<Desc/Clms Page number 1>
Les bandes transporteuses connues, pouvant être agrafées ou mises en sans fin par vulcanisation, sont faites de plusieurs plis de tissu textile, assem- blés par du caoutchouc ou une matière analogue, et pro- tégés contre les chocs et l'usure par des revêtements d'une matière semblable..
La superposition de plusieurs plis de tissu collés par le caoutchouc permet d'obtenir'les résis- tances longitudinales et transversales voulues. Elle permet, en outre, d'avoir des bandes d'un corps suffi- sant, c'est-à-dire ayant une certaine rigidité qui fait que ces bandes ne prennent que des déformations de flexion modérées sous des efforts faibles. Cette caractéristique permet aux bardes de se comporter de
<Desc/Clms Page number 2>
façon correcte en service sur les installations de convoyeurs classiques.
Ces bandes présentent des inconvénients du fait que l'on est obligé de superposer plusieurs plis de tissu pour constituer la carcasse résistante, celle-ci se trouve avoir une épaisseur déjà appréciable, qui ne laisse pas grande latitude pour disposer sur le dessus et le dessous de forts revêtements de protection ; il faut, en effet, que l'épaisseur totale ne soit pas excessive, pour que le prix de revient de ces bandes reste acceptable.
Il s'ensuit que les coupures qui peuvent être faites dans ces revêtements, par les matériaux transportés, atteignent facilement les tissus de la carcasse, et font, de la sorte, un chemin à l'humi- dité, ce qui amène la détérioration de ces derniers par moisissure.
L'amortissement des chocs de matériaux tom- bant sur la bande au point de chargement est médiocre, du fait de la faible épaisseur des revêtements, d'où détérioration de la bande par ces chocs. Enfin l'usure complète des revêtements est rapide, du fait de leur faible épaisseur.
Pour éviter les inconvénients ci-dessus, on a déjà pensé à réaliser une bande avec une carcasse ou armature de très faible épaisseur, possédant ; - la résistance voulue, tant longitudinale que transversale, ainsi que la possibilité d'être agrafée en tout point, ou jonctionnée par .vulcanisation.
Une carcasse ou armature répondant à ces deux conditions peut être composée de câbles d'acier fin
<Desc/Clms Page number 3>
(le diamètre étant! de l'ordre; de I mm) à haute résistance, disposés,, par exemple, comme il est dit
EMI3.1
dans la démode de-brevet.français ? P.V .654.054. du 4 septembre 1953- Ia faible épaisseur d'une carcasse de cette conception (3 à 5 mm) et son faible prix de revient permettent de disposer de forts revêtements de pro- tection sur le coté porteur, particulièrement..
Les inconvénients signalés plus haut dispa- raissent alors ; les coupures de pierre, vu la forte
EMI3.2
épaisseur du revêtement, nt-atteïgnent pas la carcasse ou l'atteignent moins souvent ; aussi la dégradation par l'humidité, qui se traduit alors par la rouille des câblesn, est-elle moins fréquente.
D'autre part, la forte épaisseur de revête- ment fait coussin et amortit les chocs dus aux chutes de matériaux. Enfin, l'usure des revêtements est, bien entendu, moins rapide .
La souplesse transversale d'une telle bande, à carcasse uniquement métallique, est beaucoup plus grande que celle d'une bande classique faite avec des plis de tissu superposés et on a constaté que cette grande souplesse ne convient pas à toutes les install- tions .
EMI3.3
En effet, le oentrage des bantou %rmupor%au4ao est, dans certains cas$ assuré par faction de rou- leaux agissant près des bords (rouleaux de rivée des augets orientés d'une façon appropriée ou sur le@ bords eux-mêmes (rouleaux sur les cotés, à axe prpendioulai- re au plan de la bande) ; il est évident qu'avec une bande trop souple, ces moyens sont inopérante et, Le plupart du temps, ne provoquent que des @
EMI3.4
a.r.1 III ful,r ur ..
<Desc/Clms Page number 4>
On connaît. en outre, un accident classique qui provoque la rupture des bandes transporteuses sur leurs bords : lorsque celles-ci sont mal centrées, elles peuvent venir frotter sur une paroi latérale au niveau de la tête motrice ou d'un rouleau de retour, se dresser le long de cette paroi et se retourner sur elles-mêmes.
