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La présente invention concerne des perfectionnements aux pompes et notamment aux pompes à piston destinées à délivrer des quantités de li- quide bien déterminées avec une précision relativement grande dans le débit.
Elle est applicable particulièrement aux pompes de ce genre dans lesquelles on peut faire varier et régler le débit avec une bonne précision, et de préférence pendant le fonctionnement même de la pompe.
Elle a pour objet de permettre la réalisation de pompes du type indiqué, de fabrication relativement simple et peu onéreuse, d'une grande précision. Elle est applicable aux pompes à très faibles débits, aussi bien qu'aux pompes à gros débits pouvant atteindre unitairement plusieurs m3/heu- reo
On obtient les résultats indiqués, conformément à l'invention, en réalisant tout d'abord un cycle de pompage au cours duquel on prévoit, en fin de course de compression, un temps mort d'une durée non négligeable qui a pour effet de permettre la fermeture complète des clapets de refoule- ment avant le commencement de la nouvelle course d'aspiration, ce qui assu- re une précision de débit inégalée et permet, en outre, l'emploi de clapets légers et sans ressorts qu'il était difficile d'utiliser jusqu'à présent.
Le circuit de fonctionnement de la pompe pourra, en outre, de pré- férence, comporter également, d'une manière en soi connue, des temps morts de durée non négligeable en fin de course d'aspiration et ce de manière à assurer un remplissage complet du corps de pompe ce qui est également un bon facteur de précision.
Conformément à l'invention ce résultat pourra être obtenu notamment en prévoyant un piston coulissant librement dans son corps de pompe mais comportant des butées susceptibles d'être actionnées séparément et alterna- tivement par un ou des organes d'actionnement, ces actions alternées étant séparées par des temps morts nettement caractérisés, le mouvement de dépla- cement du piston aux extrémités de ces deux courses d'aspiration et de re- foulement étant limité de façon positive par des butées fixes.
L'organe ou les organes d'actionnement pourront être constitués no- tamment au moyen d'une ou plusieurs cames agissant sur les organes d'ac- tionnement pendant une partie de leur rotation seulement, par des butées mobiles commandées par un système de bielle manivelle ou de toute autre ma- nière appropriée.
Le dispositif conforme à l'invention trouve une de ses applications les plus intéressantes dans le cas de pompes doseuses dont le débit doit pouvoir être modifié et réglé de préférence en marche, indépendamment du réglage de la cadence des mouvements du piston. Ce réglage peut être obte- nu d'une manière simple en réglant soit la position d'au moins une des bu- tées solidaires du piston, soit d'au moins un des organes d'actionnement de cette butée sur l'organe de commande, l'ensemble étant complété par un dispositif limitant la course du piston en fonction du réglage précédent.
Dans ces modes de réalisation, l'organe d'actionnement est amené à agir sur les butées solidaires du piston en venant heurter ces butées alors qu'elles sont en mouvement. Il se produit ainsi des chocs qui pour les pompes de faibles débits sont pratiquement d'une faible importance, mais qui, pour les pompes à gros débits, peuvent néanmoins dans certains cas avoir des effets nuisibles. Conformément à l'invention on supprime ces effets nuisibles en prévoyant entre les organes amenés ainsi à venir en contact, des dispositifs amortisseurs de chocs d'un type quelconque.
D'autres objets et caractéristiques de l'invention apparaitront au cours de la description ci-après relative aux dessins ci-joints qui repré-
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sentent schématiquement à titre d'exemples non limitatifs, différents modes de réalisation particuliers de la dite invention.
La figure 1 est un schéma réduit à ses éléments essentiels d'une pompe conforme à l'invention à débit non réglable.
Les figures 2 et 3 sont des schémas montrant la même pompe dans deux positions correspondant respectivement à l'extrémité de la course d'aspiration et à l'extrémité de la course de refoulement.
La figure 4 est un diagramme montrant le cycle de fonctionnement de la pompe en question.
Les figures 5 et 6 sont des schémas également limités aux éléments essentiels de différents types de pompes conformes à l'invention à débit réglable.
La figure 7 est une coupe plus détaillée d'une pompe établie sui- vant le schéma de la figure 6.
