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Pour la fabrication de petites saucisses minces,telles que les - saucisses de Francfort, les saucisses Gendarmes, les saucisses de Ratisbon- ne, etc.., on emploie couramment des boyaux de brebis de petit calibre qui n'ont une fois gonflés qu'un diamètre d'environ 16 à 26 mm, une paroi très mince et sont généralement mangés en même temps que les petites saucisses
Ces boyaux minces, doivent être très propres, d'autant plus que les dites saucisses sont souvent mises en boites avant d'être vendues et que, si les boyaux utilisés ne sont pas propres, les boites se bombent fréquemment. Mais on sait que la stérilisation impeccable des boyaux de provenance animale présente des difficultés considérables, étant donné que ceux-ci sont char- gés de microbes tenaces, opposant une grande résistance à la stérilisation.
Il y a donc grande nécessité de fabriquer artificiellement des boyaux , à partir de matière animale comestible et autant que possible exemp- tede microbes, mais jusqu'à présent, on n'a pas pu satisfaire à cette né- cessité.
On a certes proposé et même utilisé depuis longtemps des procédés pour la fabrication d'enveloppes de saucisses artificielles à base de peau animale. Un excellent procédé, d'ailleurs largement mis en pratique, pour la fabrication de peaux ou enveloppes artificielles de saucisses, consiste à faire gonfler la peau animale par traitement chimique et ensuite à l'ef- filocher ou à la défibrer, puis à mettre la masse de fibres gonflées ainsi obtenue sous forme de tuyaux en la pressant à travers de filières annulaires tout en insufflant ?Le l'air, et à sécher et durcir le produit obtenu.
Pour la réalisation de ce procédé, on a utilisé des dispositifs au moyen desquels la masse de fibres pétrissables sous une forme plastique, est soumise, lorsqu'elle est pressées dans la fente annuaire de la filière, à une trans- position des fibres qui a pour effet d'augmenter la résistance du produit fini.
Un dispositif paur la mise en pratique de ce procédé de fabrica- tion est représenté à la figure 1 du dessin. Dans un carter cylindrique 1 est logé un noyau 2, cylindrique également, monté à rotation autour de son axe longitudinal . La partie antérieure 3 du noyau 2 est réduite dans son diamètre de manière telle qu'entre cette partie antérieure 3 de la paroi intérieure du carter 1, soit réservé ùn intervalle annulaire . A l'inté- rieur du noyau tournant 2,3, est logé un noyau fixe 5, dont la partie anté- rieure 6 émerge de la partie antérieure 3 du noyau 2.
Dans son diamètre extérieur, la partie antérieure 6 du noyau 5 est telle qu'il existe aussi entre cette partie 6 et le carter 1-ON* intervalle annulaire 7 formant con- tinuation de l'intervalle annulaire 4. Le noyau intérieur fixe 5,6 possède une perforation longitudinale 10 à travers laquelle on peut souffler de 1 l'air comprimé dans la direction indiquée par les flèches. La masse de fibres, destinée à prendre la forme tubulaire, est introduite au moyen des petits tubes 11 et 13, dans l'espace annulaire vide 4 se trouvant près de la partie tournante du noyau. extérieur, les dits tubes débouchant de préférence tangentiellement dans l'espace annulaire 4. La masse de fibres est amenée dans les petits tuyaux à l'aide de cylindrés sous pression.
Au cours de passage de la masse plastique à travers les petite tuyaux, les fi- bres sont disposées suivante sens axial. Du fait de leur introduction tan- gentielle dans l'espace de la filière annulaire 4, les fibres se disposent tangentiellement par rapport à la direction longitudinale du boyau ou tube en voie de formation. Le noyau tournant 3 assure le maintien de la position tangentielle des fibres, ainsi qu'un certain pétrissage et laminage de la masse, ce qui évite la formation de points faibles. Dans la couche de fibres qui chemine le long de la gaine fixe de la filière, les fibres sont alignées à peu près axialement, du moins en partie.
