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"MACHINE AUTOMATIQUE POUR LE DECOUPAGE EN TRANCHES DES VIANDES OU AUTRES"
La présente invention a trait aux machines à découper en tranches du genre comportant un couteau circulaire tournant et un chariot à mouvement alternatif portant le morceau de viande ou autre à partir duquel on désire couper des tranches.
On a réalisé'des machines du genre en question à fonctionne- ment entièrement automatique. Dans ces machines le couteau est entraîné enrotation par un moteur, lequel entraîne également le chariot dans un mouvement alternatif de va-et-vient. Des moyens sont prévus pour que le chariot s'arrête automatiquement après
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un trajet complet d'aller et de retour. Ces moyens peuvent être mis momentanément hors d'action à la volonté de l'opérateur de manière à permettre un fonctionnement.continu pour découper un nombre de tranches quelconque, l'opérateur remettant en action lesdits moyens lorsque le nombre de tranches désiré est atteint.
Cette commande manuelle continue de la machine exige une certaine attention de la part de l'opérateur qui doit compter les tranches au fur et à mesure qu'elles tombent sur la table récep- trice et remettre en action le dispositif d'arrêt automatique aus- sitôt que la dernière tranche a été découpée. Or il arrive souvent dans les magasins de détail que l'opérateur soit distrait par le client lui-même de telle sorte que la machine découpe plus de tranches qu'il n'a été prévu., ce qui entraîne des pertes.
L'invention vise à permettre de réaliser une machine du genre en question qui puisse découper automatiquement un nombre de tran- ches déterminé d'avance et s'arrêter d'elle-même aussit8t que ce - nombre est atteint, sans aucune intervention de l'opérateur. ,
Suivant une première caractéristique de l'invention la machine comporte un compteur avancé à la main par l'opérateur et reculé ensuite par le chariot mobile de la machine d'une unité à chacune des courses complètes de celui-ci, lequel compteur est combiné avec des moyens arrêtant automatiquement la machine lorsqu'il se trouve à la position correspondant au zéro.
On comprend qu'avec une telle disposition à la position de repos la machine est arrêtée avec le compteur au zéro. Si l'opé- rateur amène le compteur de la position zéro à une position cor- respondant, par couple, à cinq unités, la machine se met en mar- che et à chaque course complète du chariot elle provoque le retour en arrière du compter d'une unité, de telle manière que lorsque cinq tranches ont éte découpées le compteur est ramené à zéro
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et détermine l'arrêt de la machine.
Dans une forme d'exécution préférée le compteur comporte une roue à cliquet que le chariot fait avancer d'une, dent chaque fois qu'il arrive en fin de course après le découpage d'une tranche, des moyens étant prévus pour que le cliquet d'actionnement de cette roue soit dégagé à l'instant où le chariot est arrêté, de telle sorte que ce cliquet ne gêne pas la manoeuvre de la roue par l'opérateur. Ce dégagement du cliquet peut notamment être obtenu en faisant porter le cliquet par le chariot ou par une pièce solidaire de celui-ci et en assurant son basculement en fin de course du chariot par le moyen d'une butée fixe.
La ma- noeuvre de la roue est avantageusement assurée par l'intermédiaire d'un cadran tournant relié à la roue par tout mécanisme de liaison approprié, par exemple par des engrenages, des joints universels, etc... Le mécanisme du compteur comporte une butée qui, lorsque le compteur est revenu au zéro, agir sur un interrupteur de commande du moteur électrique d'entraînement de la machine en vue de provoquer l'arrêt de celle-ci.
Dans une variante le compteur agit non pas sur l'interrupteur de commande du moteur électrique, mais bien sur un débrayage in- terposé entre le moteur électrique et le mécanisme de commande du chariot. Dans cette variante on peut laisser le moteur continuer à tourner après l'arrêt du chariot, ou bien l'on peut prévoir des moyens assurant l'arrêt de ce moteur par l'intermédiaire de l'em- brayage lui-même. -
Suivant une autre caractéristique de l'invention le compteur comporte à l'extrémité de sa course une position morte pour laquelle il n'est plus actionné par le chariot, de telle manière que lorsque l'opérateur le ramène à cette position, la machine fonctionne de façon continue sans arrêt automatique.
Dans la forme d'exé-
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cution dans laquelle le compteur est réalisé sous la forme d'une roue à cliquet, on obtient cette position morte, en prévoyant sur cette roue une zone dépourvue de dents, de telle manière que lorsque le cliquet agit sur cette zone il ne fasse plus tourner la roue du compteur.
