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L'invention concerne un dispositif pour commander les¯systèmes de régulation, etc.. d'appareils thermiques, dispositif.; qui'tire' parti de la source d'énergie constituée par la chaleur disponible de l'appareil thermi- que.
Pour assurer une commande automatique et une sécurité de fonction- nement de clapets de fumée, de clapets de ventouse (clapets d'appel d'air) de dispositifs pique-feu, de dispositifs de décendrage et de dispositifs d'amenée de combustible, destinés aux chaudières de grande et moyenne capa- cité, ainsi que pour toutes les autres opérations de régulation , on utilise à ce jour des servo-moteurs à commande électrique ou pneumatique, eux-mêmes commandés par les émetteurs d'impulsions proprement dits. La régulation de chaudières de faible capacité s'opère également à l'aide d'une énergie auxi- liaire spéciale (courant électrique) lorsqu'il s'agit d'obtenir une préci- sion de réglage et des forces de réglage importantes.
Tous les dispositifs de cette espèce, qui visent à rendre la marche de la chaudière automatique, exigent une source d'énergie extérieure et sont donc trop compliqués et trop couteux pour les petites installations. On connait en outre des régulateurs automatiques pour calorifères (radiateurs, etc. ). Toutefois, lorsque ces régulateurs fonctionnent sans une énergie auxiliaire, ils sontt très peu sensibles et très peu précis; par contre, lorsqu'ils fonctionnent avec une énergie auxiliaire ilsesont trés couteux et compliqués.
L'invention consiste à amplifier une impulsion de régùlation ou à entrainer des dispositifs de commande de systèmes de régulation, etc.. d'appareils thermiques, notamment de chaudières de chauffage central et de radiateurs , de telle façon qu'un corps dilatable ou extensible, qui utili- se les différences de température résultant du fonctionnement de l'appareil, pour fournir de la puissance, soit influencé alternativement par les tempé- ratures inégales qui se présentent dans l'appareil (par exemple par la tem- pérature de la vapeur d'une chaudière de chauffage central et par le tem- pérature de l'air ambiant). L'action alternative de la température est ré- gie par un système d'inversion automatique, qui expose le corps extensible, aux moments voulus, à des températures opposées.
La course multipliée par la force représente le travail fourni par le corps extensible, travail qui est transformé en un mouvement de régula- tion ou de commande voulu, par l'intermédiaire d'une transmission mécanique ou pneumatique .
L'invention permet donc d'éliminer toutes les sources d'énergie auxiliaires, telles qu'électricité, pression, huile, etc.
L'invention offre les deux possibilités d'application suivantes.
1.Amplification de l'impulsion émise par les régulateiurs de pres- sion connus à ce jour, etc., jusqu'à la puissance requise pour actionner, avec toute la sécurité de fonctionnement voulue, le clapet de ventouse ou d'appel d'air, le clapet de fumée, etc., dans les chaudières de chauffage central, ainsi que des souspapes et du clapet à air dans les radiateurs.
2.Dispositif de commande autoréglable, et à fonctionnement conti- nu, pour l'actionnement d'un dispositif secoueur de grille, d'un dispositif de décendrage , d'un dispositif de chargement, etc.
Alors, que dans la première possibilité d'application, le système d'inversion est régi par un émetteur d'impulsions spécial (régulateur , etc. ) ce système d'inversion est régi, dans la deuxième possibilité d'application, directement par le corps extensible. Pour réaliser un fonctionnement, adapté aux nécessités instantanées du système auxiliaire actionné, les températures appelées à influencer le corps extensible peuvent être fournies par des points appropriés de l'appareil thermique, points dont les températures sont
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à leur tour modifiées d'une manière caractéristiques' par l'action du systè- me auxiliaire commandé par le corps extensible.