Au moment où la masse des fibres pénètre dans l'espace de la filière annulaire fixe 7, il se produit un nou- veau déplacement axial des fibres de la couche extérieure,tandis qu'en ce
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point et simultanément des fibres cheminant le long de la partie mainte- nant fixe du noyau de la filière s'orientent axialement. En outre, la par- tie fixe de la filière agit de manière telle que le boyau- formé sorte sans rotation, qu'il soit donc libéré sans à coups et qu'il puisse subir un trai- tement ultérieur, par exemple un séchage.
La posâibilité de transposer les fibres, en particulier de la couche extérieure à la couche intérieure et vice-versa du boyau en formation, et de les disposer ainsi dans la direc- tion voulue, permet d'obtenir des produits dans lesquels les fibres prennent dansas différentes couches, des directions différentes ,par exemple de manière telle que la couche intermédiaire renferme les fibres entrelacées naturellement ou encore orientées tangentiellement, alors que dans la cou- che extérieure et dans la couche intérieure elles sont orientées dans le sens désiré, c'est-à-dire de préférence axial. On peut donc obtenir par ce moyen des limites entrecroisées.
A l'aide de dispositifs du type ci-dessus, on peut commette prouve une expérience prolongée, fabriquer des enveloppes de saucisses de qualité impeccable, qui répondent d'une manière satisfaisante à toutes les exigean- ces .
Par contre des essais très poussés ont montré que la fabrication de boyaux de petit diamètre et à parois très minces, soulève des difficultés extraordinaires et que,, même en appliquantlde procédé indiqué plus haut, excellent en soi pour la fabrication d'enveloppes de saucisses d'un diamètre normal, on ne réussit pas la fabrication de petits boyaux impeccables. Des enveloppes de saucisses normales fabriquées d'après le procédé NATURIN, ont, à l'étàt sec, ure épaisseur de paroi de 0,040 et 0,060 mm. Les fentes annu- laires à travers lesquelles sont pressées les pâes de fibres gonflées, ont de ce fait, suivant le procédé NATURIN des largeurs de fente de 0,40 à 0,60 mm. Or, les petits boyaux n'ont que des épaisseurs de parois comprises entre 0,012 et 0,016 mm.
Pour la fabrication de boyaux artificiels ayant des é- paisseurs de parois aussi faibles, il est indispensables d'utiliser des fi- lièrèses annulaires dont la largeur de fente n'excède pas 0,14 à 0,18 mm.
Cependant, il est extrêmement difficile de transformer des masses de fibres en enveloppes de saucisses de bonne qualité, répondant à toutes les exigen- ces, en les pressant dans les fentes aussi étroites.
Pour résoudre ce problème, on a tout d'abord tenté de presser les masses de fibres à travers des filières fixes, dont les parois étaient gar- nies de rayures en spirales. Mais ce processus s'est révélé totalement im praticable. En y apportant certaines améliorations et transformations , on a ensuite essayé d'adapter le dispositif mentionné plus haut pour la fabri- cation d'enveloppes normales selon le procédé NATURIN, à la fabrication de petits boyaux à parois peu épaisses, mais il est apparu qu'il était impossi- ble de fabriquer des filières annulaires à largeurs de fente au maximum com- prises entre 0,14 et 0,18 mm, utilisables de cette manière et nécessaires pour la fabrication de petits boyaux, et de les employer de manière à obte- nir des produits de qualité irréprochable.
On a finalement constaté que de multiples conditions doivent être satisfaites pour atteindre une solution acceptable du problème; cette cons- tatation s'applique en tout premier lieu à la préparation d'une pâte de fi- bres se prêtant bien à la fabrication de petis boyaux. De Ions résultats ont été obtenues en respectant les conditions ci-après.
Les morceaux de peaux à traiter sont macérées pendant une période allant de 2 à 4 semaines dans-du lait de chaux Ca(OH)2, ensuite elles sont acidifiées à l'acide chlorhydrique et après élimination par lavage de l'aci- de chlorhydrique excédentaire, elles sont régléesau pH 2,8 et 3,4. Les mor- ceaux de peau acidifiées sont alors défibrés ou effilochés comme suit :
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Les morceaux de pean coupés grossièrement sont tout d'abord broyés dans des cylindres cannelés, ils sont ensuite pressés à travers des tamis percés de trous de 1,5 à 1,0 mm.