Le dessin annexe, donne à titre d'exemple, permettra:de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle pré- sente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer.
Fig. 1 est une coupe verticale partielle représentant les organes essentiels, pour la compréhension de l'invention d'une machine à couper en tranches comportant application de celle-ci.
Fig. 2 en est une coupe horizontale suivant II-II (fig. 1). Dans cette figure on a ,indiqué en I-I le plan de coupe correspondant à la fig. 1.
Fig. 3 est une coupe partielle suivant III-III (fig. 1).
Fig. 4 est une vue de¯détail représentant partiellemént la roue. de commande du compteur et les pièces accessoires, à la position de repos.
Fig. 5 est une vue semblable à celle de fig. 4, mais montrant les pièces à la position de marche de la ..machine.
Fig. 6 est une vue de détail du cliquet d'entraînement de la roue du compteur de la machine.
Fig. 7 à 9 sont des schémas de détail expliquant le fonctionnement de ce cliquet.
Fig. 10 est une vue semblable à celle de fig. 4, mais montrant les pièces à la position de marche continue de la machine.
Fig. 11 est une coupe horizontale d'une seconde tomme d'exécution de l'invention.
Fig. 12 est la coupe verticale correspondante suivant
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XII-XII (fig. 11).
Fig.' 13 est une coupe transversale suivant XIII-XIII (fig. 11).
Fig. 14 est une vue schématique en perspective du méca- nisme de commande de l'embrayage dans cette seconde forme d'exé- cution.
Fig. 15 à 18 sont des schémas exposant le fonctionnement de l'interrupteur combiné au mécanisme de débrayage.
Fig. 19 et 20 reproduisent à plus grande échelle les détails de fig. 11 et 12.
La machine représentée ,en fig. 1 à 3 est du type connu à cou- teau circulaire tournant et à chariot porte-viande animé d'un mou- vement d'allées et de venues. Pour ne pas surcharger le dessin on n'a représenté ni le couteau, ni le chariot. La machine comporte un socle 1 sur lequel est monté le couteau tournant et le moteur électrique d'entraînement. Au couteau ainsi agencé est associé un chariot pourvu de moyens permettant l'avance automatique du morceau de viande chaque fois que le couteau a découpé une tranche dans celui-ci lors du mouvement d'aller du chariot. Les moyens en ques- tion peuvent consister en ce que le morceau de viande repose dans un couloir incliné, son extrémité glissant contre une table de re- tenue fixe appropriée disposée sur le côté du couteau circulaire.
Il doit d'ailleurs être entendu que l'invention s'applique 4'tous autres genres de machines comportant un couteau circulaire tournant et un chariot porte-pièce animés l'un par rapport à l'autre d'un mouvement alternatif de va-et-vient.
Dans l'exemple figuré le chariot porte-pièce est supporté par un bras 2 (fig. 3) qui est convenablemeht recourbé de manière à pénétrer à l'intérieur du socle 1 et à être solidaire d'une tra- verse balladeuse 3 montée à coulissement sur deux tiges longitudi-
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nales 4 fixées au socle 1. A la traverse 3 est articulée en 5 une biellette 6 dont l'autre extrémité s'articule en 7 sur l'un des maillons d'une chaîne 8. qui s'enroule sur deux pignons.9 et 10 portés en bout par des axes verticaux, respectivement 11 et 12.
Le pignon 10 est solidaire d'une roue dentée 13 qui engrène avec une autre roue 14 calée sur l'arbre 15 d'une poulie 16 qu'une courroie 17 relie à une autre poulie 18 montée folle sur un arbre 19 entraîné par un moteur électrique approprié non représenté.
Sur l'arbre 19 est monté à clavette coulissante un crabot 20 com- mandé par une fourchette 21 montée sur un arbre transversal de manoeuvre 22 portant en bout un bouton d'actionnement 23. Le bou- ton 23 permet de mettre en prise le crabot 20 avec une denture correspondante prévue sur la face supérieure de la poulie 18, la- quelle est ainsi entraînée par l'arbre 19. La poulie 18 entraine à son tour la chaîne 8, laquelle fait aller et venir la traverse 3, comme on le comprend aisément, les tiges 4 étant disposées assez hautes pour que ladite traverse passe nettement au-dessus de la chaîne 8 et des pignons 9 et 10 qui la portent. Le mouvement de la traverse 3 entraîne celui du bras 2 du chariot de la machine.
