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INSTALLATION POUR LE TRAITEMENT THERMIQUE DE PROFILEMETALLIQUESS EN MOUVEMENT PAR PASSAGE DIRECT DU COURANT ELECTRIQUE.
Page 4, ligne 33, les amenées de courant doivent être désignées par 12 (au lieu de 5) ; Mêmepage, dernière ligne, il faut 15 au lieu de 6 pour désigner l'électrode ; Page 5, ligne 5, les chiffres 7 et 8 doivent être respectivement 16 et 17 ; Page 6, ligne 42, la poulie doit être désignée par 31 (au lieu de 7); Page 7, ligne 24,le produit doit porter la référence 1 (au lieu de 5); Page 8, ligne 28, le bassin doit porter la référence 2 (au lieu de 1);
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L'invention vise à établir une installation pour le traitement thermique de profilés métalliques en mouvement par passage direct du courant électrique.
Il a déjà été proposé d'établir un dispositif de contact pour amener des courants électriques à des éléments métalliques profilés, en vue de leur chauffage par résistance Dans ce dispositif, les éléments profilés traversent des entassements, libres ou lestés, de billes où d'éléments analogues, agissant comme corps de contact.
Dans cette réalisation, un tronn de l'élément en mouvement, appelé à être chauffé par effet Joule, est compris entre deux bassins servant à l'amenée et au départ du courant.
Lorsque, conformément à la solution proposée, les bassins sont constitués en une matière bonne conductrice d'électricité, le passage du courant vers le profilé se concentre principalement en des points voisinsdes faces tournées l'une vers l'autre des parois en bout des bassins. Ceci est notamment le cas lorsque le produit à chauffer représente une résistance relativement élevée par rapport à celle des corps de contact entassés. Cette concentration de courant peut amener une détérioration de la surface du produit par des brûlures dues à la formation d'étincelles.
Pour éliminer cet inconvénient, et conformément à la présente invention, les bassins sont établis en tout ou partie en une matière isolante, l'amenée de courant se faisant à l'aide d'électrodes qui sont en contact électrique avec les corps de contact. Les électrodes peuvent être constituées par des parties des parois du bassin.
D'autre part, le produit peut être amené à parcourir un ou plusieurs dispositifs de trempe lors de son passage dans l'installation, ces dispositifs étant placés entre les systèmes de contact de telle façon que le chauffage continu du produit, tant pour la trempe que pour le revenu, s'opère en une seule opération.
Selon une autre caractéristique de l'invention, les bacs ou bassins sont remplis d'un liquide, de préférence conducteur d'électricité, de telle sorte que les éléments servant de corps de contact et dont les entassements sont traversés par le profilé, sont recouverts entièrement ou partiellement par ce liquide. Pour permettre le passage du produit par le dispositif de contact, les parois en bout des bassins sont munies d'orifices que peut traverser le profilé, alors que les corps de contact sont arrêtés. Dans le dispositif faisant l'objet de la solution proposée antérieurement, le liquide qui sert en même temps que le procédé doit être recueilli dans un autre réceptacle d'où il doit être ramené au bassin de contact par une pompe spéciale.
Dans ce cas, le liquide de contact sortant est en partie entraîné par le profilé sous la forme de gouttes par exemple, ce qui provoque un chauffage irrégulier de ce produit, étant donné que les endroits auxquels adhèrent les gouttes s'échauffent plus lentement en raison de la chaleur vaporisation qui est absorbée à ces endroits. Finalement, la formation de dépôts de sels, qui demenrent sur le produit après évaporation des gouttes de liquide, est nuisible dans beaucoup de cas, notamment lorsque le profilé doit parcourir des dispositifs de trempe, etc., comme envisagé plus haut.
Il est vrai que, dans une forme d'exécution de la solution antérieure précitée, une sortie de liquide excessive est empêchée par le fait que les fentes situées dans les parois en bout du bassin, et que traverse le profilé, sont munies de tiroirs ou diaphragmes, montés de préférence d'une manière élastique et destinés à réduire au minimum les dimensions
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des orifices d'entrée et de sortie du profilé. Toutefois, les organes ne peuvent s'opposer à la sortie du liquide que d'une façon imparfaite. Il s'ensuit que des quantités résiduelles plus ou moins importantes de liqui- de adhèrent au produit, ce qui entraîne les inconvénients susdits.