Les masses de fibres ainsi obtenues sont alors parfaitement appropriées pour la fabrication de boyauxartificiels normaux conformément au procédé NATURIN, décrit plus haut, Pour la fabrication de petits boyaux à parois très minces, c'est-à-dire n'atteignant guère que
1/3 ou 1/5ème de l'épaisseur des enveloppes normales de saucisses, on a cons- taté conformément à la présente invention, qu'il faut obtenir une réparti- tion bien plus fine de la masse de fibres. Une telle répartition plus fine peut par exemple être obtenue en pressant à deux ou trois reprises différen- tes à travers des tamis à fentes fines les masses de fibres, après les a- voir préalablement pressées deux fois dans des tamis à trous.
Ces fentes qui, pour une longueur de 6 à 10mm, ne doivent pas être de largeur supérieur re aux 0,15 mm de la largeur de la fente de filière nécessaire pour la fa- brication de petits boyaux, il est même indiqué d'adopter une largeur de
0,10 à 12 mm.
En outre, il est apparu comme avantageux de maintenir les masses de fibres, finement divisées ou réparties pour la fabrication de petits boyaux, à des teneurs en matières sèches de l'ordre de 8,0 à 9,5%. On a constaté en effet, que, des masses plus minces fournissent des petits boyaux qui ne résistent pas à la mise en forme tubulaire et au séchage ; d'autre part, des masses de fibres accusant une teneur en matières séches dépassant
9,5% fournissent des petits boyaux à parois trop épaisses, qui sont désa- gréables lors de la dégustation des petites saucisses qu'ils enveloppent.
Pour le traitement des masses de fibres définies ci-dessus, à fine répartition et ayant des teneurs en matières sèches de l'ordre de 8,0 à 9,5% on utilise, conformément à la présente invention des appareils différant très sensiblement des dispositifs connus et utilisés jusqu'à ce jour, avec filières, annulaires et opérant par transposition des fibres, comme décrit plus haut en détail.
Dans le traitement des masses de fibres, réparties finement et dé- barrassées de tous les petits boyaux noeuds et autres imperfections, par pressage multiples à travers des tamis à fentes de 0,10 à 0,12 mm, l'éssen- tiel est leur mise en forme par pressage de la masse à travers une filière à fente annulaire, dont la largeur de fente n'excède pas 0,22 mm, et même de préférence ne dépassant pas 0,16 mm, les parties de la filière(noyau in- térieur et gaine extérieure), qui limitent la fente annulaire servant à don- ner la forme, étant animées de mouvements de rotation en sens contraites.
Il est bon de donner à la longueur de la fente annulaire une valeur relati- -vement faible, par exemple pour la fabrication de boyaux d'environ 25 mm de diamètre, la longueur de la fente ne devrait pas excéder 2,5 fois son diamètre, pour un diamètre de boyau de 25 mm environ, cette longueur peut être de 40 à 60 fume En raison de la longueur réduite de la filière annulai- re il n'est besoin que d'une pression-relativement faible pour presser la masse de fibres à travers la fente annulaire. En outre, il est récommandé de maintenir relativement basse la vitesse de rotation des parties de la filière (noyau et gaine).
Pour une vitesse de production de 6 à 8 m de boyaux à la minute, le nombre de tours du noyau et de'la gaine , vers la droite et vers la gauche, peut se situer entre 80 et 100 tours dans chaque sens,
L'invention est expliquée en détails ci-après, avec référence au dessins ci;-jointe dont la figure 2 représente en coupe longitudinale une forme non limitative de réalisation du dispositif qui en fait l'objet.
Dans la fig. 2, A est le noyau intérieur de la filière, l'ensemble de ce noyau étant en rotation penant le travail, B est la gaine àu manchon de la filière, qui est animée d'un mouvement de rotation de sens contraire à celui du noyau intérieur et qui est logée dans le carter C normalement
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fixe. Pour l'acheminement de la masse de fibres à traiter, un tuyau E est introduit d'une manière étanche dans l'espace creux du noyau intérieur A.
