BE539465A - - Google Patents

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BE539465A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B28WORKING CEMENT, CLAY, OR STONE
    • B28BSHAPING CLAY OR OTHER CERAMIC COMPOSITIONS; SHAPING SLAG; SHAPING MIXTURES CONTAINING CEMENTITIOUS MATERIAL, e.g. PLASTER
    • B28B15/00General arrangement or layout of plant ; Industrial outlines or plant installations

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Ceramic Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Drying Of Solid Materials (AREA)

Description


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  Procédé de fabrication de produits céramiques, installation et appareils   pour, sa ,mise     en [oeuvre   et produits obtenus. 



   L'invention est relative à un procédé de fabrication de produits céramiques, une   Installation     et,aux   appareils pour la   réalisation   de ce procédé et aux produits ainsi obtenus. 



   Selon l'invention, la matiére   première,   par exemple de l'ar- gile amenée de la carrière basse dans un train'de préparation connu en soi et composé par exemple d'un broyeur à meules suivi   d'un   broyeur à cylindres, de manière à éliminer ou réduire les      cailloux   ou .autres   impuretés; elle est ensuite véhiculée dans, ' des silos de stockage d'où elle est extraite après un certain sé- jour pour alimenter un mélangeur et, si ses propriétés doivent être modifiées, recevoir le traitement approprié où-être mélan- gée aux produits assurant les modifications désirées;

   de là, le      produit   à.traveiller   est dirigé vers une boudineuse qui parfait l'homogénéisation de la   matière,   mise alors en forme de toute ma- nière appropriée, par exemple par passage dans une   filîère,d6cou-   page dans un coupeur d'où les produits sont repris par des   palet-   

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   tes   r être déposés sur des plateaux formant claies, l'avance de chaque plateau, en vue de son chargement, étant assurée par un pas de pèlerin, puis, chargés de produits façonnés, les, pla- teaux sont introduits dans un séchoir où ils cheminent pour res- sortir après séchage des produits;

   ceux-ci sont alors transbordés et empilés en couches alternées au'moyen d'organes appropriés,sur des wagonnets spéciaux qui sont introduits dans un four, par exem- pla un four tunnel et, dans ce cas, ils ressortent de celui-ci après une période déterminée de cuisson à température voulue,par exemple de façon intermittente mais continue, wagonnet   par .wagon-   net, l'évacuation d'un wagonnet chargé de produits cuits corres- pondant à l'entrée d'un wagonnet chargé de produits à cuire, la poussée exercée sur ce dernier étant transmise de wagonnet en wa- gonnet jusqu'au wagonnet de tête qui est ainsi expulsé du four;

     sïes   organes appropriés en forme de grappins déchargent les pro-   duits   cuits, couche par couche, sur une table de déchargement où ils sont rassemblés   et;emballés,et/ou   ligaturés en vue des manu- tentions ultérieures et leur 'expédition aux lieux d'utilisation. 



   L'invention a notamment pour but la fabrication de produits en terre cuite et plus particulièrement encore les produits creux utilisés actuellement dans l'industrie de la construction, mais elle n'est nullement limitée à ce domaine et s'étend sans restric- tion à. la fabrication de tous les produits céramiques ou traite- ments céramiques. 



   Par produits céramiques il faut comprendre tous les produits dits céramiques tels que briques, tuiles, poteries, terres cuites, faïences, porcelaines, grès, matériaux réfractaires. verres, de toutes formes et dimensions et pour.tous.usages, en ce compris les isolants électriques, diélectriques de toutes natures, tandis que par traitement céramique il'faut comprendre notamment l'émail- lage d'objets céramiques ou non et tous processus   c-éramiques   sur   objets   non nécessairement céramiques. L'énoncé qui précède est 

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 purement indicatif et non limitatif. 



   Actuellement le terme céramique est étendu à un nouveau do- maine, celui de la fabrication d'objets, généralement métalliques, à partir de poudres qui sont moulées et subissent ensuite un trai- tement thermique provoquant la'cohésion des particules pulvéru- lentes, avec l'avantage d'un retrait inexistant ou réduit et l'é- limination quasi totale de la nécessité d'usinage des ébauches. 



  L'invention s'étend également à cette branche d'industrie cérami- que. 



   D'autres détails et particularités de l'invention apparat- tront au cours de la description qui va suivre d'une installation' i pour la fabrication de briques creuses, avec référence aux des- sins annexés, donnés à simple titre explicatif et non limitatif dans lesquels : 
Fig. 1 et 2 représentent schématiquement en plan une instal- lation conforme à l'invention pour.la mise en oeuvre du procédé      selon celle-ci. 



   Fig. 3 est une vue perspective schématique du silo de sto-   ckage   de l'argile fraîche venant de la carrière après passage dans un train de préparation et de l'appareillage utilisé, tant      pour amener que pour emmener. 



   Fig. 4 est une   vue.schématique   en élévation montrant le jeu des courroies transporteuses d'arrivée et de départ de la matiè- re première, de l'argile dans le cas particulier envisagé. 



   Fig. 5 représente une vue perspective schématique du mélan- geur et du calcinateur à   sole tournante   et à sole doseuse, la ma- connerie étant supposée transparente pour faire mieux.voir les particularités nouvelles de cet ensemble.-' 
Fig. 6 est une vue en plan de l'appareillage représenté en Fig. 5. 



   Fig. 7 est une vue transparente, schématique et en perspec- tive de la boudineuse alimentée en matière première provenant de 

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 ¯ ¯ -.7.'l.i.ii..-.C. ùus Fig. 5 et 6. 



   Fig.8 représente schématiquement, en perspective, les orga- nes essentiels d'entrée du dispositif coupeur-déposeur ainsi due les fils coupeurs et le pousseur du coupeur. 



   Fig.9 représente en plan, schématiquement, le coupaur- seur prévu par   l'invention.   



   Fig. 10 représente une vue perspective simplifiée du dépose montrant les palettes sur lesquelles les produits frais   transi   tent pour se placer sur les plateaux qui entreront ensuite choir ; la partie avant de la figure représente les   palettes   au niveau et en position de réception des produits du   coupeur., tandis   que la partie arrière représente les mêmes palettes écartées et en position pour les abandonner à un plateau du séchoir. 



   Fig. Il est une vue schématique en élévation   du   dispositif imprlmant au cadre du pas de pèlerin un mouvement de haut en bas (translation verticale). 



   Fig. 12 est une vue en plan de la partie du cadre du pas de pèlerin qui   réceptionne,   sur'appela les plateaux sortant du sé- choir, ceux-ci ayant été au préalable délestés des produits qui les chargeaient. 



   Fig. 13 est une vue en plan prolongeant la partie représentée en Fig. 12 du cadre du pas de pèlerin; cette partie évacuant les plateaux fraîchement chargés vers le séchoir, au fur et mesure qu'un plateau se trouve chargé en produits du coupeur, par l'in- termédiaire du déposeur à palettes. 



   Fig. 14 est une vue schématique en élévation du dispositif imprimant au cadre du pas de pèlerin un mouvement de translation horizontale d'amplitude   prédéterminée.-,     Fig..15   représente schématiquement en élévation le mécanisme à avance périodiquement variable, suivant le programme de fabri- cation, du pas de pèlerin; il se trouve en position d'avance nor- male, le cadre du pas de pèlerin venant terminer sa course hori- 

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 zontale contre la première butée. 



   Fig. 16 représente une vue analogue à la Figure précédente, mais la butée-d'avance normale est effacée pour permettre au ca- dre du pas de pèlerin de prolonger sa course de façon telle que l'amplitude prédéterminée de son mouvement amène un nouveau pla- teau en position de réception des produits du déposeur, le pla- teau précédent étant alors complètement chargé et prêt à entrer au séchoir.. 



   Fig. 17 et 18 représentent chacune une des deux parties con-   stituant.le   séchoir. 



   Fig. 19 représente schématiquement, en perspective, le pont de déchargement des produits sortant du séchoir et de transborde- ment de   -ceux-ci   par séries, sur les wagonnets qui entreront en-    suite dans le four pour assurer la cuisson des produits ; pla-   teau déchargé partiellement   de!   ses produits   et   un wagonnet en cours de chargement. 



   Fig. 20 est une coupe verticale du dispositif à crémaillère    employé pour l'introduction des wagonnets dans le four.    



   Fig. 21 est une vue latérale partielle   centrant   une portion      de wagonnet sur rails,   ,lientrée   du four.      



   Fig. 22 est une vue schématique en plan du dispositif tempo- risé ou non d'actionnement des crémaillères, montrant la came ro- tative. l'organe de réception de   l'effort'transmis   par cette ca-   métaux   crémaillères et les,ressorts de rappel. 



   Fig. 23 est une coupe   en élection   de la liaison cinématique entre la came rotative et le'moteur d'entraînement..      



   Fig. 24 est une coupe transversale schématique.dans un four tunnel selon l'invention, montrant la chambre de combustion, et 
Fig. 25 représente un schéma de l'installation de décharge- ment des wagonnets sortant du four tunnel ainsi que les phases de rapprochement des produits cuits en vue de leur emballage et leur expédition au lieu de destination. 

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   Les mêmes éléments sont désignés dans les diverses figures par les mêmes références. 



   Les Fig. 1 et 2 représentent l'ensemble d'une installation pour la mise en oeuvre du procédé, dans le cas particulier où il est appliqué à la fabrication de produits en terre cuite. Elle comprend les dispositifs et appareillages dont il va être ques- tion, ceux-ci ayant été choisis dans l'exemple envisagé étant donné qu'ils font partie de l'invention et sont revendiqués au même titre que le procédé de fabrication et les produits obtenus par ce procédé. 



   L'argile extraite de la carrière est acheminée vers le lieu de son utilisation par les méthodes habituelles. Arrivée à pied      d'oeuvre, elle passe préférablement, mais non essentiellement, dans un train de préparation schématisé en 1 (voir Fig. 1). Il est à remarquer que ce train de préparation peut être omis ou placé en un-autre stade,'de la fabrication, par exemple   avant,pen-   dant ou après le dispositif mélangeur - calcineur. Ce train ne comporte en lui rien de particulier et se compose par exemple d'un broyeur à meule suivi d'un   broyeur.à,   cylindre.

   De ce train de préparation ou directement, si ce train n'est pas   utilisé,l'ar-          ,gile   est acheminée, préférablement par courroies transporteuses 2 et 3, connues ou à proposer, à la station de stockage. Cette station de stockage se compose d'une ou plusieurs-fosses ou silos   4 dans   lesquels l'argile est déversée. On donnera de préférence une hauteur de chute aussi grande-que'possible à l'argile, de ma- nière à pétrir en quelque sorte l'argile emmagasinée dans les si- los 4.