La position normale d'arrêt du chariot est celle représentée, pour la- quelle la traverse. 3 se trouve à l'une des extrémités de sa course, la biellette 6 étant dans sa position longitudinale moyenne.
Sur le coté de la traverse 3, supposée à la position de repos précitée, et à un niveau nettement inférieur à celui de cette tra- verse, est disposé un petit carter 24 dans lequel est monté un axe -transversal 25 portant en bout à son extrémité la plus voisine de :a traverse 3 une roue à rochet 26. Cette roue comporte douze dents plus un espace vide correspondant à une dent supplémentaire; en d'autres termes on peut considérer qu'elle est réalisée par le moyen @@@re roue à treize dents sur laquelle on aurait meulé l'une des
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dents. Son axe 25 est relié par une paire d'engrenages coniques 27 à rapport égal à l'unité avec un petit axe. longitudinal 28 qui sort du carter 24 en direction du côté voisin de la machine.
Cet axe 28 est relié par un joint universel 29 avec un axe incliné 30 qui tra- verse la paroi'du socle 1. L'axe 30 porte en bout une roue 31 pour- vue de treize trous disposés suivant une rangée circulaire au voi- sinage de sa périphérie à la façon des roues des dispositifs d'appel téléphonique automatique. La paroi située derrière les trous porte douze numéros correspondant aux douze premiers trous de la roue, le treizième trou correspondant à une indication particulière, par exemple à la lettre C. Sur l'axe 30 ainsi disposé est monté fou un arbre tubulaire 32 qui tourne dans un palier 1a solidaire du socle 1.
Cet arbre tubulaire 32 se termine immédiatement derrière la roue 31 par un bras 33 dont l'extrémité est coudée deux fois à 90 de ma- nière à revenir devant la roue 31 comme indiqué en 33a. L'extrémité 33a comporte une encoche latérale :référencée 33b en fig. 4,5 et 10.
L'autre extrémité de l'arbre tubulaire 32 porte une came 34 qui coo- père avec un interrupteur à poussoir 35 inséré sur le circuit du moteur électrique d'entraînement de la machine, l'agencement étant tel que -ce circuit est fermé ,lorsque le poussoir 35a de cet inter- rupteur 35 est enfoncé (position de fig. 5 et 10). La roue 31 porte un taquet latéral 36 (fig. 4, 5 et 10) qui peut agir sur le prolon- gement 33a du bras 33 pour entraîner ce bras, le tout ainsi qu'il sera expliqué ci-après.
La traverse balladeuse 3 est solidaire d'un bras latéral 37 dirigé verticalement vers le bas et qui porte en bout un cliquet 38 susceptible de coopérer avec la roue 26. Comme le montre le détail de fig. 6 le cliquet 38 est réalisé sous la forme d'un petit fléau articulé en 39 à peuprès en son milieu, ce petit fléau portant en bout un taquet latéral 40 destiné à venir au
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contact des dents de la roue 26. L'autre extrémité de ce cliquet est rappelée par un ressort schématisé en 41 (fig. 6) et elle porte également un taquet latéral 42 (particulièrement visible en fig. 2 et 3) destiné à.coopérer avec un doigt 43 (fig- 1 et 2)prévu sur la face supérieure du carter 24.
Une butée 44 est prévue sur le bras 37 pour limiter le mouvement du cliquet 38 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en fig. 6.
Le fonctionnement est le suivant :
A la position de repos la traverse 3 est arrêtée à l'extré- mité gauche de la machine, comme montré fig. 1 et 2. La came 34 n'appuie pas sur le poussoir 35a de l'interrupteur 35, le taquet 36 est au contact du prolongement 33a du bras 33 et l'un des trous de la roue 31 se trouve précisément dans l'axe de l'encoche 35b comme le montre bien fig. 4. Ce trou correspond au numéro 1 porté par la paroi fixe et les autres trous sont ainsi numérotés à la suite jusqu' au douzième, le treizième trou laissant appa- raître la lettre C qui signifie qu' il correspond à la marche, - continue, ainsi qu'il'sera expliqué ci-après.
Si l'opérateur désire découper par exemple, cinq tranches, il engage le doigt dans le trou qui découvre alors le numéro cinq et il fait tourner la roue 31 dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que son doigt ait rencontré l'encoche 33b et ait entraîné le bras 33. Dans ce mouvement la came 34 tourne et son bord droit ac- tionne le poussoir 35a tout en formant butée d'arrêt du mouvement de rotation du bras 33. L'opérateur libère alors la roue 31.