L'extrémité du tuyau E peut être assurée sans graissage par lubrifiants, par exemple à l'aide de manchettes annulaires en "Vulkollan", Il est recom- mandé de donner au tuyau d'alimentation E diamètre aussi faible que pos- sible; il peut être, par exemple de 8 à 10 mm. Dans ces conditions, la cha- leur due au frottement et l'usure sont tellement faibles que le remplacement du joint ne s'impose qu'àprès plus de 1000 heures de marche. Dans le noyau intérieur tournant A, est en outre disposé un tuyau fixe F pour l'introduc- tion de l'air, servant à gonfler le boyau qui quitte la filière.
Lors de la marche de l'appareil, la masse de fibres, finement dé- chiquetée, est préssée par le tuyau E dans l'espace creux du noyau intérieur A. A l'extrémité de cet espace creux, opposée au tuyau E d'alimentation en fibres, on a prévu des passages G à traverse lesquels la masse de fibres est pressée dans 1-'-espace annulaire d'où la masse de fibres est introduite d'une manière régulière dans la fente annulaire D qui donne sa forme au boyau artificiel; par suite des mouvements de rotation en sens contraire du noyau intérieur A et de la gaine B, cette masse de fibres est soumise dans la fente annulaire D à une section(7P transposition des fibres. Le boyau artificiel de forme tubulaire sort de l'étroite fente annulaire D dans le sens indiqué par les flèches.
A ce-moment il est gonflé par de l'air insuf- flé, suivant les flèches, par le tuyau d'amenée d'air F et il quitte l'ap- pareil à l'état gonflé , pour être soumis à la suite du traitement. Les opérations suivantes peuvent consister à faire passer le boyau artificiel à 'état gonflé, dans un canal de séchage, puis à le tanner et à le mettre une fois sec, en bobines de longueur appropriée, par exemple de 50 m.
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For the manufacture of small, thin sausages, such as Frankfurt sausages, Gendarmes sausages, Ratisbon sausages, etc., small-caliber sheep casings are commonly used which have only once inflated. a diameter of about 16 to 26 mm, a very thin wall and are usually eaten together with the small sausages
These thin casings must be very clean, especially since the said sausages are often boxed before being sold and if the casings used are not clean, the boxes frequently bulge. However, it is known that the impeccable sterilization of casings of animal origin presents considerable difficulties, since the latter are loaded with stubborn microbes, opposing great resistance to sterilization.
There is therefore a great need to manufacture casings artificially, from edible animal material and as far as possible free of microbes, but so far this need has not been met.
Processes for the manufacture of artificial sausage casings made from animal skin have certainly been proposed and even used for a long time. An excellent process, moreover widely practiced, for the manufacture of skins or artificial casings of sausages, consists in making the animal skin swell by chemical treatment and then to strip it or to defibrate it, then to put the mass of swollen fibers thus obtained in the form of pipes by pressing it through annular dies while blowing air, and drying and hardening the product obtained.
For carrying out this process, devices have been used by means of which the mass of kneadable fibers in plastic form is subjected, when pressed into the directory slot of the die, to a transposition of the fibers which has the effect of increasing the strength of the finished product.
A device for the practice of this manufacturing process is shown in Figure 1 of the drawing. In a cylindrical casing 1 is housed a core 2, also cylindrical, mounted to rotate about its longitudinal axis. The front part 3 of the core 2 is reduced in its diameter such that between this front part 3 of the inner wall of the casing 1 is reserved in an annular gap. Inside the rotating core 2, 3, is housed a fixed core 5, the front part 6 of which emerges from the front part 3 of the core 2.