Le bord de la bande doit alors s'enrouler sur un diamètre plus grand que le reste de la largeur et se casse :on conçoit que ce retournement de la bande sur elle-même se produise dtautant plus facilement que celle-ci est plus souple transversalement.
La présente invention vise particulièrement à définir une construction de bande permettant d'obtenir une certaine raideur transversale de flexion, dans le sens de la mise en auge, tout en conservant-une souplesse longitudinale plus grande que celle d'une bande classique faite avec quatre à six plis de tissu coton, ce qui lui permet de s'enrouler sur de plus faibles diamètres.
La bande en matière élastique armée, selon l'in- vention, présente les caractéristiques suivantes : - l'armature comprend comme élément de résis- tance à la traction longitudinale une seule nappe de tissu de câbles métalliques sans trame, longitudinalement et enrobés de matière élastique ; - l'armature peut comprendre, comme élément de résistance à la traction transversale, une seule nappe de tissu câbles métalliques sans trame, disposés transversa- lement, des moyens étant en outre prévus, dans la zone qui est tendue lorsque la courroie est en auge, pour augmenter sa raideur transversale.
- l'armature peut comprendre, pour augmenter la susdite raideur, une nappe de tissu cord textile il$-
<Desc/Clms Page number 5>
posée transversalement.
- l'armature peut comprendre, pour augmenter ladite raideur, une nappe de tissu croisé textile ; - l'armature peut comprendre, pour mgmenter la susdite raideur une couche de caoutchouc dur de haut module ; - la nappe textile 'ou la couche de caoutchouc dur destinée à 1'augmentation de la raideur transversale de la bande peut être située entre la nappe de câbles métalliques transversaux et la nappe de câbles métalli- ques longitudinaux ; - la nappe de câbles métalliques transversaux peut être située à mi-épaisseur de la bande ; - le revêtement porteur peut avoir une épaisseur sensiblement égale à la moitié de 1'épaisseur de la bande.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée qui va suivre, qui se réfère aux dessins annexés représentant - la fig.1, la composition schématisme d'une bande selon l'invention ; - les fig.2 et 3 les phases successives de constitution des nappes, dont les éléments textiles et métalliques sont perpendiculaires à l'axe longitudinal; - la fig.4 un mode d'agrafage d'une bande,selon l'invention, - la fig.5 la coupe transversale d'une bande selon l'invention, reposant sur des rouleaux supports ; - la fig.6, en plan, le découpage des extré- mités d'une bande pour la mise en sans fin, par vulcani- sation .
- la fig.7, les mêmes extrémités après leur emboitement dans une plane ultérieure de la mise en sans fin
<Desc/Clms Page number 6>
Il est bien entendu que les modes de réalisa- tion représentés dans les figures ne limitent pas l'in- vention et ne sont donnés qu'à titre d'exemple.
La figure 1 représente un mode décimalisation' d'une bande constituée selon l'invention de deux revê- tements 1 et 2, de part et d'autre d'une armature ou car- casse, composée de deux nappes de câbles métalliques 3 et 4 et d'une nappe de câblés textiles 5. la nappe 3 est une nappe de tissu cord métal- lique, ne comportant que des câblés 6 disposés dans le sens longitudinal.
Le tissu cord dans lequel les câbles sont as- semblés par du caoutchouc ou matière analogue est obtenu par les procédés connus de calandrage, qu'on peut appli- quer, sans difficulté, si on a affaire à des câbles mé- talliques souples et fins (par exemple, des câbles cons- titués de fils élémentaires de 15 ou 20/100,de mm. de dia- mètre).
La nappe '4 est également constituée d'un tissu cord métallique ne comportant que des câbles 7 (diamètre environ 1 mm par exemple) dans une direction perpendicu- laire à l'axe longitudinal de la bande. Cette nappe 4 est réalisée à partir d'une nappe analogue à la nappe 3, mais qui est découpée en tronçons dont la longueur est sensi- blement égale à la largeur de la bande à réaliser (fig.2) ; ces tronçons sont ensuite disposés les uns à côté des au- tres, comme il est montré sur la fig.3.
La nappe 5 est constituée d'un tissu câblé tex- tile (coton ou rayonne par exemple) ne comportant que des câblés 8 dans une direction p erpendiculaire à l'axe lon- gitudinal de la bande.
