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La présente invention a pour objet un robinet perfectionné pour usages industriel! et sanitaire, réalisé suivant des critères nouveaux de simplification, ce qui le rend d'un usage plus pratique et d'une fabrica- tion en série plus rationnelle.
Il existe dans le commerce divers types de rovinets du genre en question et les plus employés sont les robinets à clé conique et les ro- binets avec petit levier mobile. Les premiers sont d'un emploi peu prati- que paroe qu'ils exigent l'intervention des deux mains pour la manoeuvre, sont de courte durée et n'ont qu'un effet de retenue limité, étant donné leur principe de réalisation et les matières employées, qui compremettent leur bon fonctionnement. Les seconds, qui, au lieu d'une clé, présentent une bille, laquelle, selon la position qu'elle prend, ouvre ou ferme le passage réservé au liquide, offrent une solution meilleure mais ont encore de nombreux défauts, qui, jusqu'à ce jour, ont empêché leur diffusion, bien qu'apparemment, ils soient simples et de fabrication facile.
Le problème de la parfaite retenue du liquide n'a pas du tout été résolu, bien que l'on ait eu recours, dans certains cas, à des opéra- tions de rectification onéreuses et à l'emploi de nombreuses pièces, ce qui d'ailleurs enlevait à l'article sont intérêt commercial.
On a déjà fait diverses tentatives pour fabriquer des robinets par estampage de matière plastique, comme le propose l'inventeur, mais on a rencontré des inconvéients notables: mauvaise retenue du liquide, déter-' . minée par des retraits spécifiques de la matière plastique, usure rapide, blocage facile des divers éléments frottant l'un sur l'autre, irrégularité du fonctionnement due à l'absorption d'humidité.
Le robinet faisant l'objet de la présente invention, bien qu'- étant réalisé par estampage et étant d'une extrême simplicité, évite les inconvénients cités plus haut. Il garantit une retenue sûre et parfaite, est actionné sans effort, par un léger déplacement, que l'on opère à l'ai- de de la main qui tient le robinet et qui agit sur un appendice dentelé supérieur.
Il peut être fabriqué par estampage, sans opérations de rectifi- cation ni;autres travaux spéciaux; il est composé d'un nombre très réduit dé pièces et est très avantageux aux points de vue économique et commercial.
Suivant le mode de construction faisant l'objet de l'invention, on prévoit l'emploi d'un élément mobile de retenue (soupape) de forme tron- conique, présentant un canal convenable de passage pour le liquide et un appendice périphérique permettant une manoeuvre facile; la soupape est contenue complètement dans le corps central du robinet qui porte, comme d'habitude, les éléments d'entrée et de sortie du liquide, c'est-à-dire la cannelle et le bec.
Ces deux dernières parties, notamment dans le type de robinet destiné à l'usage sanitaire, sont pourvues d'anneaux de renflement, qui permettent une prise plus sûre et un usage plus pratique et plus aisé.
L'élément de retenue sera de préférence réalisé en une matière plastique ayant une certaine élasticité, par exemple en polyéthylène, de façon que l'on obtienne une adhérence parfaite à la surface du corps central du robinet, ce qui exclut, lors de la fabrication,toute opération de rec- tificatîon ou d'ajustage, puisque, dans ce cas, pour atteinde l'effet de retenue parfait, il suffit d'une pression minime en direction axiale.
Sont également exclus tous frottements aggrippants éventuels entre les matières en contact, d'où la manoeuvre est très douce.
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Au dessin, on a représenté, à titre d'exemple une forme de ré- alisation de l'objet de l'invention.
La figure 1 représente le robinet sans le petit couvercle de fermeture, avec la cannelle et le bec.
La figure 2 représente le même robinet en coupe.
La figure 3 représente le robinet vu de dessus, le petit cou- vercle étant dévissé.
La figure 4 représente un robinet analogue, dont le bec et la cannelleforment un angle.
Dans ces figures,
1 désigne le corps central du robinet, qui présente,'intérieure- ment, une cavité tronconique; 2 désigne l'élément mobile de retenue ayant la même forme que l'évidement qui le contient mais une largeur légèrement inférieure à celle de clui-ci; 3 désigne l'appendice dentelé supérieur avec partie interne en queue d'aronde s'engageant dans l'élément mobile 2 ; 4 désigne le petit couvercle fileté destiné à fermer latéralement le corps central du robinet ; 5désigne le bec et 6, la cannelle; 7 désigne une saillie prévue à l'intérieur du petit couverole et destinée à maintenir l'élément 2 serré dans son logement, quelle que soit la position où il vient se placer pour la nécessité du fonctionnement;
8 désigne des passa- ges de décharge ménagés dans l'élément mobile 2 et 9, d'autres passages de décharge, latéraux.