   Une autre particularité de l'invention réside dans le fait que pour alimenter les silos 4 en argile, dans le cas de deux si- los adjacents, et par analogiedans,le cas de plus de deux silos, on utilise une-courroie transporteuse fixe 2, crest-à-dire dont la monture est fixe, qui déverse l'argile transportée en un point sensiblement médian du local de stockage, sur une seconde courroie 

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 mobile 3, c'est-à-dire dc,n:, 1."1 fr.-,-j3x est mobile par rapport aur silos 4 de stockage, les deux .GuYYiî:û vY vi.fl:ipOrteLlse 2 eL :5 6'4-z3,' préférablement situées parallèlement dans un même plan vertical et      la courroie mobile 3 se déplaçant préférablement dans ce dit plan. 



   Selon qu'il y aura lieu de déverser l'argile dans l'un ou l'autre des deux silos de stockage, la courroie mobile sera animée d'un mouvement,sur sa monture, dans un sens ou dans l'autre, tandis que la monture elle-même sera animée d'un mouvement de translation   ho.-     rizontale   uniforme, en va-et-vient, ledit mouvement de va-et-vient étant obtenu par des inverseurs de passage actionnés mécaniquement ou de toute autre façon appropriée, par exemple par le support de la courroie mobile ou un organe solidaire de celle-ci. 



   Un   silo 4   étant rempli d'argile et la capacité de stockage étant calculée pour alimenter l'usine pendant une durée au moins égale aux périodes de repos des équipes amenant l'argile de la car- rière aux silos, et préférablement pour une période de plusieurs jours, l'argile est extraite de façon continue pour alimenter l'u- sine en argile pour les besoins de la fabrication. Pour extraire l'argile des silos 4, on prévoit un excavateur 5 qui dans l'exemple représenté se déplace dans'un plan parallèle au plan des courroies transporteuses 2 et 3 d'amenée de l'argile. Il se compose d'un châs- sis 6 suspendu à deux rails de guidage 7 et est libre de se mouvoir en translation horizontale.

   Ce mouvement de translation est obtenu automatiquement grâce à des inverseurs de passage non représentés, comme du reste tous les câblages électriques de l'installation,ceux - ci étant considérés comme connus en soi. Sur ce châssis suspendu 6 est articulée une drague 8 à godets autour d'un pivot 10 et elle peut osciller dans un plan orthogonal au plan de translation du châssis. Le silo 4 étant'plein d'argile, la drague 8 est amenée au dessus du silo 4 et abaissée par commandes manuelles sur les orga- nes moteurs jusqu'à effleurer le sommet de l'argile stockée. Elle est alors mise en service automatique.

   Le fonctionnement est alors 

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 ; le chassis suspendu 6 effectuera un mouvement ininter- rompu d'exploration au dessus du silo 4 d'une extrémité à l'autre de celui-ci, tandis que la drague 8 à godets 9 sera descendue d'une quantité prédéterminée à chaque changement du sens de translation du châssis   suspéndu.   Pendant'ce temps, les godets 9 ou plus exacta- ment la chaîne 11 portant   les,godetµ   9 sera animée d'un mouvement de rotation autour de la drague 8.

   Les produits ainsi enlevés par la drague ,seront déversés dans une goulotte 12, une cuillère 13   @     lidaire   de la drague 8 facilitant l'évacuation de l'argile des go- dets 9 de la   chaîne 9.     godets .11.   Le fond de cette   gouictte   18 formé d'une courroie transporteuse   14   alimentant une autre   courroie   
15 qui achemine l'argile ainsi extraite du silo de stockage, vers la première station de, travail.

   Lorsque la drague 8 sera   descendue   jusqu'à permettre aux godets de la chaîne à godets d'atteindre le fond ou sensiblement le fond du silo, un organe, par exemple fixé sur la câble 16 commandant les mouvements de la drague, arrêtera automatiquement les mouvements duchâssis suspendu 6, de descente . de la drague 8 qui sera'éventuellement même relevée jusqu'au point haut maximum 17   et le''mouvement'de   la chaîne à godets il. 



   Pour éviter que 'de   l'argile.puisse'stagner   en des   endroits   inac cessibles par la drague 8 et modifier les propri0tés de l'argile fraïche réintroduite après chaque vidange du silo, et/ou provcouer -des accidents ou   des.,inégalités   dans la qualité de l'argile achcmi- née à l'usine par détachement   occasionnel   des parois du silo, on a        Prévu 1$   selon l'invention, de donner au silo une forme telle que pra tiquement toute l'argile   qu'il-.'contient   soit extraite ou puisse l'être à chaque vidange. Cette forme particulière est clairement représentée sur la Fig. 3 des dessins annexés. 



   La première station de travail (voir Fig. 1, 5 et 6) se compose en ordre principal d'un   mélangeur-18   qui, dans l'exemple représenté, se compose de deux vis 19 et 20 commandées en sens inverse par un moteur 21 et réducteur de vitesse 22. Si l'argile présente les prr 

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 pr.iu.tÉ> souhaitées, elle ià-#1, àDf.és c<.".te 'T3tfl-<;n, â',r t4s^' ' acneiùinée vers la boudineuse. "Le -.- os ra.re, on lui con- fère les propriétés nécessaires à la fabrication des produits qu' elle est destinée à former. Pour de l'argile présentant les quali- tés de celle qui se rencontre dans le banc d'argile passant à Boom,, on a constaté au cours d'essais, que la matière est trop grasse, comme on dit en terme de métier.

   Il y a donc lieu de l'"amaigrir" 
Cette opération peut se faire de toute manière appropriée.   Cepen-   dant, on   prévoit, selon l'invention,   que la matière amaigrissante sera produite à partir de l'argile provenant du silo en dirigeant un pourcentage approprié de l'argile amenée par la courroie trans- porteuse   15,   dans un   calcinateur   23, objet de l'invention. Ce cal-      cinateur 23 se compose essentiellement d'une sole annulaire   hori-   zontale 24   passant,dans   un four 25 à voûte torique 26. La sole 24 de ce four 25'se meut d'un mouvement de rotation uniforme autour de l'axe commun du tore   et,de   l'anneau et repose sur des galets de roulement 27.

   La vis d'entrée 19   du.mélangeur   assurera un brassa- ge intime entre   l'argile,provenant   de la courroie transporteuse 15 venant   d'un   silo 4 et l'argile   calcinée sortant   du four 25. Ce mé- lange d'argile fraîche et   d'argile .calcinée   sera acheminé en sens      inverse par la. deuxième vis 20 du mélangeur 18 qui amènera le mé-      lange sur une sole doseuse 28. Cette sole doseuse 28 permet de di- riger une fraction .du mélange vers la boudineuse ,tandis qu'une au-      tre fraction de   ce mélange   d'argile est dirigée sur la sole 24 du four à calciner 25 en vue de sa calcination.

   Des organes sont prévus pour assurer une répartition uniforme du mélange d'argile à calciner sur la sole annulaire 24 du four à calciner 25. 



   Le mélange d'argile fra9che et d'argile calcinée est dirigé vers la boudineuse (voir   Fig.7)   dont il sera question ci-après.   Cepen.   dant, comme   il .peut. se   faire   que'-le   degré hygrométrique désiré ne soit pas atteint et que généralement ce sera par manque d'eau, il' est prévu d'intercaler ici une station d'humidification de la masse. 

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     ...ci   que sera également intercalé un train mélangeur supplé- mentaire, à moins qu'on ne juge préférable de l'intercaler, par exemple entre-les deux vis du mélangeur qui vient d'être décrit. 



   La.boudineuse*se compose essentiellement de trois vis 29, 30 et 31 et le mélange d'argile fraîche et d'argile      lement remélangé et humidifié,ou tout au moins amené au degré hy- grométrique désiré, est déversé dans une trémie 32 alimentant 12 premiére vis, par une courroie 33. Il est à remarquer que cet= trémie comporte une paroi mobile 34 permettant de court-circuiter l'arrivée du mélange d'argile-au cas où une défaillance de reillage en aval/amont viendrait à se produire, sans dérégler né- cessairement les stations par lesquelles l'argile est déjà passée. 



  De la première vis 29 de la boudineuse, le mélange d'argile passe      à la seconde 30 qui est située orthogonalement à la premiére et à un étage inférieur de manière telle que le dessus de la deuxième vis soit dans le même pian ou dans un plan inférieur au-dessous de la première. La position'de la troisième vis 31 est, par rapport à la deuxième- vis, identique à celle de la deuxième vis par   rap-   port à la première. Il est à remarquer que les deux premières vis 29 et 30 sont cylindriques tandis que la troisième 31 est conique ou tout au moins dégressive. La troisième vis 31 débite' dans une filière qui détermine deux des trois dimensions du produit fabri- qué. Cette boudineuse est donc en même temps une étireuse.

   Les- trois vis 29, 30 et 31 sont animées d'un'mouvement de rotation par trois moteurs distincts dont   un-seul   35 est représenté et   les.vi-   tesses de rotation peuvent être différentes de la première vis 29 à la dernière 31, ceci en vue de comprimer la masse -et la rendre homogène. Le vide est maintenu en   permanence   dans une, au moins, des chambres 36, 37 et 38 où se meuvent les vis 29, 30 et   31 et   un soin tout'particulier doit être apporté à   l'étanchéité   de ces cham-      bres. Disons en passant qu'il a également été constaté que la troisième vis sera avantageusement terminée par une pointe 39 co- 

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 nique à l'endroit où elle est contiguë à la filière.

   Enfin, et ce- ci semble bien être une des caractéristiques essentielles de cet appareillage, les trois vis 29, 30 et 31 sont chacune montées sur des rails 40 avec leurs pignons 41 de transmission de la force et les moteurs 35 et réducteurs 42 éventuels, de manière à pouvoir en cas d'usure ou   de nécessitée''échanger   en un minimum de temps les pièces Jugées défectueuses. Suivant une variante préférée et pour      réduire les frais en pièces de rechange, il est prévu que les   mo- .   teurs 35, les 'réducteurs   42   et d'une facon plus générale, toutes    ' les pièces non nécessairement solidaires de chacune'des trois vis   29,   30 et) 31   seront fixée   par rapport au   bâti 43.

   C'est là assuré- ment un avantage   incontestable.   



   La masse du mélange   d'argile, ayant/traversé   la filière et 
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 ayant par le fait même det4,desltrôï'5 dimensions des produits en 'i < : . ' ' fabrication, glissera (va,iX:, f'.'\8.,"s':! e,. table fixe .44 où elle ' pQ/]rexshr). La' 10ngüeur !éf>l:J,tée ser4 mesurêe.,pâr un organe 45 qui rouei'a:, '$aJ.'s giis'emnt' :B,ù!Lne, dès" ,faes du. boudin sortant de la 'l,'\çe: 9,'n" 45 e p. r1és'eiàté, p,ar, f.und roue ,Fg:8.

   Il est évintël'a'prepsiôn fle;qjt',µrqaè evea ''9,te'e' juste suffisante ,pour 'fl$ù)çr),'àÀe '1<iai<s'à@,/oi.É' àa,%'iÉùé  $ans' .glissement.' prsq'ne longu ur-'.#646;'tè'rminoe 'de.' bo4dîn dl,eLr'gïle, aua' progresse suy In table 4, chi un pont-..4 .en " ;,:r' ,à':'eaten;t: variable "e't gan\{ l\ 'tble de pu.pe 48) du od .organe 49 sera'àction- up uil rga !édirectRmdnt\ à'partir de lalmesur'e,'d cette longueur prédétermi- née.. Cet orgne de commande,4 actionnera un cadre coupeur 50 gar- , née:" Cet oi,-g'4n commandel 4, actionne cadre coupeur gat'- d'un fil .. ' --'''.' ' \ . boudin long ni d'un fil oupeur 51 dôub(é"Îqui' "' 'le boudin à la ion. gueur prédéterminée.

