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La présente invention est relative aux machi- nes ou appareils à poser et'découper des feuilles du type dans lequel des feuilles découpées d'une ou plu- sieurs bandes en mouvement, en général à l'aide de dis- positifs de découpage transversal rotatifs, sont amenées en se chevauchant l'une l'autre à un dispositif d'empi- lage automatique, généralement désigné comme empileur automatique, dans lequel les feuilles sont mises en un tas ou une pile verticale. Le chevauchement des feuil- les découpées est obtenu en les amenant du transporteur à course rapide partant du dispositif de découpage trans- versal à un transporteur à course lente.
Ces transpor- teurs comprennent ordinairement une série de rubans ou courroies s'étendant longitudinalement et leurs disposi- tifs d'entraînement sont généralement reliés entre eux par des transmissions à changement de vitesse, de façon que les vitesses relatives des transporteurs puissent être modifiées. Le contrôle du chevauchement s'opère par un rouleau d'arrêt transversal ou par un dispositif similaire disposé au-dessus du transporteur à course lente en un point désiré de sa longueur, de manière à agir sur les extrémités antérieures des feuilles soumises à un mouvement d'avancement et à réduire leur vitesse jusqu'à celle dudit transporteur à course lente.
Le dis- positif d'arrêt est ajustable le long du transporteur et est ordinairement disposé, de façon que, lorsque le bord postérieur de chaque feuille tombe du transporteur à course rapide sur le transporteur à course lente, son bord antérieur vienne coopérer avec le dispositif d'ar- rêt et que la vitesse de la feuille soit ainsi réduite.
Les feuilles chevauchent ainsi à la manière de tuiles
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sur un toit le long du transporteur à course lente. Il est de pratique courante d'actionner le transporteur à course rapide à une vitesse plus grande, par exemple, . une vitesse de 20 à 30 % supérieure à la vitesse périphé- rique des rouleaux de pressage, qui amènent le papier aux dispositifs de découpage transversal, de façon que chaque feuille soit sous tension avant d'être coupée, qui ainsi dans le but de former un intervalle entre feuilles ou groupes de feuilles adjacentes sur ce transporteur.
La largeur de cet intervalle varie selon la longueur de la feuille coupée, cette largeur étant d'autant plus grande que les feuilles sont plus longues. Il s'ensuit que plus la feuille est longue, plus l'intervalle entre feuilles adjacentes est grand et que, par conséquent, la différence de vitesse entre le transporteur à course ra- pide et le transporteur à course lente doit être plus grande lorsque les feuilles sont plus longues, afin d'é- viter une interférence entre les bords adjacents des feuilles lots du chevauchement, le pourcentage de che- vauchement devant, dès lors, être augmenté en conséquen- ce, à mesure qu'augmente la longueur des feuilles.
La formation d'une série de feuilles chevau- chantes sur le transporteur à course lente, comme décrit plus haut, implique le glissement du bord antérieur de chaque feuille sur la feuille précédente et ceci donne lieu à des difficultés spécialement avec de minces feuil- les de papier et matière analogue, dont les bords anté- rieurs tendent à s'incurver vers le bas, lorsqu'elles quittent le transporteur à course rapide, et peuvent manquer d'avancer vers le dispositif d'arrêt. Dans ces circonstances, il s'avère nécessaire de conférer un cer- tain degré de rigidité temporaire aux feuilles pendant l'opération de chevauchement et divers moyens pour at-
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teindre ce but ont été proposés ou utilisés.
Ainsi, dans un agencement connu, une forme de canal étroit est conférée à la feuille par des pièces ou guides de façon- nage appropriés, qui ont pour effet de recourber vers le haut les bords longitudinaux de la feuille. Dans un au- tre agencement connu, une forme ondulée avec des creux et des crêtes s'étendant en direction longitudinale est communiquée à la feuille sur toute sa largeur, en faisant passer les feuilles entre des éléments entraînés suivant un mouvement de rotation ou de translation, ces éléments étant profilés et présentant une disposition relative de façon à donner aux feuilles la forme désirée.