Une possibilité d'application particulière du système de commande selon l'invention concerne la régulation de radiateurs à convection, compor- tant une soupape d'étranglement dans la cheminée à air, (cheminée de convec- tion). La poussée verticale agissant dans cette cheminée est utilisées d'une part, pour aspirer l'air ambiant, non influencé, afin de le faire passer au contact de la thermosonde, et, d'autre part pour aspirer l'air froid ou chaud, afin de le faire circuler au contact du corps extensible. Ce dernier développe un effort suffisant pour pouvoir actionner d'une manière sûre un clapet de réglage non équilibré.
L'invention prévoit en outre de disposer des thermosondes et des corps extensibles suivant un montage en opposition, c'est-à-dire de telle façon que, lorsque la thermosonde est refroidie, lé système d'inversion est mis en position pour l'air chaud, ce qui donne lieu à l'échauffement du corps extensible, tandis que lorsque la thermosonde est réchauffée, le corps extensible se refroidit. Ceci empêche une oscillation du corps exten- sible entre ses deux positions extrêmes; de plus, la soupape d'étranglement contenue dans la cheminéé à air du radiateur à convection se ferme lorsque celui-ci est froid, empêchant ainsi un dépôt de poussière pendant les inter- ruptions de fonctionnement du système de chauffage.
Les dessins annexés représentent quelques exemples d'éxécution de l'invention.
Les fig. 1 et 2 montrent le principe fondamental du système d'ac- tionnement ou de commande. Un corps extensible ou dilatable 1 est disposé dans une cheminée d'air 2 dont l'extrémité inférieure est munie de deux passages 3 et 4. Le passage 3 communique avec un canal à air froid 5 tan- dis que le passage 4 communique avec un canal à air chaud 6. Ces passages peuvent être obturés alternativement par le clapet 7. Le canal à air froid 5 est alimenté en air provenant d'un point froid de l'appareil thermique ou en air ambiant, tandis que le canal à air chaud 6 reçoit de la chaleur d'un point approprié de l'appareil. Suivant que le clapet 7 occupe l'une ou l'autre position, la cheminée 2 est reliée au canal à air froid ou au canal à air chaud, et le corps extensible 1 se refroidit ou se réchauffe.
Ce corps contient par exemple fin liquide évaporable dont la pression de vapeur varie avec la température. Par conséquent, et -compte tenu de la température momentanée, le corps extensible 1 effectue un parcours corres- pondant à un certain effort, c'est-à-dire, qu'il fournit un travail. Le soufflet métallique à remplissage de vapeur peut être remplacé par un souf- flet métallique rempli d'un liquide dilatable, par un bimétal ou par tout autre élément dilatable.
Le système d'inversion, qui comprend la soupape 7 et une timonerie, peut être commandé soit par un émetteur d'impulsions de construction couran- te (régulateur de pression thermostatique , etc. ), soit par un système de régulation automatique à action continue, régi par le corps extensible- Dans le présent exemp¯le, le corps extensible 1 agit sur la roue à rochet 10 par l'intermédiaire de :la timonerie 8 et du cliquet 9.
Dans l'exemple de réalisation suivant, représenté schématiquement dans les fig. 3 et 4, le corps extensible 1 entre alternativement en contact avec une paroi chaude et une paroi froide. La fig. 3 montre, én vue latéra- le et en plan, l'application du corps 1 à une paroi- chaude, 11; la fig. 4 montre son application à une paroi froide 12. La modification de la course du corps 1 a pour effet que la timonerie à léviers 13, qui comporte un,.: levier lesté d'un poids 14, est trepousséé au-delààde llaappeitiori nreutret et cest alors aménéè à se déplacer, avec l'appui de ce poids et ensemble avec le corps
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extensible 1, jusqu'à la surface d'appui opposée. Il s'agit ici d'une régu- lation automatique à fonctionnement continu qui produit un mouvement pendu- laire du levier à contrepoids 14.
Pour réaliser cette régulation continue il importe que le passage d'une température à la température opposée se produise brusquement, notamment en excluant la possibilité d'une position intermédiaire, faute de quoi le système d'actionnement se placerait, et se maintiendrait, en un point mort fixe.