   Cette portion de boudin sera portée en avance sur le   boudin'.tenant     encore,la.   la filière par déploiement des ,rou- leaux 47 du pont de   rouleaux-46,   grâce aux croisillons latéraux 52 
 EMI11.2 
 Évance de'14 table decoLipe 4.8, dans sens progression et avance de la table de.coupe 8, dans le sens de progression' du boudin, de la valeur de ce déploiement. Arrivée dans cette position la portion de boudin aura une avance suffisante pour permettre que 

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 s'effectuent les opérations dont nous allons parler maintenant avant que la progression continue du boudin sortant de la filière puisse rattraper ou combler cette.avance.

   La table de coupe 48 du coupeur étarit dans la position qui vient d'être décrite, un organe pousseur 53 ayant un mouvement horizontal ou sensiblement horizon- tal perpendiculaire au mouvement de cheminement du boudin pousse- ra la portion de boudin se trouvant sur la table de coupe 48 du coupeur, cette portion de boudin étant à ce moment immobilisée,à travers un jeu de fils coupeurs fixes 54, doublés de préférence et pourvu de dispositifs avertisseurs de casse de fil non repré- sentés, et la portion de boudin qui se trouvait sur la table de coupe 48 du coupeur sera forcée à passer le jeu de fils   54,   ce qui aura pour résultat de tronçonner la portion de boudin en un nombre prédéterminé de produits dont on effectue la fabrication.

   Ces pro- duits que nous appellerons à présent briques fraîches pour la fa- cilité de notre exposé, seront recueillies par autant de palettes 55 contiguës qu'il y aura de tronçons dans la portion de boudin. 



  Il est à remarquer que.les palettes 55 seront pendant tout le temps de coupe au même niveau que le dessus de la table de coupe 48 du coupeur ou à peine en dessous de ce! niveau. Pour permettre   au pous-   seur 53 de faire passer la portion de boudin entièrement à travers les fils du jeu de fils 54, le plateau pousseur 53 du pousseur est garni d'une certaine épaisseur 56 de bois par exemple, présentant des entailles 57 pouvant servir de logement aux fils coupeurs du jeu de fils coupeurs 54.

   Pour éviter que la pression exercée sur la portion de boudin par le plateau pousseur 53 du pousseur sur la face de la portion de boudin venant en contact avec le   plateau pous-   seur 53 du pousseur ne puisse modifier ou abîmer cette face, notam- ment des rainures ou canelures qui y seraient dessinées, on recou- vre la garniture 56 du plateau pousseur du pousseur d'un matériau doux, du feutre ou substance similaire. Arrivées sur les palettes 55 les briques fraîches   devront. être   amenées sur un plateau 58 

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   (Flg.   10) qui, lorsqu'il sera chargé, passera sans délai au se- choir 59 (Fig.l, 2,17 et 18). Pour assurer ce transfert, les pa- lettes 55 descendront les briques fraîches sensiblement au niveau du plateau 58 qui devra les recueillir.

   Pour ce faire, les palet- tes 55 sont verticalement solidaires d'un châssis 60 (voir   Fig.10)   rigide susceptible d'une translation verticale. Pendant le mouve- ment de descente de ce châssis 60, un organe 61, un vérin oléo- pneumatique par exemple, provoquera le déploiement horizontal des palettes 55 qui, supportant chacune une brique fraîche écartera les briques fraîches jusque là serrées les unes contre les autres. 



  On remarquera que les palettes seront aussi lisses que possible, mais munies d'une nervure non représentée, de 1 à 2 mm., pour évi- ter que les briques ne "collent" aux palettes; elles se déplace- ront ainsi facilement dans le sens des nervures. Le châssis rigi- de 60 arrivé au bas de sa course, -un racleur 62 disposé sur le châssis rigide 60 à translation verticale sera engagé par des or- ganes 63 et 64 solidaires du cadre 65 du pas de pèlerin 66 et sui- vra les déplacements horizontaux de ce cadre 65. 



   A ce moment le cadre 65 du pas de pèlerin 66 (voir Fig. Il) sera soulevé en premier lieu grâce à un organe 67, un vérin oléo- pneumatique par exemple, et un jeu de leviers et les palettes 55 affleureront le dessus des claies 68 garnissant le plateau 58 qui se trouve sur ce cadre 65 pour recevoir les briques fraîches à porter au séchoir 59. Ensuite par un mouvement de translation ho- rizontale du cadre 65 du pas de pèlerin 66, le plateau 58 se trou- vant sur le cadre 65 du pas de pèlerin 66 pour recevoir les bri- ques fraîches et les briques fraîches s'animeront d'un même mouve- ment de translation car le racleur 62 entraînera les briques fraï- ches à sa vitesse propre de translation qui est précisément aussi la vitesse de translation horizontale du cadre 65 du pas de pèle- rin 66.

   Le transfert des briques fraîches se réalisera donc sans glissement de celles-ci sur la claie 68 du plateau 58 se trouvant 

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 sur le cadre 65 du pas de pèlerin 66 et les produits encore frais et plastiques ne seront   certe   ement pas déformés.

   Il est vrai cependant que les briques fraîches glisseront sur les palettes 55, mais étant donné que celles-ci sont lisses, il n'en résultera au- cun inconvénient comme des essais ont permis de le vérifier.Avant d'aborder le fonctionnement du pas de pèlerin 66, il semble enco- re utile de signaler que les palettes 55 des extrémités de la sé- rie de palettes pouvant avoir recueilli des produits de longueurs variables, différentes des longueurs prédéterminées par l'espace- ment des fils 54 du jeu de fils, ces produits terminaux seront re- jetés et la matière qui a servi à les former sera remise en cir- cuit.

   Les différentes manoeuvres qui viennent d'être décrites étant terminées, chaque organe reprendra en son temps sa position première et l'intervalle de temps qui s'est écoulé pendant cette succession d'opérations aura permis qu'une nouvelle longueur de boudin d'argile identique à la précédente viennent prendre sa pla- ce et le cycle recommencera. 



   Cependant, quand un plateau 58'se trouvant sur le cadre 65 du pas de pèlerin 66 sera chargé de briques fraîches, il faudra,pour arriver à la première position de chargement sur le plateau 58 suivant qui se trouve engagé également sur ce cadre 65, générale- ment, mais pas obligatoirement, que la course de la translation horizontale du cadre 65 du pas de pèlerin 66 se trouve modifiée et généralement allongée. -Il-sera parlé plus loin du dispositif qui selon l'invention permet d'atteindre ce résultat. 



   Etant donné que la douceur de fonctionnement est primordiale depuis le moment où le boudin d'argile sort de la filière jusqu'au moment où les produits sortent du séchoir 59, moment à partir du- quel ils ont acquis une consistance suffisante pour ne plus crain- dre certains efforts mécaniques, une attention toute particulière s'est portée sur les organes commandant les divers mouvements pen- dant la phase plastique du produit. Les essais effectués avec des 

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   vérins     oléo-pneumatiques   et des vannes électro-magnétiques ont permis   d'atteindre   le degré de douceur désiré, mais'il est évident que toutes les commandes permettant d'assurer la douceur désirée peuvent être utilisées   à   cette fin.

   Dans un but de sécurité, le câblage électrique et les relais   actionnant   les différents   mouve-   ments ont été réalisés de manière   à   enclencher le mouvement   succé-   dant à un autre, seulement lorsque ce premier mouvement s'est ter- miné sans'anomalie;   c'est   ainsi qu'à tout stade de la fabrication un déréglage accidentel quelconque,.arrête le processus opération- nel et la localisation .du mal en est grandement facilitée, tout en évitant les risques de bris qu'une opération ultérieure pour- rait produire si l'opération précédente n'était pas effectuée sui- vant le programme prévu.

   Cette particularité est propre à toutes les opérations du cycle de production excepté en ce qui concerne le four, four   tunnel,,,en   général et le calcinateur où   le   reméde   -se-   rait pire que le mal. 



   Le cadre 65   du pas..de   pèlerin 66 est animé de deux mouvements successifs. -Les palettes   55:ayant descendu   une rangée de briqes . fraïches, il est   animé d'un   premiermouvement de translation ver-   ticale   de faible amplitude. Ce mouvement a pour but de   permettre   notamment la mise en service d'ergots   ou.butées  69 et   70 (voir   Fig. 15 et 16) de limitation de la course horizontale du cadre 65 du pas de   pèlerin , 66   et cette translation horizontale suit immé-   diatement,,   en général, la translation verticale. Ces deux mouve- ments sont donnés par deux vérins pléo-pneumatique 67 et 71 {voir Fig. 11 et 14), un peur   chaque   mouvement.

   Le cadre 65 du pas de pèlerin 66 est de dimensions utiles telles qu'au moins trois pla-   teaux 58   puissent s'y trouver'- simultanément et envisageons-ce qui se passe dans le cas d'un cadre 65 pour trois plateaux 58, trois plateaux 58 équipant le cadre   65'du   pas de pèlerin 66. Le plateau   58   le plus récent sur le cadre 65 a été appelé au moment où le plateau 58 qui y est arrivé avant lui a libéré tout l'espace né- 

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 cessaire à permettre que matériellement le troisième plateau 58 ,puisse se loger sur le cadre 65   du pas   de pèlerin 66.

   Cet appel du dernier plateau 58 s'est effectué par enclenchement d'un moteur. d'appel, non représenté, un interrupteur non représenté également, maintenu en position ouverte par le plateau 58 précédent ayant,du fait de la nouvelle position qu'il vient d'occuper, permis qu'il (l'interrupteur) se ferme sous l'action d'une force, généralement un ressort. Cet appel de plateau se fait à partir d'une réserve de plateaux 58 qui sont sortis du séchoir 59 et ont été délestés des briques sèches devant encore être cuites. Nous parlerons ul- térieurement de l'appareillage mis en oeuvre pour ce déchargement. 



  Le troisième   plateau- 58   arrivant sur le cadre 65 du pas de pélerin 66 ouvre, lorsqu'il est arrivé en fin de course, l'interrupteur dont la fermeture a provoqué son appel. Le deuxième plateau 58 est mis à ce moment en position de pré-réception de la première rangée de briques fraîches qui se trouve sur les palettes 55. Le premier plateau 58 est à ce moment chargé de plusieurs,trois,qua- tre ou cinq rangées par exemple, ce nombre étant fonction des di- mensions des produits fabriqués et des plateaux   58,   de briques fraîches qui sont destinées à entrer sans délai au séchoir 59. 