Dans cette construction la nappe de câbles
<Desc/Clms Page number 7>
métalliques 4 sera avantageusement placée au @ de l'épaisseur totale : s'il en était autrement le metrait du caoutchouc après vulcanisation provoquerait une défor- mation transversale de la bande. Cette position de la nappe 4 nécessite que le revêtement 1 soit beaucoup plus épais que le revêtement 2 ;on aura donc intérêt à l'u- tiliser comme revêtement porteur. la superposition de deux nappes transversales, métallique et textile, donne la rigidité transversale voulue.
Cette rigidité transversale dont la valeur doit' être compatible avec la nécessité de mettre la bande en ange, peut être ajustée en choisissant convenablement les câbles textiles et leur emplacement dans $'épaisseur de la bande.
Elle ne se manifeste que pour le sens de flexion qui rend concave le coté porteur ;1 en effet, c'est celui qui crée une tension dans les câbles textiles car dans une flexion transversale, la fibre neutre reste toujours au voisinage du plan de la nappe métallique transversale. la position de la nappe textile directement appliquée sous la nappe métallique transversale, convient particulièrement.Un trop grand écart entre ces deux nap- pes donnerait une raideur excessive empêchant la mise en auge. C'est ce qui risque de se produire si on dispose la nappe textile 5 en dessous de ,La. nappe métallique longitu- dinale 3, la nappe 4 gardant la position indiquée sur la figure.
La figure 5 montre la disposition des revête- mente et des différents éléments de l'armature, une fois la bande mise en auge, si on désire une grande résistance, il sera possible de constituer la nappe 3 d tun nombre de câbler convenablement choisi, le tissu cord permettant
<Desc/Clms Page number 8>
dtatteindre une plus granie densité de câbles que le tissu'croisé ordinaire qui.comporte des fils de trame puisque dans un tel tissu les câbles chaîne doivent être écartés suffisamment pour laisser le passage aux fils de trame .
On pourra aussi, sans sortir du cadre de l'in- vention, remplacer la nappe de tissu cord textile 5 par un moyen équivalent logé dans la partie tendue de la bande fléchie transversalement, et permettant de donner à la bande le "corps" recherché, en procurant une certaine rajdeur transversale de la bande.
On peut ainsi utiliser, soit une nappe de tissu croisé textile, soit une couche de caoutchouc dur de haut module.
Il est bien évident que si besoin était, on pourrait également utiliser deux nappes ou plus, soit de tissu cord textile, soit de tissu croisé textile.
De telles bandes peuvent être jonctionnées d'une façon satisfaisante par agrafage quoiqu'il n'existe pas de mailles comme dans le cas des tissus croisés pour retenir les agrafes prisonnières.
Sur la fig .4, on voit une bande selon l'inven- tion munie d'une agrafe de type connu 9.
Ia bonne tenue d'un tel agrafage dépendra de la résistance au cisaillement du caoutchouc et de l'adhé- rence de ce dernier sur les câbles 6.
Il faut donc que le mélange de caoutchouc (ou tout autre matière élastique) servant à enrober les câbles métalliques ait une granie résistance au cisaille- ment et qu'il présente une grande adhérence au câble par unité de surface. On pourra employer l'un des procédés bien connue permettant de àire adhérer le mélange de
<Desc/Clms Page number 9>
caoutchouc sur le métal; à titre d'exemple non limitatif, le laitonnage donne des résultats satisfaisants pour l'ap- plication en question.
Pour résister à la tendance au décollement pro- voquée par l'action des agrafes, on a, d'autre part, intérêt, pour une adhérence par unité de surface donnée, à mettre en jeu la plus grarde surface possible de câbles .
Il faut d'abord que la longueur de câbles téressée soit grande, c'est-à-dire que l'agrafe soit ancrée dans la bande le plus loin possible de l'extrémité. On choisira donc, parmi les agrafes de type connu, celles qui répondent à cette condition. Ensuite, il faut que le câble présente par unité de longueur la plus grande surface pos- sible, les câbles pourront, par exemple, être constitués de trois torons, cette composition conduisant, pour une résistance donnée, à une grande surface par unité de lon- gueur.