Les fige 5 et 6 montrent un autre exemple en vue latérale et en plan, cet exemple concernant un système spécial de secouage de grille, ac- tionné automatiquement selon l'invention. Le corps extensible 1 est dispo- sé latéralement par rapport à la chaudière, dans une cheminée 16, qui am- plifie la force ascensionnelle (poussée verticale) du courant. Le levier 17 est relié à la grille 18 de la chaudière 15 par la timonerie 19. Le corps extensible 1 est entouré latéralement par un écran antirayonnement 20 ; de cette façon, on évite, lors d'un passage d'air froid, une transmission di- recte de la chaleur des poches 21, alimentées intérieurement en fluide de chauffage, au corps extensible 1.
L'autre bras du levier 17 commande, sous
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l'effet de la course dtcorplextensiblê.'1'èt â'IJLaide dû lèvier à'èonqJ.1o,id:s' 22,,1a^èoupael2r.s l'oni#ice.;,à<1.Rir froid.
L'air froid venant de l'extérieur traverse d'abord la poche de ré- chauffage 24 située dans le cendrier 25, avant que cet air ne soit admis à-lécher le corps 1 à la suite de l'ouverture de la soupape 23(voir fig. 5).
L'air froid se réchauffe dans la poche 24 en fonction de la tempé= rature des cendres, mais en particulier de celle du charbon ardent qui repose sur la grille 18. Après que le corps extensible 1 s'est contracté dans une certaine mesure sous l'effet de l'air froid, il déplace la soupa- pe 23 jusqu'à la position intermédiaire de celle-ci, au moyen du levier 1.7, après quoi cette soupape s'abaisse brusquement sous l'action du levier les- té et ferme l'arrivée d'air froid. Le courant d'air froid étant désormais interrompu, le corps extensible 1 se réchauffe par conduction et par con- vection depuis les poches 21 et se dilate en conséquence. Par suite de la forme du bras inférieur du levier 17, la soupape 23 n'est pas entrainée immédiatement avec le levier lesté 22, mais s'ouvre très brusquement dans la dernière partie de la course du corps 1.
La fig. 7 montre précisément la position où le levier 17 commence à ouvrir la soupape. Dans la fig.5, la déviation du levier 17 n'est que légèrement supérieure à celle montrée dans la fig. 7, mais le clapet est déjà complètement ouvert. Les déplace- ments succesifs du corps 1 entraînent constamment ceux de la grille 18.
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Lorsque les secousses imprimées à la grille ont débarraasé celle-ci des cendres, le combustible ardent se situe immédiatement au-dessus du cendrier 25 et chauffe par rayonnement la poche de réchauffage 24. L'air froid se trouve ainsi préchauffé, parfois jusqu'à la température de la chaudière, de sorte que la course du corps 1 devient plus petite ou nulle. Pour le cas où l'air froid serait trop fortement réchauffé, entraînant une surchauf- fe du corps 1 , on a prévu un dispositif de sécurité. Aussitôt que la cour- se du corps 1 dépasse une certaine valeur, ce corps ouvre le clapet d'air froid 27 à l'aide des leviers 17, et 26, de sorte qu'il se refroidit à nou- veau, indépendamment du système d'inversion.
L'exemple suivant , fig. 8 et 11, montre un dispositif pique- feu , combiné avec un dispositif de décendrage à hélice. Le principe ap- pliqué est analogue à celui des exemples précédents.
Le corps extensible 1 actionne, par l'entremise du levier 28, et comme montré dans la fig. 2, un çliguet 9 agissant sur une roue à rochet 10. Cette dernière est montée sur un arbre portant l'hélice 29 , dont la rotation continue déplace la cendre vers le canal 30. Ce dernier se dirige
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vers le haut sur une certaine distance, afin que toute sa section soit oc- cupée par les cendres, ce qui empêche les entrées d'air accidentelles (voir fig. 8).
