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Les bandes transporteuses connues, pouvant être agrafées ou mises en sans fin par vulcanisation, sont faites de plusieurs plis de tissu textile, assem- blés par du caoutchouc ou une matière analogue, et pro- tégés contre les chocs et l'usure par des revêtements d'une matière semblable..
La superposition de plusieurs plis de tissu collés par le caoutchouc permet d'obtenir'les résis- tances longitudinales et transversales voulues. Elle permet, en outre, d'avoir des bandes d'un corps suffi- sant, c'est-à-dire ayant une certaine rigidité qui fait que ces bandes ne prennent que des déformations de flexion modérées sous des efforts faibles. Cette caractéristique permet aux bardes de se comporter de
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façon correcte en service sur les installations de convoyeurs classiques.
Ces bandes présentent des inconvénients du fait que l'on est obligé de superposer plusieurs plis de tissu pour constituer la carcasse résistante, celle-ci se trouve avoir une épaisseur déjà appréciable, qui ne laisse pas grande latitude pour disposer sur le dessus et le dessous de forts revêtements de protection ; il faut, en effet, que l'épaisseur totale ne soit pas excessive, pour que le prix de revient de ces bandes reste acceptable.
Il s'ensuit que les coupures qui peuvent être faites dans ces revêtements, par les matériaux transportés, atteignent facilement les tissus de la carcasse, et font, de la sorte, un chemin à l'humi- dité, ce qui amène la détérioration de ces derniers par moisissure.
L'amortissement des chocs de matériaux tom- bant sur la bande au point de chargement est médiocre, du fait de la faible épaisseur des revêtements, d'où détérioration de la bande par ces chocs. Enfin l'usure complète des revêtements est rapide, du fait de leur faible épaisseur.
Pour éviter les inconvénients ci-dessus, on a déjà pensé à réaliser une bande avec une carcasse ou armature de très faible épaisseur, possédant ; - la résistance voulue, tant longitudinale que transversale, ainsi que la possibilité d'être agrafée en tout point, ou jonctionnée par .vulcanisation.
Une carcasse ou armature répondant à ces deux conditions peut être composée de câbles d'acier fin
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(le diamètre étant! de l'ordre; de I mm) à haute résistance, disposés,, par exemple, comme il est dit
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dans la démode de-brevet.français ? P.V .654.054. du 4 septembre 1953- Ia faible épaisseur d'une carcasse de cette conception (3 à 5 mm) et son faible prix de revient permettent de disposer de forts revêtements de pro- tection sur le coté porteur, particulièrement..
Les inconvénients signalés plus haut dispa- raissent alors ; les coupures de pierre, vu la forte
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épaisseur du revêtement, nt-atteïgnent pas la carcasse ou l'atteignent moins souvent ; aussi la dégradation par l'humidité, qui se traduit alors par la rouille des câblesn, est-elle moins fréquente.
D'autre part, la forte épaisseur de revête- ment fait coussin et amortit les chocs dus aux chutes de matériaux. Enfin, l'usure des revêtements est, bien entendu, moins rapide .
La souplesse transversale d'une telle bande, à carcasse uniquement métallique, est beaucoup plus grande que celle d'une bande classique faite avec des plis de tissu superposés et on a constaté que cette grande souplesse ne convient pas à toutes les install- tions .
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En effet, le oentrage des bantou %rmupor%au4ao est, dans certains cas$ assuré par faction de rou- leaux agissant près des bords (rouleaux de rivée des augets orientés d'une façon appropriée ou sur le@ bords eux-mêmes (rouleaux sur les cotés, à axe prpendioulai- re au plan de la bande) ; il est évident qu'avec une bande trop souple, ces moyens sont inopérante et, Le plupart du temps, ne provoquent que des @
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On connaît. en outre, un accident classique qui provoque la rupture des bandes transporteuses sur leurs bords : lorsque celles-ci sont mal centrées, elles peuvent venir frotter sur une paroi latérale au niveau de la tête motrice ou d'un rouleau de retour, se dresser le long de cette paroi et se retourner sur elles-mêmes.
Le bord de la bande doit alors s'enrouler sur un diamètre plus grand que le reste de la largeur et se casse :on conçoit que ce retournement de la bande sur elle-même se produise dtautant plus facilement que celle-ci est plus souple transversalement.
La présente invention vise particulièrement à définir une construction de bande permettant d'obtenir une certaine raideur transversale de flexion, dans le sens de la mise en auge, tout en conservant-une souplesse longitudinale plus grande que celle d'une bande classique faite avec quatre à six plis de tissu coton, ce qui lui permet de s'enrouler sur de plus faibles diamètres.