L'invention vise à éliminer ces inconvénients et, principalement, à empêcher toute formation de gouttes sur le produit traversant l'instal- lation de chauffage. De plus, elle vise à réduire la quantité de liquide qui s'échappe des dispositifs de contact et, éventuellement, à empêcher complètement une telle sortie de liquide.
Selon l'invention, il est prévu des dispositifs de soufflage à l'aide desquels un courant d'air ou de gaz est dirigé contre le produit aux points d'entrée et de sortie des dispositifs de contact pour ce pro- duit, de telle façon que des restes de liquide, notamment des gouttes, qui adhèrent au produit sortant, soient éliminées par une vaporisation accé- lérée ou chassées par soufflage, le liquide de contact étant éventuelle- ment retenu, et sa sortie du dispositif de contact ralentie ou complète- ment empêchée.
Dans ce dernier cas, la pression du courant d'air ou de gaz est choisie de façon à être légèrement supérieure à celle du liquide à rete- nir. D'une façon générale, on ne cherchera pas à empêcher complètement l'é- coulement du liquide, cela afin de pouvoir évacuer, à l'aide du liquide en circulation, la chaleur engendrée ou fournie dans le dispositif de con tact (notamment en ce qui concerne le contact de l'installation situé au bout de la distance de chauffage). Dans cette construction, la quantité d'eau évacuée, et donc la température du dispositif de contact, peut être déterminée en réglant l'intensité et l'orientation du courant d'air ou de gaz.
Lorsque l'installation de chauffage est munie d'un dispositif tel qu'une hotte remplie d'un gaz protecteur par exemple, etc., qui empêche l'accès de l'air atmosphérique au produit chauffé et en mouvement, et con- formément à une autre caractéristique de l'invention, le gaz protecteur alimentant ce dispositif peut être utilisé, de la manière décrite ci-des- sus, pour empêcher l'accès du liquide au produit chauffé. Le gaz protec- teur peut être remployé plusieurs fois, afin de réduire la consommation, comme il est connu en soi.
L'emploi de dispositifs de contact faisant l'objet de la présente invention est avantageux non seulement lorsqu'il s'agit de traiter des produits d'une épaisseur relativement importante et inflexibles, pour les- quels les bains de contact habituels à métal liquide n'entrent pas en li- gne de compte. Les bains métalliques connus présentent une série d'incon- vénients notables, même lorsqu'ils sont appliqués à des produits de fai- ble épaisseur. Principalement, ces bains nécessitent un apport de chaleur permanent en vue de maintenir le métal à l'état liquide. Un autre incon- vénient réside dans les pertes dues à l'oxydation du métal.
Un autre inconvénient réside dans le fait que des particules du métal liquide adhèrent au profilé lors du passage de celui-ci et sont ain si évacuées du bain (plombage des profilés).
Comme chaque modification de la température du métal en fusion influence également celle du profilé, fil par exemple, il est nécessaire de prévoir des thermostats pour les points de contact. De plus, ét notam- ment lorsqu'on adopte une grande vitesse de passage pour le produit en mouvement, on est obligé de surchauffer le bain à des températures très élevées, affi que les particules du bain n'adhèrent pas par solidification au profilé duit à l'état froide
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Il est vrai que l'on connaît des systèmes où un dispositif de chauffage initial, un deuxième bain par exemple, est intercalé à l'entrée du dispositif de chauffage à haute température,\en'amont .du dispositif de contact proprement dit,
de façon que le profilé se réchauffe entre le dis- positif de chauffage initial et le début du parcôurs de chauffage à hau- te température. Or, cette disposition rend l'installation compliquée et coûteuse.
Pour remédier à cet inconvénient l'invention vise à établir un dispositif de contact particulièrement applicable au traitement de profi- lés flexibles, de faible épaisseur, ce dispositif étant simple et d'une construction peu coûteuse.
L'invention prévoit, pour le traitement de profilés flexibles, un système de guidage à l'aide duquel le profilé en mouvement est intro- duit dans la masse de corps de contact, et retiré hors de celle-ci, en s'infléchissant une ou plusieurs fois.
Ceci dispense de la prévision, sur les parois du dispositif de contact, de fentes, de tiroirs ou de diaphragmes, nécessaires dans le cas de produits non flexibles, ce qui simplifie notablement le système selon l'invention.
Pour assurer l'évacuation de la chaleur, on peut munir le disposi- tif de contact d'un système de refroidissement.