A chaque révolution l'hélice 29 soulève,une fois, par la crête des spires , 31, les plaques pique-feu 32 et leur imprime ainsi un mouvement vertical-dans les deux sens. Les plaques 32 traversent les intervalles de la grille 18, désentassent les cendres situées sur celle-ci et, en descen- dant,frappent les parois du cendrier 33 , détachant ainsi les particules de cendre collées aux parois de odlui-ci(fig.ll). La commande automatique du corps extensible 1 sous l'action de l'air froid ou de l'air chaud s'opè- re ici par l'entremise du levier 34 et au moyen de la vanne 35, qui permet l'arrivée, jusqu'au corps, l, soit de l'air froid, par le canal 36, soit de l'air chaud, par le canal 37 (fig. 10). Alors qu'ici également l'air froid traverse d'abord la poche 24, l'air chaud est ramené par exemple par la canal 37, situé dans le foyer.
L'air ayant léché le corps 1 est aspiré en guise d'air comburant à travers le clapet 38 de ventouse (fig.8). La poche de réchauffage 24 est recelée au cendrier 33 et donc exposée directe- ment au rayonnement de la part de la grille 18. Pour protéger la poche de réchauffage 24 contre l'influence du rayonnement de la paroi inférieure de la chaudière, on peut remplir l'intervalle d'une matière calorifuga 39.En guiseide systèmps tôensécurité conérsontrapport de chieleur drdp inportant pontpeut réaliser une limitation absolue de la course de dilatation du corps-1 en le chargeant partiellement d'une quantité exactement dosée d'un liquide à bas point d'ébullition, qui s'évapore complètement à une température maxi- mum à déterminer.
Lorsque la température augmente davantage, le liquide ainsi évaporé ne se dilate plus que conformément aux lois relatives aux gaz, suivant le rapport des températures absolues.
L'exemple suivant ,fig. 12 et 13, montre la commande d'une ins- tallation de chargement automatique. Le dispositif de chargement automati- que 40, actionné par le corps extensible l, fait passer le combustible de l'extrémité, en forme de trémie, du magasin 41, vers la chambre d'alimen- tation 42. Le réglage de l'arrivée d'air froid et d'air chaud s'opère ici, comme dans l'exemple précédent, (fig.8 et 11) à l'aide d'un tiroir 35. L'air froid est pris directement dans l'espace ambiant, tandis que l'air chaud parcurt une poche de réchauffage 24 prévue à la partie supérieure de la chambre d'alimentation .
Dans le cas de chaudières de chauffage central à combustion par en-dessous, le feu passe jusqu'au-dessus aussitôt que la ré- serve de combustible de la chambre d'alimentation 42 a été brulée jusqu'à la ligne 43 approximativement, A ce moment , la poche 24, située au plafond de la chambre d'alimentation 42 se réchauffe par suite du rayonnement rè- présenté par les flèches 66, de sorte que le dispositif de chargement auto- matique 40 est déplacé alternativement dans les deux sens par le corps 1.
Le combustible tombe dans la chambre d'alimentation 42 et remplit celle-ci jusqu'à la ligne 65. Aussitôt que le combustible en ignition est recouvert de combustible frais, la poche deréchauffage 24 n'est plus soumise au rayon- nement et le corps 1 cesse de s'allonger et, en se contractant, hernie l'entrée de la chambre d'alimentation 42.
Dans cet exemple, le système d'actionnement est relié par le canal
44 au carneau 45, qui assure le tirage requis.
La fig. 14 montre un autre exemple d'un système d'actionnement, qui sert ici à amplifier l'action d'un thermostat pour une chaudière à eau chaude. Un thermostat 47, de construction connue, rëgle ., en fournissant un-léger effort, le tiroir sensible 35 et amène ainsi alternativement au corps extensible 1 l'air froid ambiant=ou l'air chaud, réchauffé par un élément de chauffe 46, accolé à la chaudière. Pour produire l'aspiration requise, on dispose l'ensemble de l'installation dans une cheminée 50. Ici,
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le corps 1 ouvre ou ferme, avec une fbrce élevée et par l'entremise d'un câble de traction 48, le registre de fumée 49 et le registre de ventouse
38.