En pratique, on a constaté que la forme, communiquant de la rigidité, ainsi obtenue tend à disparaître dès que la feuille a quitté les dispositifs de façonnage et que, si ces derniers sont agencés pour donner une forme plus profonde aux feuilles, ces dernières peuvent être endom. magées. La présente invention a pour objet des moyens ou dispositifs perfectionnés servant à communiquer un degré plus élevé de rigidité temporaire aux feuilles en mouvement en vue de leur chevauchement, sans que se pré- sentent les inconvénients susmentionnés.
Des difficultés quelque peu similaires se pré- sentent lors de la pose des feuilles sur un tas dans un dispositif d'empilage automatique. Un autre objet de l'invention est constitué par des moyens perfectionnés pour communiquer un degré peu élevé de rigidité tempo., raire aux feuilles en mouvement dans le but de les empi- ler qu'il n'était possible jusqu'à présent.
L'invention consiste en moyens pour faire avan- cer des feuilles découpées de bandes en vue d'une opéra- tion de chevauchement ou de pose, ces moyens étant consti- tués par des dispositifs entraînés suivant un mouvement de translation ou de rotation et destinés à saisir entre
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eux les feuilles avant l'opération en question, de façon à leur conférer une section ondulée ou analogue, en com- binaison avec une surface stationnaire agencée pour rece- voir et supporter les feuilles, lorsqu'elles quittent les dispositifs entraînés,et présentant une section de forme ondulée ou similaire correspondant à et en aligne- ment avec la forme conférée à la feuille et pouvant coo- pérer avec cette forme,
de manière à maintenir la forme ondulée ou analogue et faciliter l'opération de chevau- chement ou de pose.
N'importe quel dispositif approprié peut être employé pour communiquer la forme ondulée ou similaire initiale aux feuilles. Ainsi, dans un agencement appro- prié, un rouleau de façonnage supérieur, entraîné à la vitesse périphérique d'un transporteur de feuilles, est agencé pour coopérer avec les feuilles, lorsqu'elles quittent le transporteur, la surface du rouleau étant cannelée ou présentant un profil ondulé ou similaire, de manière à conférer la forme désirée aux feuilles, les cannelures du rouleau étant disposées entre les rubans étroits du transporteur usuel. De préférence, le rou- leau terminal du transporteur présente un profil ondulé ou analogue continu coopérant avec le rouleau supérieur, les rubans étant supportés par les couronnes de ce pro- filé.
Le rouleau de façonnage supérieur peut avantageu- sement comporter une série de disques de forme appro- priée assemblés sur un arbre. Dans une autre forme d'exécution, le rouleau de façonnage peut comprendre une série d'éléments en forme de poulies similaires à celles utilisées pour des transmissions à courroies en V et portant des courroies qui aident à l'opération de façonnage. Le rouleau de façonnage supérieur est, de préférence, monté de façon qu'il puisse être ajuste
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déplacé (éloigné ou rapproché) par rapport au rouleau ou aux rouleaux inférieurs, ce dernier ou ces derniers étanl de préférence, également ajustables.
La surface stationnaire ondulée ou similaire, servant à recevoir les feuilles, est avantageusement constituée par une plaque métallique de profil désiré et s'étendant sur la largeur de la machine, cette plaque étant montée sur une poutre transversale ou autre sup- port. Le profil de la plaque présente, de pr'férence, sensiblement la plaque/ une forme ondulée lisse et @ uniforme et/est droite dans la direction de déplacement des feuilles.
De préférence, une ou les deux extrémités de la plaque présentent des saillies, qui pénètrent entre les cour- roies ou rubans d'un transporteur ou de transporteurs adjacents ou entre les creux des rouleaux de façonnage associés. La longueur de la plaque stationnaire dans la direction de déplacement des feuilles et sa disposition, inclinée ou autre, par rapport au déplacement des feuil- les sont déterminées par les conditions de marche, telle. que les vitesses des transporteurs et l'épaisseur et qualité du papier ou autre matière constitutive des feuilles.