Enfin, pour une résistance de bande donnée, il est évident qu'il y aura intérêt à choisir des câbles fins et serrés plutôt que de gros câbles espacés. la première solution présente, en effet, une surface métal caoutchouc plus importante .
Une telle bande peut également être jonctionnée par vulcanisation (fig.6). Cette jonction sera faite grâce à un découpage spécial de l'armature longitudinale (nappes 3, 3B) des deux extrémités A et B à jonctionner, pour leur permettre de s'emboîter l'une dans l'autre. On appli- que ensuite des nappes transversales 4 et 5, des revête-- ments 1 et 2, comme indiqué fig.7 et on vulcanise finale- ment avec le matériel habituellement utilisé pour la mise sans fin des bardes sur le chantier.
<Desc/Clms Page number 10>
Le découpage sera avantageusement fait en gardant un angle constant par rapport à la direction longitudinale de la bande :on a ainsi des décalages longitudinaux toujours égaux entre les extrémités des câbles (ceux-ci sont régulièrement répartis sur la largeur).
Cette précaution permet d tavoir des tensions égales dans les câbles lorsqu'un effort de traction, est @ appliqué à la barde dans cette partie. là encore, c'est l'adhérence du caoutchouc aux câbles longitudinaux, ainsi que la résistance au cisaillement du mélange de caoutchouc qui conditionne la résistance de la jonction,
REVENDICATIONS 1 Bande en matière élastique armée, caractérisée par le fait que l'armature comprend comme élément de résistance à la traction longitudinale une seule nappe de tissu de câbles métalliques sans trame, disposés longitudinalement et enrobés de matière élastique .
2 Bande selon 1 caractérisée par le fait que l'armature comprend comme élément de résistance à la traction trans- versale une seule nappe de tissu de câbles métalliques se.ne trame, disposés transversalement, des moyens étant en outre prévus, dans la zone qui est tendue lorsque la courroie est en auge, pour augmenter sa raideur transver- sale .
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
Known conveyor belts, which can be stapled or endless by vulcanization, are made of several plies of textile fabric, assembled by rubber or the like, and protected against impact and wear by coatings. of a similar material.
The superposition of several plies of fabric glued by the rubber provides the desired longitudinal and transverse strengths. It also makes it possible to have bands of a sufficient body, that is to say having a certain rigidity which means that these bands take only moderate bending deformations under low forces. This characteristic allows bards to behave
<Desc / Clms Page number 2>
correct way in service on conventional conveyor systems.
These bands have drawbacks due to the fact that it is necessary to superimpose several folds of fabric to constitute the resistant carcass, this one is found to have an already appreciable thickness, which does not leave much latitude to lay out on the top and the bottom. strong protective coatings; in fact, the total thickness must not be excessive, so that the cost price of these bands remains acceptable.
It follows that the cuts which can be made in these coatings, by the transported materials, easily reach the tissues of the carcass, and thus make a path for humidity, which leads to the deterioration of the carcass. the latter by mold.
The shock absorption of materials falling on the belt at the loading point is poor, due to the thinness of the coatings, hence deterioration of the belt by these impacts. Finally, complete wear of the coatings is rapid, due to their low thickness.
To avoid the above drawbacks, it has already been thought to produce a strip with a carcass or frame of very small thickness, having; - The desired resistance, both longitudinal and transverse, as well as the possibility of being stapled at any point, or joined by .vulcanization.
A carcass or reinforcement meeting these two conditions can be composed of fine steel cables
<Desc / Clms Page number 3>
(the diameter being! of the order; of I mm) with high resistance, arranged ,, for example, as it is said
EMI3.1
in the old-fashioned patent. French? P.V. 654.054. of September 4, 1953 - the low thickness of a carcass of this design (3 to 5 mm) and its low cost price make it possible to have strong protective coatings on the load-bearing side, particularly ..
The drawbacks mentioned above then disappear; the stone cuts, seen the strong
EMI3.2
coating thickness, do not reach the carcass or reach it less often; degradation by humidity, which then results in rusting of the cables, is less frequent.
On the other hand, the high thickness of the coating forms a cushion and absorbs the shocks due to falling materials. Finally, the wear of the coatings is, of course, less rapid.
The transverse flexibility of such a strip, with a metallic carcass only, is much greater than that of a conventional strip made with superimposed fabric plies and it has been found that this great flexibility is not suitable for all installations.