  Cette entrée au séchoir 59 ne doit pas être différée parce que tout le processus s'est effectué sur une matière dont la tempéra- ture est déjà supérieure au milieu extérieur et à celle régnant dans le séchoir 59 et   qu'un¯refroidissement   avant l'entrée des produits à sécher, dans le séchoir 59, risque d'avoir des réper- cussions sur la qualité et en tout cas sur la vitesse de séchage des produits finis qui sortiront à la fin du processus. On a donc intérêt à disposer les appareils de'telle manière que le chemine- ment depuis la sortie de la filière jusqu'à l'entrée du séchoir 59 soit aussi réduit que possible.

   Donc, dès qu'un plateau 58 se trouve chargé de briques fraîches, ce plateau 58 est dirigé vers -le   séchoir-.59   et ici la.position extrême qu'occupe le plateau une 

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 fois  chargé     amène   celui-cià fermer le circuit d'un moteur non représenté, qui entraîne le plateau 58 chargé à l'entrée du sé- choir 59. Tant pour l'entrée que pour la sortie d'un plateau 58 du cadre''65 du pas de pèlerin 66, le mouvement est appliqué au plateau 58 par rotation de séries de rouleaux 72 et 73 sur les- quels le plateau 58 vient reposer quand le cadre 65 du pas de pé- lerin 66 revient dans \sa position la plus basse. 



   Nous avons vu précédemment que pour passer au chargement de la première rangée du plateau suivant, la dernière rangée du   pla-        teau précédent venant d'être déposée, il faut g'énéralement que la course horizontale du pas de pèlerin soit modifiée par rapport à la course nécessaire pour poser les rangées successives d'un même plateau   58. ,   Pour ce faire l'invention prévoit que le pas de pé lerin 66 sera à course variable. On réalise cette variation en mettant 'en position de travail ou en position de repos une ou plu- sieurs butées escamotables 69 suivant le nombre de courses dési- rées,,les différentes courses étant déterminées par la position      des butées 69.

   Quant à la façon dont ces butées 69 peuvent être mises en position de   travail   ou en portion de repos, on peut    choisir entre diverses solutions. La. solution qui a été expérimentée et a donné des résultats satisfaisants consiste à utiliser   un engrenage à lanterne 74 dont   chaque dent   75 correspond à une      position particulière'du plateau 58 depuis la position de préchar- gement en briques fraîches jusqu'à la position plateau chargé   n        briques fraîches, ce qui équivaut à la position de pré-chargement du plateau suivant, en passant par toutes les positions qu'occupe le plateau en cours de chargement.

   Pour la position...de pré-char- gement, un doigt 76 engage   unsystème   de-'leviers 77, 78 et 79 qui escamote la'butée 69 de course normale et permet à une butée 70 non accessible jusque là par un organe du cadre 65 du pas de pèle- rin 66 de servir de limitateur de course pour la course longue. 



  Cet engrenage à lanterne 74 pourrait tout aussi bien et peut-être 

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   @     @   des relais électriques ou autres qui par l'intermédiaire d'électro-aimants qui amèneraient en position de travail ou en position de repos la ou les butées désirées ou enco- re être remplacé-par un   relai   "pas à pas" genre sélecteur télépho- nique ou tout autre dispositif analogue connu ou à proposer.

   L plication de ce dispositif nouveau de pas de pèlerin 66 à pas va- riable, suivant un   programme   facilement modifiable ou lié à un programme quelconque, prédéterminé ou imprévu ou   imprévisible   ' .   tant nullement limitée à l'application particulière qui en est faite dans le présent procédé de fabrication, nous le reve de faÇon .intrinsèque. ¯Nous allons à présent suivre le chemement d'un plateau 58 chargé de briques fraîches depuis son départ du      cadre 65 du pas de pèlerin 66, à travers tout le dispositif sé- choir 59 jusqu'à sa sortie de celui-ci et en profiterons pour met- tre les particularités que nous revendiquons en évidence. 



   Le séchoir 59 (voir Fig. 1, 2, 17 et 18) comporte une entrée et une sortie indiquées par les flèches 80 et 81 (voir Fig. 17),      toutes deux munies de sas. Un ascenseur 82,que nous appellerons ascenseur d'entrée, reçoit le plateau 58 venant de quitter le ca- dre 65 du pas de pèlerin 66, l'élève suivant un programme à un des étages-du séchoir 59. Arrivé à l'étage désiré, l'ascenseur d'en- trée 82, grâce à un pousseur'83., introduit le plateau 58 à cet é- tage et provoque le cheminement de la longueurd'un plateau, de tous les plateaux 58 de cet étage.

   Le dernier plateau 58 de la série, celui qui est par conséquent depuis le plus de temps dans le sé- choir 59, pour l'étage considéré s'entend, est amené sur l'ascen- seur de sortie 84 qui suit en synchronisme parfait les évolutions de l'ascenseur d'entrée 82 et qui, par conséquent, se trouve pré- cisément à hauteur de l'étage désiré, en position de réception. 



  L'ascenseur de sortie 84 ainsi-chargé de son plateau 58, ce pla- teau détermine le contact voulu et les ascenseurs d'entrée 82 et de sortie 84 descendent jusqu'à une position qui est respectivement 

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 la position d'attente d'un nouveau plateau 58 chargé de briques fraîches pour l'ascenseur d'entrée 82 et la position d'évacuation du séchoir 59 des plateaux 58 de briques sèches devant subir la cuisson, pour l'ascenseur de sortie   84.   L'arrivée de l'ascenseur de sortie 84 à cette position détermine la mise en rotation de      roues 85 sur lesquelles précisément le plateau 58 à évacuer vient de se poser, perdant ainsi contact avec l'ascenseur de sortie 84 et se faisant évacuer. Une halte est prévue dans le sas de sor-    tie 86.

   La sortie d'un plateau 58 ultérieur entraïne. par la ro-    talion'des   roues   85 sur lesquelles reposent les plateaux 58 sor tants, le plateau 58 se   trouvant   dans le sas de sortie 86, en une position d'attente pour le déchargement de   ce,plateau   58,décharge- ment' qui en fait est purement et simplement le chargement   d'un   wa- gonnet   de'four '   (Fig,19). par translation, avec ou sans rotation de90 ,   de'la.charge   entière du plateau sortant, du séchoir ou une fraction de cette, charge.

   Remarquons dès à présent que pour per- mettre un   travail    rationnel'et   rapide,   la,surface   utile des pla- teaux 58 est la  même'    ' un'multiple ou ,   un sous-multiple de la surfa- ce utile des wagonnets de four   'Etant'''donné   que la longueur d'un sechoir 59 tel qu'il vient d'être décrit serait exagérée com- parativement à sa largeur, et pour   d'autres considérations   d'ordre purement constructif, il a semblé préférable de pouvoir diminuer la   longueur.du';

   séchoir   59 en augmentant proportionnellement sa largeur, en prévoyant un cheminement des plateaux 58 chargé$ de briques à   sécher   et en cours de 'séchage, dirigé dans un sens sur une moitié du parcours et dans l'autre sens sur l'autre moitié du parcours. Il est évident que le parcours de séchage peut être dis-   tribué   en un nombre quelconque de sections, que ce nombre de sec- tions peut être pair ou impair, et que la longueur de chaque sec- tion peut être quelconque, aucun lien n'obligeant qu'une relation quelconque existe entre les longueurs des différentes sections. 



  Dans l'exemple de réalisation représenté en Fig. 17 et 18, les ttra- 

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 jets sont égaux pour chaque section. Le passage d'une   section   une autre, pour un plateau 58 chargé, s'effectue par l'intermé-   diaire   d'un ascenseur transbordeur 87 qui peut, soit suivre fidé- lement les mouvements des ascenseurs d'entrée 82 et de sortie 8, soit attendre à l'étage qu'il vient de desservir, le passage à cet étage, après descente des ascenseurs d'entrée et de sortie, évacuation du plateau chargé de produits secs et entrée d'un nou- veau plateau chargé de briques fraîches à sécher,

   que les ascen- seurs d'entrée 82 et de sortie   84'ne   repassent à l'étage où il se trouve resté et précédemment desservi pour n'accomplir en   synchro-   nisme avec lesdits ascenseurs d'entrée 82 et de sortie 84 que le mouvement strictement nécessaire pour se trouver à hauteur de l'é- tage dans lequel le processus d'introduction du plateau 58 chargé de briques fraîches à sécher va se produire, avec transfert du dernier plateau 58 de la première section sur' le transbordeur 88 de l'ascenseur transbordeur 87, puis après transbordement, intro- ductio,n de ce plateau 58 chargé de produits en cours de séchage, grâce au pousseur du transbordeur 83 de'l'ascenseur transbor- deur 87, en première   place:

     dans la seconde section de l'étage cor- respondant, amenant', ainsi par poussée de plateau 58 en plateau 58, 'l'évacuation du dernier plateau 58 de la dernière section sur l'as- censeur de sortie   84 ..'plateau   58 chargé de produits ayant terminé le processus de séchage, les ascenseurs d'entrée 82 et de sortie 
84 redescendant ensuite'comme déjà exposé jusqu'à la position dté- vacuation du plateau 58 chargé de produits   secs,-correspondant   ain- si qu'il a été vu à la position-d'attente par l'ascenseur d'entrée 82 d'un nouveau plateau   5$ chargé   de briques   fraîches' à.sécher.   



   Comme généralement l'étage dans lequel un nouveau plateau chargé de briques fraîches à sécher sera introduit sera situé un étage au- dessus de l'étage ayant accueilli le plateau 58 précédent   char,-,,-'   de briques fraîches à sécher, il résultera une économie de   mouve-   ments de l'ascenseur transbordeur 87,   d' où   économie de force motri- 

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 ce et réduction sensible de l'usure des parties travaillantes. 



   Dans le séchoir 59, deux ventilations principales sont pré- vues. En premier lieu, un recyclage   horizontale   obtenu au moyen   d'une   soufflerie 89 dont le,jeu des vannes 90 et 91 permet une circulation alternative dans le sens du cheminement des produits      à sécher ou dans lé sens inverse. Il semblerait que ce soit uni-      quement dans le sens inverse du cheminement des produits   à   sécher que devrait fonctionner la soufflerie 89 du recyclage horizontal. 



   Des essais ont prouvé que   l'inversion   de temps à autre du sens de    circulation de l'air dans le séchoir 59 provoquer contre toute    prévision, un meilleur équilibre hygrométrique interne dans le produit à sécher et que finalement les produits obtenus par ce      procédé présentent des qualités supérieures à ceux obtenus sans inversion du sens de circulation de l'air dans le séchoir 59. En second lieu, un recyclage vertical est prévu, étant donnée la hau- teur variable à laquelle se trouvent les plateaux'58 chargés de      produits à sécher. On'peut voir sur la Fig.18 à gauche la sché- matisation d'une soufflerie 92 de la série de souffleries prévues   pour;le   recyclage vertical.

   La chambre 93 située entre les deux ' sections étant partagée horizontalement en deux par un plancher 94 et éventuellement compartimentée en autant   ;de     sections   verticales . 