Dans les dessins ci-annexés : - la figure 1 est, après coupe partielle, une vue en élévation latérale d'une partie d'une machine ou appareil de pose de feuilles, construit suivant l'in vention; - la figure 2 est une vue en bout des rouleaux cannelés de la figure 1; - la figure 3 est une vue en bout de la plaqua ondulée de la figure 1; - la figure 4 est une vue en plan de la plaqua ondulée;
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- la figure 5 est une vue en élévation latéra- le schématique d'un dispositif d'empilage automatique de feuilles, dans lequel l'invention peut être incorporée en conjonction avec un dispositif de découpage de feuil- les; - la figure 6 est, après coupe, une vue en élévation latérale du chariot mobile d'un dispositif d'et pilage automatique construit suivant l'invention;
- la figure 7 est une vue en bout d'une paire de rouleaux cannelés du dispositif d'empilage; - la figure $ est une vue en bout d'une partie de la plaque ondulée de la figure 6; - la figure 9 est une vue en plan de la plaque ondulée, et - la figure 10 est une vue en bout d'une autre paire de rouleaux cannelés ou ondulés du dispositif d'empilage.
Lors de la mise en oeuvre de l'invention selon un mode d'exécution approprié, tel qu'il est appliqué à une machine de découpage et de pose de feuilles, dans laquelle des feuilles découpées de bandes sont amenées, en se chevauchant, à un dispositif d'empilage, les feuil- les coupées sont entraînées du dispositif de découpage (non représenté) par des rubans transporteurs à course rapide 1(figure 1) portés par un rouleau terminal 2 les feuilles se déplaçant de la gauche vers la droite.
Des rubans de contrôle 3 passant sur un rouleau 4 peuvent' également être prévus. Pour conférer aux feuilles une forme ondulée ou analogue, on prévoit un rouleau de fa- çonnage supérieur 5, qui coopère avec un rouleau infé- rieur 6, qui porte les rubans 1 du transporteur à course rapide. Le rouleau de façonnage supérieur est porté par des paliers d'extrémité 7 montés sur une paire de bras
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inclinés ou horizontaux 8 articulés en 9 au châssis de la machine. Chaque bras 8 porte un écrou 10 vissé sur une tige 11 prenant appui sur une butée 12 portée par le châssis, la tige étant ajustable par rotation à l'aide de l'élément 13. Un écrou de blocage pourvu d'une poignée 14 est également prévu.
Grâce à cet agencement, le rou- leau supérieur 5 peut être déplacé (éloigné ou rappro- ché) par rapport au rouleau inférieur 6. Le rouleau su- périeur comprend une série de disques de façonnage 15 montés sur un arbre 16. Entre les disques de façonnage 15 sont interposés des disques d'espacement 17 de plus petit diamètre, comme montré à la figure 2. Les bords des disques de façonnage 15 ont un profil en V de faible hauteur avec un sommet arrondi ou d'une autre forme ap- propriée pour conférer une forme désirée aux feuilles.
Le rouleau inférieur 6, qui porte les rubans 1 présente un profil ondulé-ou analogue, comme le montre la figure 2, avec des crêtes de faible hauteur 18 supportant les courroies ou rubans transporteurs 1, de façon que ceux. ci soient interposés entre les disques de façonnage 15, les sommets de ceux-ci étant en regard des creux du rou- leau inférieur 6. L'agencement est tel que les feuilles passant entre les deux rouleaux acquièrent les ondula- tions longitudinales désirées.
Pour contrôler encore les feuilles, une série de rubans ou courroies de trans- port 19, de préférence élastiques, sont montés au-dessus d'elles et sont entraînés à la même vitesse que les ru- bans du courroies 1 du transporteur à course rapide. Le: courroies ou rubans 19 sont portés par des rouleaux ou poulies 20 (figure 1) et sont disposés de manière à pas- ser antre les disques de façonnage 15 et ils peuvent s'étendre sur une distance désirée au-dessus des rubans 21 du transporteur à course lente, qui sont portée par
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des rouleaux ou poulies 22. L'extrémité, recevant les feuilles, de ces rubans du transporteur à course lente est disposée à un niveau inférieur à celui de ltextrémi- té de décharge des rubans 1 du transporteur à course rapide.