Grâce aux nombreuses inflexions du profilé et à l'allongement de la partie de celui-ci située à l'intérieur du dispositif de contact, on obtient un passage de courant plus efficace, tout en ménageant le produit.
Pour améliorer davantage l'efficacité du contact, on peut faire usage de poids, de tas ou d'une plaque recouvrant toute la surface et munie d'évi- dements destinés à recevoir le lest, comme cela a déjà été prévu dans la solution proposée en question. Au lieu de cette disposition, ou conjointe- ment avec celle-ci, et lorsqu'il est fait usage de corps de contact en une matière magnétique, on peut prévoir sous le bassin des aimants qui sou- mettent les corps de contact à une pression supplémentaire. Les aimants et le dispositif de refroidissement précité sont évidemment tout aussi bien applicables aux profilés droits en mouvement.
D'autre part, dans les systèmes de chauffage par résistance élec- trique de produits oblongs qui forment eux-mêmes la résistance, on fait passer le produit de façon continue entre deux contacts disposés à une cer- taine distance l'un de l'autre et servant à l'amenée du courant, de sorte que le tronçon du produit compris entre les contacts se réchauffent.
Pour amener le courant jusqu'au produit, il est connu d'employer des contacts à glissement ou à galets. Ces contacts créent le risque d'une formation d'étincelles sur les surfaces de contact, ce qui peut entraîner une détérioration du produit.
Il est en outre connu d'utiliser des bains de liquides bons con- ducteurs électriques en guise de moyens de contact pour l'amenée continue de courant. Ces bains ont donné dans la pratique des résultats notablement plus favorables que les contacts mentionnés plus haut.
Toutefois, comme on le sait, les bains connus, utilisés dans le but précité présentent d'autre part un défaut sensible. Celui-ci réside dans le fait que ces bains ne peuvent être utilisés comme dispositifs de contact que pour les produits à traiter qui, grâce à leurs dimensions ou à leur nature, peuvent s'infléchir de manière à s'immerger sous la surface du bain et à être ainsi baignés sur une certaine longueur par le métal li- quide. Pratiquement, l'application de bains liquides est limitée à des fils
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et des feuillards flexibles, c'est-à-dire que les bains ne peuvent pas être utilisés pour le traitement de barres ou profilés (tubes par exemple) d'une épaisseur plus grande.
Or, dans certains cas on doit laisser refroidir lentement le pro- filé chauffé par le passage du courant. A cet effet, il faut prévoir à la fin du parcours de chauffage un dispositif de contact pouvant être lui- même à une température suffisamment élevée, de manière à empêcher un re- froidissement trop rapide du produit. Pratiquement, seul un bain liquide, de préférence métallique, peut servir à cette fin. L'inconvénient des bains métalliques cité plus haut, et qui consiste en ce que des particu- les de métal liquide viennent adhérer au profilé pendant passage, ne se présente pas lorsqu'un tel bain est prévu en guise de dispositif de con- tact à la fin du trajet de chauffage, le métal en fusion ne pouvant pas adhérer par solidification au produit à l'état chaud.
Afin qu'un tel dispositif de contact chaud puisse être utilisé à la fin du trajet de chauffage, même lorsqu'il s'agit de produits oblongs qui, soit par suite des dimensions ou de la forme de leur section, soit en raison de leur nature, soit pour toute autre cause, ne peuvent pas s'in- fléchir jusqu'au dessous de la surface du bain, le dispositif de contact prévu à la fin du trajet de chauffage peut consister, conformément à l'in- vention, en un bain liquide conducteur comportant des moyens par lesquels le niveau du liquide peut être rehaussé localement au-dessus du niveau du bord du réceptacle contenant le liquide, de sorte que des produits de forme rectiligne puissent traverser la partie surhaussée du bain sans qu'il soit nécessaire de les infléchir.
L'élévation du liquide au-dessus du niveau du bord du bassin peut être obtenue de diverses manières, comme il sera exposé dans la suite de la présente description.
Plusieurs exemples d'exécution de l'invention seront décrits ci- après en se référant aux dessins annexés.
Dans l'exemple de la figure 1 les parois en bout 14, détournées du tronçon sous courant du produit, servent d'électrodes auxquelles sont connectées les amenées de courant 5 Dans ce dispositif, lorsque la con- ductibilité du produit à chauffer est approximativement égale à celle des corps de contact entassés, le passage du courant se répartit à peu près uniformément sur toute la longueur de chaque bassin, comme indiqué par les flèches.