   95 qu'il y a de ventilateurs 92 prévus à cette fin. Pour les es- , sais, douze ventilateurs 92 ont été utilisés dans ce but avec de bons résultats. Les ventilateurs prennent l'air dans les chambres supérieures 96 et soufflent à travers des orifices 97 pratiqués à cet effet dans le plancher   dans   les chambres inférieures 98.      



  Les chambres supérieures 96 et inférieures   98   communiquent avec les deux sections par des orifices 99 judicieusement répartis et munis d'anémostats 100 pour assurer une répartition uniforme du flux d'air que ces ventilateurs 92 engendrent. 



   Pour que le séchage puisse être effectué en un minimum de temps l'air qui circule dans le séchoir 59 sera de J'air chaud et suivant 

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 une variante, cet air est obtenu à partir d'un des fours de cuis- son dont il sera parlé plus loin,par dosage judicieux d'air   fras   et d'air chaud, provenant du four, au moyen de deux registres.   Un   troisième registre permet de doser la quantité du mélange que le réglage des deux premiers registres a permis   d'établir.Des   moyens sont également prévus pour évacuer l'air usé au fur et à mesure qu'il est nécessaire de faire appel à de l'air frais mais sec e chaud. 



   Une mention particulière doit être faite pour ce   qui.concer-   ne le fonctionnement des ascenseurs et notamment les moyens'nou- veaux mis en oeuvre en vue d'assurer l'arrêt des ascenseurs d'en- trée 82, transbordeurs 87 et de sortie 84, juste en regard de l'étage désiré, sans défaillance possible. A cet effet, on pré- voit de faire monter les ascenseurs un peu plus haut que la hau- teur qu'ils doivent atteindre, mais sans que cette hauteur sup- plémentaire d'ascension n'atteigne la hauteur d'un   étage. A   ce moment des clés 101 effectuent..une rotation de 90  et l'ascenseur redescend jusqu'à se poser sur des butées 102 correspondant à l'é- tage désiré, solidaires de ces clés.

   Pour donner à cette manoeu- vre toute la douceur désirée, tant pour la bonne conservation des formes encore plastiques des produits que pour éviter aux appa- reils des chocs préjudiciables à leur conservation, les clés 101 sont montées coulissantes-verticalement et des amortisseurs non représentés à ressort ou hydrauliques, ou autres ou la combinai- son de tels amortisseurs équipent ces clés 101 de manière à obte- nir l'effet de douceur recherché. Il est évident que si des res- sorts ou des contrepoids sont utilisés, seuls ou en.combinaison, le poids des ascenseurs doit être tel que ces ressorts ne puissent exercer sur les clés 101 et par conséquent sur les ascenseurs une poussée verticale dirigée de bas en haut qui serait de nature à compromettre la précision recherchée.

   Les clés 101 buteront donc en fin de course sur des butées fixes réglables et chaque butée 

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102 d'un jeu de clés 101 pourra être réglée isolément en vue des réglages qui deviendraient nécessaires. 



   Ce sont--ces clés 101 qui arrivées contre les .butées fixes ré-   glables   provoqueront la fermeture des contacts électriques en vue du mouvement suivant. 
 EMI23.1 
 



  Un plateau 58 chargé de produits secs, c'est-à-dire de pro- duits présentant le degré hygrométrique déterminé comme convena- ble pour subir la cuisson, sortant du séchoir 59, il est acheminé à une station de déchargement-transbordement auquel nous avons déjà fait allusion précédemment. Cette station peut se présenter sous la ,forme d'un portique 103 (Fig. 19) sur lequel un pont rou- lant   104   peut se mouvoir. Un grappin 105 solidaire dès transla- tions   horizontales.de   ce pont roulant   104   peut être relevé ou a- baissé à volonté grâce à une crémaillère 106 ou organe analogue, par commande manuelle d'un   organe moteur   107 Ce grappin 105 peut en outre   tourner .de   90 autour de son axé le reliant au pont roulant 104.

   Amené   au-dessus, d'un   plateau 58, il est descendu de 
 EMI23.2 
 manière à amener ses 'organes de ,aréhe.n.sian '10$ en concordance avec les produits'chargeant le plateau 58..{' Cette opération pré-. 



  , ,, > . , >¯ ; '" ' . \:-y ' z paratoire étant réalisée, les ôrHn.es de préhension ^.0 k2i. ac- .. . , . , ..rs tionnés en   vue d'agripper   les produits à transférer sur un wagonnet de four Cet   agrippage   obtenu, le transfert s'opère sans 
 EMI23.3 
 difficulté et les produits sont dé-chargés sur le agopnet 49, four, Pour que c'ette opération présente le maxim1/µ'd'(àtérêt.yàÉ- tique on s'est arrangé pour..'les essais qui ont été faits à procé- der au transfert de tous les produits d'un plateau 58   en'deux   opérations, du genre de celle   décrite, ' la   surface utile des   fila-   teaux 58 et des wagonnets étant identique.

   Le   soin .apporter   l'empilage des produits sur les wagonnets de four étant capi- tal pour éviter les effondrements en cours de cuisson, ce qui met- trait le four où cela se produirait hors service pour une longue période nécessitée par le refroidissement du four, l'extraction 

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 des wagonnets situés d'un côté du wagonnet dont la charge s'est effondrée et la remise à feu progressive du four avec toutes les pertes de temps et de matières pouvant résulter d'un tel acci- dent, des essais ont été faits en vue de'comparer la différence de régularité entre un empilage manuel nécessitant une main-d'oeu- vre abondante et le grappin 105 utilisé pour ces essais qui ne né- cessitent que la présence d'un seul manoeuvre, avantage encore ac- cru par le fait qu'il ne nécessite aucune formation profesionnel- le particulière.

   La régularité a été constatée comme bien plus grande sinon parfaite avec emploi du grappin 105, en raison du rattrapage automatique des petits déplacements que peut, malgré tout le soin apporté aux réglages, amener une succession d'opéra- tions comme celles qui viennent d'être décrites. Ce résultat est obtenu par la constitution même du grappin 105 qui se compose es- sentiellement d'un plateau horizontal 109, deux côtés opposés de ce plateau étant prolongés vers le bas par des flancs verticaux 110 dont la hauteur est de l'ordre de grandeur de la hauteur du produit à manutentionner.

   Entre ces flancs verticaux 110 des tuyaux 108 raccordés à une vanne commune peuvent être mis sous pression dtun fluide ou sous dépression et les produits agrippés entre deux tuyaux 108 adjacents, des éléments intercalaires appro- priés pouvant être prévus le cas échéant, se centreront automati- quement dès qu'ils auront perdu appui-sur la claie 68 du plateau 58. Pour réaliser sur le wagonnet de four un empilage alterné, il a été prévu, comme indiqué plus haut, qu'une rotation de 90  est permise au grappin 105, autour d'un axe vertical que pour la facilité on choisira préférablement centré par rapport au plateau 109 du grappin.

   Il suffira dès lors pour alterner les lits suc- cessifs empilés sur le wagonnet de four , de mettre successive- ment le grappin 105 dans l'une puis l'autre des positions extrê- mes de rotation permises par construction et de prévoir le régla- ge des butées d'amplitude de la rotation-de 90  ainsi qu'un ver- 

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 rouillage automatique dans les deux   positions   que doit absolument avoir le grappin 105, 
Les wagonnets une fois chargés des produits devant subir      la cuisson, Ils sont acheminés, sur rails 111, jusqu'à   ,l'entrée   du four. La misé en   oeuvre-du procédé   peut être réalisée en uti- lisant n'importe quel four connu ou à proposer.

   Cependant, étant donné les avantages qu'il présente surtout pour l'application du procédé objet de l'invention, seul le four tunnel semble devoir    présenter de l'intérêt,;    
L'inventio prévoit également un dispositif d'introduction des wagonnets chargés dans le four et cela d'une manière si conforme à l'esprit de tout le procédé de fabrication, par sa sim-      plicité et la souplesse de son fonctionnement en fonction des exigences toujours   imprévisibles .de   la cuisson des produits céra- miques, qu'il a   paru     que     c' était   un complément naturel bien que non absolument indispensable à la mise en oeuvre du procédé, Le wagonnet   de four   chargé des produits devant subir la cuisson est.amené,

   sur   la voie 112   du four tunnel 113 et des organes 114   solidaires   de   son châssis   115, rochets 114 par exemple, agrippent des   crémaillères   116, 117 et 118 dont un jeu 118 est fixé par rap- port à la voie 112 tandis que   l'autre   jeu 116 et 117 est mobile par rapport   à   celle-ci suivant   l'axe   du   four.   Le jeu des crémail-   lères   mobiles   116 et.117   est constamment maintenu en contact avec une came rotative 119 dont le centre   de rotation     coïncide   avec un point de l'axe de la voie 112 'du four 113.

   L'excentricité de cet- te came 110 est telle qu'elle soit au moins égale et préférable- ment légèrement plus'grande que l'espacement des dents 120 des crémaillères 116. 117 et 118 Chaque rotation de la came 119 fe- ra donc avancer le wagohnet de four qui est engagé sur les cré- maillères 116, 117 et 118 du pas compris entre deux dents 120 con- sécutives. Par les démultiplications possibles l'effort à partir d'un moteur 121 de faible puissance peut néanmoins être suffisant 

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 à faire cheminer par poussées transmises d'un wagonnet au sui- vante tous les wagonnets situés dans le four 113. Une parti- cularité supplémentaire de ce dispositif réside dans le fait que chaque fois que la came 119 aura fait un tour complet, le moteur 121 sera déclenché automatiquement.

   Le réglage des intervalles de poussée sera réglé par une minuterie à réenclenchement non re- présentée. Il faut remarquer que la période de rotation de la came 119 sera toujours égale en durée et que tout le réglage ré- side à modifier la durée des arrêts entre deux rotations succes- sives de la came 119. 



   Bien que tout four tunnel puisse convenir, l'invention pré- voit un four tunnel particulièrement avantageux, tant par son prix d'établissement que par les avantages que présente son uti- lisation. Une coupe transversale par la chambre de combustion du four est représentée en Fig. 24 et aux Fig. 1 et 2 on remarquera une vue schématique de deux fours tunnels adjacents. 



   Le four 113 se compose essentiellement de trois parties, un tunnel 122 de mise à température des produits à cuire chargés sur les wagonnets un tunnel 123 plus large formant chambre de com- bustion et de cuisson, un tunnel 124 semblable au tunnel 122 de refroidissement des produits cuits. Ces trois tunnels 122, 123 et 124 sont   placés 1,'un   à la suite de l'autre sur un même axe. 



   Une première particularité consiste dans le tirage en long, à contre-courant par rapport aux briques, l'air entrant dans le four à l'endroit où les produits cuits en sortent. De ce fait, les produits les plus refroidis cèderont encore de la chaleur à l'air frais qui entre et qui se réchauffera tout au long du tun- nel 124. Arrivé dans le four 123 proprement dit, il aura atteint une température suffisante s'équilibrant avec celle des produits en cuisson. Il contribuera comme comburant à la marche du four. 



  Il traversera ensuite le tunnel 122 où il abandonnera la majeure partie de son énergie thermique aux produits allant à la cuisson. 