Lorsqu'il s'agit de maintenir des positions intermédiaires exac- tement déterminées du corps extensible 1, il est recommandé d'utiliser si- multanément plusieurs corps extensibles distincts munis de systèmes d'inver- sion séparés, qui sont rendus opérants ou inopérants à tour de rôle.
Etant donné la course limitée de chacun de ces corps, on obtient lors de l'enclenchement et du déclenchement, une certaine course partielle - de 1''ensemble du système. Le montage en parallèle entraîne une amplification de l'effort, tandis que le montage en série produit une allongement de la course.
La fig. 15 représente un exemple de l'installation avec deux corps: extensibles 2, qui transmettent conjointement, à une tringle 51, 1"impul- sion d'un régulateur courant de température ou de vapeur, mais sont situés, isolés l'un de l'autre, dans des chambrèses fermées 52 et 53. La commande des deux corps extensibles 11 est -représentée dans les fig. 16 à 18, dont chacune correspond à une coupe dans le plan A-B de la fig. 15. L'air chaud arrive par le canal 54 et l'air froid, par le canal 55. L'inversion s'opère à l'aide du balancier 56 basculant autour du pivot 57. Au voisinage du pi- vot 57, orienté perpendiculairement au plan du dessin, est prévu un ressort 59 qui tend à faire basculer le balancier 56 vers la gauche.
Les bras du balancier 56 portent des plateaux obturateurs 58 qui , en s'appliquant sur l'embouchure du canal à air chaud 54, permettent à l'air .froid, venant du canàl 55, d'accéder aux canaux 52 et 53, et donc aux corps extensibles 1.
Lorsque les plateaux obturateurs 58 s'appliquent contre les embouchures du canal à air froid 55, l'air chaud, venant du canal 54, peut pénétrer dans les canaux 52 et 53. Dans la position selon la fig. le pivot 57, comman- dé par un régulateur courant, se déplace, solidairement avec le balancier 56, vers le bas, dans le sens des floches. Le ressort 59 presse alors le plateau obturateur 58 contre son siège jusqu'à ce que le plateau de gauche ait atteint la position inférieure extrême , en ouvrant le canal 52 pour l'air chaud (fig.17). Par suite , le corps extensible 1 de gauche s'allon- ge vers la droite en entraînant la tringle 51 (cette positionc, correspond à la fig. 15).
Le pivot 57 continuant à remonter, le bras de droite s'abais- se également, de sorte que l'air chaud peut pénétrer également dans le ca- nal 53 et agir sur le cprps extensible de droite 1. Ce dernier, en s'allon- geant, augmente la course de la tringle 51.
La fig. 19 montre schématiquemen trois 16, extensibles 1 montés en parallèle et qui, par l'entremise d'une timonerie, agissant conjointe- ment sur un'e tringle et engendrent ainsi une force triple, la course res- tant la même.
La fig. 20 montre un corps extensible pour une transmission pneu- matique. La chambre 60, qui enclave le corps extensible, contient par exem- ple un liquide facilement évaporable. La pression de la vapeur de ce liqui- corps pour effet de comprimer un soufflet métallique de a$61, compte tenu de la température . La course ainsi produite du soufflet 61 est transmise à un piston moteur 64 à l'aide d'un liquide neutre 62, en passant par unecanali- sation 63 de longueur quelconque.
Les autres figures représentent des possibilités d'application de l'invention à la régulation automatique de corps chauffants de diverses espèces.
Les fig. 21 et 22 montrent le schéma d'un système de régulation avec source d'énergie extérieure, système monté sur l'habillage de la
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cheminée à air d'un appareil de chauffage par convection.
La fig. 23 montre le schéma du système de transmission entre un second thermostat et un levier de réglage.
La fig. 24 montre le schéma d'un dispositif de sécurité contre les surcharges,destiné au deuxième thermostat.
La fig. 25 est une coupe schématique d'un radiateur à convection muni d'un clapet d'air à réglage automatique.
Les fig. 26 et 27-montrent le schéma d'un système de réglage de la tempéràture appliquée à un appareil de chauffage par convection . Ici, la thermosonde est constituée par une spirale de bimétal.