La bande en matière élastique armée, selon l'in- vention, présente les caractéristiques suivantes : - l'armature comprend comme élément de résis- tance à la traction longitudinale une seule nappe de tissu de câbles métalliques sans trame, longitudinalement et enrobés de matière élastique ; - l'armature peut comprendre, comme élément de résistance à la traction transversale, une seule nappe de tissu câbles métalliques sans trame, disposés transversa- lement, des moyens étant en outre prévus, dans la zone qui est tendue lorsque la courroie est en auge, pour augmenter sa raideur transversale.
- l'armature peut comprendre, pour augmenter la susdite raideur, une nappe de tissu cord textile il$-
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posée transversalement.
- l'armature peut comprendre, pour augmenter ladite raideur, une nappe de tissu croisé textile ; - l'armature peut comprendre, pour mgmenter la susdite raideur une couche de caoutchouc dur de haut module ; - la nappe textile 'ou la couche de caoutchouc dur destinée à 1'augmentation de la raideur transversale de la bande peut être située entre la nappe de câbles métalliques transversaux et la nappe de câbles métalli- ques longitudinaux ; - la nappe de câbles métalliques transversaux peut être située à mi-épaisseur de la bande ; - le revêtement porteur peut avoir une épaisseur sensiblement égale à la moitié de 1'épaisseur de la bande.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée qui va suivre, qui se réfère aux dessins annexés représentant - la fig.1, la composition schématisme d'une bande selon l'invention ; - les fig.2 et 3 les phases successives de constitution des nappes, dont les éléments textiles et métalliques sont perpendiculaires à l'axe longitudinal; - la fig.4 un mode d'agrafage d'une bande,selon l'invention, - la fig.5 la coupe transversale d'une bande selon l'invention, reposant sur des rouleaux supports ; - la fig.6, en plan, le découpage des extré- mités d'une bande pour la mise en sans fin, par vulcani- sation .
- la fig.7, les mêmes extrémités après leur emboitement dans une plane ultérieure de la mise en sans fin
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Il est bien entendu que les modes de réalisa- tion représentés dans les figures ne limitent pas l'in- vention et ne sont donnés qu'à titre d'exemple.
La figure 1 représente un mode décimalisation' d'une bande constituée selon l'invention de deux revê- tements 1 et 2, de part et d'autre d'une armature ou car- casse, composée de deux nappes de câbles métalliques 3 et 4 et d'une nappe de câblés textiles 5. la nappe 3 est une nappe de tissu cord métal- lique, ne comportant que des câblés 6 disposés dans le sens longitudinal.
Le tissu cord dans lequel les câbles sont as- semblés par du caoutchouc ou matière analogue est obtenu par les procédés connus de calandrage, qu'on peut appli- quer, sans difficulté, si on a affaire à des câbles mé- talliques souples et fins (par exemple, des câbles cons- titués de fils élémentaires de 15 ou 20/100,de mm. de dia- mètre).
La nappe '4 est également constituée d'un tissu cord métallique ne comportant que des câbles 7 (diamètre environ 1 mm par exemple) dans une direction perpendicu- laire à l'axe longitudinal de la bande. Cette nappe 4 est réalisée à partir d'une nappe analogue à la nappe 3, mais qui est découpée en tronçons dont la longueur est sensi- blement égale à la largeur de la bande à réaliser (fig.2) ; ces tronçons sont ensuite disposés les uns à côté des au- tres, comme il est montré sur la fig.3.
La nappe 5 est constituée d'un tissu câblé tex- tile (coton ou rayonne par exemple) ne comportant que des câblés 8 dans une direction p erpendiculaire à l'axe lon- gitudinal de la bande.
Dans cette construction la nappe de câbles
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métalliques 4 sera avantageusement placée au @ de l'épaisseur totale : s'il en était autrement le metrait du caoutchouc après vulcanisation provoquerait une défor- mation transversale de la bande. Cette position de la nappe 4 nécessite que le revêtement 1 soit beaucoup plus épais que le revêtement 2 ;on aura donc intérêt à l'u- tiliser comme revêtement porteur. la superposition de deux nappes transversales, métallique et textile, donne la rigidité transversale voulue.
Cette rigidité transversale dont la valeur doit' être compatible avec la nécessité de mettre la bande en ange, peut être ajustée en choisissant convenablement les câbles textiles et leur emplacement dans $'épaisseur de la bande.
Elle ne se manifeste que pour le sens de flexion qui rend concave le coté porteur ;1 en effet, c'est celui qui crée une tension dans les câbles textiles car dans une flexion transversale, la fibre neutre reste toujours au voisinage du plan de la nappe métallique transversale. la position de la nappe textile directement appliquée sous la nappe métallique transversale, convient particulièrement.Un trop grand écart entre ces deux nap- pes donnerait une raideur excessive empêchant la mise en auge. C'est ce qui risque de se produire si on dispose la nappe textile 5 en dessous de ,La. nappe métallique longitu- dinale 3, la nappe 4 gardant la position indiquée sur la figure.