EMI3.3
In fact, the centering of the Bantu% rmupor% au4ao is, in certain cases $ ensured by a faction of rollers acting near the edges (rivet rollers of the buckets oriented in an appropriate way or on the edges themselves (rollers on the sides, with axis prpendioulaire to the plane of the strip); it is obvious that with a too flexible strip, these means are inoperative and, most of the time, only cause @
EMI3.4
a.r.1 III ful, r ur ..
<Desc / Clms Page number 4>
We know. in addition, a classic accident which causes the conveyor belts to break on their edges: when these are badly centered, they can rub on a side wall at the level of the drive head or a return roller, stand up along this wall and turn on themselves.
The edge of the strip must then wind over a diameter greater than the rest of the width and break: it is conceivable that this turning of the strip on itself occurs all the more easily as the latter is more flexible transversely. .
The present invention is particularly aimed at defining a strip construction making it possible to obtain a certain transverse bending stiffness, in the troughing direction, while retaining greater longitudinal flexibility than that of a conventional strip made with four six-ply cotton fabric, which allows it to roll up on smaller diameters.
The band of reinforced elastic material, according to the invention, has the following characteristics: - the reinforcement comprises, as an element of resistance to longitudinal traction, a single sheet of fabric of metallic cables without weft, longitudinally and coated with material elastic ; - the reinforcement may comprise, as an element of transverse tensile strength, a single layer of fabric without weft metal cables, arranged transversely, means being further provided, in the area which is tensioned when the belt is trough , to increase its transverse stiffness.
- the reinforcement can comprise, to increase the aforesaid stiffness, a sheet of textile cord fabric $ -
<Desc / Clms Page number 5>
laid transversely.
- The reinforcement may comprise, to increase said stiffness, a layer of twill textile fabric; - The reinforcement can include, to increase the aforesaid stiffness, a layer of high modulus hard rubber; - the textile web 'or the hard rubber layer intended to increase the transverse stiffness of the strip may be located between the web of transverse metal cables and the web of longitudinal metal cables; - The layer of transverse metal cables may be located at mid-thickness of the strip; - The carrier coating may have a thickness substantially equal to half the thickness of the strip.
The invention will be better understood with the aid of the detailed description which follows, which refers to the appended drawings showing - FIG. 1, the schematic composition of a strip according to the invention; FIGS. 2 and 3, the successive phases of constituting the layers, the textile and metal elements of which are perpendicular to the longitudinal axis; - Fig.4 a mode of stapling a strip, according to the invention, - Fig.5 the cross section of a strip according to the invention, resting on support rollers; - fig.6, in plan, the cutting of the ends of a belt for endless setting, by vulcanization.
- fig. 7, the same ends after their interlocking in a subsequent plane of the endless setting
<Desc / Clms Page number 6>
It is understood that the embodiments shown in the figures do not limit the invention and are given only by way of example.
FIG. 1 represents a decimalization mode 'of a strip made up according to the invention of two coverings 1 and 2, on either side of a reinforcement or casing, made up of two layers of metal cables 3 and 4 and of a web of textile cords 5. the web 3 is a web of metallic cord fabric, comprising only cords 6 arranged in the longitudinal direction.
The cord fabric in which the cables are assembled by rubber or the like is obtained by known calendering processes, which can be applied without difficulty if one is dealing with flexible and thin metallic cables. (for example, cables made up of elementary wires of 15 or 20/100, of mm. of diameter).
The web 4 is also made of a metallic cord fabric comprising only cables 7 (diameter about 1 mm for example) in a direction perpendicular to the longitudinal axis of the strip. This sheet 4 is made from a sheet similar to the sheet 3, but which is cut into sections whose length is substantially equal to the width of the strip to be produced (fig.2); these sections are then arranged one beside the other, as shown in fig.3.
The web 5 consists of a textile cord fabric (cotton or rayon, for example) comprising only cords 8 in a direction perpendicular to the longitudinal axis of the strip.
In this construction the layer of cables
<Desc / Clms Page number 7>
metal 4 will advantageously be placed within the total thickness: if it were otherwise, the placing of the rubber after vulcanization would cause a transverse deformation of the strip. This position of the web 4 requires the coating 1 to be much thicker than the coating 2, so it will be advantageous to use it as a carrier coating. the superposition of two transverse plies, metallic and textile, gives the desired transverse rigidity.