La fig. 27a montre la transmission de l'effort de la spirale de bimétal à la timonerie de réglage.
La fig. 28 est un schéma simplifié de la transmission entre le deuxième thermostat et une chaîne d'actionnement qui effectue le réglage.
Les fig. 29 et 30 montrent en coupe -un appareil de chauffage par convection, avec accumulateur de chaleur.
Les fig .31 et 32 montrent le schéma d'un système de réglage de la température pour-un chauffage à air. chaud, la fig. 31 montrant le clapet à air ouvert et la fig. 32, le même clapet fermé.
Dans les fig. 21 àt 25, le coffret de régulation 1 est fixé par sa paroi de montage 44 à 1 'habillage 17 ede la cheminée de convection d'un radiateur à convection. Le courant ascensionnel qui existe dans la chemi- née de convection 20 d'un radiateur à convection détermine une aspiration d'air à travers l'orifice 16 pratiqué dans la paroi de montage 44 du régu- lateur. Cet air est aspiré pour la majeure partie en tant qu'air ambiant, non influencé, à travers l'orifice d'entrée 13 et influence la thermosonde sensible 2 (corps extensible). La sonde 2 actionne, par l'entremise de la timonerie 31 le dispositif inverseur 30, constitué ici par un clapet à air.
Le système inverseur 30 ouvre alternativement l'orifice à air froid 32 (alimenté en air ambiant froid, par l'orifice d'arrivée 13) et l'orifice à air chaud 33, qui débouche dans l'habillage du radiateur au voisinage immédiat de l'élément de chauffe 18. La plaque de recouvrement 34 est appe- lée à favoriser l'entrée d'air chaud à travers l'orifice 33. En aval de ce dispositif d'inversion est prévue le second thermostat (corps extensible) 29, Ce dernier est blindé par la cloison 35 de telle façon qu'il ne puisse être alimenté en air qu'à partir du dispositif d'inversion 30. Ce blindage comporte également une ouverture qui communique avec l'orifice de sortie commun 16. En guise de thermosonde 2 et de second thermostat 29, on prévoie ici, par exemple, des soufflets remplis d'un liquide à évaporation facile.
Lorsque la température ambiante est supérieure à la température de régulation déterminée à l'aide de la vis 38, la thermosonde 2 se dilate.
Ceci a pour effet de déplacer la soupape d'inversion 30 vers la droite, par l'entremise de la timonerie 31, et d'ouvrir ainsi l'orifice d'arrivée d'air chaud 33. Le second thermostat 29 est alors baigné par l'air chaud qui pos- sède une température notablement supérieure à celle de l'air ambiant, de sorte que ce thermostat se dilate également. Ce second thermostat commande alors, par l'entremise du-levier 40 pivotant autour d'un point fixe 41, et de l'articulation à glissement 42, le levier de régulation 37 qui action- ne la soupape d'air 26 dans la calandre de circulation d'air 20 du convec- teur. Dans ce cas, la soupape de réglage 26 se ferme.
Cette soupape s'appuie fermement tant contre son support inférieure 43 que contre la paroi anté- rieure 21, de sorte qué l'habillage du radiateur à convection se trouve fer- mée et que la circulation d'air est interrompue, la cession de chaleur de
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- 7 - 534955 la part de l'élément de chauffe 18 étant désormais fortement réduite.
Lorsque la température de l'air ambiant descend au-dessous de la température de réglage, la thermosônde 2 se contracte et la soupape d'inver- sion 30 se déplace vers la gauche et ouvre l'orifice d'entrée d'air froid
32. La deuxième thermostat 29 se refroidit de ce fait et acquiert à peu prés la température ambiante. Il se contracte donc et ouvre par conséquent, au moyen du levier de réglage 37, la soupape de réglage jusqu'à la position d'ouverture 23. A ce moment , la soupape de réglage s'appuie contre la pa- roi postérieure 22 du radiateur et libère la totalité de la section de pas- sage (de l'air, de sorte que la quantité d'air totale peut pénétrer en
19 , pour être réchauffée par l'élément de chauffe 18.