La figure 5 montre la disposition des revête- mente et des différents éléments de l'armature, une fois la bande mise en auge, si on désire une grande résistance, il sera possible de constituer la nappe 3 d tun nombre de câbler convenablement choisi, le tissu cord permettant
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dtatteindre une plus granie densité de câbles que le tissu'croisé ordinaire qui.comporte des fils de trame puisque dans un tel tissu les câbles chaîne doivent être écartés suffisamment pour laisser le passage aux fils de trame .
On pourra aussi, sans sortir du cadre de l'in- vention, remplacer la nappe de tissu cord textile 5 par un moyen équivalent logé dans la partie tendue de la bande fléchie transversalement, et permettant de donner à la bande le "corps" recherché, en procurant une certaine rajdeur transversale de la bande.
On peut ainsi utiliser, soit une nappe de tissu croisé textile, soit une couche de caoutchouc dur de haut module.
Il est bien évident que si besoin était, on pourrait également utiliser deux nappes ou plus, soit de tissu cord textile, soit de tissu croisé textile.
De telles bandes peuvent être jonctionnées d'une façon satisfaisante par agrafage quoiqu'il n'existe pas de mailles comme dans le cas des tissus croisés pour retenir les agrafes prisonnières.
Sur la fig .4, on voit une bande selon l'inven- tion munie d'une agrafe de type connu 9.
Ia bonne tenue d'un tel agrafage dépendra de la résistance au cisaillement du caoutchouc et de l'adhé- rence de ce dernier sur les câbles 6.
Il faut donc que le mélange de caoutchouc (ou tout autre matière élastique) servant à enrober les câbles métalliques ait une granie résistance au cisaille- ment et qu'il présente une grande adhérence au câble par unité de surface. On pourra employer l'un des procédés bien connue permettant de àire adhérer le mélange de
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caoutchouc sur le métal; à titre d'exemple non limitatif, le laitonnage donne des résultats satisfaisants pour l'ap- plication en question.
Pour résister à la tendance au décollement pro- voquée par l'action des agrafes, on a, d'autre part, intérêt, pour une adhérence par unité de surface donnée, à mettre en jeu la plus grarde surface possible de câbles .
Il faut d'abord que la longueur de câbles téressée soit grande, c'est-à-dire que l'agrafe soit ancrée dans la bande le plus loin possible de l'extrémité. On choisira donc, parmi les agrafes de type connu, celles qui répondent à cette condition. Ensuite, il faut que le câble présente par unité de longueur la plus grande surface pos- sible, les câbles pourront, par exemple, être constitués de trois torons, cette composition conduisant, pour une résistance donnée, à une grande surface par unité de lon- gueur.
Enfin, pour une résistance de bande donnée, il est évident qu'il y aura intérêt à choisir des câbles fins et serrés plutôt que de gros câbles espacés. la première solution présente, en effet, une surface métal caoutchouc plus importante .
Une telle bande peut également être jonctionnée par vulcanisation (fig.6). Cette jonction sera faite grâce à un découpage spécial de l'armature longitudinale (nappes 3, 3B) des deux extrémités A et B à jonctionner, pour leur permettre de s'emboîter l'une dans l'autre. On appli- que ensuite des nappes transversales 4 et 5, des revête-- ments 1 et 2, comme indiqué fig.7 et on vulcanise finale- ment avec le matériel habituellement utilisé pour la mise sans fin des bardes sur le chantier.
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Le découpage sera avantageusement fait en gardant un angle constant par rapport à la direction longitudinale de la bande :on a ainsi des décalages longitudinaux toujours égaux entre les extrémités des câbles (ceux-ci sont régulièrement répartis sur la largeur).
Cette précaution permet d tavoir des tensions égales dans les câbles lorsqu'un effort de traction, est @ appliqué à la barde dans cette partie. là encore, c'est l'adhérence du caoutchouc aux câbles longitudinaux, ainsi que la résistance au cisaillement du mélange de caoutchouc qui conditionne la résistance de la jonction,
REVENDICATIONS 1 Bande en matière élastique armée, caractérisée par le fait que l'armature comprend comme élément de résistance à la traction longitudinale une seule nappe de tissu de câbles métalliques sans trame, disposés longitudinalement et enrobés de matière élastique .
2 Bande selon 1 caractérisée par le fait que l'armature comprend comme élément de résistance à la traction trans- versale une seule nappe de tissu de câbles métalliques se.ne trame, disposés transversalement, des moyens étant en outre prévus, dans la zone qui est tendue lorsque la courroie est en auge, pour augmenter sa raideur transver- sale .
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