Du fait de l'actionnement de l'interrupteur 35, la machine s'est mise en marche et par conséquent le chariot va et vient en découpant des tranches. chaque fois qu'il revient vers sa position d'arrêt, le taquet inférieur 40 du cliquet 38 le)\contre une dent de l' roue 26 (fig. 7) et entraîne ainsi. cette roue
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en rotation. Puis le taquet supérieur 42 rencontre le doigt fixe 43 (fig. 8), ce qui oblige le cliquet 38 à pivoter et à s'effacer progressivement par rapport à la roue 26 (position de fig. 9). Le chariot de la machine s'arrête et inverse son mouvement à l'ins- tant où le cliquet vient ainsi de s'effacer.
Les choses sont agencées de telle manière que la r ue 26 tourne ainsi d'une dent à chaque allee et venu e du chariot.
Lors du retour du chariot après découpage de la cinquième tranche, le taquet latéral 36 de la roue 31 bute contre l'extré- mité 33a du bras 33 et entraîne celle-ci en ramenant ainsi le bras de la position de fig. 5 à celle de fig. 4. La came 34 li- bère donc le bouton-poussoir 35a de l'interrupteur 35 et la machine s'arrête.
Bien entendu, le fonctionnement sus-expliqué suppose que le bras 33 est freiné dans une mesure suffisante pour ne pas revenir de lui-m3me de la position de fige 5 à celle de fig. 4 sous le seul affet de la réaction du bouton-poussoir 35a. Ceci est faci- lement obtenu en montant 11 arbre tubulaire 32 de façon un peu dure dans son palier 1a, en insérant des rondelles de friction élastiques ou non entre-l'extrémité intérieure de ce palier et la came 34, etc... Il est également possible de prévoir des en- cliquetages à bille et à ressort pour retenir l'arbre tubulaire 32 à la position de fig. 5, tout en lui permettant de revenir à celle de fig. 4 sous l'effet d'une poussée suffisante exercée sur le bras 33.
De même il est avantageux que la roue 31 comporte des dispositifs de friction ou d'encliquetage élastique pour que son mouvement soit bien régulier et ne présente jamais acciden- tellement des angles de rotation trop grands ou trop faibles. Il est d'ailleurs à noter qu'un encliquetage détermine pour l'opéra- teur une sensation de petits à-coups successifs quand il manoeuvre
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la roue pour fixer le nombre de tranches à découper et lui permet, en comptant ces à-coups, de vérifier qu'il a bien engagé le doigt dans le trou correspondant au nombre qu'il s'est fixé.
Pour que le fonctionnement sus-exposé soit possible,.il faut encore que le taquet inférieur 40 du cliquet 38 ne rencontre ja- mais la zone de la roue 26 dépourvue de dents. Pour éviter cela on s'arrange pour que cette zone, indiquée en 26a en fig. 1, se trouve exactement en avant de la dernière dent sur laquelle ledit taquet 40 agit au cours du fonctionnement, c'est-à-dire de celle qui, lorsqu'elle a été repoussée par ce taquet, détermine l'arrêt de la machine.
Lorsque l'opérateur enfile le doigt dans le treizième trou de la roue 31 et manoeuvre celle-ci à.la façon sus-exposée, il fait tourner ladite roue d'un tour complet, le taquet 36 de cette roue se retrouvant de l'autre côté de l'extrémité 33a du bras 33, comme le montre fig. 10, de telle sor-ce que ce taquet n'agit .alors en aucune façon sur ce bras qui peut s'incliner et provoquer ainsi l'actionnement de l'interrupteur 35 par la came 34. La machine se met donc enmarche. Mais alors le taquet inférieur 40 du cliquet 38 ne réncontre plus de dent. sur la roue 26 et n'entraîne plus cette dernière. La machine, fonctionne donc sans'arrêt.
On est-à la posi- tion de marche continue. '....'
Quand l'opérateur désire arrêter la machine, il lui suffit de ramener la roue 31 en arrière d'un tour complet. On peut d'ail- leurs imaginer aisément un mécanisme de ressort et de déclics pour assurer ce retour.