La figure 8 représente un des clapets de la pompe vue par dessus à plus grande échelle.
La figure 9 est une coupe transversale suivant la ligne 9 9 de la figure 8.
La figure 10 est une vue de l'extrémité arrière d'une pompe du ty- pe représenté sur la figure 7 adaptée à un asservissement.
Les figures 11 et 12 sont des schémas simplifiés montrant, en vue par dessus et en coupe transversale, un dispositif pour la commande par une seule came d'un certain nombre de pompes disposées en étoile.
La figure 13 est un schéma d'une variante du dispositif des figures 6 et 7.
La figure 14 représente un détail.
Sur la figure 1, 1 désigne un corps de pompe cylindrique dans le- quel se déplace un piston 2 et comportant des clapets d'aspiration et de refoulement 3 et 4. Avec le piston 2 fait corps une tige 5 convenablement guidée par des organes non représentés, comportant une boutonnière 6 ayant une longueur donnée, dans laquelle peut coulisser un axe 7 faisant fonc- tion de coulisseur porté par une bielle 8 articulée-en 9 à l'extrémité d'u- ne manivelle 10 tournant autour d'un axe 11 recoupant le prolongement de la tige 5. 12 et 13 désignent respectivement des butées fixes contre les- quelles doit venir heurter, à fin de course d'aspiration et de refoulement respectivement une butée mobile 14 portée par la tige 5.
Voici comment fonctionne la pompe dont le schéma vient d'être don- né. On suppose que la manivelle tourne dans le sens des aiguilles d'une montre (voir la flèche sur la figure 1). Cette figure montre la pompe pendant sa course d'aspiration. La bielle 8 entraîne la tige de piston 5 et le piston 2, par l'intermédiaire de l'axe 7 qui se trouve alors à l'ex- trémité droite (fige 1) de la boutonnière 6, et ce jusqu'à l'extrémité de la course d'aspiration représentée sur la figure 2, l'axe 9 se trouvant alors dans la position 9', fig. 2. En même temps, dans cette position, la butée 14 fait contact avec la butée 12. A partir de ce moment la manivel- le continuant à tourner en entraînant la bielle, l'axe 7 de cette bielle 8 coulisse à l'intérieur de la boutonnière 6,le piston, restant immobile.
Le piston 2 reste donc en place jusqu'à ce que la manivelle, continuant à tourner, l'axe 7 ait atteint l'extrémité gauche de la boutonnière 6, ce qui correspond à la position en pointillé du système bielle-manivelle (fig. 2).
Le piston reste donc immobile pendant tout le temps qu'a duré le mouvement
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correspondant de la manivelle. Celle-ci, continuant à tourner, l'axe 7 repousse la tige de piston et le piston 2, à l'encontre de la pression qui existe dans la canalisation de refoulement, la soupape de refoulement 4 s'ouvre et le liquide contenu dans la pompe est, peu à peu, refoulé. La manivelle continuant son mouvement de rotation, la pompe arrive dans la po- sition de refoulement maximum représentée en figure 3. En même temps la butée mobile 14 est venue en contact avec la butée fixe 13. A ce moment, la manivelle 10, continuant à tourner, la bielle 8 n'entraîne plus la tige du piston du fait que l'axe 7 peut coulisser à l'intérieur de la boutonniè- re 6.
Le piston reste alors immobile, la manivelle continuant à tourner jusqu'à ce que le bouton 7 soit ramené à l'extrémité droite de la boutonniè- re 6, position représentée en pointillé figure 3, et à partir de ce moment, la bielle 8 entraine le piston dans une nouvelle course d'aspiration. A la fin de la course de refoulement, le piston est donc resté immobile pen- dant le temps nécessaire pour que la manivelle ait tourné depuis la posi- tion en trait plein jusqu'à la position en pointillé de la figure 3.
Le diagramme donnant le débit en fonction du temps est donné sur la figure 4. En abscisses (axe Ox) sont inscrits les temps et en ordonnées (Oy) la course du piston. A représente chaque course d'aspiration, B cha- que course de refoulement, On y voit que, à la fin de chaque course d'as- piration et de refoulement, il y a un temps mort d'une durée notable. L'exis- tence de ces deux temps morts est très importante pour le but poursuivi : le temps mort à l'extrémité de la course d'aspiration permet d'obtenir un remplissage à peu près parfait du cylindre étant donné que le liquide a tout le temps pour venir remplir ledit cylindre. En outre, le clapet d'as- piration a le temps de se refermer entièrement avant que le piston se dé- place à nouveau, ce qui élimine toute possibilité de refoulement dans la canalisation d'aspiration.