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 C - .¯ : UJnc aussi lo fluide vëhjculeur de l'énergie thermique. 



   Etant donnée la faible chaleur spécifique de l'air, le transport de'la quantité de chaleur emmagasinée par les produits sortant du four 123 vers le tunnel 122 nécessite un volume d'air considéra- ble. Les sections d'entrée et de sortie du four tunnel étant con- stantes, seule une grande vitesse de circulation de l'air dans le four. peut résoudre le problème de ce transport.

   Une autre parti- cularité consiste en l'élargissement du four tunnel 113 dans sa partie centrale 123 de manière à pouvoir placer les brûleurs 125 parallèlement au cheminement des produits et permettre de proté- ger ceux-ci du'contact direct du dard enflammé'par des murs coupe- feu.' Cette disposition offre en,outre l'avantage de pouvoir ob- server la marche de la cuisson dans le four et le fonctionnement des brêleurs, grace à des regards appropriés. en outre, l'emploi de voûtes en arc de chaînette inversé per- 
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 m&-<#L supprimer les arma%ur<a métalliques qui doivent être ser- rées'\let .dsderr'ée's suivant la! température du four, la main-d'oeu* \1 t 1) vre ri,esâà.r à co,s m..u.vres, les fausses manoeuvres ou oublis et les accdnts qui peuv,?nt- ,,>n résulter.' J ;Enfin', ,aucUn 'court-circu,i.t;

   therm3,que n'est à craindre dans les parois   )du   four étant donné que la   voûte 126   est recouverte d'une ,Ouche d'une substance isolante par exemple de la vermiculite et qu'un   mu   intérieur 127 emprisonne entre la voûte et sa paroi une 
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 substance\isia'nte analogue, En cas de,tassement des substancés   isolantes,,   seul le sommet   128.peut   être dégarni, ce qui n'aura pratiquement que peu d'importance. Des conduits non représentés sont du reste prévus pour recharger ces' sommets en produits iso- lants quand nécessaire. 



   Les wagonnets , sortant' du four tunnel 113, chargés de pro- duits cuits seront amenés en-dessous d'un portique analogue au portique 103 de la Fig. 19 et un premier grappin 129 (Fig. 25) identique au grappin 105 permettra de décharger du wagonnet 

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 mits 130, lit par lit, sur une table 131 où un deuxième grappin 132 composé d'un plateau 133 semblable au plateau 109, d'un flanc vertical fixe   134   et d'un flanc vertical 135 mobile, susceptible de translation horizontale, actionné par un organe 136 de poussée reprend les produits 130.espacés disposés par ran- gée 137 pour les mettre l'un contre l'autre dans chaque rangée. 



  Ensuite un troisième grappin 138 composé d'autant de bras 139 qu'il y a de rangées 137 de produits agrippera ces rangées 137 lorsque ce grappin 138 sera soulevé, les bras 139 se rapproche- ront, amenant ainsi les rangées 137 de produits 130 l'une  @   l'autre. Ces différentes rangées seront déposées sur une   embal-   leuse où les produits seront cerclés et empaquetés pour la sortie de l'usine vers les lieux de stockage ou d'utilisation. 



   Il est évident que l'invention n'est pas limitée à   l'exemple   décrit et représenté et que bien des modifications peuvent être apportées aux éléments entrant dans sa réalisation sans pour cela      sortir du cadre de celle-ci.

Claims (1)