Le fonctionnement du robinet est simple : déplace l'appendice dentelé 3 le long du secteur de manoeuvre pratiqué dans la partie supé- rieure du corps central, et l'élément mobile solidaire 2, par le jeu de la partie en queue d'aronde dans la cavité tronconique, met le conduit pra- tiqué dans ledit élément 2 dans l'alignement des canaux de la cannelle et du bec, pour la position d'ouverture du robinet ; la fermeture, c'est l'inverse qui se produit.
Le siège tronconique pour lelongement de l'élément de retence 2 est un peu plus large que l'élément 2 lui-même et le diamètre est choisi de telle manière qu'en engageant l'élément dans son siège, entre la paroi du corps central et la face de l'élément, il reste un peu de vide utile pour donner aux deux parties la possibilité de s'accorder dans quelque condition que ce soit. La saillie 7, qui peut être remplacée par une pastille ou un petit disque en matière plastique, maintient l'élé- ment 2 dans la position la meilleure pour le fonctionnement et l'empêche de glisser le long de la paroi de son logement.
L'appendice dentelé de manoeuvre 3 est, comme on l'a déjà dit, fixé à l'élément de retenue 2 au moyen d'une tige en queue d'aronde, qui est maintenue parfaitement en place dans la fente pratiquée dans le corps central et peut de là se déplacer en tournant dans cette fente ou secteur de manoeuvre, sans en- traver le mouvement de réglage, étant donné que la fixation à queue d'a- ronde permet un tel mouvement.
Les canaux de décharge pratiqués dans l'élément de retenue, comme ils se trouvent dans une zone inutile pour l'effet de retenue, ne peuvent nuire à cet effet.
L'abaissement du conduit de l'élément 2 par rapport au diamètre maximum du robinet (figure 4) est à conseiller même dans le type repré- senté à la figure 1, c'est-à-dire avec le bec et la cannelle dans le même axe; cette disposition permet en effet d'allonger sensiblement la queue d'aronde de l'appendice qui provoque la fermeture et l'ouverture du conduit, avec une meilleure marge de sécurité, et elle permet de prévoir un diamètre plus grand du conduit et une meilleure marge de retenue.
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Ce robinet peut être fait en une matière quelconque et spéciale- ment en matière plastique, telle que le polystyrène et analogue pour la partie fixe, et le polyéthylène et analogue pour l'élément tronconique de retenue.
Ces matières ont la propriété de laisser glisser doucement les matières plus dures sur leurs parois, comme si elles étaient lubrifiées, ce qui permet une retenue constante et parfaite.
Dans le cas des robinets à usage sanitaire, une ou plusieurs par- ties de ceux-ci peuvent être réalisées en matière transparente (polysty- rène), afin de permettre de voir les parties internes et le passage du liquide.
REVENDICATIONS.
1. Robinet pour usages industriel et sanitaire, réalisé en par, ticulier par estampage de matière plastique, caractérisé par le fait que la soupape de fermeture et d'ouverture pour le passage du liquide est constituée par un élément tronconique présentant un canal et contenu dans la cavité du corps central présentant, lui aussi, un passage (correspon- dant à ceux de la cannelle et du bec), élément tronconique que l'on fait tourner dans une courte mesure autour de son axe pour déterminer l'ou- verture ou la fermeture du conduit, fermeture qui s'obtient de façon par- faite , étant donné que pour la fabrication de l'élément tronconique, on emploie une matière plastique d'une certaine élasticité, qui, sans né- cessiter d'opérations spéciales de rectification après l'estampage, ga- rantit l'adhérence maximum et un bon glissement.
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The present invention relates to an improved valve for industrial use! and sanitary ware, produced according to new simplification criteria, which makes it more practical to use and more rational mass production.
Various types of rovinets of the kind in question are commercially available and the most widely used are conical key valves and valves with small movable lever. The former are of little practical use because they require the intervention of both hands for the operation, are of short duration and have only a limited restraining effect, given their principle of realization and the materials used, which compromise their proper functioning. The second, which, instead of a key, have a ball, which, depending on the position it takes, opens or closes the passage reserved for the liquid, offer a better solution but still have many flaws, which, until to date, have prevented their dissemination, although apparently they are simple and easy to manufacture.
The problem of the perfect retention of the liquid has not been solved at all, although in some cases expensive rectification operations and the use of numerous parts have been resorted to. elsewhere took away from the article its commercial interest.
Various attempts have already been made to manufacture taps by stamping plastic material, as the inventor proposes, but notable drawbacks have been encountered: poor retention of the liquid, deter- '. undermined by specific shrinkage of the plastic material, rapid wear, easy blocking of the various elements rubbing against each other, irregularity of operation due to absorption of humidity.