.Dans la variante généralement représentée en fig. 11, 12 et 13, on a remplacé la roue à trous 31 de la forme d'exécution'pré- cédente par un bouton gradué 45. Ce'bouton, qui est à axe hori- zontal, agit directement sur un arbre 46 qui, comme dans le cas
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précédent est lié par des pignons coniques 27 avec l'arbre trans- versal 25 de la roue à cliquet 26. L'agencement général du chariot et de son dispositif de commande reste le même que dans le cas de fig. 1 à 3 et n'a donc pas.besoin d'être décrit. Toutefois le dis- positif de commande du débrayage et de la marche et de l'arrêt du moteur électrique d'entraînement est différent.
La fourchette 21 est solidaire d'un talon 47 (fig. 12 et 14) attelé par une bielle .48 avec un bras 49 calé sur un arbre trans- versal 50 porté à rotation par le socle 1 par l'intermédiaire de dés tels que 51. En bout de l'arbre 50 est claveté à clavette coulissante un manchon 52 portant une dent allongée 52a à l'extré- mité amincie 52b qui agit sur le levier mobile 53a d'un petit in- terrupteur électrique 53, du genre couramment appelé micro-inter- rupteur , inséré sur le circuit du moteur. Le manchon 52 se termine par une fourche 54 disposée sensiblement dans le plan axial de l'arbre 50.
A l'intérieur de cette fourche est disposée une came 55 montée sur un arbre longitudinal 56, cette came 55 assurant la commande de la fourche'et du manchon 52 dans le sens de l'axe de l'arbre 50, c'est-à-dire dans le sens transversal par rapport à la machine, comme on le comprend aisément. L'arbre 56 porte encore.. une came 57 qui agit sur une oreille latérale 54a solidaire de la fourche 54 pour faire tourner cette fourche autour de l'axe géomé- trique de l'arbre 50 en entraînant ce dernier en raison du clave- tage coulissant du manchon 52. L'oreille 54a porte une délit 54b dont le rôle sera exposé plus loin. L'arbre 56 est un arbre de commande dont l'extrémité dépasse en bout de la machine pour porter un bouton d'actionnement 58 (fig. 11 et 12).
Pour une certaine position angulaire du bouton 58 la cane
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57 a permis à l' ore'illc 54n de s'abaisaor, comme on le verrit plu loin, ce qui a provoqué la levée de la fourchette 21 et le dé-
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brayage du mécanisme d'entraînement de la chaine 8 de commande du chariot de la machine. Simultanément la came 54 est à une position telle que le manchon 52 se trouve alors à sa position la plus en avant, pour laquelle le galet d'extrémité du levier 53a se trouve 'sur la partie oblique terminale 52b de la dent. 52a.
L'interrupteur 53 est alors ouvert et le moteur électrique est arrêté. Cette position relative de la dent 52a et de l'interrupteur 53 a été schématiquement indiquée en fig. 15.
Si l'on tourne le bouton 58 dans le sens des aiguilles d'une centre à partir de la position précédente d'un angle de 90 (qui
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;v eT:r &e2iné par un encliquetage élastique approprié, non il,-==.t4]; , 1?. c f'¯¯S 55" ajit seule pour déplacer le manchon 52 sur l'ar- lr: > 4 - :iwc k 2a )TO" ,'--i 6 de sa course totale, tandis que la came ;7 ",E" # à - 1" ==,'ôf.J-F.# 5,.f: a la position basse. Du fait du déplacement :,,1..4 y!.!,:,- l:';:.1 32 1s. gaz oblique 52b a repoussé le galet d'actionne- -='.i': Li . = : .¯ .... x j 5-v : =¯ 55 ,: t le mo-1- eur électrique s'est mis en mar- . r.à,f-5 1-5 c;=:¯4 û :û¯ circulaire de la machine tourne à vide, la ±lôiî'ìfi-e"1%± 2', :':2.-:';';;S.l::-'j à la. position de débrayage et le chariot res- tÓJ1t ::C;;i}¯3' 1' C:# ' z> ;# È la position de fige 1 V.
Si l'on tourne encore de 90 le bouton 58, la came 57 sou- Uns l'oreille 54c et par suite fait tourner l'arbre 50, ce qui::
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z. :;:=>1;:r effet d*abaisser la fourchette 21 et de provoquer l'en-- ?.r-?V*.6= du mécc.:<::.isfJe de la. chaîne 8. La came 55 fait avancer, puis reculer le manchon 52 qui se retrouve à peu près à la même pétition axiale sur l'arbre 50. On est alors à la position de fig. 17. La machine marche normalement.