  1. Revendications.
    1. Procédé de fabrication de produits céramiques, caractéri- sé par le fait que la matière première passe successivement par un train de préparation, une station de stockage, un mélangeur, un calcinateur, un humidificateur, une boudineuse, une étireuse, une filière, un coupeur, un déposeur, un plateau de séchage, un séchoir, des grappins de transbordement, un wagonnet de four, un four de cuisson, des grappins de déchargement et de conditionne- ' ment et une emballeuse.
    2. Procédé de fabrication de produits céramiques, caractéri- sé par le fait qu'il utilise dans un ordre quelconque une ou plu- sieurs des phases du procédé selon 1.
    3. Procédé ,de fabrication tel que décrit et/ou représenté, 4. Procédé de traitement céramique, caractérisé par le fait que les produits passent successivement par un train de prépara- tion, une station de stockage., un'mélangeur, un calcinateur, un humidificateur, une boudineuse, une étireuse, une filière, un coupeur, un déposeur, un plateau de séchage, un séchoir, des grap- 'pins de transbordement, un wagonnet de four, un four de cuisson, des grappins de déchargement et de conditionnement et une embal- leuse.
    5. Procédé de traitement céramique, caractérisé par le fait qu'il utilise dans un ordre quelconque une ou plusieurs des pha- ses du procédé selon 4.
    6. Procédé de traitement céramique tel que décrit et/ou re- présenté.
    7. Installation pour la fabrication de produits céramiques et/ou pour traitements'céramiques, caractérisée par le fait qu'el- le se compose d'un train de préparation, d'une station de stocka- ge, d'un mélangeur, d'un calcinateur, d'un humidificateur, d'une boudineuse, d'une étireuse, d'une filière', d'un coupeur, d'un dé- <Desc/Clms Page number 30> peseur, d'un plateau de séchage, d'un séchoir, de grappins de transbordement, d'un wagonnet de four, d'un four de cuisson, de grappins de déchargement et de conditionnement et d'une emballeu- se, et des moyens pour véhiculer la matière première et les pro- duits d'un bout à l'autre de l'installation.
    8, Installation pour la fabrication de produits céramiques et/ou pour traitements céramiques, caractérisée par le fait qu'el- le se compose dans un ordre quelconque d'un ou plusieurs des ap- pareils de l'installation selon 7.
    9. Installation pour la fabrication de produits céramiques et/ou pour traitements céramiques, telle que décrite et/ou repré- sentée.
    10. Station de stockage de la matière première, caractérisée par le fait que la matière première est amenée de façon telle qu'elle fasse une chute aussi grande que possible de manière à subir ainsi ,un .pétrissage et une homogénéisation aussi poussés que possible.
    11. Station de stockage de la matière première, caractérisée par le fait que pour alimenter les silos en argile, dans le cas de deux silos adjacents, et par analogie'dans le cas de plus de ,deux silos, on utilise une courroie transporteuse fixe, c'est-à- dire dont la monture est f ixe, qui déverse l'argile transportée en un point sensiblement médian du local de stockage, sur une se- conde courroie mobile, c'est-à-dire dont'la monture est mobile par rapport aux silos de stockage, les deux courroies transporteu- ses étant pr0férablement situées parallèlement dans un même plan vertical-et la courroie mobile se déplaçant préférablement dans ce dit plan ;
    selon qu'il y a lieu de déverser l'argile dans l'un ou l'autre des deux silos de stockage, la courroie mobile est ani- mée d'un mouvement sur sa monture, dans un sens ou dans l'autre, tandis que la monture elle-même est animée d'un mouvement de translation horizontale uniforme, en va-et-vient, ledit mouvement <Desc/Clms Page number 31> EMI31.1 .--,:..vie:i 6t'lnt obtenu par des inverseurs de; action- nés mécaniquement ou de toute autre façon appropriée, par exemple par le support de la courroie mobile ou un organe solidaire de celle-ci.
    12. Station de stockage ,de la matière première, caractérisée par le fait que la capacité de stockage est calculée pour alimen- ter l'usine pendant une durée au moins égale aux périodes de re- pos des équipes amenant l'argile de la carrière aux silos, et pré- férablement pour une période de plusieurs jours, l'argile étant extraite de façon continue pour alimenter l'usine en argile pour les besoins de la fabrication.
    13. Station de stockage de la matière première, caractérisée par le fait que pour extraire l'argile des silos, on prévoit un excavateur qui, suivant une réalisation particulière, se déplace dans un plan parallèle au plan des courroies transporteuses d'a- menée de l'argile, et se,compose d'un châssis suspendu à deux 1 rails de guidage et libre de se mouvoir en.translation horizonta-' le, mouvement de translation obtenu automatiquement grâce à des inverseur de passage.
    Sur ce châssis suspendu est articulée une drague à godets autour d'un pivot et elle peut osciller dans un plan orthogonal au plan de translation du châssis de manière que le silo,étant plein d'argile, la drague peut être amenée au-des- sus du silo et abaissée par commandes- manuelles sur les organes moteurs jusqu'à effleurer le sommet de l'argile stockée; elle'est alors mise en service automatique.
    Le 'châssis suspendu'effectue un mouvement ininterrompu d'exploration au-dessus du silo d'une extrémité à l'autre de celui-ci, tandis que la drague à godets est descendue d'une quantité prédéterminée à chaque changement du sens de translation du châssis suspendu ; ce temps, les godets ou plus exactement la chaîne portant les godets est animée d'un mouvement de rotation autour de la drague. <Desc/Clms Page number 32>
    1 Station de stockage de la matière première, caractérisée par le fait que les produits ainsi enlevés par la drague seront déversés dans une roulotté, une cuillère solidaire de la drague facilitant l'évacuation de l'argile des godets de la chaîne à go- dets, le fond de cette goulotte étant formé d'une courroie trans- porteuse alimentant une autre courroie qui achemine l'argile ain- si extraite du silo de stockage vers la première station de tra- vail.
    15. Station de stockage de la matière première, caractérisée " . par le fait que pour éviter que de l'argile puisse stagner en des endroits inaccessibles par la drague et modifier les propriétés de l'argile fraîche réintroduite après chaque vidange du silo et/. ou provoquer des accidents ou des inégalités dans la qualité de l'argile acheminée à l'usine par détachement occasionnel des pa- rois du silo, on à,prévu, de donner au silo une forme telle que pratiquement toute l'argile qu'il contient soit extraite ou puis- se l'être à chaque vidange.
    16. Mélangeur,pour matière première caractérisé par le fait qu'il se compose de deux vis commandées en sens inverse par un moteur et réducteur de'vitesse.
    17. Mélangeur .- amaigrisseur de la matière première, caracté- risé par le fait que la matière amaigrissante sera produite à partir de l'argile provenant du silo ;en dirigeant un pourcentage approprié de l'argile amenée par la courroie transporteuse, dans un calcina'beur..'.- 18. Calcinateur caractérisé par le fait qu'il se'compose es- sentiellement d'une sole annulaire horizontale passant dans un 'four à voûte torique, la sole de ce four se mouvant d'un mouvement de rotation uniforme autour de.l'axe commun du tore et de l'anneau et reposant sur des galets de roulement.
    19. Mélangeur-calcinateur pour matière première caractérisé par le fait que la vis d'entrée du mélangeur assurera un brassage <Desc/Clms Page number 33> entre l'argile provement de la courroie transporteuse ve- nant du silo et l'argile calcinée sortant du four, ce mélange d'argile fraîche.et d'argile calcinée étant acheminé en sens in- verse par la deuxième vis du mélangeur qui amènera le mélange sur une sole doseuse qui permet.de diriger une fraction du mélange vers la boudineuse-tandis qu'une autre fraction de ce mélange d'argile,est dirigée sur la sole du four à calciner en vue de sa calcination, des organes étant prévus pour assurer une réparti- tion uniforme du mélange d'argile à calciner sur la sole annulai- re du four à calciner.
    20. Boudineuse-étireuse, caractérisée par le fait qu'elle se compose essentiellement de trois vis et le mélange d'argile fraî- che et d'argile calcinée, éventuellement remélangé et humidifié ou tout au moins amené au degré hygrométrique désiré est déversé dans une trémie alimentant la première vis, par une courroie,cet- te trémie comportant une paroi mobile permettant de court-circui- ter l'arrivée du mélange, d'argile'au cas où une défaillance de 'l'appareillage en aval/amont 'viendrait à se produire, sans déré- gler nécessairement les'stations par'lesquelles l'argile est déjà passée. passée. , .21.
    Boudineuse-étireuse, caractérisée par le fait que les deux premières vis sont cylindriques, la troisième étant dégres- sive, par exemple conique.
    22. Boudineuse-étireuse, caractérisée par le fait que les vi- tesses de rotation peuvent être différentes de la première vis à la dernière, ceci en vue de comprimer la masse et la rendre homo- gène.
    23. Boudineuse-étireuse, caractérisée par le fait que le vi- de est maintenu en permanence dans une au moins des chambres où se meuvent les vis et un soin tout particulier doit être apporté à l'étanchéité de ces chambres.
    24, Boudineuse-étireuse caractérisée par le fait que' la troi- <Desc/Clms Page number 34> sième vis est avantageusement terminée par une pointe conique à l'endroit où elle est contiguë à la filière.
    25. Boudineuse-étireuse caractérisée par le fait que les trois vis, ou une au.moins de celles-ci, sont chacune montées sur des rails avec leurs pignons de transmission de la force et les mo- 'teurs et réducteurs éventuels,.de manière à pouvoir, en cas d'u- sure ou: de nécessité, échanger en un minimum de temps les pièces jugées défectueuses ou,suivant une variante préférée et pour ré- duire les frais en pièces de rechange,les moteurs, les réducteurs et, d'une façon plus générale, toutes les pièces non nécessaire- ment, solidaires de ,chacune des trois vis seront fixes par rapport au bâti.
    26. Complexe coupeur-déposeur pour la fabrication de produits céramiques, caractérisé par le fait que deux des trois dimensions du produit à fabriquer ayant été déterminées par la filière, il détermine cette.troisième*dimension, soit par pièce, soit par sé- ries, de plusieurs pièces égales ou non.
    27. Complexe coupeur-déposeur pour la fabrication de produits céramiques, caractérisé par le fait que le boudin d'argile est ré- ceptionné sur une table fixe où il progresse, un organe roulant .
    =sans glissement mesurant la longueur du boudin débité.
    28. Complexe coupeur-déposeur pour la fabrication de.produits céramiques, caractérisé par le fait que lorsqu'une longueur pré- déterminée de boudin d'argile a progressé sur la table fixe,fran- chi un pont en rouleaux à écartement variable et garni la table de coupe mobile du coupeur, un organe est actionné directement à partir de la mesure de longueur du.boudin qui commande un cadre coupeur garni d'un fil coupeur doublé qui sectionne le boudin à la longueur prédéterminée.
    29. Complexe coupeur-déposeur pour la fabrication de produits céramiques, caractérisé par le fait que la portion de boudin sera portée en avance sur le boudin tenant encore à la filière par dé- <Desc/Clms Page number 35> @ nt des roulcaux du pont de rouleaux, grâce aux croisillons latéraux et avance de la table de coupe, dans le sens de progres- sion du boudin, .de la valeur de ce déploiement.
    30. Complexe coupeur-déposeur, caractérisé par le fait qu'un organe pousseur ayant un mouvement horizontal ou sensiblement ho- rizontal perpendiculaire au mouvement de cheminement du boudin poussera la portion de boudin se trouvant sur la table de coupe du coupeur, cette portion de boudin étant à ce moment immobilisée, à travers un jeu de fils coupeurs fixes, doublés de préférence et pourvus de dispositifs avertisseurs de casse de fil et la portion de boudin qui se trouvait sur la table de coupe du coupeur sera forcée à passer le jeu de fils ayant pour résultat de tronçonner la portion de boudin en un nombre prédéterminé de produits dont on effectue la fabrication.
    31. Complexe coupeur-déposeur, caractérisé par le fait que ces produits sont recueillis par autant de palettes contiguës qu'il y a de tronçons dans la portion de boudin.
    32. Complexe coupeur-déposeur, caractérisé par le fait que les palettes sont, pendant tout le temps de coupe, au même niveau que le dessus de la table de coupe du coupeur ou à peine en-des- sous de ce niveau.
    33. Complexe coupeur-déposeur, caractérisé par le fait que les palettes descendent les produite frais sensiblement au niveau du plateau qui doit les recueillir.
    34. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que les palettes sont verticalement solidaires d'un châssis rigide suscep- tible d'une translation verticale.
    35. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que,pen- dant le mouvement de descente de ce châssis, un organe, un vérin oléo-pneumatique par exemple, provoquera le déploiement horizon- tal des palettes.
    36. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait qu'un <Desc/Clms Page number 36> @ disposé sur le châssis rigide à translation verticale est engagé par des organes solidaires du cadre d'un pas de pèlerin et suit les déplacements horizontaux de ce cadre.
    37. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que le cadre du pas de'pèlerin est,soulevé en premier lieu grâce à un organe, un.vérin oléo-pneumatique par exemple et un jeu de le- viers et les palettes affleurent le dessus des claies garnissant le platéau qui se trouve sur ce cadre pour recevoir les produits frais à porter au séchoir et que par un mouvement de translation horizontale du cadre du pas de pèlerin le plateau se trouvant sur le cadre du pas de pèlerin pour recevoir les produits frais et les produits frais s'animent dtun même mouvement de translation car le racleur entraîne les produits frais à sa vitesse propre de translation qui est précisément .aussi la vitesse de translation horizontale du cadre du pas de pèlerin réalisant le transfert des produits frais sans glissement de ceux-ci sur la claie
    du plateau se trouvant sur le cadre du pas de pèlerin et les produits encore frais et plastiques ne sont certainement pas déformés.
    38. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait qu'il est équipé d'un pas de pèlerin.
    39. Complexe'coupeur-déposeur caractérisé par le fait que le cadre du pas de pèlerin est animé de deux mouvements, un inouve- ment de translation verticale et un-mouvement de translation ho- rizontale.
    40. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que les deux mouvements du cadre du pas de pèlerin sont successifs.
    41. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que le cadre du pas de pèlerin est de dimensions utiles telles qu'au moins trois plateaux puissent s'y trouver simultanément.
    42. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que l'amplitude de la course horizontale du cadre du pas de pèlerin est modifiable. <Desc/Clms Page number 37>
    43. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que le pas de pèlerin à pas variable le sera suivant un programme faci- lement modifiable.
    44. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que le pas de pèlerin est lié à un programme quelconque, prédéterminé ou imprévu ou imprévisible.