Entre ces deux séries de rubans transporteurs est montée une plaque stationnaire 23 présentant une sur- face supérieure sensiblement horizontale ou légèrement inclinée, disposée de manière à recevoir les feuilles fournies par le dispositif de formation d'ondulation et ayant une section ondulée similaire à celle du rou- leau inférieur du dispositif de façonnage et agencée pour maintenir la forme des feuilles passant au-dessus d'elle.
Dans ce but, la section ondulée de la plaque a sensible- ment la même forme que les feuilles façonnées et ses creux et crêtes sont alignés avec ceux de ces dernières.
La surface de la plaque est, de préférence, horizontale ou légèrement inclinée vers le haut dans la direction du déplacement des feuilles, qui nécessairement tendent à tomber, lorsqu'elles quittent les rouleaux de façonna- ge 5, 6 et se déplacent, dès lors, au contact de la sur- face ondulée de la plaque. Le bord arrière de la plaque 23, c'est-à-dire le bord adjacent aux rouleaux de façon.- gage 5, 6, présente des parties 24 faisant saillie vers l'arrière, qui pénètrent sur une courte distance entre les rubans du transporteur à course rapide et assurent ainsi un prélèvement plus uniforme et plus satisfaisant des feuilles.
Comme montré aux figures 1, 3 et 4 une plaque 23 affectant la forme ondulée désirée est assujet- tie par des rivets 24a ou autres éléments à une plaque plane 25 et cette dernière est fixée par des boulons 26 ou autrement à une poutre ou cornière de support 27 s'étendant en travers de la machine. Pour forcer la sur- face de la plaque ondulée, on peut utiliser n'importe
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quel métal approprié, tel que le laiton.
L'agencement est tel que les feuilles façonnées ou ondulées, quittant le dispositif de façonnage, viennent en contact avec une surface ondulée ou similairement profilée de la pla- que fixe et continuent à se déplacer jusqu'à ce quelles quittent le bord antérieur de la plaque, qui est situé au-dessus et au voisinage des extrémités collectrices des rubans 21 du transporteur à course lente. A une cer- taine distance du bord antérieur de la plaque 23, selon les conditions de marche, les feuilles sont reçues par' les rubans 21 du transporteur à course lente dans la po- sillon chevauchante désirée.
On a constaté que l'intro-' duction de la plaque ondulée fixe 23 décrite plus haut augmente très fortement le degré de rigidité temporaire conféré aux feuilles et donne lieu à un certain nombre d'avantages, qui,seront indiqués plus loin.
Les rouleaux et les poulies 28 représentés la figure 1 agissent sur les bords antérieurs des feuil- les, de manière à contrôler le chevauchement de celles- ci. Les rubans ou courroies 19 passent librement entre ces poulies.
L'invention peut également Atre appliquée à un dispositif d'empilage automatique de feuilles, tel qu'on l'emploie généralement en conjonction avec des ma- chines à découper des feuilles. A la figure 5, qui mon- tre l'agencement général d'un dispositif d'empilage de ce genre, un couteau rotatif 29 monté sur un châssis 30 est agencé pour découper des feuilles de bandes (non re- présentées) animées d'un mouvement de translation et sont amenées au couteau de la droite vers la gauche. Les feuilles coupées sont recueillies par les rubans trans- porteurs 31, qui correspondent aux rubans transporteurs 1 de la forme d'exécution précédente.
Les feuilles cou-
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pées sont transférées aux rubans 32 du transporteur à course lente (correspondant aux rubans 21 de l'exemple précédent), de façon que les feuilles se chevauchent, des moyens étant prévus, comme -décrit précédemment, pour conférer une rigidité temporaire aux feuilles pendant l'opération de chevauchement. En vue de former la pile de feuilles montrée en 33, il est nécessaire de véhicu- ler chaque feuille sur la surface supérieure de la pile jusqu'à ce qu'elle touche une planchette d'arrêt 34.
