Les cylindre--
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79 et 79' sont maintenus en un parallélisme fixe l'un par rapport à l'autre grâce à une entretoise 81 disposée à mi-hauteur de ces cylindres.
L'élément 81 est supporté à pivotement sur une cheville 82 montée horisontalenent sur la partie supérieure d'un cadre 83. Le cadre 83, lequel peut être établi sous diverses formes, se dirige vers le bas au-dessus de la poupée motrice H et est de préférence fixé à la partie supérieure de celle-ci.
Le système hydraulique 70 représenté dans la Fig. 3 produit un mouvement de va-et-vient du rail R.
Lorsqu'on utilise le système 7o à cette fin, on place la cheville 76 dans le forage approprié 75Y de sorte que les pistons fixés aux tiges de piston 78 et 78' provoquent un mouvement de va-et-vient des cylindres 79 et 79', res- pectivement. Les tiges de piston 78 et 78' sont normale- ment déplacées de manière à exécuter la même course ver- ticale que les boutons de manivelle P.
On verra dans les dessins que l'extrémité du rail R située au-dessus de la poupée motrice H est pourvue d'un cylindre hydraulique-85 disposé horizonta- lement et dans lequel est monté à coulissement un piston 86, réuni à une tige de piston 87.
Le bout extérieurextrême de la.tige de piston 87 est connecté à l'épaulement 88 qui s'étend vers le haut à partir d'un des chemins de guidage 32, tandis que le cylindre 85 est fixé rigidement à la pièce d'extrémité 30 disposée au-dessus de la poupée motrice H.
Des raccords à fluide 79a et 79b sont prévus aux extrémités supérieure et inférieure, du cylindre 79, tandis que le cylindre 85 est muni à ses extrémités de raccords à fluide 85a et 85b. Un élément tabulaire 89 s'étend entre les raccords 79a et 85a, tandis qu'un autre élément tubulaire 90 maintient une communication entre
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les raccorda 79b et 85b'. La rotation du bras 74 a pour effet une entrée de fluide hydraulique dans le cylindre 85, d'abord à travers le raccord 85a et ensuite à travers le raccord 85b, ce qui a pour effet un mouvement de va-et-vient de ce cylindre et du rail R par rapport au piston 86.
Le va-et-vient latéral du rail R est effectué de la façon la plus efficace en imprimant ce mouvement aux deux. .extrémités de ce rail. A cet effet, on prévoit égale- ment des raccords à liquide 79" et 79" 'pour le cylindre 79', raccords à partir desquels des éléments tubulaires de communication 89' et 90', respectivement se dirigent vers un cylindre hydraulique 85' d'une construction identi- que à celle du cylindre 85. Le cylindre 85' et la tige de piston 87' y associée sont montés sur une pièce d'ex- trémité 30 disposée au-dessus de la contre-poupée T.
Lorsque le cylindre 85' et la tige de piston 87' sont char- gés par le fluide hydraulique \tenant du, cylindre 79',ils agissent de telle manière que la pièce d'extrémité 30, située au-dessus de la contre-poupée T et la pièce d'extré- mité 30, située au-dessus de la poupée motrice H, se meu- vent en synchronisme. Les cylindres hydrauliques 79' et 85' et les éléments tubulaires 89' et 90' constituent un système hydraulique fermé, entièrement rempli de liquide.
Etant donné que le rail R effectue un va-en-vien latéral, en synchronisme avec la rotation du vilebrequin S, grâce au mouvement du liquide hydraulique dans les deux systèmes fermés décrits plus haut, il est essentiel que les éléments qui constituent ces systèmes soient toujours complètement remplis de fluide, afin d'éviter tout mouve- ment perdu et d'éliminer le risque d'une perte de synchro- nisme entre le rail R et le vilebrequin S. Pour atteindre ce but, il est prévu un dispositif à commande pneumatique comprenant'un élément tubulaire 92 qui occupe une posa !ion
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intermédiaire, deux cylindres coaxiaux 93 et 93' s'étendant à partir des e xtrémités dé cet élément. Les cylindres 93 et 93' sont de construction identique.
Das pistons 94 et 94' sont montés respective- ment à coulissement, dans ces cylindres, ces pistons étant pourvus de tiges de piston 95 et 95' qui servent à mainte- nir ces pistons à coulissement dans les cylindres 93 et 93'.
Comme montré dans la Fig. 5, les pistons 94 et 94' déterminent dés compartiments (dans les cylindres 93 et 93') '94a, 94b et 94aa et 94bb, respectivement, la disposition étant telle que le volume de ces compartiments varie lorsque la position des pistons dans les cylindres se modifie. Les extrémités extérieures des cylindres 93 et 93' sont munies respectivement de raccords d'entrée d'air 93a et 93aa, formés respectivement dans ces cylindres, ces raccords d'entrée étant en communication avec des élément tubulaires 96 et 96' qui se dirigent vers un té tubulaire 97 ou vers uns autre pièce de garniture appropriée, en com- munication avec un collecteur d'air 58.
Etant donné que le collecteur 58 fournit à tout moment de l'air sous pression, ses pistons 94 et 94' sont constamment sollicités vers l'intérieur, l'un en direction de l'autre, avec une force proportionnelle à cette pression et qui tend à réduire le volume des compartiments 94b et 94bb.