    45. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que la variation du pas de pèlerin est réalisée en mettant en position de travail ou en position de repos une ou plusieurs butées esca- motables, suivant le nombre de courses désirées, les différentes courses étant déterminées, par la position des butées.
    46. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que les Mutées escamotables du pas de pèlerin sont mises en position de travail ou en position de repos-par un mécanisme comprenant un engrenage à lanterne.. , 47. Complexe coupeur-déposeur caractérisé par le fait que le mécanisme à engrenage à lanterne 'est lié aux mouvements du cadre du pas de pèlerin.
    48. Complexe coupeur-déposeur caractérisa par le fait que les butées sont mises en position de travail ou de repos par un re- lais pas à pas genre sélecteur téléphonique.
    49. Pas de pèlerin selon-l'une ou l'autre ou plusieurs des revendications 38 à 48.
    50. Séchoir caractérisé parole fait qu'il comporte une entrée et une sortie, toutes deux munies de sas ainsi qu'une série d'éta- ges pour réceptionner les'plateaux.
    51. Séchoir caractérisé.par le fait qu'il comporte un ascen- seur d'entrée et un ascenseur de sortie permettant de réception- ner les plateaux à un niveau déterminé, de les amener et de les prendre à un des étages du séchoir et de les évacuer à un niveau également déterminé, généralement mais non nécessairement corres- pondant au niveau d'entrée. <Desc/Clms Page number 38>
    52. Séchoir caractérisé par le fait que le parcours de sé- chage peut être distribué en un nombre quelconque de sections, que ce nombre de sections peut être pair ou impair, et que la longueur de chaque section peut être quelconque, aucun lien n'o- bligeant qu'une relation quelconque existe entre les longueurs des différentes sections.
    53. Séchoir caractérisé par le fait qu'un ascenseur transbor- deur permet, pour chaque plateau, le passage d'une section à une autre.
    54. Séchoir caractérisé par le fait -que l'ascenseur transbor- deur suit fidèlement les mouvements des ascenseurs d'entrée et/ ou de sortie.
    55. Séchoir caractérisé par le fait que l'ascenseur transbor- deur attend à 1¯'étage qu'il vient de desservir le repassage à cet étagé des ascenseurs d'entrée et.de sortie pour effectuer seu- lement la course restant à effectuer pour atteindre 'l'étage sui- vant prévu par le programme de.séchage.
    .56.. Séchoir caractérisé par le fait qu'un ascenseur d'entrée reçoit un plateau chargé de-produits frais venant du coupeur,l'é- , lève suivant.un programme à un des étages du séchoir, introduit' le.plateau à cet étage grâce à un poussoir de cet ascenseur, pro- voque ainsi le cheminement de la longueur d'un plateau, de tous les plateaux de cet étage, le dernier plateau de la série qui est luent depuis le plus de temps dans le par conséquent/le plus de temps dans le séchois, à l'étage consi- déré étant alors amené sur l'ascenseur de sortie qui suit en syn- chronisme les évolutions de l'ascenseur d'entrée!et se trouve à hauteur de l'étage désiré, en position de réception du plateau,
    puis redescend ainsi'que l'ascenseur d'entrée jusqu'à une posi- tion d'évacuation où le plateau chargé de produits séchés est pris en charge par un certain nombre d'organes qui l'évacuent de l'ascenseur de sortie jusque dans le sas de sortie puis à l'exté- rieur du séchoir, tandis qu'un nouveau plateau est reçu par l'as- <Desc/Clms Page number 39> censeur d'entrée revenu en position de réception et que la sé- quence opérationnelle se répète.
    57. Séchoir¯selon 50 à 56, caractérisé par le fait que le passage d'une section à une autre, pour un plateau chargé, s'ef - fectue par l'intermédiaire d'un ascenseur transbordeur qui peut, soit suivre fidélement les'mouvements dès ascenseurs d'entrée et de sortie, soit attendre à l'étage qu'il vient de desservir, le passage à cet étage, après descente des ascenseurs d'entrée et de sortie, évacuation du plateau chargé de produits secs et en- trée d'un nouveau plateau chargé de briques fraîches à sécher, que les'ascenseurs d'entrée et,
    'de sortie ne repassent à l'étage où il se trouve resté et précédemment desservi pour n'accomplir en synchronisme avec lesdits ascenseurs d'entrée et de sortie que le mouvement strictement nécessaire pour se trouver à hauteur de l'étage dans lequel le processus d'introduction du plateau char- gé de produits frais à sécher va se produire, avec transfert du dernier plateau de la première section sur le transbordeur de l'ascenseur transbordeur, puis après'.transbordement, introduction de ce plateau chargé de produits en cours de séchage, grâce' au pousseur du transbordeur.de l'ascenseur transbordeur,
    en premiè- re place dans la seconde section de l'étage' correspondante ame- nant ainsi par poussée de! plateau en plateau, l'évacuation du dernier plateau de la dernière section sur l'ascenseur de sortie, plateau chargé de produits ayant terminé le processus de séchage, les ascenseurs d'entrée et de sortie redescendant ensuite jusqu'à la position d'évacuatjon du plateau chargé de produits secs, cor- respondant à la position d'attente'par'*l'ascenseur d'entrée d'un nouveau plateau chargé de produits frais à sécher.
    58. Séchoir caractérisé par le fait que deux ventilations principales sont prévues, un recyclage horizontal et un recyclage vertical.
    59. Sécheir selon 58, caractérisé par le fait que le recycla- <Desc/Clms Page number 40> ge horizontal est obtenu au moyen d'une soufflerie et la circula- tion de l'air rendue alternative par un jeu de vannes.
    60. Séchoir caractérisé par le fait que le recyclage vertical est obtenu par une ou plusieurs souffleries qui prennent l'air cha- cune dans une chambre pour le ressoufler dans une autre, les deux csambres étant munies d'orifices judicieusement répartis et munis d'anémostats débouchant dans les sections de séchage.
    61. Séchoir caractérisé par le fait que l'air de séchage est prélevé sur le four de cuisson par dosage judicieux d'air chaud provenant du four et appel d'air extérieur au moyen de deux regis- tres, un troisième registre permettant de doser la quantité du mé- lange d'air à admettre au séchoir, que le réglage des deux premier; registres, a permis d'établir..' ' f2.
    Séchoir caractérisépar le fait que les ascenseurs sont amenés juste en regard de l'étage désité du fait qu'on prévoit de faire monter les ascens'eurs un peu plus 'haut que la hauteur qu'ils doivent atteindre, mais sans que.,cette hauteur supplémentaire d'as. cension n'atteigne la hauteur d'un étage; qu'à ce moment des clés effectuent une rotation de 90 et 1'ascenseur redescend jusqu'à se poser sur des butées correspondant à l'étage désiré, solidaires de ces clés;
    pour donner à cette manoeuvre.toute la douceur désirée, tant pour la bonne conservation des formes'encore plastiques des produits 'que pour'éviter aux appareils des chocs préjudiciables à leur conservation, les clés sont montées coulissantes verticalement et des amortisseurs à ressortou hydrauliques, ou autres ou la com. binaison de tels amortisseurs équipent ces clés de manière à obte- nir l'effet de douceur recherché; si des ressorts ou..des contre - poids sont utilisés, seuls ou en combinaison, le poids des ascen- seurs doit être tel que ces ressorts ne puissent exercer sur les clés et par conséquent sur les ascenseurs une poussée verticale di- rigée de bas en haut qui serait de nature à compromettre la préci- sion recherchée;
    les clés buteront en fin de course sur des butées <Desc/Clms Page number 41> fixes réglables et chaque butée d'un jeu de clés pourra être ré- glée isolément en vue des réglages qui deviendraient nécessaires ; ces clés qui arrivent contre les butées fixes réglables provoquant la fermeture des contacts électriques en vue du mouvement suivant.
    63. Ensemble coupeur-déposeur pas de pèlerin - sxéchoi, ca- ractérisé par le fait que ces différents éléments sont disposés de manière, telle que le produit sortant chaud de la filière soit introduit dans le séchoir dans le plus bref délai toutes mesures étant Brises pour éviter que la matière se refroidisse.
    64. Station de déchargement des plateaux et de transbordement des produits secs à cuire sur les wagonnets de four caractérisée par le fait que cette station se présente sous la forme d'un por- tique sur lequel un pont roulant peut se mouvoir ; grappin so- lidaire des translations horizontales de ce pont roulant peut ê- trerelevé 'ou abaissé à volonté grâce à une crémaillère ou orga- ne analogue, par commande manuelle d'un organe moteur.
    Ce grappin . peut en outre tourner de 90 autour de son axe le reliant au pont roulant.'Amené au-dessus d'un plateau, il est descendu de maniè- re à amener ses organes .de préhension en concordance avec les pro- duits chargeant le 'plateau. Cette opération préparatoire étant réalisée; les organes de préhension sont actionnés en vue d'agrip- per les produits à transférer sur un wagonnet de four. Cet agrip- ', . ' page obtenu, le transfert s'opère sans difficulté et les produits sont déchargés 'sur le wagonnet de four.
    65. Plateau de séchoir et wagonnets de four caractérisés par le fait que leurs surfaces utiles respectives sont égales ou des multiples l'une de l'autre.
    66. Grappin caractérisé par le fait qu'il se compose essentiellement d'un plateau horizontal, deux côtés opposés de ce plateau étant prolon vers le bas pax des Flancs verticaux dont teau étant prolongés vers le"bas par des flancs verticaux dont la hauteur est de l'ordre de'grandeur de la hauteur du produit à ma- nutentionner; entre ces flancs verticaux des tuyaux raccordés à <Desc/Clms Page number 42> EMI42.1 u..- '.am1 (;:;1.:""1'.:ne pE::n:02nt @.tre mis sous pression d'un fluide ou sous dépression et les produits agrippés entre deux tuyaux adja- cents, des éléments intercalaires appropriés pouvant être prévus le cas échéante :'se centreront automatiquement dès qu'ils auront perdu appui sur la claie du plateau.
    67. Grappin caractérisé par le fait qu'une rotation de 90 est permise au grappin, autour d'un axe vertical que pour la fa- cilité on choisira préférablement centré par rapport au plateau du grappin. Il suffira dès lors, pour alterner les lits succes- sifs empilés sur le wagonnet defour, de mettre successivement le grappin dans l'une, puis l'autre des positions extrêmes de rota- tion permises par construction et de prévoir le réglage des bu- tées d'amplitude de la rotation de 90 ainsi qu'un verrouillage automatique dans les deux positions que doit absolument avoir le grappin.
    68. Dispositif d'introduction des wagonnets' dans le four, ca- ractérisé par le fait que le wagonnet de four chargé des produits devant subir la cuisson, est amené sur la voie du four-tunnel et des organes solidaires de son châssis, rochets par exemple agrip- pent des crémaillères dont un jeu est fixe par rapport à la voie tandis que l'autré jeu est-mobile par rapport à celle-ci suivant l'axe du four; le jeu des crémaillères mobiles est constamment maintenu en contact avec une came rotative dont le centre de ro- tation coïncide avec un¯point de l'axe de la voie du four;
    l'ex- centricité de cette came est telle qu'elle soit au moins égale et préférablement légèrement-plus grande que l'espacement,des dents des crémaillères..Chaque rotation de la came fera donc avancer le wagonnet de four qui est engage sur les crémaillères du pas compris entre-deux dents consécutives, Par les démultiplications possibles, l'effort à partir d'un moteur de faible puissance peut néanmoins être suffisant à faire cheminer par poussées transmises d'un wagonnet au suivant, tous les wagonnets situés dans le four. <Desc/Clms Page number 43>
    Une particularité supplémentaire de ce dispositif résidant dans le fait que chaque fois que la came aura fait un tour complet,le moteur sea déclenché automatiquement. Le réglage.des interval- les de poussée sera réglé par une minuterie à réenclenchement,la période de rotation de la came étant toujours égale en durée tout le réglage résidant à modifier la durée des arrêts entre deux ro- tations successives de la came.
    69. Four-tunnel caractérisé par le fait qu'il se compose es- sentiellement de trois parties, un tunnel de mise à température des produits à cuire chargés sur les wagonnets, un tunnel plus large formant chambre de combustion et de cuisson, un tunnel de refroidissement des produits cuits, ces trois tunnels étant pla-.. cés l'un à la suite, de l'autre sur un même axe.
    70. Four-tunnel caractérisé par le fait que le tirage est en long, à contre-courant par rapport aux pr,oduits, l'air entrant EMI43.1 dans le four @,'1"Tàdàôjit ou ies produits cuits en sortent; 71. Four-tunnel caractérisé par le fait de l'élargissement du four-tunnel dans'sa partie centrale,:de manière à pouvoir placer les brûleurs parallèlement au cheminement des produits et permet- tre de protéger ceux-ci du contact direct du dard enflammé par des murs coupe-feu, cette disposition offrant en outre l'avantage de pouvoir observer la marche de la cuisson dans le four et le fonctionnement des brûleurs, grâce à des regards appropriés.
    72. Four-tunnel caractérisé par le fait que l'emploi de voû- tes en arc de chaînette inversé permet de supprimer les armatures métalliques qui doivent être serrées et desserrées suivant la tem- EMI43.2 pérature du four, la main-d'.oeuvre, nécessaire à cex manoeuvres, les fausses manoeuvres ou oublis et les accidents qui peuvent en résulter-.- 73. Four -tunnel caractérisé par le fait qu'aucun court-cir- cuit thermique n'est à craindre dans les parois du four, étant donné que la voûte est recouverte d'une couche d'une substance <Desc/Clms Page number 44> @ par exemple de la vermiculite, et qu'un mur intérieur emprisonne entre la voûte et sa paroi une substance isolante ana- logue.
    En-eas de tassement des substances isolantes, seul le sommet peut être. dégarni, ce qui n'aura pratiquement que peu d'im- portance, des conduits étant du reste prévus pour recharger ces sommets en produits isolants quand nécessaire.
    74. ptation de déchargement des wagonnets sortant du four et d'emballage de ceux-ci, caractérisée par le fait que les wagon- nets sortant du¯four-tunnel, chargés de produits cuits, sont ame- nés en-dessous d'un portique, un premier grappin permettant de décharger du wagonnet les produits, lit par lit, sur une table où un deuxième grappin, composé d'un plateau, d'un flanc vertocal fixe et d'un flanc vertical mobile, susceptible de translation horizontale, actionné par un organe de poussée, reprend les pro- duits espacés, disposés'par rangée, pour les mettre l'un contre l'autre dans chaque rangée et qu'ensuite un troisième grappin, composté ,d'autant de bras qu'ici y à de rangées de produits,
    puisse agripper ces rangées et, lorsque ce grappin sera soulevé, les bras se rapprocheront amenant ainsi les rangées de produits l'une contre l'autre. Ces différentes rangées seront déposées sur une ,emballeuse où les produits seront cerclés ou empaquetés pour la sortie de l'usine, vers les lieux de stockage ou d'utilisation.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1265347B (de) * 1957-01-17 1968-04-04 Hans Lingl Verfahren und Vorrichtung zum Setzen von Formlingsstapel auf einen Ofenwagen

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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