A l'extrémité de la course de refoulement, le temps mort donne au clapet de refoulement tout le temps nécessaire pour revenir en position de fermeture et empêcher par conséquent toute rentrée de liquide par l'orifi- ce de refoulement pendant le début de la course d'aspiration suivante.
La combinaison de ces deux dispositions permet, par conséquent, d'obtenir que la quantité de liquide débité par la pompe pour chaque cycle complet corresponde aussi exactement que possible au volume utile de la pom- pe. On a ainsi un dosage extrêmement précis du liquide débité. Cette dis- position permet en outre d'utiliser des clapets plates très légers et sans ressorts du type indiqué ci-après et qui assurent dans tous les cas un fonctionnement parfaitement efficace. De tels clapets plats, légers et sans ressorts, sont pratiquement inapplicables dans les pompes usuelles car lorsqu'il n'y a pas de temps mort, ils n'ont pas le temps de revenir en position à la fin de chaque course d'aspiration ou de refoulement.
Pour que le dispositif fonctionne dans de bonne conditions et pour assurer que chaque course du piston, qu'il s'agisse de la course d'aspira- tion ou de la course de refoulement, soit complète et bien déterminée, on a prévu les butées 12, 13 et 14. En se reportant aux figures 1, 2, et 3, on peut facilement se rendre compte que la position des butées 12 et 13 at l'épaisseur de la butée 14 doivent être choisies de telle sorte que la dis- tance entre les butées 12 et 13 diminuée de l'épaisseur de la butée 14 - qui correspond en fait à la course totale du piston - doit être égale au double de la longueur de la manivelle 10 diminué de la longueur de la bou- tonnière 6.
Les figures 1, 2, 3 et 4 ont été utilisées pour bien faire compren- dre le principe de la présente invention appliquée à une pompe dont la course du piston et par suite le débit par cycle, est invariable.
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L'invention, ainsi qu'il a été dit, permet en outre d'appliquer fa- cilement ce principe à des pompes doseuses dont le débit par cycle est ré- glable entre un débit nul et un débit maximum.
Les figures 5 et 6 sont destinées à montrer au moyen de différents schémas, comment on peut réaliser de tels dispositifs.
Sur la figure 5 la tige de piston 5, au lieu d'être simplement mu- nie d'une boutonnière comme dans le cas précédent, comporte une pièce dou- blement coudée 15, dont la partie antérieure 16 forme butée mobile et dont la partie postérieure 17 comporte un orifice fileté dans lequel se déplace une vis 18 dont la tête 19 constitue une autre butée mobile. Ces deux bu- tées 16 et 19 jouent le rôle des deux faces de la butée 14 de la fig. 1.
A l'intérieur de la pièce coudée 15 se déplace d'un mouvement de translation, une pièce 20 qui est guidée dans ce mouvement par des glissiè- res non représentées et qui reçoit un mouvement de va et vient d'un système bielle-manivelle 21, 22, 23, 24, correspondant au système bielle manivelle 7, 8, 9, 10 des figures précédentes.
12 et 13 désignent, comme dans le cas précédent, les butées fixes contre lesquelles viennent s'appuyer respectivement les butées mobiles 19 et 16 à l'extrémité des courses d'aspiration et de refoulement : la seule différence étant que la butée unique 14 du mode de réalisation précédent, est remplacée par l'ensemble de deux butées 16 et 19. Par ailleurs, le mouvement de la pièce coulissante 20 est le même que celui de l'axe 7 du cas précédent.