Pour un rapport de conductibilités différente s, il sera avantageux de disposer les électrodes, ou les parties conductrices des bassins, qui les remplacent, en un autre endroit que celui indiqué plus haut, par exem- ple au milieu de chaque bassin. Un tel exemple est indiqué dans la figure 2, où les indices désignent les mêmes éléments que dans la figure 1.
Les électrodes ne doivent pas nécessairement faire partie inté grante des parois des bassins ; peuvent être établies de toute autre manière, par exemple consister en des corps tubulaires qui enclavent en- tièrement ou partiellement le produit à traiter.
Pour éviter un coincement des corps de contact, le diamètre des électrodes peut aller croissant dans le sens du déplacement du produit.
Les électrodes peuvent être constituées par des éléments distincts qui entourent le produit à la manière d'une cage. Dans ce cas, les corps de contact peuvent s'échapper latéralement par les ouvertures laissées en- tre les élé ents
La montre un exemple où l'électrode 6 présente une forme
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conique et est disposée coaxialement avec le profilé. La figure 4 est une coupe suivant a-b de la figo 3.
La figure 5 est également une coupe suivant la ligne a-b de la figure 3, mais relative à une autre variante. L'électrode conique se com- pose ici d'éléments distincts 7 séparés par des intervalles 8. Grâce à la possibilité d'échappement qui est ainsi offerte aux corps de contact, on évite le coincement de ceux-ciquel que soit le sens du déplacement du produit.
Les figures 6 et 7 montrent un dispositif de contact de l'instal- lation de chauffage selon l'invention, destiné à amener le courant au pro- filé. Ce dispositif est parcouru par le profilé 1 dans le sens de la flè che Au bout du parcours de chauffage est prévu un deuxième dispositif de contact pour le départ du courant. Entre les deux dispositifs de con- tact peut être prévu un dispositifde trempe, de sorte que, apràs avoir été trempé, le produit chauffé est soumis au revenu sur le parcours entre le dispositif de trempe et le deuxième dispositif de contact, le tout en un seul passage. Le dispositif de contact se compose d'un bassin 2 rempli de corps de contact 9 recouverts d'un liquide conducteur 4.
L'indice 13 désigne les fentes, partiellement recouvertes par les diaphragmes 3, qui servent au passage du produit. 12 désigne l'amenée de courant au dispo- sitif de contact.
En regard des points de sortie du produit est prévu, à l'extérieur du bassin, un dispositif de soufflage 18 comportant des orifices 19, en forme de tuyères, qui émettent un jet d'air ou de gaz 20 orienté vers le point de sortie du produit.
De plus, le dispositif de soufflage peut être muni d'orifices de sortie supplémentaires 21 qui émettent un deuxième jet d'air 22, lequel vient frapper le produit à une certaine distance de l'orifice du bassin, de manière à débarrasser complètement le produit de toute humidité qui pour- rait encore y adhérer. Le côté du dispositif de contact où se trouve l'en- trée du profilé est muni d'un dispositif de soufflage analogue 23. La pré- vision d'orifices supplémentaires 19 ne s'impose pas à cet endroit.
Dans l'exemple représenté, les systèmes de soufflage 18-23 sont de forme annulaire et peuvent comporter une solution de continuité, de préférence dans la partie supérieure, afin de permettre la mise en place du profilé.
Comme les gouttes sont principalement suspendues sur la face in- férieure du profilé, il suffira généralement de diriger le jet d'air ou de gaz de bas en haut contre le profilé; le système de soufflage peut ce- pendant être établi de façon que la face supérieure du produit soit éga- lement soumise à l'action du jet de gaz ou d'air. Dans ce cas, et pour faciliter la mise en place du produit lorsqu'il est fait usage de systè- mes de soufflage qui entourent complètement celui-ci, la partie supérieu- re du système de soufflage peut être montée à pivotement. En outre, le dispositif de soufflage peut comprendre des chambres de distribution con- nues en soi, afin d'assurer une sortie uniforme du gaz ou de l'air.