La rigidité et la tension du deuxième thermostat 29 peuvent être amenées à des valeurs favorables par l'intercalation de ressorts et de guidages 39. Afin d'éviter la surcharge du second thermostat 29 par une ac- tion calorifique excessive et toujours selon l'invention,ce thermostat ac- tionne, dans la position de son allongement maximum, et par l'entremise d'une cheville de butée 45, un levier 46 pivotant autour du point 47, en influençant la timonerie d'inversion 31 de telle façon que le dispositif d'inversion 30 ouvre l'orifice d'arrivée de fluidec froid 32 (ouverture à air froid). Ainsi, le dispositif d'inversion 30ajuste une température qui correppond précisèment à la température requise pour produire l'allongement maximum du second thermostat.
Comme le second thermostat développe an effort suffisant,on peut' renoncer à l'utilisation d'un contrepoids pour la clapet de réglage 26.
En outre, en conformant d'une manière appropriée la timonerie 31 et la transmission à leviers 40 et 42, on a la possibilité de,faire en sor- te que le second thermostat ouvre le clapet de réglage 26 lorsque l'air c chaud afflue vers ce thermostat.
On peut également faire en sorte que le second thermostat 29 ac- tionne une soupape régissant un corps de chauffa et régle ainsi la tempé- rature ambiante en contrôlant l'arrivée d'agent de chauffage.
Lorsque le dispositif de chauffage est pourvu d'un carénage auxi- liaire chauffé, appelé à produire l'effet d'aspiration, il devient applica- ble aux radiateurs à rayonnement et autres.
Un certain temps de réaction s'écoule entre un nouvel ajustement opéré à la thermosonde 2 et celui où le clapet de réglage occupe sa nouvel- le position, temps déterminé par l'inertie du second thermostat. Ce temps de réaction, présente une valeur maximum lors de la mise en et hors servi- ce du radiateur et sera donc souvent gênant. Pour cette raison, et selon l'invention, la mise en marche et l'arrêt du chauffage s'opérent directe- ment à l'aide de l'organe de régulation (clapet de réglage), tandis que le régulateur demeure ajusté suivant sa température de régime habituelle.
La possibilité d'application de ce dispositif de réglage à des p poêles sera exposée à l'aide des exemples représentés dans les fig, 26 à 30. Il s'agit, ici, en prcncipe, du même dispositif de réglage que celui décrit plus haut à propos de radiateurs à convection. A titre de variante, on a prévu ici pour la thermosonde 2 une spirale en bimétal qui commande, par l'entremise du levier 53 et de l'étrier fendu 54, la timonerie 31 et donc la soupape d'inversion 30. Le boitier 1 du régulateur est fixé dans ce cas à l'habillage 17 d'un pôele à convection. Cet chabillage est chauf- fée par les ailettes 49 prévues sur la paroi 48 du foyer, ce qui produit un courant ascensionnel dans la calandre et un effet d'aspiration à l'ouver- ture de sortie du dispositif de réglage 16.
L'indice 56 représente la char- ge de combustible. Les ailettes prévues au-dessus du dispositif de réglage
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assurent le échauffage de l'air, qui pénètre au besoin par l'orifice d'en- trée d'air chaud 33, pour chauffer le second thermostat 29. Le point d'é- tranglement 55 fait en sorte qu'il existe une chute de pression suffisante entre l'orifice d'entrée d'air chaud 33 et l'orifice de sortie 16, afin d'as- surer une circulation d'air chaui. Le second thermostat 29 actionne au moyen du levier coudé 51 et de la chaîne 52 le clapet à air comburant 50. Toute- fois, le clapet 59 peut aussi être actionné dans la cheminée à air d'un poêle à convection, à titre complémentaire ou exclusif.