Le fonctionnement du dispositif décrit est alors le même que ce- lui des dispositifs du cas précédent : la course du piston est alors égale, d'une part à la disrance séparant les butées fixes 12, 13, diminuée de la distance séparant les butées mobiles 16 et 19, et d'autre part au double de la longueur de la manivelle 24, diminué du jeu de la pièce 20 entre la butée 26 qui se trouve à l'intérieur de la pièce coudée 15 d'une part et l'extrémité 27 de la vis 18 d'autre part. Si l'on visse plus ou moins la vis 18, dans la partie 17 de la pièce 15, on diminue la distance entre les butées mobiles 19 et 16, ce qui donne une augmentation correspondante de la course du piston. En même temps, on diminue de la même quantité le jeu de la pièce 20 entre les butées 26 et 27.
On voit que si l'on dévisse suffisamment la vis 18 pour que la dis- tance entre les butées 16 et 19 devienne égale à la distance entre les butées 12 et 13, la tige du piston est immobilisée, le piston reste donc immobile. D'autre part, le'jeu laissé libre pour la pièce 20 entre les bu- tées 26 et 27 est égal au double de la longueur de la manivelle si bien que la manivelle peut tourner librement, la pièce 20 se déplaçant librement entré les butées'26 et 27. Au fur et à mesure que l'on vissera la vis 18 dans la pièce 17, on diminuera la distance entre les butées 16 et 19, ce qui correspondra à donner une course de piston croissante.
En même temps, on diminuera le jeu de la pièce 20 entre les butées 26 et 27, et cette piè- ce 20 dont la course est évidemment invariable entraînera alternativement vers la droite et vers la gauche les butées 26 et 27, en donnant à la tige du piston un mouvement correspondant à celui du dispositif de la figure 1.
Si, continuant à visser la vis 18 dans la pièce 17 on réduit à zé- ro le jeu de la pièce 20 entre les butées 26 et 27, on donnera ainsi au pis- ton sa course maximum. Il est à noter que, dans ce cas, la pompe fonction- ne comme une pompe ordinaire, sans temps morts aux extrémités. Il sera donc préférable en pratique de ne pas utiliser la pompe dans les conditions qui viennent d'être indiquées avec jeu nul, car on perd évidemment par cela même les avantages des temps morts.
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La figure 6 représente une variante du dispositif des figures pré- cédentes, et en particulier de la figure 5 dans laquelle l'actionnement de la pompe, au lieu de se faire par un système bielle manivelle, se fait moyen d'une came excentrée 28, qui remplaçant la pièce 20, vient se loger entre les butées 26 et 27 (extrémité de la vis 18)l Dans ce cas, c'est la came qui en tournant autour de son axe 29 vient agir successivement sur les deux butées pour donner au piston un mouvement de va et vient qui est le même que dans le cas précédent.
A supposer qu'il s'agisse d'une came cir- cùlaire excentrée, la course du piston est alors égale au double de l'excen- tricité de la came (distance du centre de la came à son axe de rotation 29) diminuée du jeu de cette came entre les butées 26 et 27, jeu qui lui-même est égal à la distance entre ces butées 26 et 27, diminué du diamètre de la came.
La figure 7 représente d'une manière plus détaillée un mode de réa- lisation d'un dispositif à came tel que celui dont le principe vient d'ê- tre exposé avec référence à la figure 6.
Sur cette figure 7, 31 désigne le bâti destiné à contenir le sys- tème mécanique de commande du piston et 32 le corps de pompe porté à l'ex- trémité de ce bâti mécanique 31 et à l'intérieur duquel se déplace un pis- ton plongeur 33, dont l'étanchéité est obtenue à l'aide d'un joint 34, 35 désigne la tige du piston coulissant dans un palier 36 et qui est solidai- re d'une chape 37 se terminant par un manchon 38, coulissant dans un palier 39, le dispositif de coulissement 35-36 étant aligné avec le dispositif de coulissement 38-39. A la partie antérieure de la chape est disposé un poussoir 40 destiné à coopérer avec la came 41 qui est constituée dans le mode particulier représenté par un roulement à billes excentré tournant au- tour de l'axe 42.
Le mouvement proprement dit de la came est commandé par un moteur, non représenté, ou par un dispositif moto-réducteur. Le plan de la chape 37 est décalé par rapport au plan de la came 42, soit vers l'a- vant de la figure, soit vers l'arrière de la figure, de façon à ne pas ge- ner le mouvement de rotation de cette came 41 autour de son axe 42. A l'in- térieur du manchon coulissant 38, qui est taraudé à cet effet, est dispo- sée une tige filetée 43 susceptible de se visser dans ledit manchon 38.