Au-dessous des systèmes de soufflage, on prévoit de part et d'au- tre du dispositif de contact des bacs collecteurs 24, 25 destinés à re- cueillir le liquide qui s'échappe éventuellement du bassin 2 par les ori- fices d'entrée et de sortie du produit, bacs d'où le liquide est ramené au bassin par une pompe 26 et au moyen de conduites 27, 28. L'indice 29 désigne un organe de réglage intercalé dans la conduite d'amenée de gaz ou d'air, qui permet de régler la pression du gaz et de contrôler la quan- tité de liquide qui s'écoule, ainsi que la température de celui-ci. Lorsque
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le système de soufflage est établi de telle façon qu'il empêche complète- ment la sortie du liquide, on peut omettre les bacs collecteurs.
Il va de soi que le principe de base de l'invention est également applicable au cas d'un bain de contact qui sert également à la trempe du produit et qui contient par conséquent un liquide composite, maintenu à une température appropriée. Il sera avantageux que le liquide sortant du dispositif de contact, qui sert également de dispositif de trempe,soit dirigé vers l'autre dispositif de contact, qui reçoit le produit à trai- ter encore à l'état froid, et inversement. De cette manière, une partie de la chaleur cédée au dispositif de contact nommé en premier lieu peut être utilisée au préchauffage du produit froid.
Lorsque l'installation selon l'invention comporte, à côté de dis- positifs de contact, des dispositifs de trempe, par exemple des pommes d'arrosoir, comme envisagé plus haut et, conformément à une autre carac- téristique de l'invention, les dispositifs de trempe peuvent également être munis de systèmes de soufflage, afin d'empêcher que la formation de gout- tes sur le produit, en aval du système de trempe, n'influence défavorable- ment le revenu.
De plus, les systèmes de soufflage et les dispositifs de contact eux-mêmes peuvent être établis et disposés d'une autre façon que celle in- diquée dans les figures 6 et 7 et s'adapter aux diverses sections possibles du produit à traiter. En particulier, la disposition des figures 6 et 7 est également applicable à celle représentée dans les figures 1 à 5.
Dans la figure 8, l'indice 1 désigne le profilé à traiter et 2, le bassin de contact contenant les corps de contact 9. Le bassin 2 peut en outre contenir un liquide conducteur 4 qui recouvre les corps de contact.
30, 30 désignent des poulies d'entrée et de sortie, montées à isolation et servan à guider le produit. La poulie 31, prévue entre les deux premiè- res, est montée à déplacement vertical dans les deux sens, conformément à l'invention et sert à guider le produit flexible dans le système de con tact. Toutes les trois poulies, 30, 30, 31, peuvent être établies en une matière non conductrice et résistant à l'usure. L'introduction du produit se fait simplement en le plaçant au-dessous de la poulie soulevée 31 et en abaissant cette dernière, ce qui fait pénétrer le profilé dans la mas- se de contact (voir la position en traits interrompus et la" position en;traits pleins de la poulie 31 dans la figure-8). 12 désigne'l'amenée de-.courant au dispositif de contact.
Dans le cas ou le profilé sortant du dispositif de contact ris- que d'entraîner des corps de contact 9, on peut prévoir une racle 34 qui assure le retour de ces corps au bassin 2.
Sur le côté amont de la poulie à déplacement vertical 31 est pré- vue une deuxième racle 35 qui empêche tout coincement des corps de con- tact 9 entre le profilé et la poulie 7. Ce coincement peut également être évité en donnant à la poulie 31 un diamètre suffisamment réduit. Selon une variante, on peut munir la périphérie de cette poulie de nervures dis- posées à la manière d'une denture à chevrons, de sorte que les billes ou autres corps de contact qui viendraient se coincer pourraient se dégager latéralement grâce aux gorges obliques qui séparent ces nervures.
Comme montré dans la figure 8, on peut prévoir sous le fond du bassin 2 plusieurs aimants 32, qui peuvent être des aimants permanents ou des électroaimants. Les corps de contact 9 sont dans ce cas établis en une matière magnétique, de sorte que ces aimants 32 permettent d'engendrer ou d'augmenter la pression que doivent exercer les corps de contact sur le profilé par @ entre eux.
@ @ et selon une autre caractéristique de l'invention, on
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peut accoler au bassin 2 ou disposer à l'intérieur de celui-ci un réfri- gérateur 33, afin d'empêcher que le liquide conducteur 4 ne dépasse une température maximum, c'est-à-dire, empêcher une évaporation trop intense du liquide.
La disposition selon la figure 8 est également applicable à l'exem- ple selon les figures 1 à 5.