Les rubans transporteurs 32 sont portés par un châssis 35 monté. à pivotement en 36 et ayant son autre extrémi- té supportée par une bielle 37 reliée à un chariot 38 mobile en direction verticale dans des guides d'une structure fixe 39. Le chariot 38 est déplacé verticale- ment par des moyens bien connus dans la technique, de façon que les feuilles soient délivrées sur la pile, à mesure que celle-ci croît. Des plaques de guidage laté- rales 40 et 41 sont supportées par le chariot 28 Les rubans transporteurs 32 passent sur un rouleau ou des poulies 42 portées par le chariot.
Pour la mise en oeuvre de l'invention, dans son application exemplative à un dispositif d'empilage du type décrit plus haut, un( plaque 43 (voir figure 6) de forme ondulée ou similaire en direction longitudinale est assujettie au chariot 38 derrière le rouleau ou les poulies 42, de manière à re- cevoir les feuilles délivrées par les rubans transpor- teurs 32. La forme de cette plaque 43 est montrée aux figures 8 et 9 et l'écartement latéral des couronnes 44 de la forme ondulée est le même que l'écartement des rubans 32, chacune des couronnes étant en alignement ou en regara d'un des rubans.
De même, les bords des extré mités de la plaque ont une forme ondulée en plan, les crêtes 45 correspondant aux crêpes 44. Les feuilles par
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sant sur la plaque 43 sont délivrées entre une paire de rouleaux ondulés entraînés 46 et 47 montés dans des pa- liers portés par le chariot 38. La figure 6 montre que le rouleau inférieur 47 a un profil ondulé et ceci cor- respond à la forme ondulée de la plaque fixe 43 les crêtes étant en alignement. Le rouleau inférieur 47 est monté sur un arbre 48 porté par des paliers 49,'qui sont ajustables en direction.verticale grâce à des supports coulissants 50 et des organes de serrage 51.
Le rouleau supérieur 46 présente des ondulations 62, qui sont agen- cés de manière à appliquer une légère pression aux feuil- les entre les crêtes du rouleau inférieur 47. L'arbre 53 du rouleau supérieur 46 est porté par des paliers 54, qui sont fixés, de manière ajustable, dans une paire de supports 55 assujettis à un arbre supporté, de manié- re à pouvoir tourner, dans le chariot 38 Un ou plu- sieurs bras de levier 57 fixés à l'arbre 56 peuvent être saisis par une tête ou des têtes 58 d'un dispositif de traction 59, en sorte que l'arbre 56 peut être déplacé angulairement, de manière à lever le rouleau 46. Ainsi, les rouleaux 46 et 47 peuvent être ajustés l'un par rapport à l'autre, de manière à modifier la profondeur des ondulations produites,
tandis que le rouleau supé- rieur peutre élevé, lorsque ceci est nécessaire, par exemple si les feuilles venaient à se coincer dans les rouleaux. Des pignons 60 et 61 engrenant l'un avec l'autre et présentant des dents de forme permettant un ajustement des rouleaux, constituent une connexion d'en- traînement entre les rouleaux et la commande y est ap- pliquée de toute-manière convenable. Les feuilles ondu- lées quittant les rouleaux 46 et 47 sont reçues sur une seconde plaque ondulée longitudinalement 62, qui présente une forme similaire à celle de la plaque 43 déjà décri
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te. La plaque 62 conduit les feuilles entre une seconde paire de rouleaux d'ondulation 63 et 64 dont les prfiles apparaissent à la figure 10.
Le rouleau inférieur pré sente un profil ondulé, dont les crêtes 65 correspondeut à et sont en alignement avec les crêtes de la plaque ste tionnaire 62. Quant au rouleau supérieur 63, il comporte une série d'anneaux ou disques 66, qui sont disposés en regard des crêtes 65 du rouleau inférieur. Ces rouleaux amènent les feuilles l'une après l'autre sur le dessus de l'empilage de feuilles 33. Le rouleau 63 est monté dans des paliers 67 assujettis, de manière réglable, à des supports 68 sur un arbre 69. Un bras ou des bras 70 portés par l'arbre 69 peuvent être actionnés par un dis- positif de poussée 71, de manière à lever le rouleau 63, si ceci est nécessaire. Le rouleau inférieur 64 est également réglable, comme décrit pour le rouleau 41.