The valve forming the subject of the present invention, although being produced by stamping and being extremely simple, avoids the drawbacks mentioned above. It guarantees a sure and perfect retention, is actuated without effort, by a slight displacement, which one operates with the help of the hand which holds the valve and which acts on an upper serrated appendage.
It can be manufactured by stamping, without grinding operations or other special work; it is made up of a very small number of parts and is very advantageous from an economic and commercial point of view.
According to the construction mode which is the object of the invention, provision is made for the use of a movable retaining element (valve) of truncated shape, having a suitable passage channel for the liquid and a peripheral appendage allowing a easy to maneuver; the valve is completely contained in the central body of the tap which carries, as usual, the elements for entering and leaving the liquid, that is to say the cinnamon and the spout.
These last two parts, especially in the type of tap intended for sanitary use, are provided with swelling rings, which allow a more secure grip and a more practical and easier use.
The retaining element will preferably be made of a plastic material having a certain elasticity, for example polyethylene, so that a perfect adhesion to the surface of the central body of the valve is obtained, which excludes, during manufacture , any rectification or adjustment operation, since in this case, in order to achieve the perfect retaining effect, only minimal pressure in the axial direction is sufficient.
Any possible gripping friction between the materials in contact is also excluded, hence the operation is very gentle.
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In the drawing, there is shown, by way of example, one embodiment of the object of the invention.
Figure 1 shows the tap without the small closing cover, with the cinnamon and the spout.
Figure 2 shows the same valve in section.
Figure 3 shows the valve seen from above, the small cover unscrewed.
Figure 4 shows a similar tap, the spout and cinnamon of which form an angle.
In these figures,
1 designates the central body of the valve, which has a frustoconical cavity internally; 2 denotes the movable retaining element having the same shape as the recess which contains it but a width slightly less than that of the latter; 3 denotes the upper serrated appendage with internal dovetail part engaging in the mobile element 2; 4 denotes the small threaded cover intended to laterally close the central body of the valve; 5 denotes the beak and 6, the cinnamon; 7 designates a projection provided inside the small cover and intended to keep the element 2 clamped in its housing, regardless of the position in which it is placed for the need for operation;
8 designates discharge passages formed in the movable element 2 and 9, other side discharge passages.
The operation of the valve is simple: moves the serrated appendage 3 along the operating sector made in the upper part of the central body, and the integral mobile element 2, by the play of the dovetail part in the frustoconical cavity, places the conduit made in said element 2 in alignment with the channels of the cinnamon and of the spout, for the opening position of the tap; when closing, the reverse occurs.
The frustoconical seat for the elongation of the retaining element 2 is a little wider than the element 2 itself and the diameter is chosen in such a way that by engaging the element in its seat, between the wall of the central body and the face of the element, there is still some useful void to give the two parties the possibility of agreeing in any condition whatsoever. The projection 7, which can be replaced by a pellet or a small plastic disc, maintains the element 2 in the best position for operation and prevents it from sliding along the wall of its housing.
The serrated operating appendage 3 is, as has already been said, fixed to the retaining element 2 by means of a dovetail rod, which is held perfectly in place in the slot made in the body central and can move from there by turning in this slot or maneuvering sector, without interfering with the adjustment movement, since the round tail attachment allows such movement.
The discharge channels formed in the retaining element, as they are located in an area unnecessary for the retaining effect, cannot detract from this effect.
Lowering the duct of element 2 in relation to the maximum diameter of the tap (figure 4) is advisable even in the type shown in figure 1, that is to say with the spout and the cinnamon in the same axis; this arrangement in fact makes it possible to substantially lengthen the dovetail of the appendix which causes the closing and opening of the duct, with a better safety margin, and it makes it possible to provide a larger diameter of the duct and a better retention margin.
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This valve can be made of any material and especially of plastic, such as polystyrene and the like for the fixed part, and polyethylene and the like for the frustoconical retaining member.
These materials have the property of allowing the harder materials to slide gently on their walls, as if they were lubricated, which allows constant and perfect retention.
In the case of taps for sanitary use, one or more parts of them can be made of transparent material (polystyrene), in order to make it possible to see the internal parts and the passage of the liquid.
CLAIMS.
1. Tap for industrial and sanitary use, made in particular by stamping plastic, characterized in that the closing and opening valve for the passage of the liquid is constituted by a frustoconical element having a channel and contained in the cavity of the central body also presenting a passage (corresponding to those of the cinnamon and the spout), a frustoconical element which is rotated in a short measure around its axis to determine the opening or the closure of the duct, which closure is obtained perfectly, given that for the manufacture of the frustoconical element, a plastic material of a certain elasticity is used, which, without requiring special operations of grinding after stamping, guarantees maximum adhesion and good sliding.