In its outer diameter, the front part 6 of the core 5 is such that there is also between this part 6 and the casing 1-ON * annular gap 7 forming a continuation of the annular gap 4. The fixed inner core 5, 6 has a longitudinal perforation 10 through which compressed air can be blown in the direction indicated by the arrows. The mass of fibers, intended to take the tubular form, is introduced by means of the small tubes 11 and 13, into the empty annular space 4 located near the rotating part of the core. exterior, said tubes preferably opening tangentially into the annular space 4. The mass of fibers is brought into the small pipes using cylinders under pressure.
As the plastic mass passes through the small pipes, the fibers are arranged in axial direction. Due to their tangential introduction into the space of the annular die 4, the fibers are arranged tangentially with respect to the longitudinal direction of the casing or tube being formed. The rotating core 3 ensures the maintenance of the tangential position of the fibers, as well as a certain kneading and rolling of the mass, which prevents the formation of weak points. In the fiber layer that runs along the fixed spinneret sheath, the fibers are aligned approximately axially, at least in part.
As the mass of fibers enters the space of the fixed annular die 7, there is a further axial displacement of the fibers of the outer layer, while in this
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At the same time, fibers traveling along the now stationary part of the core of the die orient themselves axially. In addition, the fixed part of the die acts in such a way that the casing exits without rotation, that it is therefore released smoothly and that it can undergo further processing, for example drying.
The possibility of transposing the fibers, in particular from the outer layer to the inner layer and vice versa from the casing being formed, and thus arranging them in the desired direction, makes it possible to obtain products in which the fibers take in the shape. different layers, different directions, for example in such a way that the intermediate layer contains the fibers naturally interlaced or else oriented tangentially, while in the outer layer and in the inner layer they are oriented in the desired direction, this is that is to say preferably axial. It is therefore possible to obtain intersecting limits by this means.
With the aid of devices of the above type, it is possible, through prolonged experience, to manufacture sausage casings of impeccable quality, which satisfactorily meet all the requirements.
On the other hand, very thorough tests have shown that the manufacture of casings of small diameter and with very thin walls raises extraordinary difficulties and that, even by applying the process indicated above, excellent in itself for the manufacture of casings of sausages of 'a normal diameter, we do not succeed in the manufacture of small impeccable casings. Normal sausage casings produced by the NATURIN process have, in a dry state, a wall thickness of 0.040 and 0.060 mm. The annular slits through which the swollen fiber blades are pressed therefore have, according to the NATURIN process, slit widths of 0.40 to 0.60 mm. However, the small casings only have wall thicknesses of between 0.012 and 0.016 mm.
For the manufacture of artificial casings having such low wall thicknesses, it is essential to use annular threads whose slit width does not exceed 0.14 to 0.18 mm.
However, it is extremely difficult to transform masses of fibers into good quality sausage casings, meeting all the requirements, by pressing them into such narrow slits.
To solve this problem, attempts were first made to press the masses of fibers through fixed dies, the walls of which were lined with spiral stripes. But this process has proven to be totally impractical. By making certain improvements and transformations, we then tried to adapt the device mentioned above for the manufacture of normal casings according to the NATURIN process, to the manufacture of small casings with thin walls, but it appeared that It was impossible to fabricate annular dies with slot widths of at most 0.14 to 0.18 mm, usable in this way and necessary for the manufacture of small casings, and to employ them in such a way as to Obtain products of irreproachable quality.
It has finally been found that multiple conditions must be satisfied to achieve an acceptable solution to the problem; this finding applies first and foremost to the preparation of a fiber paste suitable for the manufacture of small casings. Ions results were obtained while complying with the conditions below.
The pieces of skin to be treated are macerated for a period ranging from 2 to 4 weeks in milk of lime Ca (OH) 2, then they are acidified with hydrochloric acid and after washing off the hydrochloric acid. excess, they are adjusted to pH 2.8 and 3.4. The acidified pieces of skin are then defibrated or frayed as follows:
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The coarsely cut pieces of pean are first crushed in fluted cylinders, then they are pressed through sieves with holes of 1.5 to 1.0 mm.