Il est bien entendu que la construction selon la figure 8 peut être munie de systèmes de soufflage selon l'exemple des figures 6 et 7; il suffit cependant de prévoir un système de soufflage du côté de sortie du produit.
Le soufflage peut se faire avec l'air ou un gaz protecteur. On peut éventuellement prévoir dans ce cas un enrichissement en oxygène qui servirait, dans certaines conditions, à la combustion ou à l'oxydation de couches superficielles décarburées, provenant du traitement antérieur.
Dans la figure 9, l'indice 2 désigne le bassin du bain. Ce bassin est muni de deux cloisons 38 qui divisent son espace intérieur en trois parties. Dans la partie médiane est disposée une hélice 39 pouvant être entraînée par un moteur 40. L'indice 1 désigne le produit en mouvement, à chauffer. La figure 9 est une coupe par le bain de liquide, dans un plan parallèle au produit à traiter. La figure 10 montre une coupe perpendicu- laire à ce plan.
Le mouvement du bain provoqué par la rotation de l'hélice produit un enlèvement 41 de la surface du liquide, dit "menisque", par lequel on fait passer le produit 5. Comme montré dans la figure 9, l'intervalle en- tre les cloisons 38 peut se rétrécir de bas en haut, ce qui augmente la vitesse du courant de liquide dans la bain et accentue l'enflement. L'ame- née de courant au bain de liquide est désignée par 12.
Le liquide de contact peut être soit un sel fondu, soit un métal liquide ou en fusion.
Pour fondre le contenu du bain, il est généralement nécessaire de disposer d'une source de chaleur spéciale. Dans l'exemple choisi ici, cet- te source consiste en un chauffage à résistance 42. Dans certains cas il sera nécessaire de chauffer également le bain pendant la marche, l'apport de chaleur supplémentaire pouvant être assuré dans ce cas par ce même dis- positif 42. Toutefois, dans certaines conditions d'exploitation on peut se trouver dans la nécessité de refroidir le bain, par exemple lorsque ce- lui-ci absorbe une trop grande quantité de chaleur de la part du profilé à l'état chaud, ce qui peut surtout être le cas pour le bain de contact prévu à l'extrémité d'aval du produit.
Pour remédier à cette situation, on peut incorporer au dispositif des tuyaux de refroidissement 43, de sorte qu'en se servant du système réfrigérant et du chauffage à résistance pré- cité, on peut influencer la température du bain dans de larges limites et l'adapter aux besoins momentanés.
Le mode d'exécution montré dans les figures 11 à 13 diffère de celui qui vient d'être décrit, par le fait qu'il présente une plus grande largeur. Comme il ressort notamment des figures 12 et 13, cet exemple est agencé spécialement pour le passage d'un nombre relativement élevé de pro- filés 1. A la partie supérieure du bain sont prévues des cloisons 44 à encoches 45 à la manière d'un peigne, que traversent les profilés. Ces en- coches sont étroites, afin de réduire au minimum la quantité de liquide qui s'écoule de l'enflement du bain vers les chambres latérales. Ces enco- ches peuvent aller en se rétrécissant vers le milieu du bain.
Eventuelle- ment, et comme montré dans la figure 13, les encoches peuvent aller en se rétrécissant dans une même direction, de préférence dans la direction
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opposée à celle de l'avancement du produit.
La surélévation du niveau du liquide au-dessus du niveau du bord du bassin peut être réalisée suivant une autre solution mécanique. Dans les exemples des figures 14 et 15, et conformément à l'invention, on peut prévoir par exemple une pompe 46 immergée dans le bain ou dont le raccord d'aspiration tout au moins est en contact avec le bain, le tube de refou- lement 47 de cette pompe comportant un ou plusieurs orifices de sortie 48, situés à une certaine distance au-dessus du niveau du liquide. Le pro- duit 1 est disposé de façon à être léché abondamment par le liquide 49 soulevé au-dessus du niveau du bain, ce qui permet d'amener le courant au produit.
Une réalisation particulièrement avantageuse est représentée dans la figure 15, où le courant de liquide est subdivisé .en deux courants par- tiels dont les pressions sur le produit traité s'annulent mutuellement.
On peut aussi adopter une disposition où les jets de liquide sont dirigés dans le sens d'avancement du produit et attaquent celui-ci obliquement.
L'enflement à la surface du bain peut être produit par des moyens autres que mécaniques, par exemple l'ascension naturelle due à la chaleur.