Cette tige filetée 43 porte, à sa partie antérieure, un poussoir 44 destiné à coopérer avec la came 41 et à sa partie postérieure une partie lisse 45 susceptible de coulisser dans un manchon 46 qui a la possibilité de tour- ner dans un palier 47 placé derrière le palier 39 et co-axial avec ce der- nier, mais qui ne peut pas coulisser dans ce palier.
A l'intérieur du man- chon 46 est prévue une gorge 48, dans laquelle pénètre un doigt 49 solidai- re de la pièce 45, si bien que, lorsque l'on fait tourner le manchon 46, celui-ci entraine en rotation par l'intermédiaire de ce doigt et de la gor- ge 48 la pièce 45 en obligeant par conséquent l'élément 43 à se visser ou à se dévisser dans le manchon 38, ce qui a pour effet de donner à l'ensem- ble de la pièce 43-44-45 un déplacement vers la droite ou vers la gauche.
Le mouvement de rotation de la pièce 46 est obtenu par exemple au moyen d'une manette de réglage 50 faisant corps avec ladite pièce. Par ailleurs un train d'engrenages 51 reliant la pièce 46 à un tambour 52 permet de ré- parer à chaque instant là position de réglage de la manette et par consé- quent la position de la pièce 43-44-45 à l'intérieur du bâti. Cette posi- tion détermine l'écartement des poussoirs 40 et 44 qui règle, ainsi que l'on va le voir, la course du piston et donc le débit de la pompe.
Conformément à l'invention, pendant le mouvement alternatif, la pièce 43-44-45 ainsi que le manchon 38 se déplacent en coulissant à l'in- térieur du palier 39 et du manchon 46 et, pour la position maximum vers la droite (aspiration terminée) elle vient en butée avec le fond 50 du manchon 46, cette position de butée étant ajustable lors du montage grâce par exem-
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ple à une vis 91 se vissant à l'arrière de la pièce 45. Lorsque cette piè- ce se trouve dans cette position de butée, la chape 37 étant alors immobi- lisée, la came 41, à sa partie la plus excentrée en contact avec le poussoir 44 et selon le réglage de l'écartement des poussoirs 40 et 44, obtenu par la manette 50, attaquera de nouveau le poussoir 40 après une fraction de tour plus ou moins grande.
Dans la position de réglage correspondant à l'écartement maximum des poussoirs 40 et 44, la came tournera sans action- ner dans un sens ou dans l'autre le piston :c'est le réglage correspondant à un débit nul; dans la position d'écartement minima des poussoirs 40 et 44, la came repoussera 40 aussitôt qu'elle quittera le contact de 44 : c'est le réglage donnant le maximum de course au piston et donc le débit maximum.
Les positions de réglage intermédiaires donneront tous les débits intermé- diaires entre zéro et le maximum.
En avant du cylindre 32 est disposée la boîte à clapets comportant les orifices d'entrée et de sortie du liquide qui communiquent avec les tu- bulures d'aspiration et de refoulement disposées côte à côte d'une manière en soi connue et dont la tubulure de refoulement 92 a seule été représentée sur les dessins.
Conformément à l'invention, les clapets utilisés 53 sont, de préfé- rence,, des clapets rappelant les clapets de compresseur. Ils ont été repré- sentés plus en détail sur les figures 8 et 9. Ils sont formés d'une tôle mince comportant à sa partie inférieure un bourrelet 54 destiné à venir s'appliquer et à faire étanchéité sur le siège 55. des saillies 56 servent, par ailleurs, à guider le mouvement vertical du clapet dans sa cage cylin- drique 57 tandis qu'une butée 60 (fig. 7) empêche toute levée excessive du dit clapet. Cette disposition a l'avantage que, d'une part le clapet a une très faible inertie et que, d'autre part, il assure une étanchéité aussi parfaite que possible.
L'emploi d'un tel clapet léger, sans ressorts, est d'ailleurs rendu possible grâce aux temps morts de fin de course, qui leur laisse le temps de retomber sur leurs sièges.