The masses of fibers thus obtained are then perfectly suitable for the manufacture of normal artificial casings in accordance with the NATURIN process, described above, For the manufacture of small casings with very thin walls, that is to say hardly reaching
1/3 or 1/5 the thickness of normal sausage casings, it has been found in accordance with the present invention that a much finer distribution of the fiber mass is required. Such a finer distribution can, for example, be obtained by pressing the masses of fibers twice or three different times through sieves with fine slots, after having previously pressed them twice in sieves with holes.
These slits which, for a length of 6 to 10mm, must not be greater than the 0.15 mm of the width of the die slit necessary for the manufacture of small casings, it is even indicated to adopt a width of
0.10 to 12 mm.
In addition, it has appeared to be advantageous to maintain the masses of fibers, finely divided or distributed for the manufacture of small casings, at dry matter contents of the order of 8.0 to 9.5%. It has in fact been observed that thinner masses provide small casings which do not resist tubular shaping and drying; on the other hand, masses of fibers showing a dry matter content exceeding
9.5% provide small casings with too thick walls, which are unpalatable when tasting the small sausages they wrap.
For the treatment of the masses of fibers defined above, with fine distribution and having dry matter contents of the order of 8.0 to 9.5%, use is made, in accordance with the present invention, of devices which differ very substantially from the devices. known and used to date, with dies, annulars and operating by transposition of fibers, as described above in detail.
In the treatment of masses of fibers, finely distributed and freed of all small intestines, knots and other imperfections, by multiple pressing through sieves with slots of 0.10 to 0.12 mm, the essential is their shaping by pressing the mass through an annular slot die, the slot width of which does not exceed 0.22 mm, and preferably even does not exceed 0.16 mm, the parts of the die (core in - outer and outer sheath), which limit the annular slot used to give the shape, being driven by rotational movements in opposite directions.
It is good to give the length of the annular slot a relatively small value, for example for making casings of about 25 mm in diameter, the length of the slot should not exceed 2.5 times its diameter. , for a casing diameter of about 25 mm, this length may be 40 to 60 smokes. Due to the reduced length of the annulus die only relatively low pressure is needed to press the mass of fibers through the annular slit. In addition, it is recommended to keep the rotational speed of the die parts (core and sheath) relatively low.
For a production speed of 6 to 8 m of casings per minute, the number of turns of the core and of the sheath, to the right and to the left, can be between 80 and 100 turns in each direction,
The invention is explained in detail below, with reference to the attached drawings, FIG. 2 of which shows in longitudinal section a non-limiting embodiment of the device which is the subject thereof.
In fig. 2, A is the inner core of the die, the whole of this core being in rotation during the work, B is the sheath at the sleeve of the die, which is driven in a rotational movement in the opposite direction to that of the core interior and which is housed in the housing C normally
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fixed. For the routing of the mass of fibers to be treated, a pipe E is introduced in a sealed manner into the hollow space of the inner core A.
The end of the pipe E can be ensured without lubrication by lubricants, for example using annular "Vulkollan" sleeves. It is recommended to give the supply pipe E as small a diameter as possible; it can be, for example 8 to 10 mm. Under these conditions, the heat due to friction and the wear are so low that the replacement of the seal is only necessary after more than 1000 hours of operation. In the rotating inner core A, there is also arranged a fixed pipe F for the introduction of air, serving to inflate the hose which leaves the die.
When the apparatus is in operation, the mass of fibers, finely shredded, is pressed by the pipe E into the hollow space of the inner core A. At the end of this hollow space, opposite to the pipe E of fiber feed, there are provided passages G through which the mass of fibers is pressed into 1 -'- annular space from which the mass of fibers is introduced in a regular manner into the annular slot D which gives its shape to the artificial casing; as a result of the movements of rotation in the opposite direction of the inner core A and of the sheath B, this mass of fibers is subjected in the annular slot D to a section (7P transposition of the fibers. The artificial tubular-shaped casing comes out of the narrow annular slot D in the direction indicated by the arrows.
At this moment it is inflated by blown air, according to the arrows, by the air supply pipe F and it leaves the device in the inflated state, to be subjected to the following processing. The following operations can consist in passing the artificial casing in an inflated state, in a drying channel, then in tanning it and putting it once dry, in coils of suitable length, for example 50 m.