Les extrémités intérieures des cylindres 93 et 93' sont pourvues de canaux 93b et 93bb formés dans ces cy- lindres et par lesquels peut s'échapper le fluide hydrauli- que. Un élément tubulaire 9S se dirige depuis le forage
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93b vars un té 99 prévu dans 1* élsiient tubulaire 90, t<.-1.'11::; que le forage 93bb aboutit de la r::ê::e ieß0fl . 212 61é.¯Emt tubulaire 98' qui se dirige vers un té 100 prévu dans l'élisent tubulaire 89'.
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Grâce à l'emploi du dispositif décrit ci-dessus et représenté dans la Fig. 3, le premier circuit hydrau- lique fermé, qui comprend les cylindres 79, 85 et les éléments tubulaires 89 et 90, de même que le second circui qui comprend les cylindres 79' et 85' et les éléments tubulaires 89' et 90', sont toujours complètement remplis de fluide hydraulique. Tant dans le premier que dans le second circuit hydraulique, le fluide hydraulique est maintenu à une pression constante déterminée d'avance et qui est directement proportionnelle à la pression de l'air dans les compartiments 94a et 94aa.
Comme on le voit, le fluide hydraulique est amené à passer en dérivation entre les extrémités inférieure et supérieure de chacun des cylindres 79 et 79', à travers les éléments tubulaires 103 et 103', respectivement, ces derniers éléments étant munis de soupapes 104 et 104', respectivement.
Le mode d'utilisation de l'objet de l'invention est particulièrement simple. La poupée motrice H et la contre-poupée T sont ajustées longitudinalement sur le banc B, afin que les extrémités du' vilebrequin S puissent être serrées par les mandrins 10 et 10A. Lorsqu'il s'agit de rectifier les boutons de manivelle, on ajuste les éléments 11 par rapport aux éléments 12, de sorte que les centres des mandrins 10 et 10a, de même que les axes longitudinaux des extrémités du vilebrequin, sont disposés, par rapport au centre de rotation des éléments 12, à une distance égale à la moitié de la coursé des boutons de manivelle P.
On déplace les gaiets39 le long du rail R, de manière à amener les supports 47 de la pièce sous les portées principales 53 du vilebrequin. Chacun des supports 47 est ensuite sollicité vers le haut par l'application de la pression d'air, comme décrit plus haut, de façon
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à maintenir le vilebrequin à l'état "flottant en l'air", de telle sorte que pratiquement la totalité du poids de ce vilebrequin soit supportée par les lunettes 47.
Les mandrins 10 et 10a servent uniquement d'éléments de de guidage, de façon à assurer la rotation des extrémités du vilebrequin S suivant le trajet annulaire voulu, ces mandrins n'étant pas @@argés de supporter le vilebrequin.
La force ascendante appropriée qui doit être appliquée à un -support 47 quelconque de la pièce est obtenue d'une manière simple et facile en ajustant le contrepoids 116, destiné à réduire la pression, adjoint individuellement à ce support de la pièce.
Il est/bien entendu,hautement désirable que le rail R exécute -un va-et-vient latéral en se déplaçant d'une distance égale de chaque côté de l'axe longitudinal du vilebrequin S, cette distance étant telle que lessup- ports 47 puissent être toujours sollicités vers le haut dans une direction uniforme. A cette fin, on dispose d'abord l'axe vertical du rail R dans le même plan ver- tical que celui qui passe par les centres de rotation des éléments 12. Le déplacement latéral du:' rail R jusque cette position peut être aisément effectué lorsque les soupapes de dérivation 104 et 104' sont placées dans la position d'ouverture.
Ainsi mis au point, le dispositif selon l'in- vention est prêt à fonctionner. La manière dont lessys- tèmes pneumatiques et hydrauliques représentés dans la fig. 3 maintiqnnent les supports 47 de la pièce dans des positions dans lesquelles le vilebrequin S est toujours supporté à rotation et à l'état non déformé, a été décrite précédemment de façon détaillée et ne nécessite pas un nou- vel exposé.
L'invention n'est pas limitée à la rectifica-
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tion de boutons de manivelle, mais peut être appliquée aussi bien à la rectification des portées principales d'un vilebrequin. Lorsqu'on opère la rectification des portées principales d'un vilebrequin S, ce dernier est maintenu dans une position dynamiquement équilibrée et exempte de déformations, étant donné que les supports ou lunettes 47 soutiennent toutes les portées principales, sauf celles qui sont soumises à la rectification. Il va de soi que lors de la rectification des portées princi- pales, les mandrins 10 et 10A ne sont pas décalés par rap- port au centre de rotation des éléments 11 et 12 et que le rail R n'est pas entraîné en va-et-vient dans le sens latéral.
Outre qu'elle est applicable à la rectification des portées principales, l'invention convient également à la rectification de lourds éléments oblongs, tels que les cylindres de calandres, en vue de leur donner une forme cylindrique exacte.
Bien que le mode de réalisation de l'invention représenté et décrit ici soit parfaitement à même d'attein- dre les objectifs et d'assurer les avantages mentionnés ci.-dessus, il est bien entenu que ce mode de' réalisation n'a été donné qu'à titre de démonstration du mode de cons- truction, actuellement estimé le plus favorable,.. de cette invention, et que cette dernière n'est pas limitée aux dé- tails de construction et de fonctionnement décrits et représentés.
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