Des moyens bien connus dans la technique sont prévus pour pousser les feuilles, lorsqu'elles sont posées sur l'empilage. Ces moyens comprennent une série de doigts 72, auxquels une oscillation verticale est communiquée à l'aide d'une timonerie indiquée en 73. Il est clair @ sur les plaques ondulées fixes 43 et 62 confèrent, en conjonction avec les deux paires de rouleaux d'ondula- tion.aux feuilles une forme ondulée, qui est continue sur la largeur de celles-ci et leur communiquent, en mê me temps, un certain degré de rigidité temporaire, qui facilite grandement la propulsion des feuilles sur l'em- pilage.
Il est évident que l'invention n'est pas limi- tée aux exemples décrits plus haut, les détails de construction des moyens de façonnage et de la surface de façonnage fixe pouvant varier dans une grande mesure.
Si on le désire, la plaque de façonnage peut être
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construite, de façon que sa longueur dans la direction de déplacement des feuilles puisse être réglée. Ceci peut se faire en prévoyant une paire de plaques de façonnage pouvant coulisser l'une par rapport à l'autre et pouvant pire bloquées l'une par rapport à l'autre dans les posi- tions relatives désirées. On peut, en variante, prévoir une série de plaques extensibles de section incurvée et de largeur relativement faible correspondant aux parties de crêtes d'une plaque de façonnageelle que décrite pré- cédemment, ces plaques étroites étant montées sur la plaque de façonnage principale, de façon à pouvoir être tirées de celle-ci et bloquées dans la position désirée.
La présente invention procure un dispositif simple et efficace, grâce àuquel le degré de rigidité temporaire communiqué à des feuilles en mouvement, en vue de les amener à se chevaucher ou en vue de les empi- ler peut être considérablement accru, en comparaison des machines connues. Ceci permet d'actionner les machines à des vitesses plus élevées qu'il n'était possible de le faire jusqu'à présent, tandis qu'il est également possible de manipuler de manière satisfaisante du papier ou d'autres matières très minces ou de caractère souple.
Un autre avantage obtenable réside dans le fait qu'en raison de la rigidité temporaire accrue qui peut être obtenue lors du chevauchement, le transporteur à course lente peut être actionné à une vitesse relative plus éle vée que jusqu'à présent, sans risque que les bords avant çants des feuilles tombent ou endommagent les bords pos- térieurs des feuilles précédentes. Dès lors, une vària- tion considérable du pourcentage de chevauchement peut être permise et le frottement entre feuilles dû à une grande différence dans les vitesses des transporteurs, st réduit. En conséquence, il s'est avéré possible
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d'obtenir un chevauchement et une pose satisfaisants de feuilles relativement longues de papier mince ou sou- ple, ce qui n'est pas possible avec les machines existan- tes.
L'invention peut être appliquée à la manipulation de feuilles en d'autres matières que le papier, lorsque des conditions similaires sont rencontrées.
REVENDICATIONS 1. Dispositif pour-faire avancer des feuilles dé- coupées de bandes pour une opération de cheva chement ou ou empilage/ de pos , comprenant des moyens entraînés suivant un mou- vement de cotation ou de translation et servant à saisir les feuilles entre eux préalablement à ladite opération, de manière à conférer une forme ondulée ou analogue aux feuilles, en combinaison avec une surface stationnaire agencée pour recevoir et supporter les feuilles lors- qu'elles quittent les moyens entraînés, ayant une section transversale de forme ondulée ou similaire correspondant à et en alignement avec la forme conférée à la feuille et pouvant coopérer avec cette dernière, de manière à maintenir cette forme et à faciliter l'opération de chevauchement ou de pose.