This transverse stiffness, the value of which must be compatible with the need to form the band in an angular fashion, can be adjusted by suitably choosing the textile cables and their location in the thickness of the band.
It only manifests itself for the direction of bending which makes the load-bearing side concave; 1 in fact, it is the one which creates tension in the textile cables because in transverse bending, the neutral fiber always remains in the vicinity of the plane of the transverse metal sheet. the position of the textile web directly applied under the transverse metallic web is particularly suitable. Too great a gap between these two webs would give excessive stiffness preventing troughing. This is what is likely to occur if the textile web 5 is placed below, La. longitudinal metal ply 3, the ply 4 keeping the position shown in the figure.
FIG. 5 shows the arrangement of the coverings and of the different elements of the reinforcement, once the strip has been troughed, if high resistance is desired, it will be possible to constitute the sheet 3 of a number of cables suitably chosen, the cord fabric allowing
<Desc / Clms Page number 8>
to achieve a higher density of cables than ordinary crisscross fabric which carries weft threads since in such a fabric the warp cables must be spread far enough apart to allow passage for the weft threads.
It is also possible, without departing from the scope of the invention, to replace the web of textile cord fabric 5 by an equivalent means housed in the stretched part of the strip flexed transversely, and making it possible to give the strip the desired "body". , by providing a certain transverse stiffness of the strip.
It is thus possible to use either a layer of twill textile fabric or a layer of high modulus hard rubber.
It is obvious that if need be, one could also use two or more plies, either of textile cord fabric or of twill textile fabric.
Such bands can be satisfactorily joined by stapling although there are no stitches as in the case of crossed fabrics to retain trapped staples.
In fig. 4, we see a strip according to the invention provided with a clip of known type 9.
The good behavior of such a stapling will depend on the shear strength of the rubber and the adhesion of the latter to the cables 6.
It is therefore necessary that the rubber mixture (or any other elastic material) used to coat the metallic cables has a high shear strength and that it has a high adhesion to the cable per unit area. One can use one of the well-known processes allowing to adhere the mixture of
<Desc / Clms Page number 9>
rubber on metal; by way of nonlimiting example, brassing gives satisfactory results for the application in question.
In order to resist the detachment tendency caused by the action of the clips, it is, on the other hand, advantageous, for an adhesion per unit of given area, to bring into play the smallest possible area of cables.
It is first necessary that the length of cables concerned is large, that is to say that the clip is anchored in the band as far as possible from the end. We will therefore choose, from among the clips of known type, those which meet this condition. Next, the cable must have the greatest possible surface per unit of length; the cables may, for example, be made up of three strands, this composition leading, for a given resistance, to a large surface area per unit of length. - heat.
Finally, for a given band resistance, it is obvious that it will be better to choose thin and tight cables rather than large spaced cables. the first solution has, in fact, a larger rubber metal surface.
Such a strip can also be joined by vulcanization (fig.6). This junction will be made by means of a special cutting of the longitudinal reinforcement (layers 3, 3B) of the two ends A and B to be joined, to allow them to fit into each other. Transverse plies 4 and 5, coatings 1 and 2 are then applied, as shown in fig. 7, and finally vulcanized with the material usually used for the endless laying of the bards on the site.
<Desc / Clms Page number 10>
The cutting will advantageously be done by keeping a constant angle with respect to the longitudinal direction of the strip: there are thus always equal longitudinal offsets between the ends of the cables (these are regularly distributed over the width).
This precaution makes it possible to have equal tensions in the cables when a tensile force is applied to the bard in this part. here again, it is the adhesion of the rubber to the longitudinal cables, as well as the shear strength of the rubber mixture which determines the strength of the junction,
CLAIMS 1 Band of reinforced elastic material, characterized in that the reinforcement comprises, as element of longitudinal tensile strength, a single sheet of fabric of metallic cables without weft, arranged longitudinally and coated with elastic material.
2 Strip according to 1, characterized in that the reinforcement comprises, as element of transverse tensile strength, a single sheet of fabric of metallic cables each weft, arranged transversely, means being further provided, in the zone which is tensioned when the belt is trough, to increase its transverse stiffness.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.