Un tel poêle à convection est dans ce cas combiné avantageusement avec un accumulateur de chaleur 58, lequel peut également être muni d'ailettes 49 et d'une chemi- née à air qui, dans cet exemple, ne sera séparée de la cheminée à air du poêle que par la cloison 57. Dans la position fermée du clapet, l'accumu- lateur de chaleur est chauffé par la circulation d'air (fig. 30). Lorsque le clapet est ouvert (fig. 29), l'air dans les cheminées es chauffé tant par le poêle que par l'accumulateur ,cet air s'échappant par l'orifice 60.
Les différents clapets 50,59 sont donc commandés une fois par la thermosonde 2, en fonction de la température ambiante. Toutefois, ce dis- positif de réglage agit simultanément comme système de protection contre les surcharges ainsi que contre l'extinction du foyer. La sécurité contre les surcharges est réalisée par le fait que le second thermostat 29 est également soumis dans une certaine mesure au rayonnement 67 de la paroi 48 du poêle.
Comme la transmission de la chaleur par rayonnement proitpaves l'élévation de,.la température* dans une mesure notablement plus forte que la transmission par convection, le refroidissement par l'air ambiant ne suffit plus, à partir d'une certaine température de la paroi 48 dû poêle, pour maintenir le second thermostat 29 à une température peu élevée y Ce dernier se réchauffe donc dans le cas où le dispositif d'inversion 30 fer- me l'orifice d'arrivée d'air froid 32, et assure la fermeture de la soupa- pe d'air comburant.
La sécurité contre l'extinction du foyer est réalisée par le fait que, si le foyer baisse, la température de l'air dans la cheminée à air baisse également. Le dispositif de régulation est établi de telle façon que le clapet de ventouse se ferme lorsque le second thermostat 29 se réchauffe.
Par conséquent lorsque la température de l'air baisse .ans la cheminée à air, la température du second thermostat baisse! également, cela même lors- que la température ambiante est encore supérieure à la température de régu- lation et afin que l'orifice à air chaud 33 demeure ouvert. Par conséquent, le clapet de ventouse s'ouvre.
Les poêles à rayonnement courants peuvent également être équipés du dispositif de réglage selon l'invention, lorsqu'ils sont en outre munis d'une cheminée de convection (cheminée auxiliaire).
Dans le cas d'installations de chauffage à air chaud, dans les- quelles le radiateur proprement dit ne se trouve pas dans le local à chauf- fer, on peut utiliser le dispositif de régulation selon les exemples des fig. 31 et 32. Ici, l'air est aspiré au niveau de l'ouverture de sortie 16 à l'aide d'un ajutagege de Venturi 61, constitué par le..; clapet à air 62. Le diffuseur 61 doit se trouver au voisinage de l'ouverture de sortie 65 du canal à air chaud 63, afin qu'une dépression suffisante puisse s'éta- blir aussi par rapport au local. Par suite de l'effet d'aspiration ainsi déterminé, il se produit une aspiration d'air froid du local en 13 et'4 lors- que le dispositif d'inversion occupe une position appropriée, une aspiration d'air chaud en 66.
Le clapet d'air 62-Lest réuni au second thermostat par la chaîne 52, ou organe analogue, Ici également, et tout comme dans les fig.
21 et 22, le clapet d'air 62 s'ouvre-ou se ferme respectivement par chauf- fage ou refroidissement du second thermostat 29. Dans la position d'ouver- ture, le clapet d'air 62 dégage la section de passage 64, tandis qu'une
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section de passage requise pour constituer le diffuseur de Venturi demeure ouverte ou voisinage de l'orifice de sortie 16, même lorsque ce clapet est fermé.
REVENDICATIONS
1/ Dispositif de commande pour systèmes de régulation, etc., d'ap- pareils thermiques, notamment de chaudières de chauffage central et de ra- diateurs, caractérisé en ce qu'un corps extensible ou dilatable est influen- cé par les températures inégales qui se présentent dans l'appareil, en ce que cette influence est exercée au moment voulu, à l'intervention d'un dis- positif d'inversion, sous l'effet de températures opposées au moment con- sidéré, et en ce que la course du corps extensible est transformée en un mouvement de réglage ou de commande voulu, par l'entemise d'une- transmis- sion mécanique ou pneumatique.