Ainsi, cet enflement du bain peut être produit par une circulation ther- mique provoquée par une surchauffe partielle et/ou un refroidissement par- tiel du baino
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'enflement du bain peut être obtenu par l'effet dynamique de courants électriques qui parcourent le liquide. On utilise de préférence, comme montré dans l'exé- cution selon la figure 16, des courants engendrés par induction. Le bain selon la figure 16 diffère principalement de ceux des figures 14 et 15 par le fait qu'il comporte un conducteur 51 formant des spires autour du bassin 1 et pouvant être refroidi à l'eau. 52 désigne une connexion allant à une source de courant alternatif, non représentée. 12 désigne le raccor dement aboutissant au bain de liquide.
Le retour à la source de courant alternatif s'effectue par le produit chauffé et par le deuxième bain de contact nécessaire, de préférence identique au premier, non représenté dans les dessins. Comme le bain consiste en un liquide conducteur, il de- vient le siège de courants secondaires induits, ce qui donne lieu au phé- nomène bien connu d'un enflement au centre de la surface du bain. On peut adopter une disposition selon laquelle, et conformément à la figure 16, le conducteur 51, qui sert à produire les courants d'induction, sert éga- lement de connexion pour le bain liquide.
Toutefois, le courant servant à produire l'enflement du bain peut être autre que celui utilisé pour chauffer le produit. Par exemple, le chauffage du bain peut être assuré par du courant continu, alors que l'on utilisera le courant alternatif pour produire l'enflement du bain.
De même, il peut être avantageux dans certains cas d'utiliser des courants de fréquence différentes pour produire l'enflement du bain et pour assurer le chauffage du produit. Dans ce cas, on devra évidemment prévoir une source spéciale pour le courant nécessaire pour engendrer l'en- flement du bain.
Pour éviter une oxydation préjudiciable du liquide de contact et du produit, la surface du bain et le trajet suivi par le produit peuvent être entourés d'un gaz protecteur dans leur entièreté ou en partie, du moins aux endroits où le produit est porté à une température élevée. A cette fin les points de contact et le produit compris entre ceux-ci peu- vent être fermés hermétiquement,,à une partie ouverture près, destinée à l'entrée . la. sortie du produit, dans un dispositif de recouvrement
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approprié, de façon à maintenir une légère surpression du gaz protecteur.
L'idée qui est à la base de l'invention n'est nullement limitée aux exemples d'exécution décrits.
Elle englobe également des réalisations qui diffèrent par leur disposition et leur conformation des différents organes représentés, par exemple de l'hélice 39, des cloisons 38, etc., ainsi que par la construc- tion d'ensemble. Par exemple, la bain peut présenter une longueur quel- conque, suivant les nécessités du procéda métallurgique. Le bain de liqui- de peut également servir à un chauffage ou à un refroidissement complé- mentaires des profilés par conduction, par exemple en vue de la trempe ou du pré chauffage.
D'autre part, chacun des bains liquides nécessaires pour l'amenée et le départ du courant dans un système de recuit peut être établi diffé- remment.
En faisant appel à des métaux appropriés pour constituer les bains liquides, on peut utiliser ceux-ci simultanément pour produire un revête- ment métallique.
Toutes les variantes indiquées ci-dessus, ou analogues, apportées à l'exécution ou à l'application de l'objet de l'invention peuvent être réalisées sans s'écarter de l'idée fondamentale de l'invention.
REVENDICATIONS.
1 Installation pour le traitement thermique de produits métal- lurgiques profilés, tels que fils, feuillards, tubes, barres, etc., en mouvement, par chauffage par résistance au moyen d'un passage direct d'un courant électrique, en un ou plusieurs trajets de traitement, cette ins- tallation comprenant au moins deux dispositifs de contact prévus au début et à la fin du trajet de traitement et destinés à amener des courants électriques au produit en pouvement, caractérisé en ce que le dispositif de contact, connu en soi, prévu au début du trajet de traitement, est cons- titué par un bassin contenant un entassement de billes, ou corps analo- gues, en guise d'éléments de contact, entre lesquels passe le profilé,
tan- dis que le dispositifde contact prévu à la fin du trajet de traitement consiste en un bain de liquide conducteur électrique muni de moyens per- mettant de surhausser localement le niveau du liquide au-dessus du bord du réceptacle contenant ce liquide, de façon qu'un produit de forme rec- tiligne puisse traverser la partie surhaussée du bain.