. Si l'on tourne enfin le bouton 58 d'un dernier quart de leur, la cane 55 ramené le manchon 52 en arrière. La came 57
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50 comporte des frottements importants, de telle sorte que cette oreille 54a ne redescende pas d'elle-même.On se trouve alors à la position de fig. 18. Le galet terminal du levier mobile
53a de l'interrupteur 53 est bien sur la partie oblique 52b de la dent 52a, mais comme cette dent n'est pas revenue à sa position angulaire initiale de fig. 15, l'interrupteur 53'' reste fermé.
Mais à cette position des pièces la dent 54b se trouve sur le passage d'un taquet 59 (fig. '13) prévu sous la chaîne 8. Quand ce taquet arrive donc au droit de ladite dent 54b, il la bute et la repousse en faisant ainsi tourner positivement l'oreille
54a avec la fourche 54 et l'arbre 50. Cette rotation de l'arbre
50 a deux effets : en premier lieu elle assure le débrayage du mécanisme de la chaîne 8 d'avec le moteur, la fourchette 21 , ayant été relevée; en second lieu elle.ramène la dent 54a et son t extrémité oblique 52b à la position angulaire de fig. 15 en cou- pant ainsi le circuit du moteur électrique qui s'arrête. Les choses sont agencées de telle manière que le chariot soit ainsi arrêté à sa fin de course la plus à gauche, comme dans le cas précédent.
Si l'on résume les explications qui précèdent on peut dire:\ qu'un premier quart de tour de rotation du bouton: 58 met le mo- teur en marche sans actionner l'embrayage, qu'un second quart de tour embraye le mécanisme du chariot et que le troisième quart de tour provoque l'arrêt automatique par,action du taquet 59 de la chaîne 8 sur la dent 54b.
Sur l'arbre longitudinal 56 du bouton de commande 58 (fig. 19 et 20) est d'autre part calé un petit pignon 60 qui engrène avec une denture conique correspondante prévue sur la périphérie d'un secteur 61 monté fou sur l'extrémité de l'arbre 25 de la roue à
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cliquet 26. Ce secteur porte sur sa face la plus en arrière par rapport au plan de fig. 19 une dent plate et allo@ngée 61a sus- ceptible de recevoir Inaction d'un taquet latéral 62 monté sur la roue 26.
La disposition est telle que lorsque la roue 26 revient à sa position de'repos sous l'action du taquet inférieur 40 du cli- quet 38 à la façon exposée plus haut pour la première forme d'exécu- tion de l'invention, le taquet 62 bute contre la dent 61a et fasse tourner le secteur 61,.lequel fait à son tour tourner l'arbre 56 en ramenant automatiquement le dispositif sus-décrit à la position de fig. 18, c'est-à-dire à une position telle que le taquet 59 de la chaîne 8 puisse provoquer l'arrêt automatique en agissant sur la dent 54b.
Dans ces conditions le fonctionnement se comprend sans peine.
L'opérateur commence par placer le bouton 45 à la position corres- pondait au nombre de tranches à découper, puis par le bouton 58 il met la machine en marche en amenant les pièces à la position correspondant à fig. 17. La roue 26 est actionnée à chaque mouve- ment de va-et-vient du chariot, comme sus-expliqué, et quand elle arrive à sa position de repos, elle entraine le secteur 61 qui, par le pignon 60, amène les pièces à la position de fig. 18.
L'arrêt se poursuit alors automatiquement sous Inaction du taquet 59.
En d'autres termes et pour résumer ce fonctionnement automa- tique, le taquet 62 de la roue 26 fait automatiquement exécuter eu bort .;On 58 le troisième quart de tour qui, comme sus-expliqué, provoque l'arrêt de la machine.
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. On comprend que les deux formes d'exécution qui précèdent ne sont
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nullement limitatives et qu'on pourrait en imaginer bien d'autres L'invention est applicable non seulement.aux machines à couteau fixe et à chariot porte-pièce mobile, mais également à celles dans lesquelles le porte-pièce est fixe et le couteau mobile.
Le méca- nisme de compteur utilisé peut être quelconque, bien que celui décrit paraisse le plus simple et doive à ce titre être considéré comme plus particulièrement visé par les présentes. Au lieu de réaliser la marche continue en prévoyant sur la roue dentée ou organe équivalent une zone dépourvue de dents (zone 26a en fig. 1), on pourrait parvenir au même résultat par le moyen de mécanismes mettant hors d'action le cliquet 38, par exemple en déplaçant la roue 26 sur son arbre de manière à la faire échapper à Inaction du cliquet.