Conformément à l'invention on a prévu par ailleurs dans la tubulure de sortie un dispositif permettant de vérifier le bon fonctionnement du cla- pet. Ce dispositif est constitué essentiellement par une bille 61 suscep- tible de se déplacer entre deux butées extrêmes 62 et 63.
Lorsque le clapet de refoulement fonctionne convenablement, la bil- le est constamment maintenue dans la position représentée sur les dessins, c'est-à-dire en position aval par rapport à l'écoulement du liquide. Au cas de fonctionnement défectueux du clapet, la bille roule vers l'arrière jusqu'à la butée 63. Le mouvement de cette bille peut être rendu percepti- ble soit en constituant la tubulure en une matière transparente, ce qui la rend directement visible, soit en plaçant autour de la tubulure un dis- positif magnétique ou électromagnétique 64 relié à un appareil indicateur ou enregistreur quelconque qui réagit lorsque la bille se déplace entre ces butées.
Voici comment fonctionne la pompe doseuse proprement dite. Lors- que l'écartement des butées 34 et 40 a été, grâce à la manette 50, amenée à la valeur maxima, la came en rotation vient, périodiquement, en contact glissant avec les poussoirs 40 et 44 sur lesquels elle n'agit pas : le dé- bit est par conséquent nul.
Si maintenant, grâce à la manette 50, on amène la pièce 43-44-45:- en une certaine position de sa course telle que celle représentée sur les dessins, pour laquelle l'écartement 40-44 est plus faible que dans le cas précédent, la came 41 en tournant agit dans sa course de compression sur le poussoir 40, de manière à le repousser complètement jusqu'à la position
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représentée sur les dessins.
Après quoi, la dite came continuant à tourner, viendra au bout d'un certain parcours de sa course, en contact avec le pous- soir 44 qu'il repoussera jusqu'à ce qu'elle soit dans sa position diamétra- lement opposée à celle représentée sur les dessins et pour laquelle la vis
91 est en contact avec le fond 90 de la pièce 46. Continuant à tourner la came abandonnera aussitôt le poussoir 44 et viendra à nouveau en contact avec le poussoir 40 et repoussera alors vers la gauche le piston 33 jusqu'à la position représentée,
Dans le cas où l'on désire que le débit de la pompe soit asservi à une quantité variable donnée quelconque, la manette 50 pourra être rempla- cée directement (figure 10) par un moteur 65 dont le mouvement lui-même sera asservi à la quantité désirée.
Le dispositif représenté sur les figures 11 et 12 montre un systè- me de plusieurs pompes doseuses (trois dans le cas représenté) qui sont ac- tionnées par une même came.
La figure 11 est une vue en plan du système et la figure 12 une coupe transversale axiale à plus grande échelle.
Sur la figure 11, trois pompes 66-67 et 68 sont disposées aux trois sommets d'un triangle équilatéral, les axes des pistons de ces pompes con- vergeant tous au centre de ce triangle. Chaque dispositif de pompe compor- te (voir figure 12), un système de chape 69 d'un type analogue à celui qui vient d'être décrit mais la came 41 qui agit sur les poussoirs 40 et 44 de chacune de ces chapes est la même pour les trois pompes. Les chapes des trois pompes sont décalées en hauteur l'une par rapport aux autres, d'une manière non représentée, afin que leurs mouvements n'interfèrent pas. On se rend compte que, dans ces conditions, la came dont la rotation est com- mandée par exemple par un moteur 70, actionne successivement les trois pom- pes dont le mouvement est déphasé à chaque fois de 120 .
Cette disposition permet d'une part à l'aide d'une seule came d'obtenir le mouvement de trois pompes, ce qui est un avantage pour les gros débits, et d'autre part de permettre ce déphasage de 120 qui, si les entrées des différentes pompes d'une part et les sorties de ces différentes pompes d'autre part, sont respectivement raccordées entre elles, permet un écoulement extrêmement ré- gulier du liquide et une puissance absorbée totale minima.
Le dispositif qui vient d'être décrit avec référence fig. 11 et 12 permet d'actionner trois pompes au moyen de la même came. Or, il peut y avoir intérêt lorsqu'on veut obtenir de très gros débits, à prévoir un nombre de pompes supérieur actionnées par la même came. Il est alors avan- tageux que l'on puisse actionner simultanément deux pompes opposées face à face, auquel cas un dispositif en hexagone comme celui décrit, permettra d'actionner simultanément non pas trois mais six pompes.
On peut arriver à ce résultat au moyen de pompes dont tous les or- ganes sont situés d'un seul et même côté de la came Une disposition de ce genre a été représentée sur la figure 13. Dans ce cas, la came 71 ex- centrée par rapport à son axe de rotation 72, comporte de préférence une gorge 73 dans laquelle est inséré un galet 74 qui pivote dans un organe de commande 75-76-, de telle manière que pendant la rotation de la came, cet organe de commande soit actionné successivement dans un sens et dans l'au- tre. Cet organe de commandé est constitué par une sorte d'étrier comportant deux éléments d'extrémité 75-76 reliés entre eux par deux tiges. Ces deux éléments d'extrémité 75-76 constituent les organes mobiles destinés à ac- tionner le piston.
Ce piston 77 se déplace dans le cylindre 78 et fait corps avec une barre 79 reliée par deux tiges 80 à une autre barre 81 qui est destinée à être actionnée par l'élément 76 pendant le mouvement de ce-
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lui-ci. Dans la barre 81 est d'autre part insérée une vis de réglage 82 dont les extrémités 83-84 constituent les butées servant à limiter le mou- vement du piston.
La butée 83 est destinée à venir en contact avec l'élément 75 tan- dis que la butée 84 est destinée à coopérer avec une butée fixe 85.
Voici comment fonctionne un tel dispositif. Celui-ci est représen- té à la fin de sa course de refoulement. La came tournant dans le sens des aiguilles d'une montre par exemple, l'étrier 75-76 est tout d'abord repoussé vers la droite et coulisse par rapport à l'ensemble constitué par les éléments 77-79-80-81-82 qui restent immobiles jusqu'à ce que la pièce 75 vienne en contact avec la vis 82 en 83. A partir de ce moment, l'élé- ment 75 repousse cette vis et l'ensemble 77-79-80-81-82; c'est le début de la course d'aspiration.
Celle-ci se produit jusqu'à ce que la came ait effectué un demi-tour complet à partir de la position initiale représen- tée, et dans cette position extrême la butée 84 est venue en contact avec la butée fixe 85; à partir de ce moment, la came continue à tourner, entrài- nant les éléments 75-76 en sens inverse, tandis que l'ensemble 77-79-80-81 82 ne bouge pas et cela jusqu'au moment où l'élément 76 vient s'appliquer contre l'élément 81 qu'il entraine alors vers la gauche, (course de refou- lement). Celle-ci s'achève lorsque la came a repris la position représen- tée sur la figure.
Il est clair que les organes étant disposés de la manière représen- tée, il est possible de mettre une deuxième pompe alignée et opposée à la première par rapport à la came. Comme dans le cas des figures 6 et 7, le réglage de la position de la vis 82 permet de régler la course du piston.
La figure 14 est le schéma simplifié montrant, à beaucoup plus gran- de échelle, comment il est possible d'amortir les chocs lorsque l'organe de commande prend contact avec le dispositif formant corps avec le piston.
Dans le cas précédent, il s'agit par exemple des organes 75 et 83. Il suf- fit de prévoir dans l'un des éléments venant en contact à ce moment, par exemple l'élément 83, une saillie conique 86 destinée à pénétrer dans un évidement cylindrique correspondant 87 du poussoir 75.
L'ensemble étant plongé dans un lubrifiant tel que de l'huile, on sait que d'une manière en soi connue, le laminage de l'huile lors de l'en- trée de l'élément 86 dans le cylindre 87 amortit considérablement le choc.
Bien entendu, un tel amortisseur pourra être prévu entre les divers éléments venant en contact par choc.
On pourra apporter bien entendu, de nombreuses modifications sans sortir du domaine de l'invention qui n'est pas limitée aux dispositifs dé- crits.
REVENDICATIONS.
1. - Perfectionnements aux pompes à piston, caractérisés par le fait que le cycle de fonctionnement des dites pompes comporte un temps mort de durée non négligeable à la fin de la course de refoulement et, éventuelle- ment, unaitre temps mort à la fin de la course d'aspiration..
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.